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Chapitre 21: Tu contrôles... Et je t'appartiens.

J'entendis un coup de feu. Ce qui accentua ma peur.

Puis ce fut le trou noir.

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«Zoé! Ouvre les yeux!» hurlait Dylan.

La panique se faisait ressentir dans sa voix. Alors que je sortais petit à petit de mon inconscience, je sentis une vive douleur à la tête. Je grognai en ouvrant les yeux. La première image que je vis fut celle de Dylan, affolé.

Il était entrain de conduire, de manière nerveuse et beaucoup trop vite à mon goût. Mais bon, de toute façon, je n'avais pas la force d'ouvrir la bouche pour lui dire de ralentir.

Je portai ma main vers la source de ma douleur, sur mon front. Plus vers mon arcade gauche en fait. Quand je regardai ma main, du sang rouge vif et chaud était présent dessus.

Dylan était entrain de fouiller dans mon sac et de conduire en même temps. Son regard passait de la route à l'intérieur du sac, plusieurs fois. Il en sortit un paquet de mouchoir et me le tendit.

«Tu as perdu connaissance et tu t'es fait mal dans ta chute.» m'expliqua t-il.

Je fronçai les sourcils; chose que je regrettai assez vite car ce geste me fit mal, tout en prenant le mouchoir qu'il me tendait. Je m'essuyai ma blessure et le sang avec, tout en restant silencieuse. Je réfléchissais, dans l'espoir de me souvenir de la situation.

Je me rappelai de l'hôtel... puis du parking. Et enfin du policier. De nos paroles échangées, de son arme braquée sur Dylan... de ma panique, de ma peur, de mes vertiges... Oh. J'avais carrément fait ma crise d'angoisse. Et j'avais fini par m'évanouir, d'après ce que m'avait dit Dylan.

Je me redressai avec un peu de difficulté dans mon siege, côté passager. Je rassemblai ensuite mes forces pour prendre la parole.

«Qu'est ce qu'il s'est passé ensuite? Ou sommes nous? Et a qui est cette voiture?»

Dylan se mit à soupirer, le pied toujours sur l'accélérateur.

«On s'en fout du propriétaire de la voiture non?» me lança t-il, blasé, mais pas moins paniqué.

Ses yeux se tournaient souvent, beaucoup trop souvent sur le rétroviseur. Comme si il avait peur d'être suivit.

«J'ai profité de l'égarement du flic pour le désarmer. Quand tu es tombée au sol, inconsciente, il s'est retourné vers toi, par réflexe. J'ai donc sauté sur l'occasion...» marmonna t-il, concentré sur sa rapide conduite.

«Je me rappelle avoir entendu un coup de feu.... ne me dit pas que...» dis-je, en faisant des gros yeux.

«Non il n'est pas mort, mais je lui ai quand même tiré dans la jambe.» m'expliqua t-il, d'un ton naturel, comme si cela était chose normale.

«Tu lui as tiré dessus?! Mais pourquoi?» criai-je, choquée.

«Parce que j'avais pas le choix! Et arrête de crier!» hurla t-il à son tour.

Je me la fermai dans l'instant, trop apeurée, et paniquée. Autant de Dylan que de la situation dans laquelle nous nous trouvions.

Je me braquai donc dans mon silence, le visage fermé et le regard rivé sur la route. Mes pensées défilaient dans ma tête tellement vite que ça m'en donnait la migraine.

Quand je jetai un petit coup d'oeil vers le brun, je le vis se grattait le crane, mal à l'aise, et un peu en colère.

«Je... excuse moi d'avoir crié. Ça va?» il tourna son regard vers moi, un peu plus adoucit.

«Un peu mal à la tête mais ça va.» dis-je.

Dylan se mordit la lèvre inférieure. C'était la première fois que je le voyais dans cet état. Il paraissait stressé, l'angoisse pouvait se lire dans son regard. Il était nerveux, paniqué.

D'un cote, cela pouvait se comprendre, nous étions en fuite, et si l'on se faisait rattraper, c'est lui qu'on enfermera jusqu'à la fin de ses jours je ne sais ou.

«Et toi, ça va...?» demandai-je, d'une petite voix, malgré le fait que je connaissais déjà la réponse.

«Oui.» mentit-il.

«Que se passe t-il réellement Dylan..?»

«Il se passe que le flic du parking à donné notre position. On a donc tout l'état au cul.» grogna t-il.

Ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire, je me mis à me ronger les ongles.

Les minutes passaient, alors que nous continuions de rouler à une allure folle. Cela faisait bientôt une heure qu'on avait quitté l'autoroute. On s'enfonçait maintenant sur des petites routes assez risquées. Le paysage avait changé, de grands arbres imposants avaient remplacés les immeubles de beton de la ville. La vue était assez jolie, mais je n'étais dans un assez bon état d'esprit pour l'admirer.

«On va s'arrêter la.» me dit Dylan, brisant le lourd silence.

Il ralentit, puis tourna sur la gauche. La ou il y avait un petit hangar, qui paraissait abandonné. Il gara la voiture derrière ce dernier, surement pour la cacher des gens qui roulent sur la route, pour qu'il ne puissent pas la voir.

Quand il stoppa le moteur, il lâcha un long soupir. Son regard était posé sur le volant, alors que le mien était posé sur lui. Je gardai le silence, ne sachant pas quoi dire, et surtout ayant peur de l'énerver avec mes nombreuses questions.

Au bout d'environ deux minutes d'attente, ses yeux se posèrent enfin sur moi. Sa main se posa soudainement sur ma joue, et je fronçai des sourcils.

«Ça va aller d'accord?» me souffla t-il.

J'hochai doucement la tête. Il semblait vouloir se rassurer lui-même dans ses paroles. Il se força à sourire, puis posa ses lèvres sur les miennes. Je répondis directement à son doux baiser humide, tout en caressant sa nuque d'une main.

Quand il s'écarta de moi, il reprit la parole.

«Reste ici d'accord? Je vais voir ce qu'il y a la dedans, et je reviens te chercher dans deux minutes.» dit-il.

J'hochai de nouveau la tête.

Quand il sortit de la voiture, je pus voir une arme à feu dépassait de son pantalon, à l'arrière. Un frisson d'effroi me parcourut en imaginant Dylan tirer sur le policier. Je n'avais jamais aimé la violence, pour moi elle ne ressoudait rien. Mais voila, j'aimais Dylan. Et je préférais cent fois cet acte barbare plutôt que de le voir se faire tirer dessus ou encore être emmener loin de moi.

Il claqua la portière, puis s'éloigna du véhicule. Je le suivis du regard, et le vis pousser la grande porte du hangar. De la poussiere s'échappa de celui-ci. Dylan s'engouffra à l'intérieur.

Je me perdis dans mes pensées, quand tout à coup, mon téléphone sonna, ce qui me fit fortement sursauter.

J'attrapai donc mon portable au fond de la sac. Le nom qui s'afficha était "maman". Mon coeur rata un battement, et sans réfléchir une seule seconde, je décrochai.

«Allo?» dis-je.

«Zoé? Ma chérie est ce que ça va?! Ou es tu?» s'affola t-elle au bout du fil.

«Je... ou-oui j'vais b-bien..» bafouillai-je, en clignant des yeux.

«Zoé la police le recherche... je sais qu'il t'a kidnappé... je suis terriblement désolée, mais te t'inquiète pas on va te retrouver avant qu'il ne te fasse du mal...»

«Quoi? Non, il ne m'a pas... tu comprends pas.» soufflai-je, en lui coupant la parole.

«Mais dis moi, ou es-tu?» me demanda t-elle, ignorant mes paroles.

«Je... je ne peux pas te le dire.» lui expliquai-je.

Que devais je lui dire? Que ma décision était de ne plus jamais la revoir, m'en aller et devenir quelqu'un d'autre pour pouvoir vivre ma vie avec l'homme que j'aime, qui n'est personne d'autre que l'un de ses patients fous qui s'est enfuit de son HP, pour pouvoir venir me chercher et m'emmener à l'autre bout du monde?

«Pourquoi? Il est là, près de toi?» me demanda t-elle.

«Non, je... mh.»

Je ne savais pas quoi répondre. La situation était impossible a expliquer. Alors je fis ce qui me paraissait le plus facile à faire: raccrocher.

Et c'est ce que je fis. Je raccrochai au nez de ma maternelle, avant d'éteindre mon portable et de le remettre à sa place, dans mon sac.

Je me sentis mal de ce que je venais de faire, mais je n'avais pas vraiment eu le choix...

Quelques minutes plus tard, Dylan refit son apparition.

«C'est bon tu peux venir.»

Je lui souris, avant de sortir de la voiture. Il me tendit la main, et je la pris. Je le suivis ensuite jusqu'a l'intérieur du hangar, qui était très sale et poussiéreux. Mes premières intuitions avaient étaient bonnes, cet endroit était bel et bien abandonné.

Les fenêtres, poussiéreuses elles aussi, laissaient entrer quelques brins de lumière, ce qui éclairait l'endroit. Mais plus pour très longtemps, puisque le soleil n'allait pas tarder à se coucher.

Je fouillai la pièce du regard. Il y avait un vieux canapé assez crasseux au fond. Le planché craquait sous nos pas, et un meuble de bois était posé à droite. Quelques bibelots par-ci par-là, et c'était tout.

Dylan sortit quelques secondes, me laissant seule dans les lieux. Je croisai mes bras sur ma poitrine, et frissonnai de froid. Je retirai mon bonnet car ce dernier me grattait. Quand il revint, il avait une couverture dans les bras.

«J'ai trouvé ça dans le coffre de la voiture.» m'expliqua t-il.

Il me fit un sourire en coin avant de m'attraper la main et de me tirer jusqu'au canapé. Il déposa la couverture dessus, puis s'assit en me tirant avec lui.

Ses bras s'enroulèrent autour de moi, et je me réfugiai dans son cou, toute tremblante à cause du froid. Il frotta ensuite mes bras, pour me réchauffer.

«Ça va mieux ta tête?» me demanda t-il.

«Un peu.»

Il baissa la tete et plongea son regard dans le mien. Je lui souris, sourire qu'il me rendit.

«Zoé, il y a quelque chose que je n'ai pas eu le temps de te dire et que je voulais que tu saches...» son air était plus sérieux, et sa voix plus douce.

«Oui?»

Ses bras se resserrèrent encore plus fort autour de mon corps.

«Je t'aime.» me chuchota t-il, au creux de l'oreille, tout en humant ma chevelure brune.

Ses paroles me firent frissonner, et mon coeur manqua un battement.

Ma bouche s'entre-ouvrit sous le choc de ses paroles. Elles étaient peut être choquantes d'un coté, mais elles me rendaient plus qu'heureuse. Vous vous rappelez du premier "je t'aime" de la personne que vous aimez plus que tout, vous? Car moi je savais à cet instant que je m'en rappellerais toute ma vie.

«Moi aussi.» chuchotai-je à mon tour.

Ses lèvres frôlèrent doucement les miennes. Ensuite j'avais posé ma tête contre son torse. Avant de m'endormir.

* * * *

Quand j'ouvris les yeux, Dylan n'était plus avec moi sur le canapé. Je me redressai, fouillant la pièce sombre du regard.

Il était là. Ses deux mains posées sur le vieux meuble et son front collé contre le mur plein de poussière. Je me demandais ce qu'il faisait. Je plissai les yeux pour mieux le détailler. Ses phalanges étaient blanchies tellement il serrait le meuble de toutes ses forces. Il y avait quelque chose de pas normal.

«Dylan?» l'appelai-je d'une voix enrouée.

Il sursauta avant de se retourner vers moi.

«O-oui?» bafouilla t-il.

«Que fais tu?» dis-je en baillant.

Il soupira.

«Rien. Je...»

Mais il fut coupé dans ses paroles par des bruits. Des bruits de voitures qui arrivèrent en trombe autour du hangar, et de sirènes de police.

Mon coeur battait maintenant la chamade, alors que des lumières de far traversaient les fenêtres, venant éclairer violemment l'intérieur.

«Merde...» souffla Dylan, assez fort pour que je l'entende.

Je me redressai dans le canapé, en position assise.

«Dylan? Que doit-on faire?» lui demandais-je, d'une voix tremblante, alors qu'une voix se faisait entendre dans un haut-parleur.

Une voix qui demandait à Dylan de sortir les mains sur la tête. Une voix qui demandait une chose que je ne voulais pas voir arriver.

Son regard se posa sur moi. Il paraissait indéfiniment triste. Il y avait un brin de panique aussi. Et au fond de ce regard, je pouvais même y apercevoir une colère contrôlée.

«Je... tout ira bien.» bafouilla t-il.

Il attrapa ensuite l'objet posé sur un coin du meuble derrière lui. C'était l'arme. C'était le revolver qu'il avait volé au policier.

Un frisson me parcourut.

«Que fais tu?» lui demandais-je.

J'avais peur, horriblement peur. Les sirènes continuaient de crier, les lumières de nous éblouir, la voix du haut parleur d'essayer d'inciter Dylan à sortir...

Il semblait réfléchir. Luter avec, ou peut être contre lui-même. Il fixait l'objet dans ses mains, les sourcils froncés, l'air contrarié.

Les minutes passaient, l'atmosphère était de plus en plus pesante. J'étais maintenant debout, à quelques mètres du brun. Je n'osais pas m'approcher, allez savoir pourquoi.

Peut être parce que je n'étais pas sure de ses intentions, parce qu'il avait une arme mortelle dans les mains et que étant donné son état mental, la situation pouvait se retourner à n'importe quel moment.

Un soupir de sa part.

Puis un pas.

Un pas devant l'autre, vers moi.

«Tiens.» me dit-il.

Il ne me laissa pas le choix, et me prit la main avant de mettre le revolver dans celle ci. Il recula ensuite de quelques pas.

«Fait le.»

«Faire quoi?» demandais-je, sans comprendre.

Une, deux, trois secondes d'attente à me perdre dans ses yeux sombres.

«Tue moi, Zoé...» sa voix se brisait dans cette phrase.

Et mon coeur avec.

«Qu-quoi? Non!» ma voix était aigue, et je retenais mes larmes de glisser sur mes joues.

«Tu dois le faire... tu n'as pas le choix.»

«Je ne peux pas faire ça! Tu ne peux pas me demander de te tuer... je... je t'aime moi, je ne peux pas....»

Cette fois-ci, mes larmes avaient coulées. J'étais nulle quand il s'agissait d'être forte. Car j'étais tout simplement faible. Et l'idée de perdre Dylan me brisait de toutes parts.

«Tu dois le faire..» souffla t-il, en respirant fortement.

«Mais pourquoi?» sanglotais-je.

«Parce que sinon, c'est toi qui risque de mourir. C'est moi qui risque de te tuer.»

Cette phrase eu comme un effet de bombe dans mon coeur.

«Pourquoi tu ferais une telle chose?»

«Parce que je suis fou, Zoé. Et pas seulement fou de toi... Je te ferais du mal, sans vraiment le vouloir...» m'expliqua t-il.

Mes joues étaient inondées de goutes salées. Je crus même en voir une glisser sur la sienne. C'était le moment le plus brisant de toute ma vie.

«Fait le pour moi. Ça devient insupportable... je pensais pouvoir être assez fort pour vivre avec. Mais ce n'est pas le cas...»

«Non...» couinais-je.

Je secouai la tête. Je refusai. Comment je pourrais? Comment je pourrais tuer l'homme que j'aime? Je n'étais pas folle, moi. Je n'avais aucun problème psychologique, je n'étais pas une psychopathe, je n'avais aucun trouble de la personnalité... alors comment aurais-je pu appuyer sur la détente? Faire du mal aux gens que j'aime n'étaient pas dans mes principes. Et les tuer, encore moins.

«C'est de l'aide que je te demande Zoé...» me souffla t-il.

Le sentiment que je ressentais à l'instant était tout bêtement indescriptible. Impossible de vous le dire franchement, tout se mélangeait.. Je ne comprenais juste pas pourquoi il faisait tout ça, mais comment comprendre un psychopathe?

Il était détraqué, et je ne pouvais rien faire contre. Et c'était d'ailleurs ce qui me tuait à petit feu, c'est ce qui me faisait le plus mal. C'était d'être la, de voir ça mais de ne rien pouvoir faire. Je ne pouvais rien faire pour l'aider... Enfin, je ne pouvais pas l'aider comme je le voulais moi. Car l'aide, il me l'a demandait en ce moment même... Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas faire ça...

«J'avais tord...» me disait il, soudainement.

Je le regardai, toujours aussi affolée. Mes yeux jonglaient entre les siens et l'objet qui se trouvait dorénavant dans ma propre main. Je ne pouvais tout simplement pas... Je sanglotais sans pouvoir m'arrêter.

«De... De quoi tu parles?» lui demandai-je, d'une voix tremblante, secouée par mes sanglots incessants.

Il inspira un grand coup d'air frais, alors que des larmes coulaient sur ses joues.

«Tu te rappelles quand je t'ai dis que je te contrôlais et que tu m'appartenais? Et bien... J'avais tord Zoé, j'avais putain de tord.» me souffla t-il, tout en laissant silencieusement couler ses larmes.

Je restai muette, en le questionnant du regard, d'un regard qui était tout aussi suppliant que confus.

«Tu contrôles... Et je t'appartiens.»

Oui. Je me posais la question. Comment aurais-je pu appuyer sur la détente? Cette question, je me la posai, ce jour là, tout comme vingt ans plus tard. Il y a des questions sans réelles réponses. Il y a des choses qui arrivent sans qu'on ne puisse les expliquer.

Je me rappelle encore du regard de Dylan à cet instant précis. Il avait comprit. Il avait alors sourit, se laissant tomber à genoux au sol, et il semblait apaisé. Apaisé par la simple idée de mourir. Cela prouvait surement que Dylan n'était pas quelqu'un comme les autres, pas quelqu'un de normal. Ce qui terrifiait une personne normale ne terrifiait pas Dylan O'Brien. Mais malheureusement, il avait été terrifié par le bonheur.

«Je t'aime Dylan.»

C'était sur ces simples paroles que j'appuyai sur la détente.

C'était sur ces vraies paroles que notre histoire se termina.

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The end.❤️

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