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Chapitre 16: Alors pars avec moi.

Mon dieu, qu'avais-je fait?

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La panique commençait en emplir tout mon être, figeant tous mes membres un par un.

L'objet que je tenais entre mes mains tomba au sol en un fracassement. Ma bouche était entre-ouverte et mes lèvres tremblaient d'elles-même, alors qu'un léger gout salé était maintenant présent dans ma bouche, à cause des larmes qui coulaient abondamment sur mes joues.

Mes yeux étaient rivés sur le corps inerte de Tim. Il ne bougeait plus. Il ne bougeait plus et c'était de ma faute... Oh mon Dieu, mais qu'avais-je fait...? L'air me manquait horriblement. Respirer était de plus en plus difficile pour moi.

Dylan se releva en vitesse, un air choqué régnait sur son visage. Ses sourcils étaient froncés et son regard passa du blond à moi plusieurs fois. Il avait l'air grandement surprit de mon acte, horrible acte soit dit en passant.

Le brun s'agenouilla près du corps sans dire un mot, et posa ses doigts dans son cou. Pour ma part, je priais intérieurement pour qu'il ne soit pas mort.

«Et merde...!» jura Dylan, en grognant.

Mon coeur rata un battement à l'entende de sa phrase, avant d'accélérer violemment. Non, non, non... Ce n'était pas possible...

«Quoi? Quoi?! Me dit pas qu'il est...?» paniquai-je, en haletant.

Le brun redressa alors son regard vers moi, comme si il avait oublié ma présence.

«Mort? Non justement putain! Il est toujours en vie cet enfoiré...» souffla t-il, avec agacement.

J'inspirai fortement, essayant de me calmer. Dylan avait été exaspérant sur le coup, mais je ne relevai pas sa phrase. Par contre, quand ce dernier se dirigea vers l'objet tombé au sol, surement dans l'idée d'achever sa victime, je me jetai sur lui, le poussant de toute ma pauvre force.

«Non, non Dylan ne fait pas ça...!» M'exclamai-je d'une voix aigue.

Je continuai de le pousser pour l'éloigner au maximum de la statuette en acier et du corps du pauvre Tim, qui était encore et toujours inconscient.

Le dos de Dylan rentra en contact avec le mur du salon. Il ne se débattait même pas, et son visage était bizarrement détendu. Aucun trace d'émotion était présente sur celui-ci. Ses deux iris sombres se posèrent sur moi, me glaçant le sang.

«Et pourquoi pas?» me lança t-il d'une voix grave, mais calme et posée à la fois.

«Parce que... Parce que... Ça n'se fait pas! Tu peux pas blesser, voir tuer des gens comme ça..» soupirai-je, en secouant doucement la tête.

Ses yeux se plissèrent, et il continua de me fixer dans un silence pesant. Je ne savais plus quoi faire pour l'en dissuader, j'espérais franchement qu'il ne fasse rien de stupide maintenant.

Le secondes passaient, sans que je ne les compte réellement. Dans ma tête, le temps était comme sur pause, arrêté.

Mes mains étaient posées sur ses épaules, et je mettais tout mon poids pour le maintenir contre le mur, même si au fond, je savais pertinemment qu'il lui suffisait de me pousser avec un dixième de sa force pour que je m'étale par terre. Je n'avais pas la force physique pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Voila pourquoi je m'étais jurée à cet instant que je donnerais toute ma force mentale pour y arriver.

Il continuait de me fixer, alors je décidai de le fixer aussi. J'aurais pu mourir noyée dans la profondeur de la couleur intensément sombre de ses yeux. Oui, j'aurais bien pu mourir pour ses beaux yeux, j'avais d'ailleurs déjà failli y laisser la peau pour eux... Pour lui. Ou à cause de lui, peu importe.

«Alors pars avec moi.» dit-il, en coupant le silence.

J'arquai un sourcil, penchant légèrement la tête sur le cote.

«Partir... Mais... Ou ça?» demandai-je.

«Loin. Ou tu voudras. Toi et moi, maintenant.» il continuait de me fixer avec insistance.

Une, deux, trois secondes. J'hochai la tête alors qu'un petit sourire étirait le coin de ses lèvres. C'était d'accord. C'était d'accord pour que Tim vive. C'était d'accord pour que Dylan ait une chance de ne pas se faire rattraper par la police.

Mais c'était avant tout une chance pour moi de vivre avec Dylan, l'homme que j'aimais malgré moi.

«C'est d'accord.»

«C'est la réponse que j'attendais, Zoé.» me dit-il, avant de m'attraper par la taille d'un geste vif, et de plaquer soudainement ses lèvres humides contre les miennes.

Mes mains se glissèrent lentement vers la nuque, pour le serrer encore plus fort contre moi. Si la situation n'était pas légèrement embarrassante, et que Tim n'était raide évanoui dans mon salon, je pense bien que j'aurais carrément sauté sur Dylan à cet instant précis. Parce que c'était lui et personne d'autre, et qu'il me faisait surtout un effet de dingue, sur mon cerveau comme sur mon corps.

Le brun stoppa ce fougueux baiser qui durait depuis déjà quelques secondes.

«Alors allons y...» me dit-il, avec une lueur dans les yeux, une lueur que je n'avais jamais vu dans son regard depuis que je le connaissais.

Une lueur que Dylan n'avait pas du connaitre souvent.

Cette même lueur qui devait animer la flamme de mon propre regard au même instant.

Une lueur d'espoir.

L'espoir de pouvoir vivre ensemble.

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Heu guys! Chapitre un peu court je m'en excuse... 😖 Mais j'espère qu'il vous plait quand même!

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