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prison des Ombres

**Chapitre III : Prison des Ombres**

Ce soir-là, alors que Fros et moi rentrions chez nous, l’air était chargé d’un silence inquiétant. À peine avions-nous franchi le seuil de notre rue qu’une horde d'individus masqués surgit de l'obscurité. Avant même de pouvoir réagir, des coups pleuvaient sur nous. 

Sans hésiter, j'attrapai l'un des agresseurs et, d’un coup précis, l’assommai, le faisant s’écrouler au sol, inerte. À ce moment précis, Fros, toujours prompt à lancer ses répliques, s’écria d'une voix cassée : 
— Et ben voyons ! 

Alors qu’un autre individu se jetait sur lui pour le bloquer, Fros lui donna un coup de coude brutal, répliquant avec la même verve qui nous caractérisait. 

Malgré notre détermination et notre force, la supériorité numérique se faisait cruellement sentir. Nous luttions de toutes nos forces, mais bientôt, submergés, nos corps s’abandonnèrent dans l’inévitable noirceur de l’assommation.

Lorsque je repris conscience, une froideur saisissante m’enveloppait. Nous étions enchaînés dans un lieu humide et glacé : une prison souterraine, dont l’atmosphère oppressante nous faisait frissonner. À mes côtés, Fros émergeait à peine de son inconscience, tout aussi meurtri que moi.

Au détour d’un couloir faiblement éclairé, j’aperçus deux silhouettes frêles. Deux jeunes filles, visiblement captives, dont l’innocence contrastait tragiquement avec la rudesse de notre environnement. L’une se présenta sous le nom de Lueur, l’autre d’Opale. Elles avaient été emmenées ici pour avoir osé critiquer le gouvernement sur internet. Leur regard vif laissait transparaître des capacités inhabituelles : leur ouïe et leur odorat étaient d'une acuité déroutante. Opale affichait une force de combat impressionnante, mais c’était Lueur qui semblait détenir des dons encore plus énigmatiques. Leur présence, enveloppée de mystère, laissait deviner de nombreux secrets.

Les geôliers, sans la moindre considération, nous traitaient comme des bêtes. Ils nous jetaient de la nourriture, sans aucune délicatesse ni respect. L’atmosphère était suffocante, rythmée par le bruit sec des chaînes et le murmure des détresses.

Plusieurs heures s’écoulèrent dans ce calvaire, jusqu’à ce que le fracas de pas résonne à nouveau dans le corridor. Nos bourreaux, armés de matraques, firent irruption dans notre cellule. Le chef du groupe, une silhouette imposante au regard glacial, s’avança, un ricanement mauvais s’échappant de ses lèvres. 
— Vous allez la fermer et arrêter de répandre vos idéaux, sinon vous vivrez une expérience bien pire que la mort ! – lança-t-il d'une voix rauque.

Dans un élan de défi, l’un des bourreaux se précipita vers Opale. Sans hésiter, elle tenta de se défendre, déployant toute la puissance qui semblait couler dans ses veines. Mais l’assaillant, plus fort que prévu, la projeta violemment à travers la pièce. Elle heurta le mur avec fracas, le souffle coupé. 

Lueur, effrayée, se précipita vers elle, criant désespérément : 
— Opale ! 

Le chef laissa échapper un rire méprisant, se moquant de la scène, ses paroles glaçant le sang dans mes veines. Moi, enfermé dans ce lieu de désespoir, serrai les dents en constatant la détresse de ces deux gamines – à peine 14, bientôt 15 ans – qui dépendaient désormais de nous pour leur survie.

Je savais que nous étions dans une impasse. Le danger était plus grand que jamais et nos bourreaux ne reculeraient devant rien pour étouffer nos voix et nos idéaux. Dans ce froid glacial, alors que Lueur appelait désespérément Opale, mon cœur se gonflait d’une détermination nouvelle. Nous devions nous battre, protéger ces innocentes et lutter contre cette organisation implacable, même si le prix à payer s’annonçait terriblement élevé.

**Chapitre IV : La Fuite dans l'Ombre**

Le silence glaçant qui s'ensuivit après la dernière brutalité semblait annoncer un répit illusoire. Dans l'obscurité de notre cellule froide, les minutes s'étiraient comme autant de serres menaçantes. Nos bourreaux venaient de partir, laissant derrière eux le souvenir de leur violence et le goût amer de l'injustice. Alors que Fros, encore tremblant de colère, se redressait péniblement, Lueur s'approcha de moi et murmura d'une voix quasi inaudible :

— J'ai remarqué quelque chose... derrière le vieux casier qui se trouve près de la porte. Des anciens détenus disaient qu'ils y avaient trouvé un passage secret. Ce pourrait être notre seule chance.

Fros, les yeux flamboyants de défi malgré ses blessures, laissa échapper son éternel « Et ben voyons ! » avant de s'activer pour défaire les chaînes qui nous retenaient. Moi, Necro, je passais mes doigts sur les liens rouillés, cherchant désespérément une faiblesse dans le mécanisme. Le souvenir de nos idéaux et la volonté de protéger ces deux jeunes filles – Lueur et Opale, qui, malgré leur jeune âge, arboraient une force insoupçonnée – nous galvanisaient.

Pendant que Fros s'efforçait de forcer ses poignets, Opale, qui se remettait tant bien que mal de sa récente agression, tendit l'oreille et ferma les yeux, usant de ses capacités surdéveloppées. Son regard se perdit quelques instants, puis elle déclara avec une détermination farouche :

— Je sens l'air... Il y a une ouverture par là-bas. Le tunnel dont Lueur a parlé doit nous mener vers l'extérieur.

Le temps pressait. Au loin, le bruit de pas résonnait dans le corridor, annonçant le retour inévitable de nos geôliers. D'un geste rapide, Fros réussit à se libérer et me lança, d'une voix vibrante d'urgence :

— Et ben voyons, on ne va pas se laisser enfermer ici pour toujours !

Guidés par Lueur, nous nous faufilâmes dans un couloir étroit derrière le casier décrépi. Le passage était sombre et étroit, les murs suintaient d'humidité, et l'air devenait progressivement plus rare. Chaque pas résonnait comme une note d'espoir dans ce labyrinthe de désespoir. Le moindre bruit nous faisait sursauter, et l'ombre du danger planait à chaque instant.

Alors que nous avancions, la lueur d'un maigre rayon de lune perçait à travers une grille rouillée, dévoilant une porte dérobée menant vers l'extérieur. Mais, avant que nous ne puissions savourer notre imminente liberté, une silhouette surgit de l'ombre, accompagnée de plusieurs voix basses et menaçantes. Le Cercle Purificateur n'était pas prêt à laisser ses prisonniers filer sans résistance.

Un garde, visage dissimulé derrière un masque sombre, s'avança lentement, une matraque à la main. Sans perdre une seconde, je me précipitai pour le distraire, échangeant des coups avec une précision née du désespoir. Fros, fidèle à lui-même, ponctua son intervention d'un « Et ben voyons ! » tonitruant, alors qu'il assénait un coup de coude qui fit vaciller le garde.

La lutte fut féroce et brève. Dans la confusion, Lueur nous guida plus avant dans le tunnel, sa voix tremblante mais déterminée :

— Vite, par ici ! Ils pourraient revenir d'une minute à l'autre.

Nous nous engouffrâmes dans le passage étroit, laissant derrière nous le tumulte du couloir. Les murs suintaient de la froideur de l'emprisonnement, mais à mesure que nous progressions, une lueur d'espoir se dessinait. Le tunnel déboucha finalement sur un vaste espace faiblement éclairé par la lueur de la lune. L'air frais de la nuit caressa nos visages meurtris, un rappel vivifiant de la liberté tant espérée.

Pourtant, le répit fut de courte durée. Dans l'obscurité naissante, des silhouettes se mirent à se détacher de l'ombre, des membres armés de matraques se préparant à nous encercler. Une voix autoritaire, rauque et dénuée de pitié, résonna :

— Vous croyez vraiment pouvoir vous échapper ? Vos idéaux ne valent rien aux yeux du pouvoir… et vous allez bientôt l’apprendre.

Mon cœur se serra en voyant l'appréhension dans les yeux de Lueur et la douleur persistante sur le visage d’Opale. Fros, bien que visiblement épuisé, serra les poings et lança, d’un ton défiant :

— Et ben voyons, on ne va pas se laisser faire comme ça !

Le combat s'engagea alors de nouveau, nos corps se mouvant dans un ultime ballet de survie. Chaque coup, chaque esquive, témoignait de notre détermination à refuser l'oppression. Le fracas des affrontements résonnait dans ce tunnel de fortune, tandis que nos bourreaux, implacables, tentaient de nous rappeler que la rébellion avait un prix.

Au milieu de ce chaos, je pris un instant pour observer ces deux jeunes filles. Lueur, bien que fragile, brillait d'une intelligence et d'une force intérieure qui défiait sa condition. Opale, même à terre, semblait prête à se relever à tout moment. Pour elles, pour nous, pour tous ceux qui défiaient ce régime autoritaire, nous ne pouvions flancher.

Alors que le combat atteignait son paroxysme, un rugissement de colère s'éleva dans le tunnel, suivie d'un claquement métallique. Les renforts du Cercle Purificateur faisaient leur entrée. Conscients que la lutte en ce lieu clos nous serait fatale, nous échangeâmes un regard complice, silencieux mais déterminé.

— On doit se disperser, murmurai-je, — et je savais, au plus profond de moi, que notre combat ne faisait que commencer.

Alors que nos silhouettes se perdaient dans l'obscurité du tunnel, une certitude s’imposa à nous : nous étions désormais liés par un serment tacite, celui de lutter pour nos idéaux, pour la liberté et pour tous ceux dont la voix avait été réduite au silence. Quoi qu'il advienne, tant que le cœur battait, nous continuerions à résister.

La nuit était loin d'être terminée, et derrière chaque ombre se cachait un danger prêt à frapper. Mais dans ce moment suspendu, la flamme de la révolte brillait plus intensément que jamais. Nous allions affronter l'horreur du Cercle Purificateur, coûte que coûte, pour offrir à Lueur, à Opale et à nous-mêmes la chance d’un lendemain où les idéaux ne seraient plus muselés.

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