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Chapitre Bonus 1

Cela fait maintenant deux ans que j'ai commencé mon travail de prof de français dans mon ancien lycée. J'avais un peu peur de ne pas avoir d'autorité mais au final, ça va très bien. C'est sûr que j'ai eu des élèves qui n'en faisaient qu'à leur tête et qui foutaient un peu le bordel mais dans l'ensemble, je n'ai pas à me plaindre. Je suis, actuellement, le prof principal d'une de mes classes de seconde et j'avoue que je n'ai aucun problème avec eux. Il n'y en a pas un qui fout le bordel. Après, ils ne sont pas tous de grands travailleurs mais ils ne perturbent pas le cours.

Cela fait donc deux ans que je suis marié avec Isaac. Il a vingt-six ans maintenant et moi, vingt-cinq. On nage en plein bonheur depuis sept ans. Mon amour pour lui augmente de jour en jour. Je suis tellement heureux d'être son mari. Quelques fois, il part en déplacement pour couvrir une compétition sportive. Je n'aime pas le voir partir mais je sais qu'il revient bientôt. Et puis, ce n'est pas comme s'il partait toutes les semaines. Il ne travaille plus pour une chaine locale de la ville mais pour une chaine nationale. Normalement, il devait déménager à Paris pour être dans les studios de la chaine mais après une longue bataille avec son patron, il est resté à Bordeaux à condition de couvrir de grandes compétitions sportives mais ça, ce n'est pas tout le temps donc il a accepté après m'en avoir parlé.

Il est vraiment heureux dans son travail de journaliste. Il doit faire des reportages et des rapports à son patron sur tous les matchs de foot, rugby, handball, volley-ball, basket-ball et j'en passe. Enfin, tous les sports collectifs. Il couvre les compétitions des clubs nationaux mais aussi internationaux quand ils sont à Bordeaux ou pas loin.

Je suis actuellement en train de ranger mes affaires car il est midi et je vais manger avec mon mari mais avant, il faut que je parle à l'une de mes élèves. Elle s'approche de mon bureau avant de déclarer.


– Vous voulez me voir monsieur ?

– Oui. Tu peux t'assoir Eva.


La jeune adolescente de quinze ans s'assoit en face de moi. Je sais qu'elle a besoin d'aide et je serais un mauvais prof si je ne l'aidais pas. En plus, je suis son professeur principal.


– Tu vas bien ?

– Ça peut aller. C'est toujours un peu compliqué au foyer.

– Je comprends. Je sais que ce n'est pas pareil mais de mes un an à mes cinq ans, j'étais dans un orphelinat avec mon jumeau. C'était très dur pour nous. On était jeune et on ne comprenait pas forcément ce qu'il nous arrivait. Les règles de l'orphelinat étaient très strictes. Si on ne les respectait pas, on était sévèrement punis. Mais un jour, un couple est venu pour nous. Il voulait nous adopter alors qu'on avait perdu espoir. On était déjà vieux pour tous les autres couples. Ils veulent tous des bébés et non des jeunes enfants de cinq ans ou plus. Depuis que nos chemins se sont croisés, mon frère et moi sommes heureux. Nos pères sont les meilleurs du monde.

– Pourquoi vous me racontez cela ?

– Pour te faire comprendre que tu n'es pas seule. Que tu peux me parler. Je sais que ça ne va pas au foyer, tu me l'as dit mais je sens qu'il y a autre chose.

– Je... Vous avez été honnête avec moi alors je vais l'être avec vous. Les surveillantes qui s'occupent de mon étage sont horribles avec moi. Elles me prennent pour leur boniche et me traitent comme une merde. Je ne peux même pas aller voir la direction car sinon, elles se vengeront. Je ne sais plus quoi faire... À cause de cela, je ne peux même pas apprendre mes leçons et je dors très peu.

– D'accord. Je vais voir ce que je peux faire.

– Vous ne pouvez rien faire. En plus, elles me prennent pour une droguée.

– Pourquoi elles pensent cela ?

– Parce que mes parents dealaient de la drogue et ils sont morts il y a deux ans d'un règlement de compte. J'ai été trimbalée de familles d'accueil en familles d'accueil. Personne ne voulait me garder car ils pensaient que j'étais comme eux. Certes, je me barrais de chez moi quand ils étaient encore en vie car je ne voulais pas tomber là-dedans.

– Tu allais où ?

– J'allais dormir dans le jardin de la voisine. Elle m'avait donné la permission de dormir dans la cabane de ses enfants qui se trouvaient dans un arbre. Il y avait un matelas et des couvertures. Elle me donnait même à manger quand son mari dormait. Il ne savait pas que j'étais là car il n'aimait pas ma famille. Je peux le comprendre.

– Ça devait être dur.

– C'était mieux qu'au foyer. Je suis là-bas que depuis trois mois mais c'est l'enfer.

– J'imagine. Si Charlie et Gabriel ne nous auraient pas adoptés, je ne serais pas devant toi aujourd'hui. Je n'aurais pas de parents. J'aurais surement mal fini et Josh, pareil. On aurait été en foyer à notre adolescence et en famille d'accueil mais ça n'aurait pas été pareil. Nos parents étaient des trafiquants de drogue et ils en consommaient. On ne les connait pas du tout car on était bébés quand ils sont allés en prison. Ils sont sortis mais ont replongé et sont morts d'une overdose. Je ne suis même pas affecté car pour moi, ils sont des étrangers. Mes parents sont Charlie et Gabriel. Comme je l'ai dit, sans eux, je n'en serais pas là aujourd'hui. Je n'aurais pas rencontré mon mari. Enfin, peut-être, mais je ne serais probablement pas avec lui. Enfin, tout ça pour te dire que je te comprends et que je ferai tout pour t'aider et te sortir de là.

– Pourquoi voulez-vous m'aider ? Je suis une peine perdue.

– Ne dis pas n'importe quoi. Tu n'es pas une peine perdue. Je ne sais pas comment l'expliquer mais je sens, au fond de moi, que je dois t'aider. Que si je ne fais rien, je vais le regretter. Même si ça fait qu'un mois que tu es mon élève, je veux t'aider Eva.

– Je ne vois pas comment.

– Je vais trouver. Aller, tu peux partir.

– Merci beaucoup. Aucun prof ne cherche à m'aider sauf vous. Je vous en serai éternellement reconnaissante si vous y arrivez.

– C'est normal. Tu vaux la peine d'être sauvée.


La jeune fille me sourit timidement avant de se lever, prendre son sac et partir. Je sais qu'Isaac ne va pas être content quand je vais lui dire que je veux aider cette fille mais il faut que je fasse quelque chose pour elle. Je ne sais pas encore quoi mais je vais trouver.

Je sors du lycée pour retrouver mon mari qui m'attend dans la voiture. On essaie de manger ensemble au moins deux fois par semaine. Quand il fait beau, on va pique-niquer au Jardin Public mais sinon, on rentre à la maison. J'entre dans la voiture et je l'embrasse tendrement. Il sourit dans le baiser ce qui fait étirer mes lèvres.


– Ça s'est bien passé ? Me demande-t-il.

– Très bien. Ils ont tous été très sages.

– Ça va alors.

– Et toi ? Ta matinée s'est bien passée ?

– J'ai fini mon reportage sur le début du championnat de rugby. D'ailleurs, je dois couvrir un match samedi après-midi. Mais je serai là pour diner.

– D'accord, pas de problème.


Je souris à mon mari et il se décide enfin à démarrer la voiture pour nous diriger vers le Jardin Public. Une fois sur place, on va à notre endroit habituel. On est tranquille là-bas. Et comme cela, on passe vraiment un moment rien que tous les deux. On s'installe confortablement avant de sortir nos plats de la glacière. Aujourd'hui, c'est salade de pâtes et tiramisu maison.


– Tu te souviens que je t'avais parlé d'Eva ?

– Ton élève qui est dans un foyer ?

– Oui, elle.

– Oui, je me souviens. Il se passe quoi ?

– Il faut que je l'aide.

– Ayden... Arrête de vouloir aider tout le monde. En faisant cela, tu passes à côté de ta vie. La dernière fois que tu as voulu aider quelqu'un, il s'est avéré qu'il était dangereux et on a même failli se séparer à cause de lui.

– Eva n'est pas comme ce SDF. On ne peut pas les comparer. Ce mec a essayé de me tuer quand je l'ai invité à venir manger quelque chose à la maison. Il a pris le couteau et s'est approché de moi.

– Et il t'a poignardé dans le bras. Me coupe-t-il. Tu as eu six points de suture au biceps gauche. J'avoue que cette petite cicatrice te rend ultra sexy mais quand même. Imagine, il aurait pu te tuer. Tu étais dos à lui Ayden. C'était facile pour lui de te tuer.

– Je sais mais ça ne s'est pas passé comme cela. Je me suis retourné à temps et j'ai pu esquiver. Enfin, pas totalement mais je n'ai pas eu grand-chose au final.

– J'en suis conscient mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je sais que ton élève n'est pas comme ce type mais on ne sait jamais ce qu'il se passe dans la tête d'une personne.

– Ses parents étaient des drogués qui trafiquaient. Ils sont morts il y a deux ans d'un règlement de compte. Je la comprends mieux que quiconque.

– Tu n'as pas de souvenirs de tes parents alors ce n'est pas comparable.

– Si ça l'est. Je suis allé dans un orphelinat et j'ai attendu quatre ans qu'on vienne me sauver, nous sauver. C'était horrible de vivre là-bas et Eva vit un enfer dans ce foyer. Et oui, je n'ai pas de souvenirs de mes parents, enfin, juste un.

– Je sais, tu te souviens de tes parents qui snifaient de la coke devant vous le jour où ils sont allaient en prison. Mais tu veux faire quoi pour Eva ?

– Et ça a été traumatisant alors imagine pour Eva. Je veux rendre visite à la directrice du foyer. Cette pauvre ado se fait maltraiter par les surveillantes de son étage. Elle est leur boniche et est traitée comme une merde. Elle n'a même pas le temps de faire ses devoirs et de dormir. Ça ne peut plus continuer.

– Bon, d'accord. Vas voir la directrice et si tu veux, je viendrai avec toi.

– Merci Isaac. Je t'aime.

– Je t'aime aussi.


Mon mari me sourit tendrement avant de capturer mes lèvres à l'aide des siennes. Je souris dans le baiser avant d'y mettre fin à cause du manque d'air. Je savais que mon idée d'aider Eva n'allait pas lui plaire mais qu'il finirait par accepter. Je le connais par cœur.


– Je me trompe si je dis que tu as une autre idée en tête ? Que tu ne veux pas simplement voir la directrice pour parler de ce que les surveillantes font subir à Eva ?

– Non, tu ne te trompes pas.

– Tu veux être famille d'accueil pour qu'elle vienne à la maison comme ça, tu sauras qu'elle est en sécurité ?

– C'est ça... Mais toi, tu ne veux pas.

– Ce n'est pas que je ne veux pas c'est juste que j'aurais aimé que tu m'en parle avant.

– Isaac, rien n'est fait et je viens seulement d'avoir l'idée. Après, si tu ne veux pas, je me contenterai de prendre soin d'elle en classe.

– Bon, d'abord, je veux rencontrer Eva pour voir comment elle est et si je me sens à l'aise avec elle. Et aussi, si elle, elle se sent à l'aise avec nous. Il faudrait faire ça à la maison comme ça, on verra si l'endroit est rassurant pour elle.

– Merci beaucoup de faire ça pour elle. Mais ça serait entre midi et quatorze heures car elle doit être au foyer à dix-huit heure quarante maximum tous les soirs.

– Je vois bien que c'est très important pour toi. Que cette fois, ce sauvetage mérite d'avoir lieu. Tu verras avec elle si elle veut bien et ensuite, on fera un dossier pour être famille d'accueil et après, on ira voir la directrice.

– Oui, je sens qu'il faut vraiment l'aider. Qu'elle a besoin de moi, de nous. Ça me va, on fait comme ça.


Mon beau brun me sourit avant de m'embrasser une nouvelle fois. Qu'est-ce que je l'aime. Je ne saurais pas ce que je ferais sans lui. Il m'a toujours soutenu même quand il savait que je me plantais mais là, c'est différent. Je sens que ce qu'on s'apprête à faire va changer nos vies pour notre plus grand bonheur.


Vous ne rêvez pas, il s'agit bien de mon premier bonus pour cette histoire. Je sais, j'arrive presque un an après mais ça m'était sorti de la tête ^^'

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