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La capture Inéluctable

Chapitre VIII : La Capture Inéluctable – Suite

La mêlée avait laissé place à un silence pesant, ponctué seulement par le cliquetis métallique des chaînes et le souffle haletant des vaincus. Le sol du tunnel, jonché de corps immobiles et de sang séché, témoignait de la violence du combat. Nos ennemis, quinze silhouettes masquées aux allures de bêtes de guerre, avaient encerclé notre petit groupe avec une précision implacable.

Je me souviens encore du regard méprisant du chef, ce colosse qui, arborant un sourire dédaigneux, s’était approché de Lueur. D’un ton railleur, il avait lancé :
— Vous semblez bien pathétique pour une reine… Lueur IV, et bien jeune…
Ces mots résonnaient dans mon esprit tandis que je tentais, en vain, de repousser la vague de douleur et de défaite qui nous submergeait.

Au moment où la panique commençait à s’insinuer dans nos rangs, un de nos agresseurs s’était élancé vers Opale. Ses griffes acérées visaient la jugulaire avec une violence inouïe. Dans un réflexe surhumain, Opale se plaça résolument devant Lueur pour la protéger. Son visage se dura en une expression de défi, et ses yeux brillaient d’un éclat farouche, défiant l’inévitable. Malgré la brutalité du coup, elle ne tomba pas. Un râle rauque s’échappa de sa gorge lorsque les griffes de l’agresseur s’abattirent sur elle, mais le coup ne la figea pas – elle vacilla, certes, mais parvint à se cramponner au sol.

Le chef, amusé par notre désarroi, ricana et s’exclama d’un ton moqueur :
— Ah la la, si j’avais su que mes hommes de mains auraient été si pathétiques pour garder enfermées deux gamines et deux mecs…
Son sarcasme glaçait le sang. L’un de ses hommes, plus baraqué que les autres, se jeta sur Opale avec une férocité déconcertante. La tension monta d’un cran lorsque je vis Fros, déjà en difficulté, tenter de se relever malgré son corps meurtri. Dans un ultime sursaut de courage, il lança son éternel « Et ben voyons ! » avant de donner un coup de coude à celui qui voulait l’immobiliser. Mais la supériorité numérique faisait loi : en quelques instants, nous étions submergés.

Je sentis un coup violent m’envoyer valser contre le mur froid et humide. La douleur irradiait dans mon crâne et mes membres se refusaient à répondre. Autour de moi, le chaos semblait s’intensifier. Les ordres du chef résonnaient, glaçants, dans l’air :
— GUARJAS ! RENDEZ-VOUS !
Cette injonction fustigeante semblait destinée à briser notre moral. Dans un mélange de colère et d’incrédulité, je me précipitai pour tenter de dégager Nounours, qui restait repliée en retrait, les yeux écarquillés par la terreur.

Pourtant, alors que je me débattais contre l’étreinte d’un adversaire trop puissant, une nouvelle vague d’agresseurs se précipita sur nous, leur nombre devenant écrasant. Fros, dans un ultime effort, tenta de se dégager, mais fut bientôt plaqué au sol, sa tête heurtant violemment le béton. Je l’entendis gémir, et mon cœur se serra.

Lueur, malgré la douleur et le désarroi, se redressa. Son regard, empreint de fureur et de tristesse, balayait la scène désespérée. Mais les ordres tordus de nos ennemis ne laissaient aucune marge à l’espoir. Les bourreaux se rapprochaient dangereusement, et il semblait que chaque seconde nous rapprochait un peu plus de l’abîme.

Le chef s’avança une dernière fois, et, d’une voix impitoyable, il proclama :
— Assez ! Vous allez tous venir avec nous, et vous apprendrez à la bonne heure ce qu’il advient de ceux qui osent défier nos ordres.
Ses mots étaient accompagnés d’un geste brutal ; plusieurs de ses hommes se jetèrent sur nous, nous forçant à abandonner toute résistance.

Je me souviens de l’instant où, malgré la douleur et le chaos, je vis Opale, meurtrie mais toujours vivante, se relever pour protéger Lueur. Son visage était marqué par la détermination, même si la douleur se lisait dans chaque trait. C’était une vision qui nous rappelait que, malgré tout, l’espoir subsistait, même dans la défaite la plus amère.

L’Enfermement et l’Interrogatoire

Nos corps, meurtris et enchaînés, furent forcés de marcher à travers un labyrinthe de couloirs mal éclairés. L’odeur de renfermé et de métal rouillé emplissait l’air, chaque pas résonnant comme le glas d’un destin scellé. Le chef, toujours en tête du cortège, se plaisait à lancer des remarques sarcastiques à chaque détour, jetant des regards méprisants à notre encontre.

Une fois arrivés dans une grande salle d’interrogatoire, aux murs de béton brut et aux néons vacillants, nous fûmes séparés en deux groupes. L’un, composé de Fros, Nounours et moi, fut conduit dans une cellule adjacente. L’autre, avec Lueur et Opale, fut placée dans une autre pièce. Je pouvais entendre, à travers les grilles de fer, les sanglots étouffés et les murmures de défi de Lueur, malgré la douleur qui la tenaillait.

Dans ma cellule, le temps semblait s’étirer à l’infini. Chaque minute était marquée par le bruit des pas lointains, par le cliquetis des chaînes qui se resserraient autour de nos poignets. Nounours, la jeune femme dont le regard était aussi effrayé que déterminé, se rapprocha de moi. Ses yeux exprimaient une angoisse que je partageais, mais aussi une lueur de résilience.

— On ne peut pas rester ici pour toujours… murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Je lui répondis en serrant les dents, conscient que la moindre faiblesse pourrait nous coûter la vie :
— Nous devons trouver un moyen de nous échapper. Ils pensent nous briser, mais tant que nos idéaux vivront en nous, nous ne serons jamais vaincus.

Pendant ce temps, dans la salle d’interrogatoire où Lueur et Opale étaient détenues, la situation était tout aussi oppressante. Les bourreaux, fidèles à leur mission, n’étaient pas en reste pour infliger leur cruauté. Un interrogateur au visage masqué s’avança vers Lueur, les yeux brûlant d’une fureur froide.
— Dites-nous ce que vous savez sur le Cercle Purificateur !
Sa voix résonnait, menaçante, dans la pièce exiguë. Lueur, malgré sa posture royale et son air défiant, vacilla sous la pression. Mais elle parvint à répondre d’une voix ferme :
— Vous ne saurez jamais tout. Tant que la vérité existe, vous serez condamnés à l’ombre de vos mensonges.
L’interrogateur ricana, avant de frapper violemment le bras de Lueur, la forçant à se tordre de douleur. Opale, toujours à ses côtés, serra les dents et, par un geste instinctif, se plaça entre Lueur et l’agresseur, prête à encaisser le coup. Ce geste héroïque renforça l’espoir d’une résistance, même dans cet enfer étroit.

L’Étincelle de la Révolte

Le temps passa, chaque heure semblant une éternité dans ces geôles froides. Les interrogatoires se succédaient, entre menaces et coups, et l’atmosphère se chargeait d’une tension électrique. Dans ma cellule, Fros et Nounours tentaient, tant bien que mal, d’élaborer un plan. Je savais que nous ne pouvions pas attendre que nos bourreaux décident de nous libérer ; il nous fallait agir.

— On doit savoir où ils nous emmènent, dit Fros d’une voix rauque. Même si nous sommes faibles, il y a sûrement une faille dans leur système de surveillance.
Nounours hocha la tête, ses yeux brillant d’un mélange d’espoir et de détermination.
— J’ai remarqué quelque chose… Le gardien change toujours de poste à la même heure. Si nous parvenons à distraire quelqu’un, peut-être pourrions-nous nous glisser hors de nos chaînes.
Je réfléchissais rapidement. Chaque minute comptait. Les bourreaux, avec leur arrogance, semblaient trop sûrs d’eux pour envisager une évasion. Pourtant, l’esprit de rébellion ne me quittait jamais.
— Attendez… murmurai-je. J’ai un vieux morceau de fer dans ma poche. Peut-être pouvons-nous l’utiliser pour crocheter la serrure…
Fros, malgré sa faiblesse, se mit à fouiller dans ses vêtements, cherchant désespérément un outil quelconque. Dans un murmure conspirateur, nous élaborâmes un plan précaire, une dernière tentative pour reprendre le contrôle de notre destin.

Pendant ce temps, dans la salle voisine, Lueur et Opale faisaient face à leur propre tourmente. Le chef, insatisfait de la résistance affichée par la reine, était venu vérifier personnellement leur sort. Il pénétra dans la pièce d’un pas lourd, son regard perçant scrutant chaque détail.
— Vous osez encore défier mon autorité ? lança-t-il en s’approchant dangereusement de Lueur.
Sa voix était un mélange de défi et de dédain. Lueur, toujours digne malgré la douleur, répondit calmement :
— Vous ne pourrez jamais éteindre la flamme de la vérité, ni briser l’esprit d’un peuple libre.
Le chef la fixait avec un sourire cruel, puis s’adressa à Opale d’un ton dédaigneux :
— Et toi, garde inutile, ta protection est inefficace. Regarde bien ce qui arrive à ceux qui osent protéger ce qui leur est précieux !
Un de ses hommes s’élança alors sur Opale. Mais à cet instant précis, quelque chose se produisit. Une lueur étrange sembla s’emparer d’elle. Même si elle chancela sous le coup, une force insoupçonnée parcourut son corps. D’un geste rapide, elle parvint à esquiver l’attaque, repoussant son agresseur avec une agilité qui contredisait son apparence meurtrie.
— Je ne vous laisserai pas lui faire du mal ! cria-t-elle, sa voix vibrante d’une détermination nouvelle.
Ce moment, aussi bref fût-il, insuffla un regain d’espoir. Lueur, reprenant ses esprits, lança à son tour :
— Assez ! Vous n’avez aucune idée de la puissance que vous affrontez.
Mais le chef, imperturbable, se contenta de sourire, conscient que sa supériorité numérique et son expérience ne laissaient que peu de place à l’espoir.

L’Évasion Improbable

Le chaos de l’interrogatoire se mêlait aux cris étouffés de ceux qui, dans l’autre cellule, tramaient leur fuite. Dans ma cellule, Fros parvint enfin à dégager le petit morceau de fer dont je parlais. Avec une concentration intense, nous entreprîmes de forcer la serrure, chaque cliquetis semblant résonner comme un signal d’espoir dans ce monde de ténèbres.
Les minutes s’égrenaient, interminables, jusqu’à ce que finalement, avec un déclic discret, la serrure cède. La porte s’ouvrit légèrement, laissant filtrer une lumière pâle.
— C’est notre chance, murmurai-je.
Fros fit signe à Nounours de le suivre. Dans un silence nerveux, nous nous glissâmes hors de la cellule, évitant soigneusement les gardiens endormis ou distraits. Chaque couloir, chaque porte était un risque. Mais le désir de liberté l’emportait sur la peur.

Pendant ce temps, dans la salle d’interrogatoire, Lueur et Opale n’étaient pas en reste. Profitant d’un moment d’inattention de leurs bourreaux – vraisemblablement absorbés par la surveillance de leurs complices dans l’autre cellule – elles échangèrent un regard complice.
— Il faut sortir d’ici, dit Lueur d’une voix basse, déterminée malgré les contusions qui parsemaient son visage.
Opale, toujours en alerte malgré ses douleurs, acquiesça.
— Je connais un passage secret qui mène aux égouts. Ce chemin m’a été enseigné par mes prédécesseurs au sein des Guarjas. Nous pourrons l’emprunter pour nous échapper de ce lieu maudit.
Sans perdre une seconde, elles se mirent à fouiller la pièce, trouvant, derrière un vieux meuble de fortune, une porte dérobée menant à un couloir obscur.

Nos deux groupes, bien que séparés, semblaient se diriger vers le même objectif : fuir l’emprise du Cercle Purificateur. Je rejoignis en silence Fros et Nounours, nos pas guidés par l’espoir d’une libération imminente. Le bâtiment dans lequel nous étions retenus se révélait être un véritable labyrinthe de pièces et de corridors secrets, preuve d’une organisation bien rodée et sinistre.

Alors que nous avancions prudemment, un coup de téléphone grinçant se fit entendre dans un coin reculé. Une voix déformée par un modulateur électronique nous adressa un message glaçant :
— Si vous pensez pouvoir vous échapper, sachez que vos actes ne resteront jamais impunis. La vérité que vous défendez est un poison pour notre ordre. Nous vous retrouverons… et vous paierez pour votre arrogance.
Ce message, diffusé à travers les haut-parleurs d’un couloir désert, nous glaça le sang. Nous savions désormais que notre fuite ne serait que le début d’une lutte sans répit contre une organisation prête à tout pour étouffer nos idéaux.

Pendant que Fros, Nounours et moi progressions dans le labyrinthe, Lueur et Opale, elles, s’enfonçaient dans le passage secret. Les murs humides des égouts résonnaient des gouttes d’eau qui s’écrasaient sur le sol. Les deux jeunes femmes, malgré leur jeunesse, incarnaient une force ancestrale, héritée d’un long lignage de révoltées. Lueur, la reine des Guarjas, portait sur elle le fardeau d’un peuple qui refusait de se soumettre. Opale, sa garde du corps attitrée, faisait preuve d’un courage et d’une agilité qui défiaient l’ordre établi.

Soudain, un grondement sourd retentit, faisant vibrer les murs de pierre. Des gardiens, alertés par le moindre bruit, commencèrent à converger vers nos positions respectives. Dans le labyrinthe humide, chaque minute était comptée.
— Nous devons nous regrouper, murmura Fros, la voix empreinte de douleur et de détermination.
Je hochai la tête, conscient que notre salut dépendait de notre unité. Dans un échange rapide de regards, Nounours, Fros et moi nous fîmes à l’abri dans une alcôve avant de reprendre prudemment notre progression vers une sortie possible.

Au bout d’un long couloir, une porte en fer rouillé apparut, entrebâillée comme une invitation au salut. Nous l’ouvrîmes en silence, redoutant à la fois une embuscade et la perspective de rejoindre nos compagnes. La lumière tamisée d’une pièce plus vaste nous révéla un espace de stockage abandonné. Des caisses en bois et des sacs en toile jonchaient le sol, offrant un couvert de fortune.
— On doit attendre ici quelques instants, suggéra-je. Nos ennemis ne nous trouveront pas dans l’ombre de ces caisses.
Fros acquiesça, bien que son visage trahissait la douleur de ses récentes blessures. Nounours, quant à elle, gardait un œil anxieux sur la porte, l’espoir et la peur se mêlant dans son regard.

Pendant ce temps, dans le réseau des égouts, Lueur et Opale progressaient péniblement. La lumière artificielle d’un ancien réverbère créait des ombres mouvantes sur les murs. Opale, malgré une blessure à l’épaule qui pulsait de douleur, guidait Lueur avec une assurance inattendue.
— Restez près de moi, ordonna-t-elle, la voix ferme malgré la fatigue.
Lueur, habitée par une flamme intérieure, acquiesça. Elle savait que derrière leur détention se cachait bien plus qu’un simple interrogatoire : c’était la lutte pour la survie d’un peuple qui refusait de se taire.

Les minutes s’étiraient, lourdes de sens. Dans l’espace de stockage où nous nous cachions, le temps semblait s’être arrêté. Chaque bruit, chaque pas résonnait comme une menace imminente. Mon esprit vagabondait entre le souvenir de la dernière confrontation et la peur de ce qui allait suivre. La voix du chef, toujours présente dans mes pensées, me rappelait sans cesse que le Cercle Purificateur n’était pas prêt à oublier notre rébellion.

Soudain, un cri étouffé se fit entendre à travers le couloir menant à notre cachette. Le cœur battant, je tendis l’oreille. Était-ce un de nos compagnons en détresse, ou bien le prélude d’une embuscade ? Avant même que je puisse trouver une réponse, la porte de la pièce s’ouvrit violemment. Plusieurs gardiens, leurs visages masqués, firent irruption dans l’espace, leurs armes prêtes à frapper.

— Vous croyez pouvoir vous cacher éternellement ? gronda l’un d’eux d’un ton glacé, balayant la pièce du regard.
Le chaos s’abattit de nouveau sur nous. Dans la confusion, Fros tenta de se lever pour se défendre, mais fut immédiatement désarçonné par un coup violent qui le fit chanceler. Nounours poussa un cri étouffé, et moi, je me retrouvai face à face avec un gardien dont l’expression ne laissait transparaître aucune pitié.

Le combat fut bref et désespéré. Malgré nos tentatives acharnées, nous fûmes rapidement maîtrisés par la supériorité de nos assaillants. Un coup sourd me fit perdre connaissance, et l’obscurité m’emporta à nouveau, emportant avec elle nos espoirs de fuite.

Chapitre IX : Dans l’Abîme du Contrôle

Lorsque je repris enfin conscience, je me trouvai dans une cellule singulièrement différente de celle où nous avions été précédemment détenus. Les murs étaient lisses, recouverts d’un métal froid, et l’éclairage, bien que faible, laissait deviner une architecture plus moderne et effroyable. La douleur persistait dans tout mon corps, et le souvenir de notre évasion avortée se mélangeait aux images confuses de la dernière bagarre.

Autour de moi, Fros était étendu sur un matelas de fortune, toujours inconscient, tandis que Nounours, le visage pâle et marqué par la terreur, se tenait assise dans un coin, le regard vide. Nos chaînes, maintenant plus lourdes et plus robustes, semblaient sceller notre sort.

Le temps s’écoulait, interminable, dans cette prison high-tech où chaque murmure était enregistré et chaque mouvement scruté. Les gardiens, toujours masqués, circulaient silencieusement, comme des ombres dénuées d’humanité.
Soudain, la porte s’ouvrit dans un grincement métallique, et un homme s’avança. Sa tenue distinguait son rang parmi les bourreaux : il portait un manteau sombre et un insigne brillant qui évoquait une autorité absolue.
— Bien, dit-il d’une voix calme mais impitoyable, en fixant mon regard. Vous avez tenté de fuir, mais il semble que la force de notre organisation soit plus forte que vos illusions de liberté.
Je tentai de me redresser, malgré la douleur, mon regard brûlant de défi.
— Qui êtes-vous ? répliquai-je, la voix rauque.
L’homme sourit d’un air dédaigneux.
— Je suis le lieutenant de ce dispositif de sécurité. Quant à vous, vous représentez l’insouciance de ceux qui croient en des idéaux dépassés. Vous avez attiré l’attention de nos supérieurs, et maintenant, vous allez nous expliquer tout ce que vous savez sur vos affiliations… sur ces fameux Guarjas.
Le terme résonna en moi comme un coup de tonnerre. J’échangeai un regard avec Nounours, et même si la peur se lisait sur ses traits, il y avait une lueur de défi dans ses yeux.

Pendant plusieurs heures, nous fûmes soumis à des interrogatoires cruels. Ils cherchaient à savoir comment nous étions entrés en contact avec Lueur et Opale, et surtout, quelles informations nous détenions sur le Cercle Purificateur. Je refusais de céder, chaque question était un affront à notre dignité. Je pensais à Lueur, à Opale, qui, dans un autre coin de ce cauchemar, luttaient peut-être pour conserver leur liberté.
Le lieutenant, manifestement irrité par notre silence obstiné, nous fit une menace :
— Sachez que la douleur physique n’est qu’un prélude à celle qui viendra briser votre esprit. Vous finirez par parler, et nous révélerons au monde la juste punition des rebelles.
Ses paroles étaient accompagnées d’un sourire sadique, et je sentis une rage sourde monter en moi. Même dans l’obscurité de cette cellule, l’étincelle de la révolte ne pouvait être étouffée.

Les Alliances Inattendues

Au-delà de notre cellule, dans d’autres ailes de cette forteresse, Lueur et Opale étaient elles aussi soumises à leur lot de tourments. Pourtant, malgré la douleur et l’isolement, leur esprit restait lucide. Dans un murmure complice, Lueur confia à Opale :
— Nous ne pouvons pas laisser ces monstres gagner. Ils veulent nous briser, mais tant que nous resterons unies, nous pourrons renverser cette situation.
Opale, les yeux embués de détermination, répondit doucement :
— Nos ancêtres nous ont transmis le pouvoir de la résistance. Nous devons utiliser notre force, pas seulement pour nous sauver, mais pour sauver tous ceux qui croient en un monde meilleur.
Ces mots résonnèrent comme un serment. L’union de nos idéaux, celle des Guarjas, était bien plus puissante que toutes les chaînes qui pouvaient nous enserrer.

Le destin, capricieux, finit par sourire à notre rébellion. Un soir, alors que la vigilance des gardiens semblait faiblir, une alarme discrète se déclencha dans les couloirs. Le chaos s’empara momentanément de la forteresse. Dans ce tumulte orchestré par un dysfonctionnement technique – ou peut-être par un complice infiltré – la porte de notre cellule s’ouvrit brusquement.
Un visage familier apparut dans l’obscurité : c’était l’un de nos alliés, venu de l’extérieur. Sans perdre une seconde, il murmura :
— Suivez-moi si vous voulez vivre.
Libérés de leurs entraves, Fros, Nounours et moi nous levâmes en titubant, le cœur battant à tout rompre. L’allié, vêtu d’un uniforme usé mais aux yeux déterminés, nous guida à travers un dédale de corridors que nous n’avions jamais exploré.
Chaque pas était une course contre le temps, car les sirènes de sécurité retentissaient déjà au loin. Dans une course effrénée, nous parvînmes à rejoindre un passage secret menant à l’extérieur. Le froid de la nuit nous accueillit, contrastant brutalement avec la chaleur suffocante de notre prison.

De l’autre côté, Lueur et Opale, dans leur cellule, avaient elles aussi réussi à se libérer grâce à un complice interne – une jeune femme parmi les gardiennes, touchée par leur courage et déterminée à faire pencher la balance. Ensemble, elles prirent la fuite vers une sortie oubliée, déterminées à rejoindre nos rangs et à continuer la lutte.
Le sort semblait enfin vouloir nous offrir une chance, bien que minuscule, de reprendre notre liberté.

La Nouvelle Offensive

Réunis en dehors de la forteresse, dans l’ombre d’une bâtisse abandonnée, nous nous rassemblâmes pour reprendre nos esprits. Les visages étaient marqués par la fatigue, la douleur et l’horreur des derniers événements, mais aussi par la détermination farouche de ne pas se laisser vaincre.
— Nous avons survécu à l’enfer ce soir, déclara Fros en se redressant tant bien que mal.
— Mais à quel prix ? ajouta Nounours, la voix tremblante.
Je pris alors la parole, le regard empli d’une flamme nouvelle :
— Nos ennemis pensent nous avoir brisés, mais ils ne connaissent pas la force de nos convictions. Nous allons utiliser ce moment de faiblesse pour préparer notre revanche. Le Cercle Purificateur, avec toute son arrogance, ne sait pas que la révolte commence dans le cœur des opprimés.
Lueur, toujours digne malgré les épreuves, hocha la tête.
— Nous avons désormais des alliés de l’intérieur. Nos complicités, nos secrets, nos connaissances sur ces lieux – tout cela sera notre arme. Nous devons agir vite, avant que la police corrompue et nos ennemis ne referment l’étau.
Opale, encore légèrement tremblante de l’adrénaline de la fuite, ajouta :
— Ma blessure n’est pas encore guérie, mais tant que je pourrai tenir, je vous protégerai. Nous ne laisserons personne écraser la flamme de la liberté.

Pendant plusieurs heures, dans cette nuit qui semblait interminable, nous élaborâmes un plan audacieux. Nos échanges, parfois murmurés à peine, étaient chargés de stratégies, de codes et de noms – des noms qui résonnaient dans l’ombre des réseaux clandestins. Nous parlions notamment de « Nounours », ce mystérieux utilisateur de Wattpad qui, à l’instar de Kyuzu, avait été menacé pour avoir osé défendre ses idéaux. Nos recherches nous avaient déjà appris que ce n’était pas un cas isolé, mais la manifestation d’une conspiration bien plus vaste.

L’allié qui nous avait secourus expliqua qu’un point de rendez-vous avait été fixé dans un lieu isolé, à Bonneval, où d’autres victimes et résistants se rassemblaient. Ce lieu, situé en périphérie, semblait être le dernier bastion de ceux qui refusaient de se soumettre au diktat du Cercle Purificateur.
— Nous partirons à l’aube, dit-il d’une voix calme, — et là-bas, nous aurons une chance de frapper en retour.
Ces mots, simples mais puissants, résonnèrent en nous comme une promesse d’un futur meilleur, malgré la noirceur ambiante.

Alors que les premières lueurs de l’aube commençaient à poindre, nous quittâmes notre refuge clandestin. La fraîcheur de l’air nocturne était salutaire après l’atmosphère suffocante de la forteresse. Nous marchâmes, silencieux et vigilants, le cœur battant au rythme des espoirs et des craintes.
Chaque pas nous rapprochait de Bonneval, mais aussi du cœur de l’ennemi. Nous savions que le chemin serait semé d’embûches, que la police corrompue et les hommes du Cercle Purificateur ne tarderaient pas à se manifester. Mais nous étions prêts à affronter ce destin, ensemble.

Le trajet fut long et semé d’embûches, entre routes désertes et forêts denses. Nous restions constamment sur nos gardes, scrutant chaque ombre et chaque mouvement suspect. L’angoisse se mêlait à la détermination dans nos esprits. Je repensais aux mots du chef, à son arrogance, et je jurais intérieurement que nous lui ferions payer chaque vie qu’il avait détruite.

Arrivés finalement à Bonneval, dans un petit village oublié par le temps, nous fîmes la rencontre d’un groupe de résistants. Parmi eux se trouvait la mystérieuse « Nounours », non plus un pseudonyme sur un forum en ligne, mais une femme réelle, dont le regard déterminé trahissait des années de lutte contre l’oppression.
— Nous savions que vous viendriez, dit-elle d’une voix douce mais ferme, — et que vos idéaux étaient aussi puissants que les nôtres.
Les retrouvailles furent empreintes d’émotion mêlée à la gravité de la situation. Chacun d’entre nous avait payé le prix fort, mais ensemble, nous pouvions envisager une rébellion à grande échelle.

Alors que nous nous réunissions dans une salle commune, éclairée faiblement par des lampes à huile, l’ambiance devint électrique. Des cartes, des plans et des documents confidentiels furent étalés sur une table en bois massif. Lueur, reprenant son rôle de guide, exposa la stratégie pour démanteler le réseau du Cercle Purificateur.
— Nous devons frapper au cœur de leur organisation, déclara-t-elle avec une autorité qui faisait écho à son titre de reine des Guarjas. — Leur force réside dans la corruption et la peur. Si nous exposons leurs méthodes et si nous rassemblons encore plus de résistants, nous pourrons renverser cet empire de terreur.
Les discussions s’enchaînèrent, chaque détail analysé avec minutie. Les sacrifices à venir ne manqueraient pas d’être immenses, mais l’alternative – la soumission totale à un pouvoir tyrannique – était impensable.

Dans le tumulte des préparatifs, je ne pouvais m’empêcher de repenser aux événements récents. De notre capture brutale dans le tunnel à notre fuite héroïque dans les égouts, chaque instant avait forgé en nous une volonté de fer. Nos corps étaient meurtris, nos esprits fatigués, mais la flamme de la révolte brûlait intensément. Nous étions devenus les enfants de l’ombre, des combattants pour la vérité, prêts à tout pour défendre nos idéaux, quoi qu’il en coûte.

Cette nuit-là, alors que le vent froid de l’aube soufflait sur Bonneval, nous fûmes enfin prêts à lancer la riposte. L’union de nos forces – celles des résistants, des Guarjas, et de tous ceux qui avaient souffert aux mains du Cercle Purificateur – promettait de renverser l’ordre établi.
Je savais que la route serait longue et semée de sacrifices, mais dans ce regard déterminé échangé entre Fros, Nounours, Lueur et Opale, je trouvai la certitude que, tant que notre esprit resterait libre, aucune chaîne ne pourrait jamais nous retenir.

Le combat pour nos idéaux continuait, et malgré la douleur, malgré la capture répétée et les interrogatoires, nous étions encore debout, prêts à écrire le prochain chapitre de notre lutte pour la liberté.
— Nous ne laisserons jamais l’obscurité triompher, murmurai-je en serrant le poing, convaincu que la lumière finirait toujours par percer même les ténèbres les plus profondes.

Fin du Chapitre IX – La rébellion se poursuit…



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