Afterworld
Afterworld
P.O.V. of Harry :
Je serrai violemment les poings, en m'avançant dangereusement vers Carlos. A ce moment-là, ce dernier leva la tête vers moi. Son regard s'embrasa, alors que la peur, mais aussi le défi, transformaient ses pupilles. Je le fusillai du regard alors qu'il s'avançait vers moi en me fusillant du regard accompagné par un petit sourire narquois. Je voulu aussitôt lui faire ravaler son foutu sourire en coin!
Il croisa les bras sur son torse, sans pour autant cesser de surveiller du coin de l'oeil Hope. Oh non connard, même pas en rêve! La belle brune ne nous avait pas encore repéré et je ne voulais pas qu'elle le fasse, j'étais trop inquiet de la voir si proche de Carlos. Enfin, pas seulement inquiet, surtout furieux, furibond, dangereusement violent. Je n'avais pas envie de reconnaître que j'étais inquiet pour autant, je savais que j'en étais conscient. Mais jamais je ne le dirais de voix intelligible. Et j'espérais que ça ne se voyait pas sur mon visage...
- Dégage d'ici Carlos. Avant que je ne t'envoie rejoindre toutes les personnes présentes ici même, dis-je d'une voix calme et froide qui cachait mes véritables émotions. Sulfureuses.
Carlos eut un petit rire, suffisant et méprisant, mais la peur brillait toujours dans ses yeux. Je m'approchai de lui, jusqu'à être à moins de trente centimètres de lui. Il eut un mouvement de recul en me voyant si près, quand une voix parvint à mes oreilles. Une voix qui réussi à détourner mon attention à mon plus grand damne.
- J'ai besoin de toi, pourquoi t'es parti si tôt? Merde mais je t'aime...!S'écria soudainement Hope.
Cette seconde d'inatention me coûta. J'avais eu le malheur, par inquiétude, de tourner la tête vers Hope. Je ne m'étais à peine retourné que je sentis le poing de Carlos sur mon visage. Je contractai la mâchoire de douleur et de colère et je voulu me tourner vers lui, mais au même moment, il me donna un coup de genou dans l'entrejambe. Je gémis, et même au comble de la douleur, je m'assurai qu'Hope puisse se sauver. Et c'est à ce moment que je croisais son regard horrifié.
Je tentai de retourner la situation avec Carlos, mais au moment où je sentais que je pouvais reprendre le dessus, je vis Hope se mettre à courir. Cela aurait dû me rassurer, mais ce ne fut pas le cas. Pour cause, elle ne courrait pas parce qu'elle fuyait, mais plutôt pour se mêler à notre combats. Droit sur nous. Carlos en profita de nouveau pour me mettre un coup, cette fois dans le ventre.
Carlos, lui, à mon plus grand soulagement, n'avait pas remarqué Hope. Malheureusement, elle se dirigeait toujours vers nous. Et soudain, son regard se fit encore plus horrifié qu'avant. Ses yeux écarquillés, soudain blême, elle se rua sur Carlos et lui donna violemment un coup sur la tête avec un... vase en marbre qu'elle avait prit sur une tombe?! Ce dernier tomba au sol, inconscient. Aussitôt, Hope, à la fois choquée par son audace, et semble-t-il, mon état, se tourna lentement vers moi.
J'essayai de ne pas trop laisser paraître ma douleur, alors que j'étais toujours plié en deux, quand je remarquai enfin pourquoi Hope était soudain devenue si blême. Je venais de remarquer le couteau prés du corps inerte de Carlos. Je vis aussi qu'Hope ne cessait de le fixer, chancelante. Voulant lui ôter le couteau de la vue, je m'avançai lentement et douloureusement vers ce dernier et donnai un coup de pied dedans. Il se retrouva rapidement camouflé sous un buisson du cimetière.
Mon intervention lui permit de reprendre ses esprits alors qu'elle se tournait de nouveau vers moi. Aussitôt alertée par mon état, elle s'abaissa à ma hauteur, sur les genoux. C'est à ce moment que je pris connaissance d'anciennes larmes qui avaient séché sur ses joues. Sûrement des larmes pour la personne étant dans la tombe où elle se recueillait deux minutes plus tôt. Je grinçai des dents lorsque je ressentis la certitude qu'il s'agissait d'un garçon. Sans savoir pourquoi, j'étais furieux d'imaginer qu'elle pleurait son - peut-être - premier amour.
- Harry...est-ce-que ça va...? Me demanda-t-elle avec une voix étranglée.
Cette voix me fit douloureusement penser à celle qu'elle avait eu la veille après que j'ai perdu le contrôle. Je n'avais cessé de revoir ma main enroulée autour de son cou délicat et cette vision m'avait tenu éveillé toute la nuit. Comme si Hope y repensait elle aussi, elle mit sa main sur son cou, puis eut un brusque mouvement de recul en me regardant. Je tentai aussitôt de ne pas laisser paraître que son rejet m'avait...blessé? Non, plutôt rendu furieux, pensais-je, niant pourtant la vérité.
Hope se releva soudainement. Elle prit son sac à main et le remit correctement sur son épaule, d'une main tremblante en évitant mon regard et de laisser aussi le sien s'égarer sur le visage et le corps de Carlos, ce même homme qui lui avait fait subir d'horribles sévices. Elle secoua ses longs cheveux bruns, la mâchoire contractée alors qu'elle tentait de repousser sa peur. Elle avait fucking peur de moi. Encore.
Cela aurait dû me rendre heureux. Après tout, je voulais que tout le monde ait peur de moi, pourtant je ne voulais vraiment pas - bizarrement - qu'Hope, elle, soit effrayée par moi. Mais je me repris rapidement, et eut un petit sourire fier qui n'atteignit pas mes oreilles quand je lui fis lâchement comprendre que j'étais heureux qu'elle ait peur de moi.
- Je sais même pas pourquoi je t'ai aidé. Tu as failli me tuer hier soir et moi je t'aide... je.. je m'en vais.
Ne souhaitant pas qu'elle parte ainsi, je rattrapais son poignet. Elle se raidit rapidement et tenta vainement de retirer sa main de la mienne. Mais je tenais et ne la lâchais pas. Au lieu de ça, je pris mon air séducteur, puis avec un petit sourire mielleux et malicieux, je lui dis:
- Alors t'as tellement peur de moi que tu n'oserai même pas me raccompagner chez toi et me soigner...?
Elle me fusilla soudainement du regard. Je pouvais presque voir des flammes dans ses yeux alors qu'elle semblait devenu furieuse, oubliant sa peur à mon égard. Au lieu de ça, elle se rapprochait lentement de moi, puis me fit un sourire mauvais mais crispé alors qu'elle me regardait avec un semblant de mépris dans les yeux en constatant ma position d'infériorité. En effet, j'étais toujours plus ou moins à terre. Aussitôt, je me sentis obligé de me relever pour sauvegarder mon honneur. C'était de sa fucking faute si Carlos était parvenu à me mettre à terre et elle se permettait de se moquer de moi, merde!
Là, je devais réellement cacher ma colère contre elle. De nouveau mon mauvais tempérament reprenait le dessus et je devais faire preuve de volonté pour ne pas l'épingler au sol, l'effrayait et lui faire comprendre qui de nous deux commandait, qui de nous deux dépassait l'autre. Pourtant, je su difficilement me contenir.
- Non. Je relève ton... défi, dirions-nous?
Je grognai mais gardait mon attitude séductrice, alors que je lui fis un petit sourire en coin et me rapprochait - douloureusement - d'elle en m'appuyant contre elle. C'était plus pour la sentir contre moi que parce que j'avais besoin d'être soutenu suite à mes coups reçus par ce connard de Carlos. Mais ça, elle ne devait pas en être consciente, parce que si elle ne me savait pas mal en point, elle m'aurait violemment repoussé. Elle est trop gentille...
- D'accord. Alors emmène-moi chez toi bébé.
P.O.V. of Emma :
J'étais toujours dans la chambre depuis que Niall était parti précipitamment, sans revenir une seule fois depuis. Cela faisait pourtant déjà une heure et demie. Je soupirai alors que je me décidais enfin à sortir de cette chambre que j'avais eu le temps de détailler en détail depuis le départ précipité de Niall. En sortant du lit, j'étais un peu chancelante à cause de mes blessures et je grimaçai quand une douleur remonta dans mon tibia. Mais pourtant je prenais sur moi, et je descendis lentement en bas.
Quand j'y arrivai, je me mis à la recherche de Niall. Je cherchai d'abord dans la cuisine, puis dans le salon et la salle à manger. En fait, je fis toutes les pièces, mais je ne le trouvais pas. J'en venais à me demander si il n'était pas tout de même en haut, quand je remarquai une porte, dissimulée par un rideau à moitié tiré. Intriguée, je m'y avançai et quand j'ouvris la porte, un dédale d'escalier s'offrit à moi. Je descendis donc en me tenant fermement à la rambarde et au bout de quelques minutes, je pu m'émerveiller devant un spectacle parfait, tout en puissance et en virilité.
Niall Horan, torse nu avec seulement un ample short qui lui tombait bas sur les hanches alors qu'il boxait sur un sac de sable violemment. Je suivais avec une fascination étrange les gouttes de sueurs qui coulaient de son visage et de son dos mais surtout, j'observais minutieusement les muscles puissants de Niall qui se contractaient quand il donnait des coups. Son visage concentré était pour moi une sorte d'aphrodisiaque.
Je ressentais une sombre fascination en le regardant se battre, enfin, plutôt s'entraîner à boxer sur son sac de sable. Je me mis inconsciemment à me mordiller la lèvre alors que je m'approchais davantage du ring de boxe présent dans cette cave. Seul ce ring était éclairé, les côtés étaients plongés dans l'obscurité. Ce qui, à cet instant, m'arrangea. Je m'avançai encore et enroulai mes doigts autour d'une des cordes qui délimitées le terrain.
J'étais bouche bée devant ce spectacle et je me sentais d'autant plus attirée par lui. Pourtant, je n'avais jamais ressentie d'attrait pour le cocktail bad boy, violent, bipolaire et séducteur. Mais à cet instant, je ne voyais que lui, je pensais que le plus bel homme de la terre c'était lui et personne d'autre. Je souhaitais passer mes doigts dans ses cheveux blonds, sentir sa peau contre la mienne et plonger mon regard dans le sien.
Et là, comme si il avait entendu mes pensées, le garçon qui occupait mes fantasmes - inavouables - se tourna vers moi. Il me regarda directement droit dans les yeux, dardant sur moi un regard brûlant. Il continuait de taper dans son sac de boxe, mais les coups faiblissaient au fur et à mesure que nos regards restaient connectés. L'intensité de notre échange visuel me laissait désorientée. Je ne me rendis compte que lorsqu'il regarda mes lèvres, que je les mordillais toujours.
Rapidement, son regard s'enflamma davantage et il cessa tout mouvement et laissa ses mains retomber mollement le long de son corps, sans jamais me lâcher du regard. Je le vis à moitié retirer ses gants de boxe et les lâcher au sol. Je voyais simplement ses beaux yeux bleu électriques plantés dans les miens, mais aussi, son corps luisant de sueurs, ses biceps roulaient sous ses mouvements alors qu'il s'avançait lentement vers moi. Il avait le regard sensuel d'un prédateur alors qu'il se rapprochait toujours de moi à une vitesse ahurissante, tant elle était lente. Il avait une démarche féline.
Quand il se planta devant moi, sans jamais avoir lâché mon regard du sien, à moins de regarder avidement mes lèvres douloureuses à force de les mordiller, je me rendis compte qu'il était encore plus séduisant de près que de loin. Ses muscles étaient parfaitement dessinés et je ne souhaitais qu'une chose: tracer le contour parfait de ces derniers. A cette seule pensée, une chaleur naquit dans mon bas ventre. Elle devint plus présente quand Niall enroula son poings autour de mon avant-bras, puis soulevant les cordes du ring, il m'attira contre lui, sur le ring en question. Légèrement étourdie, je trébuchais mais il me rattrapa rapidement, son torse collé contre le mien. Nos respirations saccadées se mélangeaient l'une à l'autre. J'avais soudainement la gorge sèche en le regardant lui puis sa bouche. Pourtant, je n'avais pas assez d'audace pour réaliser mon envie de poser mes lèvres contre les siennes. Mais lui, l'avait largement.
C'est pourquoi, rapidement, ses lèvres furent sur les miennes alors qu'il m'enlaçait, puis m'embrassait fougueusement et avec avidité. Et avec abandon, je lui rendis son baiser.
To be continued...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro