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The Beginning...

                              The Beginning...

P.O.V. of Hope :

Je le regardai par le dessous de mes sourcils, ne voulant pas le regarder droit dans les yeux, ayant beaucoup trop peur des représailles que cela pourrait occasionner. Et je savais qu'il y en aurait à coup sûr étant donné qu'il avait été très claire sur le sujet. 

Ne jamais, au grand jamais le regarder directement dans les yeux, si je souhaitais ne pas souffrir le martyre. Du moins, plus que ce que je ne vivais comme souffrances actuelles. Et dans ma situation, croyez-moi, on préfère se ratatiner, la fermer et se soumettre plutôt que d'être violenté plus qu'on ne l'est déjà. Alors, je ne le regardais pas dans les yeux, ainsi il m'empêchait sois-disant de souffrir le martyre. 

Comme si cela n'était pas déjà le cas, avais-je tout le temps envie de lui hurler jusqu'à m'époumoner. Cela faisait maintenant un peu plus d'une semaine - enfin, je pense, j'avais comme qui dirait un peu perdu la notion du temps ici... - que j'étais ici, enfermée avec lui, sans savoir pourquoi il m'avait choisi moi, pour me faire tout ce mal que je considérais ne pas mériter... Mais à cause de la déshydratation, des coups et blessures, de mon état de choc qui avait refroidis mon corps, et de la peur, j'en venais parfois à me dire, que si, en réalité je devais le mériter. Cela devait sûrement être le karma. A cause de mon incapacité à le sauver, j'en payais le prix fort. Cela devait sûrement être ça. Du moins c'est ce que je me disais. Par moment. A d'autres moments, des moments où j'étais un peu plus lucide (ou alors moins lucide?) je me répétais inlassablement que quand bien même, je ne méritais pas ça. Personne au monde ne mérite ça. Et ça c'est...l'Enfer. 

Chaque jours, j'avais au moins une horrible "scéance" de violence pure et simple de sa part, il me violentait sans aucune gêne mais au contraire avec un plaisir sadique. Quand on y pense, on pourrait croire que cela ne me touche pas, je veux dire, je pense à ça comme si c'était une normalité. Mais le truc, c'est qu'ici, séquestré avec ce monstre, c'était devenu mon lot quotidien, et j'avais finis par me replier, replier mon esprit au loin pour ne rien ressentir. Du moins, c 'est ce que je m'efforçai d'essayer de faire à chaque fois. Mais c'était affreusement dur. Je finissais toujours par malheureusement reprendre pied dans la réalité et prendre conscience de la douleur, du désespoir, de la peur, et du meurtre du peu d'espoir qu'il me restait. C'est ces moments dont il raffolait. Il jouissait de mes cris de douleurs, surtout lorsqu'il m'avait défloré la première fois, et quand je ne souffrais pas assez, il trouvait toujours un autre moyen de me faire hurler de douleur.

Le dernier qu'il avait utilisé était celui qui m'avait sans aucun doute le plus marqué, mais aussi celui qui m'avait le plus effrayé... Je revoyais toujours cette image de lui, au dessus de moi, son intimité plongée dans la mienne alors que je souffrais toujours. Des larmes s'écoulaient de mes yeux, à cause de ses coups brusques et violents, tandis que lui me surplombait de sa hauteur, le métal froid de son nouveau jou-jou appuyé sur ma tempe.

Il m'avait regardé avec ce sourire suintant de narcissisme, de méchanceté et de perversité très mal placée et très douloureuse pour moi... Il se nourrissait de ma peur et de ma douleur, alors quand son arme pointée sur moi avait réussi à me faire combiner les deux émotions, il avait eu ce regard avide. Avide de plaisir, son plaisir sadique.

Et il était devenu encore plus violent et entreprenant dès lors où le coup de feu était partit et que la balle était venue se loger dans mon bras, tandis que mon sang s'écoulait rapidement  et que mes cris de douleur se répercutaient sur les murs de la pièce dans laquelle je me trouvais. Je me souviens avoir regardé s'écouler l'hémoglobine de mon bras avec l'envie de vomir et puis rapidement le désir de mourir, pour qu'enfin ce cauchemar cesse. Le miens mais aussi celui de ma famille qui devait être morte d'inquiétude. Il y avait aussi cette souffrance qui s'ajoutait aux autres, alors j'essayai de ne pas trop y penser, et ironiquement, la douleur était ce qui me permettait le mieux de ne pas y songer. 

En ce moment même, je bénéficiais d'un court instant de répit bien voulu tandis que mon agresseur était partit dans un coin de la pièce, chercher je ne sais trop quoi.J'en profitai pour regarder avec douleur, dégoût et une expression choquée voir même horrifiée, mon épaule où il avait fait un rapide bandage pour ne pas que je me vide de mon sang, "parce qu'il ne fallait tout de même pas que je meurs, il ne voulait pas cesser de s'amuser''... pour reprendre ses mots.

Mais bien vite, je détournai le regard, et au même moment, la porte métallique s'ouvrit. Je sursautai et machinalement, je me relevais, tant bien que mal, de ma position assise sur le matelas du lit en métal auquel j'étais attachée. Je vis mon gêolier tourner un rapide regard vers la porte, et à ma plus grande surprise, je vis cet homme qui m'avait fait plus d'une chose inimaginable, prendre peur. Ainsi, la noradrénaline commença à être sécrétée dans mon organisme ce qui entraina alors l'accélération de mon rythme cardiaque qui était alors devenu effréné alors que la peur m'engourdissait. Parce que si ce monstre avait peur de quelqu'un, je devrais sûrement en être tout autant terrifiée. 

Je tournai un oeil douloureux vers le jeune homme qui se trouvait dans l'encadrement de la porte, et je constatai bien vite qu'il ne semblait pas m'avoir remarqué. A mon plus grand soulagement. Mais pour autant, mon coeur était toujours sous le coup de l'angoisse, et j'essayai de me faire toute petite et tentai de réfléchir à un moyen de me sortir d'ici sans me faire tuer. Mais je n'avais pas prévu ma réaction face au nouvel arrivant. 

Alors qu'il était dans la pénombre une seconde plus tôt, un rayon de lune éclaira soudain son visage, puis son corps, le révélant ainsi à mes yeux. Je sentis alors mon coeur fait un arrêt subtil. 

Il était séduisant. Très séduisant même.

Il possédait une toison bouclée et brune, ses bouclettes réhaussées par du gel sûrement, alors que les traits de son visage étaient parfaitement sculptés, tout comme son corps. Il était étonnament musclé et très grand. Tandis que son T-Shirt noire à col V moulait à la perfection son torse, lui, son jeans slim noire moulait parfaitement ses genoux, ses hanches et même ses chevilles. Il avait des rangers noires, dans lesquels je vis la crosse d'une arme dépasser... Apeurée par cette arme, je relevai la tête vers son visage à la vitesse de l'éclair, et grâce à ce même petit rayon de lune qui m'avait permis de l'observer, je pu voir ses yeux. D'un vert émeraude magnifique.

Mais malgré toute la beauté qui émanait de lui, il avait une aura des plus sombres, un halo de danger qui l'entourait, alors que son regard de prédateur se tournait directement vers mon agresseur. Celui-ci, tenta de se soustraire à la menace que représentait le nouvel arrivant, mais ça ne sembla pas du tout fonctionner.

Et à nouveau, oubliant à quel point il était séduisant, je pris peur, m'imaginant déjà qu'il prendrait le relais de mon agresseur dès lors qu'il se serait débarrassé de lui. Alors, je fermai les yeux et attendis ma pitance, ma souffrance. Mais d'abord, j'attendais le bruit de la détonation que ferait l'arme que j'avais vu dans les rangers de l'ange de la mort. Je l'attendais à la fois avec impatience (et je me sentis monstrueuse et sale de penser ça) parce que cela signifierait que mon geôlier serait mort, mais aussi avec appréhension, parce que ce coup de feu signifierait que le brun pourrait s'occuper de moi à son tour. J'attendais donc cette détonation. Mais elle ne vint jamais.

Alors, j'ouvris un oeil, et bientôt deux, quand je vis que mon agresseur était collé contre un mur, le nouvel arrivant le tenant par le collet, alors que mon violeur défiait du regard le nouveau, mais avec une lueur de peur dans le regard.

« - Ceci est juste un avertissement : ne t'approches plus jamais de chez moi, ou tu le regretteras amèrement!

Mon agresseur ne fit rien pour aggraver son cas, ayant sûrement bien compris que son interlocuteur ne plaisantait pas, et vu le ton grave et très menaçant de sa voix, il valait mieux faire partie des amis de cet homme et non de ses ennemis, ce qui semblait être le cas de mon agresseur.
Puis sans plus de cérémonie, le jeune homme envoya mon gêolier dans le mur, et le tabassa quelques minutes. Sans jamais faire attention à moi. Alors, du mieux que je pu je tentais de ne pas faire attention à ce qui se passait. Je fermai les yeux et tentais d'oublier les bruits de cette altercation. De faire abstraction des bruits d'os qui craquaient, de la chaire broyée par les poings du brun. J'avais envie d'être loin, de partir dans un autre monde où toute cette haine et cette violence n'existait pas. Mais ce monde utopique ne pouvait exister. 

Quand enfin, je n'entendis plus aucun bruit, je rouvris les yeux, et je me trouvais face à face avec deux pupilles vertes, qui me regardaient intensément. Je me raidis aussitôt, et fis un brusque mouvement en arrière en tentant de m'éloigner de lui. Mais le brun ne semblait pas vouloir me faire de mal, du moins j'essayai de me convaincre que s'il avait voulu m'en faire, il l'aurait déjà fait. Alors... je relâchais la pression. J'ouvris les vannes. Aussitôt, je sentis toute ma douleur rejaillir par des tonnes de larmes salées, alors que mes sanglots se firent incontrôlables.

Le jeune homme face à moi sembla prit au dépourvu et je vis une fugace émotion dans son regard, mais elle ne dura pas donc je n'étais pas sûre de l'avoir vu, alors je l'avais peut être imaginé. Après tout, ce n'est pas un homme pareil qui va s'inquiéter pour une pauvre fille comme moi... Parce que de toute manière, bien vite, l'indifférence avait prit possession de ses pupilles, alors qu'il baissa le regard vers mon corps et c'est seulement à ce moment que je me rappelais que j'étais nue, face à un deuxième inconnu.

Mais ce qui l'arrêta rapidement dans sa contemplation fut mon épaule. De la fureur, fit briller ses yeux verts, alors qu'il me lançait un regard mauvais et qu'il me crachait au visage, comme si tout ce qui m'arrivait était entièrement de ma faute, que j'avais voulu par tous les moyens me faire enlever, violer, torturer et séquestrer!

- Tu es une idiote ou quoi?

Son ton était pareil à du venin, mais pourtant, je sentais quelque chose qui était différent du comportement de mon agresseur. Il n'était pas le genre de personne à prendre du plaisir dans la souffrance des autres. Enfin, c'est ce que je pensais à ce moment. Je comprendrais plus tard que je m'étais entièrement trompé sur son compte. 

- Pa-pardon? Dis-je en bégaillant à cause du froid cru qui mordait ma peau ainsi que mon état de choc qui devenait de plus en plus fort alors que je me rendis compte que je n'étais plus menacée par mon agresseur.

Il secoua la tête comme si il n'avait jamais rien vu d'aussi exaspérant que moi, allongée nue sur un pauvre et vieux lit tout rouillé avec seul un matelas tout abîmé par le temps, qui ne me fournissait pas de confort, et mon poignet droit entaillé à cause de mes menottes. Sans compter toutes les blessures qui recouvraient mon corps, dont la plus voyante et récente: la balle dans mon épaule droite !

- Tu l'as cherché pour qu'il te fasse ça? Putain! Vous les filles, vous êtes vraiment toujours obligée de vous faire remarquer, hein? Dit-il d'une voix menaçante.

Malgré la menace à peine voilée de sa voix et de son intonation, je n'arrivai pas à m'empêcher de lui répondre par une répartie cinglante mais qui était pourtant vraie. J'en avais d'ailleurs eus la preuve depuis que j'avais était enlevée par un fou furieux...

- Et vous les garçons, vous ne pouvez jamais vous empêchez de briser les filles et que ce soit moralement autant que physiquement! Hurlai-je alors que les larmes coulaient librement sur mes joues rosies par la colère, la peur, la douleur et l'angoisse.

Mon interlocuteur ne sembla pas le moins du monde impressioné par le ton de ma voix, ni de mes larmes, il haussa juste un sourcil, me détailla du visage avec une bestialité mauvaise, et c'est là que je me rendis compte qu'en fait, il ne devait s'en ficher comme de l'an 40 de savoir si j'avais une bonne estime des garçons ou pas. 

Je déglutis et baissai soudainement les yeux, laissant des larmes silencieuses couler le long de mes joues sales. 

Il eut un rictus mauvais, alors qu'à mon plus grand étonnement, il me détacha avec l'aide des clés qu'il avait prit à mon agresseur, puis il se leva et tourna les talons et alla chercher mes vêtements chiffonnés dans un coin de la pièce. Dès qu'il me les donna, je le remerciai timidement et je m'empressais de les enfiler, en prenant garde à ne pas réveiller mes douleurs.

Quand je fus prête, je fus surprise de voir mon sauveur (?) me tendre la main, alors qu'il m'aidait à marcher et à me faire sortir de cette pièce qui recelait de tous mes cauchemars. Quand nous fûmes dehors, je pu enfin sentir et inspirer l'air frais que je n'avais pas vu depuis... Depuis quand d'ailleurs?

- Hum... Excuse-moi, on est le combien? Demandai-je timidement.

Il me tendit distraitement une bouteille d'eau qu'il sortit de je ne-sais-où, puis sans même tourner le regard vers moi, ou sans faire attention à ce que je faisais - il ne dut même pas remarquer que je peinais à prendre une voix normale après ce qu'il m'était arrivé - il me répondit dans un murmure qui me glaça le sang. Et tout ça, à cause de la date.

- Le 7 février. »

Je failli m'étouffer avec la gorgée d'eau que je venais de prendre pour me réhydrater et mieux parler.

Cela faisait donc 15 jours que j'avais disparu... C'était beaucoup plus que ce que je pensais... Cette prise de conscience me fit perdre toute ma résistance, et je sentis tout mon choc revenir à grand pas, alors que de petits points noirs se mirent à danser devant mes yeux et qu'une nouvelle fois, je perdais conscience, mais cette fois de façon naturelle...

To be continued...

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