And boom, back to reality 

P.O.V. of Hope : 

- Snow! S'il te plaît mon chien, rentre à la maison, je vais être en retard en cours si tu continues. 

Snow bascula la tête sur le côté, de droite à gauche, la langue pendante au grès de ses mouvements de tête tandis que de mon côté j'attendais (le plus patiemment possible) à la porte que ce petit garnement veuille bien se donner la peine de rentrer après sa sortie matinale. Mais il ne semblait pas motivé pour rentrer, alors c'était à moi de réussir à lui donner la motivation nécessaire. Un sourire malicieux aux lèvres, je le laissai dehors, la porte ouverte, tandis que j'allai chercher sa gamelle de croquettes et le sac à croquette que je secouais. Le bruit de ses croquettes s'entrechoquant ensemble le stimula plus que je ne l'avais imaginé. En moins de temps qu'il ne faut pour dire "Snow", ce dernier se trouvait à mes pieds, aboyant et jappant comme un petit malheureux affamé. Je lui remis une poignet de croquettes dans sa gamelle que je lui mis sous le nez et je m'empressai d'aller fermer la porte d'entrée sans vraiment regarder. 

- Mission réussie! M'écriai-je avec un petit cri de victoire. 

- Si ta mission est de refermer ta porte d'entrée au nez de tes amis, je confirme c'est mission réussie, grogna une voix dans mon dos. 

Je sursautai, le sac de croquettes toujours en main et je me préparais à m'en servir comme arme de fortune à défaut de trouver mieux. Mais alors je pris conscience du timbre de la voix, au moment même où je me retournai dans un tourbillon de confusion. Je ris (quoiqu'encore un peu nerveusement) et je rangeai le sac de croquettes dans l'armoire prévu à cet effet dans le hall d'entrée avant de me tourner à nouveau vers le beau blond qui me souriait. Luke avait toujours le don de me mettre de bonne humeur, et j'étais vraiment heureuse que nous nous soyons réconciliés. Il avait toujours su me faire rire, et à cet instant, alors qu'il jouait de ses cils en les faisant bouger en une sorte de vague difforme, il réussi encore. Reprenant mes esprits, j'allai le prendre dans mes bras pour le saluer. 

- Salut bel Australien. Qu'est ce que tu fais ici? m'enquis-je après l'avoir étreint. 

Celui-ci me sourit de manière énigmatique alors même qu'il s'agenouillait pour caresser mon chiot qui était toujours parfaitement attelé à bien finir sa gamelle. Luke me dit qu'il était là pour voir Snow, et il m'ignora alors et s'occupa de mon chien, me reléguant ainsi au second plan. Je souris et j'en profitai pour prendre mon téléphone portable et mes clés sur le comptoir de l'entrée ainsi que mon foulard. Puis, Snow maintenant occupé à se faire chouchouter par Luckey Luke, j'en profitais pour aller remplir son réservoir d'eau, et son autre gamelle de croquettes pour la journée. Je rejoins ensuite mes deux amis mâles dans l'entrée. J'attrapai alors mon sac de cours qui était au sol, puis je vérifiai qu'il ne me manquait rien. Puis alors que Luke se redressait, je lui souris à nouveau. 

- Sinon, à part pour voir Snow, qu'est ce que tu fais vraiment là? Panne de voiture, tu veux que je te conduise c'est ça? 

Luke se mit alors à rire comme si ce que je venais de dire était la chose la plus drôle qu'il ait entendu de toute la journée. Intriguée, j'allais attendre qu'il se calme quand il me pris soudainement mes clés des mains et les reposa sur le comptoir d'entrée, me laissant alors estomaquée et confuse. 

- Non au contraire. C'est moi qui te conduit en cours, donc tu n'as pas besoin de tes clés. (il réfléchit alors, les sourcils froncés.) Enfin, celles de ta maison tout ça oui, mais tes clés de voiture pas besoin, je suis à présent ton chauffeur attitré pour tous tes déplacements. 

Je ne le croyais pas possible, mais je failli m'étrangler avec ma salive. 

- Je te demande pardon? 

Luke m'adressa un regard furtif avant de se placer dans mon dos. Il déposa la paume de sa main contre le creux de mon dos et me fit avancer alors même que je me tordais le cou pour voir son visage, toujours en attente d'une réponse. Mais il s'assurait apparemment d'éviter mon regard, ce qui eut le don de m'agacer. Je fulminais intérieurement alors qu'il me guidait jusqu'à sa voiture après avoir fermé ma maison à clé, avec mes clés. Depuis quand avais-je besoin d'une babysitter qui me conduirait partout où j'irai? J'étais une grande fille, certes j'avais connu des épreuves difficiles, et oui il est vrai que parfois la solitude me terrorisait, parce qu'elle me rappelait que c'était en partie à cause de cette solitude que j'avais été enlevé. Mais j'aimais aussi avoir mes petits moments solitaires, et surtout j'aimais mon indépendance! Je n'étais pas un chien, je n'avais pas besoin d'un maître pour me promener, me dire quoi manger, quoi faire et avec qui! Cette idée en tête, je me tournai brusquement vers Luke, et je m'arrêtai à quelques mètres de sa voiture. Mon ami, une fois sa surprise passée, m'observa avec attention, un petit sourire amusé aux lèvres. De mon côté, bras croisés sur le torse, visage fermé, j'attendis qu'il se lance enfin dans les explications que je méritais. 

- Luke. Pourquoi aurais-tu besoin de me conduire partout où je souhaite aller? Parce que je vais te le dire tout de suite, il n'est pas question que ça se passe comme ça! Je suis grande, j'ai mon permis, ma voiture et surtout mon indépendance! Je suis encore libre de me balader sans un chien de garde non? 

Mon ami grimaça à la comparaison avec un chien de garde. Bien fait, tu n'as qu'à me donner davantage d'explications que "je suis ton chauffeur attitré". Je ne lâchai pas son regard, patientant toujours en vue d'une explication. Tout de suite, je me fichais d'être en retard en cours. Luke expia un long soupire, puis passant nerveusement une main dans ses cheveux, il regarda un instant sa voiture. Puis il ramena son regard vers le miens, et je compris qu'il était nerveux quand je le vis jouer avec son piercing à la lèvre. 

- Je sais Hope, mais c'est à la demande d'Harry. C'est sa façon d'assurer ta sécurité, comme lui ne le peux pas sans t'exposer. 

Je poussai un soupire à fendre l'âme et je détournai le regard. J'avais bien compris que c'était Harry qui devait être derrière tout ça, après tout mon petit-ami était un maniaque du contrôle. Dès qu'il ne contrôlait plus une situation il avait tendance à devenir agressif dans ses paroles, fermé. J'acceptais certes son besoin de contrôle, mais il devait lui aussi faire des compromis. Il aurait déjà dû commencer par m'en parler au lieu de me prendre au dépourvu en m'envoyant Luke à ma porte. En discutant on aurait pu trouver un compromis, mais non, il avait fait ça dans mon dos. Dans un sens je le comprenais. Après tout, Harry me connaissait de mieux en mieux, il savait que j'aurai refusé net sa protection rapprochée. Donc on se serait sans aucun doute disputer jusqu'à ce que l'un de nous rende les armes. Sauf que lorsqu'il s'agissait de ma sécurité, Harry avait tendance à devenir vraiment intransigeant. C'était touchant, cela me donnait l'impression de réellement compter pour lui, mais c'était aussi agaçant quand il en venait à de tels extrêmes. Harry savait parfaitement que cette situation ne m'aurait en aucun cas plu, et que même s'il n'avait pas accepté de laisser tomber cette idée, je me serais arrangée pour partir plus tôt. Il avait tout prévu cet idiot. Sauf peut-être une chose. 

Jetant un coup d'oeil à Luke, je vis une faille. Lui aussi savait que la décision solo d'Harry allait me rendre furieuse, c'est pour ça qu'il avait évité de me dire les choses de but en blanc. D'une certaine manière, Luke était d'accord concernant le fait qu'il fallait assurer ma sécurité, mais d'un autre côté, il savait aussi parfaitement que je risquai de lui en vouloir à lui aussi. Nous recommencions tout juste notre relation, il avait peur que la directive d'Harry brise quelque chose dans notre relation renaissante de ses cendres. Il semblait tailladé par son besoin de me laisser mon autonomie, ma liberté, et son besoin d'assurer ma protection comme Harry le lui avait demandé. Ou ordonné. Après tout, Harry pouvait être un véritable enfoiré quand il attendait de ses frères d'armes qu'ils fassent ce qu'il avait demandé. Alors, je tentai un compromis avec mon ami Australien, et je savais que j'allai obtenir gain de cause. Du moins, j'en étais certaine à 80%. 

- D'accord, je te propose un deal. 

Luke fronça les sourcils, puis à son tour il croisa les bras sur sa poitrine, en attente de mon deal. 

- Je sais que tu es d'accord avec Harry sur le fait qu'il faut assurer ma sécurité concernant Carlos. Bien que j'aime à dire que je suis indépendante et capable de me débrouiller toute seule,  j'accepte de reconnaitre que Carlos me terrifie et que je ne suis pas contre l'idée de pouvoir me reposer sur vous quelque fois pour m'aider à me protéger de ce..ce... monstre. J'accepte même de reconnaitre que je suis loin d'être guérie de... ces épreuves. Oui contrairement à ce que j'essaye d'affirmer, je suis malgré tout encore...fragile, et je sais qu'Harry en a parfaitement conscience, Louis aussi. Peut-être que vous en avez tous conscience, mais pour autant je ne compte plus me laisser faire sans me battre Luke. Oui, j'ai peur, je suis terrorisée c'est vrai, et oui il me faudra encore beaucoup de temps pour réussir à m'en remettre, mais je ne compte plus être la fille sans défense qui s'est laissée enlevée. 

- Quoi? Mais tu ne t'es pas laissée... 

- Peu importe, Luke. Ce que je veux dire c'est que je suis prête à accepter que vous me protégiez. Mais pas comme ça Luke! Ce serait m'emprisonner dans une tour d'argent sans plus me laisser aucune liberté. Alors le deal est tout simple. Je veux aller au lycée par moi-même, avec ma voiture. Si tu veux t'assurer que je suis en sécurité, tu peux me suivre en voiture, j'accepte ce compromis. Mais seulement pour les trajets scolaires! Il n'est pas question que tu me suives au moindres de mes trajets, et si Harry a un problème avec ça, qu'il vienne m'en parler comme il aurait du le faire dès le début cet idiot. 

J'avais réussi l'exploit de laisser mon ami bouche bée, mais tout à coup, un petit sourire orna son visage puis il se mit subitement à rire. Surprise par sa réaction, je réfléchissais à ce que je venais de dire, cherchant le détail qui aurait pu le faire rire. 

- T'es vraiment un petit chef, Hope. T'es super mignonne, et c'est trop drôle de t'entendre dire d'Harry que c'est un idiot. 

Je souris, amusée à mon tour et je ris un moment avec lui. Au bout de quelques instants, nos rires se turent et mon ami tourna le visage vers moi, puis un petit sourire amical aux lèvres, il acquiesça en me serrant la main doucement, scellant ainsi l'accord de notre deal. 

- C'est parti! 

J'acquiesçai en souriant, puis clés en mains, je me dirigeai vers ma voiture. 

                                                                                         *

                                                                                 *               * 

En arrivant au lycée, j'avais pu voir que la voiture d'Harry était déjà là, mais lui je ne l'avais pas encore vu. Il devait parfaitement savoir que j'allai lui faire comprendre que j'étais en colère contre lui. C'est ce que je m'étais dis alors que Luke et moi étions dans les couloirs ensemble, en train de nous diriger vers notre cours. Luke avait insisté pour m'accompagner jusqu'à ma salle alors même qu'il était dans une autre salle un peu plus loin, mais j'avais finalement accepté. J'avais histoire en première heure, à côté d'Harry. Quand Luke et moi arrivâmes devant ma salle de classe, je lui souhaitai bon courage avant qu'il ne parte pour sa salle. Je le regardai un moment disparaitre au milieu des autres élèves en souriant, après quoi je me décidais à entrer dans la salle de Mrs Mack. Pour le cas où Harry serait déjà dans la salle, je ne fis même pas mine de le chercher du regard. En tout cas, je m'efforçai de ne pas le chercher du regard, parce que malgré le le coup en douce qu'il m'avait fait, et qui faisait que j'étais légèrement en colère contre lui, je ne pouvais m'empêcher d'essayer de toujours chercher son regard, son contact. 

Les yeux baissés vers le sol, mon sac sur une épaule, je m'avançai en direction de ma table. J'allai bientôt y être quand je fus soudainement arrêtée par un bras qui me tirait brusquement en arrière. Je grimaçai légèrement, ma douleur passée se réveillant furtivement tandis que je me tournai vers la main manucurée qui m'avait brusquement arrêté. Levant le visage, je rencontrai celui d'Amanda Lerington, à mon plus grand étonnement. Après tout, elle appartenait au groupe des filles populaires (et pas seulement parce qu'elle était une fille facile), et elle avait pris pour habitude de me toiser de haut sans jamais rien me dire. 

- Oui? M'enquis-je poliment. 

- Ne t'approche pas d'eux, salope. 

Outrée, j'ouvris un instant la bouche en grand avant de la refermer. Je ne savais pas d'où ces gentils mots venaient, je ne comprenais pas vraiment de qui elle me parlait précisément, et encore moins pourquoi elle me traitait aussi vulgairement alors que je ne lui avais jamais rien fait. Fronçant les sourcils, j'allai lui dire que je ne comprenais pas de quoi elle parlait quand elle enfonça soudain ses ongles à 100 livres dans mon avant-bras. Je grimaçai de douleur et je la repoussai aussitôt, regardant vaguement mon avant-bras. Horrifiée je me rendis compte qu'elle avait réussi à enfoncer ses ongles assez fort pour me faire saigner. 

- Non mais pour qui tu te prends? M'écriai-je, furieuse.

 Je me sentais agressée sans en comprendre la raison, elle m'avait traitée et agressée avec ses ongles, alors que je ne lui avais jamais parlé, et encore moins chercher de noises. Cela me rendait si furieuse, et en même temps je me sentais déstabilisée, angoissée, et je n'aimais pas ressentir ce kaléidoscopes d'émotions que je ne contrôlais pas. 

- C'est à moi que tu demandes ça, salope? Tu n'arrêtes pas de leur tourner autour, tu fais ta petite sainte-nitouche en espérant qu'ils s'intéressent à toi? Les Australiens sont peut-être assez débiles pour croire à ta comédie, mais le groupe d'Harry ne se laissera pas prendre, sale garce. Je t'ai vu lui tourner autour, souvent. Mais Harry est à m.. 

- Dégage Amanda. 

La voix qui venait d'intervenir était froide, à peine contrôlée. Je sentais dans son timbre de voix qu'il faisait un effort monumental pour ne pas laisser libre court à la rage sous-jacente qu'il semblait ressentir. Tournant le regard vers lui, je vis son regard obscurci par la colère, planté droit dans celui d'Amanda. Les muscles de ses bras étaient bandés, ses poings fermés, mais ils étaient pris de petits mouvements frénétiques qui me laissaient penser qu'il se retenait difficilement d'agir. Sa mâchoire était tellement serrée que je crains un instant qu'il ne se la brise. Au milieu de tout ça, oubliant ma colère vis-à-vis d'Amanda, mais aussi le picotement douloureux sur mon avant-bras, je réfléchis à toute vitesse à ce que je pouvais faire. Je regardai autour de moi pour voir s'il y avait du monde, et je constatai fort heureusement que moins de la moitié de mes camarades étaient là. Je vis Zayn aussi qui se tenait soudain aux côtés de son ami, prêt à intervenir. Je me demandais alors si je pouvais moi-même agir sans que les autres ne se doutent de ce qu'il se passait entre Harry et moi. En réalité, si ça ne tenait qu'à moi, je serais déjà intervenu, or il y avait aussi Harry dans l'équation, et Harry pensait me protéger en nous cachant, et j'avais vu l'autre jour à quel point il avait besoin de me savoir en sécurité. 

- Harry voyons, bébé je... 

Harry gonfla les narines et je su qu'il n'allait plus se contenir encore bien longtemps. Je suppliais Zayn du regard de faire quelque chose en lui indiquant Amanda du regard. Zayn compris le message et attrapa soudainement Amanda par les deux bras et la fis brusquement sortir. Si cette dernière ne m'avait pas tant énervé, j'aurai culpabilisé d'avoir laissé Zayn la brutalisé ainsi, mais ma rancune me conforta dans l'idée qu'elle l'avait bien mérité. En plus cette.. cette pétasse avait appelé Harry "bébé" et croyait qu'il lui appartenait! Une vraie garce. 

Mais laissant ma colère de côté, j'attrapai rapidement la main d'Harry, au moment où celui-ci fit mine de suivre Zayn et Amanda. Je le retins comme je peux et je me plaçai devant lui, puis je posai une main sur son torse, au niveau de son coeur. Celui-ci battait de façon désordonné suite à son pic d'adrénaline, lui-même déclenché par sa colère. Je l'obligeai à baisser le regard vers le miens. 

- Harry, calme-toi s'il te plait. Je vais bien ne t'en fais pas, ajoutai-je précipitamment en voyant son regard se durcir en naviguant sur les petites plaies en croissant de lune sur la peau de mon avant-bras. 

- Elle n'aurait jamais du te parler, encore moins t'insulter et te faire du mal, je te jure que je vais la... 

Au diable les autres! J'attrapai soudain son visage qui avait de nouveau dérivé vers la porte par laquelle Zayn était sorti avec Amanda, et je gardai mes deux mains sur ses joues, le forçant à bien me regarder. J'entendis vaguement la voix froide et autoritaire de Zayn aboyer à mes camarades présents dans la salle de dégager, mais je ne m'en préoccupais pas. 

- Tu ne vas rien faire Harry, parce que je vais bien. En plus, si tu réagissais davantage que tu ne l'as déjà fait là, les gens vont tout comprendre, et tu veux éviter ça non? 

La lumière se fit dans le regard de mon petit-ami, et il commença enfin à se calmer. Sa respiration était plus lente, son regard onyx revenait à sa couleur émeraude d'origine et je vis la pression se relâcher dans ses muscles. Je lui souris tendrement, et du pouce je caressai doucement sa lèvre inférieure puis sa joue. Il semblerait que mon toucher parvienne à le ramener enfin complètement. Un grand sourire aux lèvres, je le saluai. 

- Salut toi. 

Il ne sourit pas pour autant, mais je ne me démontais pas. Encore moins quand je le vis à nouveau regarder mon avant-bras. Au lieu de ça, consciente qu'il risquait à nouveau de s'énerver, je me mis sur la pointe des pieds, puis amenant son visage plus près du mien, je l'embrassai. Je savais que personne ne le verrait, Zayn s'était assuré de nous laisser un peu d'intimité avant que les cours ne commencent réellement et que nous devions à nouveau prétendre nous détester. Il me faisait confiance pour calmer son ami, et je savais que ça allait fonctionner. Quand il me rendit mon baiser, je su que j'avais bel et bien réussi, et je souris contre ses lèvres. 

En m'écartant de lui, je lui souris à nouveau et cette fois il me rendit mon sourire et me serra un instant dans ses bras en caressant ma nuque en des gestes concentriques. 

- Contente que tu sois de retour avec moi, ris-je. 

Il pouffa, à mon étonnement, et me serra davantage contre lui. 

- Content que ce soit toi qui m'ai ramené, bébé. 

Je souris, laissant mon amour briller par ce sourire qu'il ne pouvait voir, étant toujours dans ses bras. Et une fois encore, je pensais à quel point j'aimais Harry. 

To be continued...