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Card table

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P.O.V. Of Harry

Les mains serrées autour des hanches de Hope, je la gardais étroitement collée contre moi et je tentais d'apaiser sa douleur. Je lui murmurai ce que j'espérais être des mots réconfortants pour elle, en essayant moi-même de faire abstraction de ma colère dirigée contre la mère de ma jolie brune. J'avais entendu chacun des mots que cette femme avait dit à Hope, mots qui m'avaient fait grincer des dents à plusieurs reprises, mais je n'étais pas intervenu. Pas que je n'en ai pas envie, mais parce que j'avais bien compris que c'est exactement ce que Hope cherchait à éviter. Alors j'avais juste été là pour elle. Mais... quand Mrs Ryder avait balancé ces derniers mots à sa fille, je ne m'étais plus senti capable de ne pas intervenir. D'une certaine façon, Hope avait du le sentir parce qu'elle avait préféré écourter la conversation. Peut-être était-ce la meilleure solution, mais pour ma part je ne préférais pas me trouver face à cette femme avant un bon petit moment. Elle pouvait me critiquer, me détester, m'insulter et rabattre les oreilles de tout le monde en disant que j'étais un criminel, mais je refusais très clairement qu'elle s'en prenne à Hope. Or, avec son dernier petit speech elle s'en prenait clairement à sa fille, la chaire de sa chaire, juste parce qu'elle n'était pas d'accord avec les choix d'Hope. Elle avait blessé la fille que je tenais actuellement dans mes bras et je ne pouvais laisser passer cela. Hope n'avait pas besoin de ça. Alors à défaut de pouvoir remettre sa mère en place, de lui dire audiblement que je me fichais qu'elle s'en prenne à moi, mais pas qu'elle s'en prenne à Hope, je me contentais de garder contre moi Hope et de l'éloigner de sa mère. Je sentis Hope être secouée par des sanglots et je ressentis alors ce mélange surprenant de colère et d'angoisse. Cette angoisse je la ressentais de plus en plus régulièrement, et c'était toujours lorsque ma jolie brune était blessée ou en colère. Quand elle allait bien, qu'elle avait le sourire, tout allait bien pour moi aussi. Mais depuis quelques temps, j'avais la gorge soudainement serrée quand quelque chose la contrariait. Je n'étais pas encore sûr de comprendre de quoi il était question. Toujours est-il qu'il me fallait trouver une solution pour lui éviter, à elle, comme à moi, de nous retrouver ce soir face à sa mère. Parce qu'il était claire que je la redéposerai moi-même mais personne d'autre. Et l'ayant « kidnappé » au lycée, Hope n'avait pas sa voiture. Et je ne la laisserai jamais repartir seule, encore moins à pied. C'est alors que j'eus une idée.

- Reste ici ce soir... ne rentre pas. Ta mère a dépassé les bornes, elle a été blessante avec toi...alors reste ici bébé. Avec moi.

Hope releva si soudainement la tête vers moi que je cru qu'elle allait se cogner le crâne contre mon menton. Je tentai de me montrer sûr de moi, de ne rien laisser paraitre de mon inquiétude à l'idée qu'elle puisse dire non. Je n'avais jamais amené de fille chez moi avant elle. Encore moins la nuit. A une exception près... la barbie que j'avais ramené un jour où j'avais vraiment besoin de me prouver que je pouvais me sortir Hope de la tête. Ce jour-là, j'avais jeté par terre tous mes principes et j'avais fais venir cette fille chez moi (pas dans ma chambre pour autant) et j'avais essayé. Essayé de ressentir un quelconque désir pour elle, mais seule Hope accaparait mes pensées. Je me revoyais l'embrasser pour la première fois, puis lui faire le fameux suçon avant la soirée. Et la fille devant moi n'avait pu à aucun moment me faire ressentir ce qu'Hope m'avait toujours fait ressentir. Alors, je l'avais ramené chez moi, mais je n'avais rien fais avec elle, et je lui avais juste demandé de dégager de chez moi. Ainsi aucunes des filles avec qui j'avais pu coucher n'avaient vu de près ou de loin ma chambre ou mon lit. Quand je baisais - parce que c'est ce que je faisais, soyons honnête une minute - je le faisais, peu importait l'endroit, ou le moment. Tout était bon à coucher tant que cela ne se passait pas chez moi.Un mur faisait l'affaire. Mais avec Hope... tout était différent. Je ne pourrais pas même envisager de le faire tant qu'elle ne se sentirait pas complètement prête. Encore moins n'importe où, je jurai de faire les choses bien. Elle méritait le meilleur, même pour sa première nuit d'amour. En tout cas, sa première voulue. Le jour où elle serait prête, je m'assurerai de lui faire oublier la douleur, la peur et le ressentiment de sa première fois. Je remplacerai ses cauchemars par la joie, la douceur et l'affection. Parce qu'elle comptait réellement pour moi. Je n'étais pas très fort pour le montrer, mais pourtant c'était le cas. C'était sûrement pour ça aussi que j'étais si angoissé à l'idée qu'elle refuse de rester. Il y avait aussi un peu le fait que je ne voulais pas qu'elle ait à affronter ses parents ce soir, spécifiquement sa mère.

- Tu... tu veux que je reste ici? Avec toi? Dans... la même chambre?

Je déglutis légèrement en voyant le regard d'Hope tomber sur mes lèvres. Intérieurement, je m'interdisais de regarder les siennes, je m'interdis de céder à la tentation d'attraper entre mes dents ces deux petits bouts de chaire. Elle n'avait pas besoin de ça en ce moment. D'autant qu'il me fallait garder les idées claires. Je ne voulais pas non plus l'effrayer . Je savais qu'elle avait encore de grosses séquelles de ce que Carlos lui avait fait, je n'étais pas assez idiot pour croire que cela disparaitrait totalement, encore moins en trois mois et demie. Alors oui, par moment j'avais du mal à contrôler ce qu'elle me faisait ressentir mais jamais je n'irais plus loin sans être moi-même certain qu'elle le supporte. Jusqu'à maintenant, elle avait bien réagi à nos contacts plus intimes, certes, mais une fois que les choses s'accéléreraient, j'étais presque certain que cela ne serait plus le cas. On irait progressivement, et pas seulement pour elle. Pour moi aussi. C'était idiot, mais parfois, alors que je la touchais, je ne pouvais empêcher une vague de colère d'enfler en repensant à ce que salaud lui avait fait. Cela arrivait d'autant plus quand mes doigts vagabondaient au niveau de sa clavicule où elle avait la cicatrice de là où la balle était venue se loger. A cette pensée, je frémis et je resserrais mon étreinte sur elle, ressentant le besoin de la sentir vivante contre moi. Penser à toutes les fois où elle avait fait face à Carlos me rendait malade, parce que toutes ces fois elle avait risqué sa vie. J'aurai pu la perdre avant même d'avoir conscience de l'importance qu'elle avait pour moi. Maintenant plus que jamais, je ne supporterai pas de la perdre. Ce qui se voyait notamment dans mon besoin pathologique de tout contrôler de ses déplacements en assignant Luke à sa protection. A ce moment, je tiquais, me rappelant ce que m'avait dit l'Australien à propos de la réaction de Hope quand elle avait eu connaissance de la protection rapprochée que j'avais mis en place pour elle. Mais il n'était pas utile que nous ayons cette conversation là maintenant.

- Oui, soufflai-je. Enfin... si tu es plus à l'aise dans un autre lit que le miens, je peux te laisser mon lit et dormir dans le canapé que j'ai, ou même carrément dans une autre chambre. On a des chambres d'amis pas trop éloignées de la mienne, comme ça si tu as besoin de quelque chose je serai à cô...

- Non! S'exclama-t'elle.

Je la regardai surpris et je vis ses joues prendre une légère teinte rosée tandis qu'elle s'humectait les lèvres. Sans pouvoir m'en empêcher, un sourire un tantinet moqueur, un tantinet fier ourla mes lèvres. Après tout, en couple ou pas, je restais Harry Styles, et certaines choses ne disparaissent pas, pas même pour des beaux yeux bruns. Ainsi, elle ne paru pas même surprise quand je pris la parole, en revanche elle rougit davantage.

- Ne me dis pas que tu veux que nous soyons collés-serrés dans mon lit, bébé?

- Je... c'est-à-dire que... enfin... si. Enfin, non. Je veux dire, si je veux dormir avec toi, dans tes bras... mais après si tu n'es pas du genre à rester collé à une fille la nuit je... on n'est pas obligés et... Arrête Harry!

Sans pouvoir m'en empêcher un rire m'avait échappé alors même que je la voyais s'emmêler avec ses mots et ses pensées. Elle était vraiment timide et je devais dire que ça me plaisait pas mal. Ça la rendait étrangement fascinante et mignonne. Elle n'était pas complètement innocente, pas après tout ce qu'elle avait vécu, mais elle était tout de même gênée et c'était vraiment adorable. Et bon, un peu amusant aussi de la voir tenter d'exprimer clairement ce qu'elle désirait. Je cessais de rire tandis qu'elle me fusillait du regard et je l'attirai contre moi pour un tendre baiser. Aussitôt, elle se détendit contre moi tandis qu'elle me rendait mon baiser en passant ses bras autour de ma nuque. Je souris contre ses lèvres, ayant oublié mon ressentiment envers sa mère pour laisser place à toute la tendresse que je ressentais pour Hope. Une tendresse qui était plus forte de jour en jour à mon plus grand étonnement. Avant Hope, je n'aurai jamais pu imaginer en ressentir pour quelqu'un d'autre que Gemma, ma mère et...cette autre personne de mon passé. Mais Hope était arrivée dans ma vie comme un ouragan. Elle avait tout retourné sur son passage, mis en vrac toutes mes lignes de conduites, mes règles de vie, sans même l'avoir cherché, elle avait remodelé celui que j'avais toujours été, elle m'avait montré que je pouvais faire la part des choses. Que je pouvais être plus qu'un leader de gang. Elle m'avait montré ce que c'était de se sentir important pour une personne, ce que c'était de recevoir tant d'affection et de tendresse. Elle me prouvait que ces sentiments n'étaient pas forcément une faiblesse, qu'ils pouvaient avant tout être une force. Parce que pour elle, j'étais prêt à tout. Même à braver la furie qu'était sa mère si jamais elle souhaitait repartir chez elle ce soir.

- Bébé?

- hmm... oui? Répondit-elle avec une pointe de timidité.

- Je n'ai jamais dormi avec une fille.

Je souris quand elle se reculait, ses yeux bruns aux milles secrets soudain emplis d'une surprise adorable. Elle sembla tenter de décrypter mon regard, et elle dû voir sur mon visage que j'étais sincère, parce que tout à coup, elle eut un petit hoquet d'étonnement. Inconsciemment, je frottai ma joue contre la sienne.

- C'est vrai? Mais... pourtant tu as déjà... enfin tu sais...

Sans vouloir le retenir, un nouveau petit rire secoua mon corps. Aussitôt, je reçu un coup dans les côtes de la main de ma petite brune. Je me retins de rire davantage et je m'obligeai à recouvrer un semblant de sérieux. En tout cas, mon angoisse quant à son possible refus de rester dormir chez moi s'était envolé. J'avais la certitude maintenant qu'elle souhaitait au moins autant que moi rester dormir. Et cela fit bourdonner quelque chose en moi. Avec stupéfaction je me rendis compte que ma soudaine euphorie était en fait la conséquence de mon excitation à l'idée de savoir que nous voulions la même chose.

- Oui, j'ai déjà couché avec d'autres filles, mais je n'ai jamais ressenti l'envie de dormir avec aucunes d'entre elles. Je dois d'ailleurs t'avouer que tu est la première fille à entrer dans ma chambre et dans mon lit.

Ses joues prirent une jolie teinte rosée pour mon plus grand plaisir. Mais cette fois-ci, je compris rapidement que cela n'avait rien à voir avec de la gêne ou une quelconque timidité. Avec plaisir, je compris qu'il s'agissait pour elle aussi d'excitation et de plaisir. Et j'eus confirmation quand un énorme sourire se dessina sur ses lèvres. L'émotion me prit une fois de plus à la gorge en étant l'heureux témoin de son bonheur. Puis penser que j'avais réussi à chasser sa tristesse en cet instant, cela me fit le plus grand bien. Parce que je pris conscience une fois encore, que j'étais capable d'être la personne qu'il fallait pour Hope. De plus en plus, j'arrivais à gérer les situations comme elle le méritait, et j'avais de moins en moins à m'excuser. Et je priais silencieusement pour que cela dure. Je commençai peu à peu à croire, que peut-être, je la méritais. On était loin du jour ou je la mériterai réellement, mais on s'en rapprochait. En tout cas c'était ce que je ressentais. C'était un sentiment rafraichissant.

- Donc, ce que tu dis, c'est que tu as envie de faire avec moi ce que tu as refusé à toutes les autres?

J'eus un éclat de rire en voyant la lueur de fierté un brin arrogante dans ses yeux. Mais j'hochai la tête.

- Oui, c'est dit d'une autre façon, mais oui c'est ça. Mais bébé, veille à ne pas prendre la grosse tête, OK?

Elle sourit de toutes ses dents et releva la tête fièrement.

- J'ai tout à fait le droit de prendre le grosse tête si je veux. Tu n'as jamais fait venir de fille dans ta chambre mais tu m'offres ce privilège alors j'ai tout à fait le droit d'être heureuse. Bon, et aussi un peu fière de moi, rit-elle.

Je lâchai un petit rire, heureux de ne plus voir de larmes sur son visage et j'embrassai soudainement avec douceur son front. Je la sentis frissonner contre moi et je souris. Soudainement inspiré, je fis descendre mes lèvres dans son cou doucement. Rapidement, je m'assurai que tout allait bien de son côté, et quand je vis ses pupilles luirent de désir, je repris les choses en main. Je reposais mes lèvres lentement contre son cou, et soudain, je sortis ma langue que je fis courir sensuellement le long de tout son cou. Je sentis Hope reprendre son souffle contre moi et sa main se retrouva rapidement sur mon dos et, à travers mon T-shirt, je la sentis griffer légèrement mon dos. Un court instant, je fermai les yeux et je me retins de lâcher un petit geignement de plaisir et à la place, je repris mon exploration en descendant plus bas dans la courbe de sa clavicule. Son rythme cardiaque continuait d'accélérer, sa respiration hâchée en témoignait. A mesure que les choses se faisaient, je sentais mon sang affluer vers mon sexe et je du me retenir de le presser contre elle. Je n'étais pas certain que tant de sensations en même temps soit supportable pour elle. Alors je me retins de toutes mes forces et à la place, je descendis ma langue vers le sillon de ses seins qu'on pouvait entr'apercevoir au niveau de son décolleté.

- Harry...souffla-t'elle contre moi.

Sa deuxième main s'était soudainement accroché à ma nuque et je sentis plus que je ne vis ses jambes flageoler légèrement et je du me retenir de sourire avec fierté en prenant conscience de l'effet que je lui faisais. Sa voix et ses gémissements étaient rauque et c'était pour moi la plus belle des mélodies. Je sentis alors mon désir pour elle s'accroître. J'allai poursuivre ma descente quand on entendis soudainement un bruit. Je ne l'avais pas tout de suite repérer, mais ensuite il se fit plus pressant, plus insistant. Soudainement sur le qui-vive, je pris brusquement Hope pour la mettre derrière moi afin de m'assurer qu'elle ne soit pas en première ligne de mire en cas de danger. Mais alors, le bruit repris. Puis soudain, Hope et moi nous nous jetâmes un coup d'oeil, puis nous regardâmes la porte fermée de ma chambre.

Puis on l'entendit.

- Miaaaouu.

Rassuré, je soufflai légèrement tandis qu'Hope (qui avait repris plus ou moins sa respiration) sourit en ouvrant la porte. Cette dernière fut à peine ouverte qu'une petite tornade grise et blanche grimpait sur le jean d'Hope. Cette dernière rit et s'abaissa pour prendre le chat dans ses bras. Aussitôt, Angel se mit à ronronner dans les bras de sa maitresse. Un instant, j'en vins à envier un foutu chat quand je le vis se blottir où quelques instant plus tôt, j'avais fais descendre ma langue. Hope de son côté continuait à caresser Angel, complètement ignorante de mes pensées. Mais soudain je la vis se figer.

- Il y a un problème bébé?

- Non... enfin oui. Je ne peux pas rester ce soir.

Soudain figé, toutes mes pensées scandaleuses s'effacèrent alors que la déception s'infiltrait dans mes veines. J'étais soudainement si raide qu'Hope me jeta un petit coup d'oeil, mais je vis alors qu'elle semblait aussi déçue que moi alors mon amertume se vit disparaitre légèrement. Mais pour autant, je ne pouvais me contenter d'un refus, je devais comprendre et peut-être même la convaincre de rester quand même.

- Mais pourquoi?

- Snow, lâcha-t'elle aussitôt. Je dois le sortir, le nourrir... Je ne peux pas le laisser tout seul, certes mes parents seront là mais...

- Alors je vais le chercher.

- Quoi?

Hope me regarda comme s'il venait de me pousser deux cornes sur la tête. Puis subitement elle se mit à secouer rapidement la tête, les yeux ressemblant à ceux d'une biche, elle avait semblé penser à quelque chose qui la dérangeait. Rapidement, je cru comprendre, du moins j'eus confirmation quand elle reprit la parole.

- Non, tu ne peux pas aller le chercher Harry. Mes parents ne te laisseront jamais entrer et...

- Bébé, je sais être convainquant.

Elle secoua alors davantage la tête, elle paraissait soudainement terrifiée. Sur le coup, je cru qu'elle s'inquiétait pour ses parents, qu'elle pensait que je pourrais leur faire du mal, ou du moins les menacer. J'en fus blessé, mais je pouvais aisément comprendre qu'elle réagisse ainsi. Je lui avais donné à elle et ses parents un million de raison de penser que j'en serais capable. Bon, à vrai dire je serai capable de les menacer s'ils venaient à faire davantage de mal à Hope, mais ça elle n'avait pas besoin de le savoir. Mais alors que je pensais encore qu'elle était horrifiée pour cette raison, elle prit ma main dans la sienne, et celle-ci tremblait. Son contact me surprit, si elle avait été effrayé, en colère contre moi, elle ne m'aurait pas touché. Mais alors je compris.

Elle ne s'inquiétait pas de ce que je pourrais faire à ses parents, en réalité elle s'inquiétait pour moi. Si ça avait été quelqu'un d'autre, j'aurai trouvé ça vexant et je l'aurai bien fait comprendre. Or, il s'agissait d'Hope, alors cela me toucha plus qu'autre chose. Cela me réchauffa le coeur.

- Tes parents ne peuvent rien contre moi, bébé.

- Tu as tort, s'ils te voient débarquer pour prendre Snow et ses affaires ils sauront que je suis avec toi et ils enverront la police chez toi. Harry c'est beaucoup trop risqué pour toi et les gars, murmura-telle.

Je souris et pris son visage entre mes mains, ignorant Angel qui se frottait à présent contre mes bras et le buste d'Hope.

- Ils ne le feront pas Hope. Tes parents ne sont pas idiots, ils auraient trop peur que ça te place en mauvaise posture s'ils envoient les flics quand tu es chez moi. Mais si ça t'angoisse tant, je peux aller le récupérer sans qu'ils ne sachent que je suis venu.

Hope mordilla légèrement ses lèvres, elle semblait peser le pour et le contre, mais soudainement, le regard un peu moins inquiet et ainsi plus adoucit, elle dit :

- sinon... je pourrais aller le récupérer moi-même..

- Il n'en est pas question. Je ne veux pas que tu aies à affronter ta mère ce soir. Soit Snow reste tout seul chez toi, soit c'est moi qui vais le chercher et je le ramène ici. Pas d'autres solutions bébé. Donc tu restes ici et je vais chercher ton chien d'accord? On reste ensemble.

Petit à petit, les restes d'inquiétudes disparurent, il en restait un peu mais malgré tout, je vis bientôt un grand sourire éclairer son joli visage. Elle baissa furtivement le regard sur Angel, puis me regarda à nouveau.

- D'accord. Je reste.

Je souris et l'embrassai tendrement.

- On est ensemble, bébé. Pour le meilleur et pour le pire non?

Elle se figea alors et me regarda comme si elle avait vu un fantôme quoiqu'avec un certain amusement mêlée à une aura d'espoir. Alors je me rendis compte de l'ambiguïté de ma réponse. Plutôt, de ce à quoi cela semblait faire référence. Je rougis soudainement.

- Euh... je vais aller chercher Snow.

Elle acquiesça alors qu'un sourire imprimait à nouveau ses traits. Pendant un instant elle me fit penser au chat de Cheshire et je jure que c'en était flippant, alors je fronçai les sourcils et me dirigeai vers le bas, toujours un peu embarrassé d'en avoir révélé tant sur mes sentiments pour elle à cause de ces petits mots. Mais soudain, une main m'arrêta, et mes lèvres trouvèrent celles d'Hope.

Puis elle s'écarta de moi.

- Oui. On est ensemble, pour le meilleur et pour le pire.

Apaisé, je souris. A sa façon, elle venait me rassurer, me dire implicitement qu'elle comprenait et partageait mes sentiments. C'est à cet instant sûrement que j'eus la révélation. Ce que je partageai avec Hope, je compris finalement ce que c'était. Ou plutôt, j'osais mettre un mot dessus. Quand bien même ça me foutait la trouille et me donnait envie de courir à contre sens, il fallait bien que je reconnaisse ce qu'il en était. D'une façon ou d'une autre, ce que je ressentais pour elle me menait tout droit vers quelque chose de grandiose. 

C'étaient les prémices de l'Amour.

To be continued... 

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