Lily

- Mmm... Tu veux vraiment que je te raconte quelque chose sur moi maintenant sweetheart? me demande-t-il hésitant

- Oui ça m'intéresse daddy. dis-je sincèrement

- D'accord ma puce, mais avant on va se changer sinon tu risques d'attraper froid.

J'hoche la tête et il se lève, quand je vois une énorme bosse au niveau de son pantalon je ne peux que rougir. Il se change et enfile un pantalon de jogging

- Je vais aller te chercher quelque chose sweetheart, sinon tu risques d'attraper froid. dit-il en lançant un regard brûlant vers mes seins humides

Je rougis et il sort en rigolant. Je me penche un peu pour observer ma poitrine et je suis choquée des petites traces de morsures rouges courant sur ma peau.

Je suis sûre que daddy l'a fait exprès. Je repense alors à ce qu'il m'a fait, ce qui me fait rougir encore plus, je secoue ma tête de droite à gauche pour chasser ces images.

Daddy apparaît dans la chambre et me regarde tendrement, ce qui me fait sourire comme une idiote. Il se rapproche du lit et me sourit, il enlève la couette d'un seul coup et me tire par les chevilles ce qui me fait rigoler. Il dépose doucement ses lèvres sur les miennes avant de les quitter.

- Ma puce on va tester quelque chose de nouveau.

- Qu'est ce que c'est? dis-je toute curieuse en penchant m'a tête sur le côté gauche

Il prend quelque chose dans son dos et me le tend. Je suis septique au début puis je souris de toute mes dents quand je vois qu'il s'agit d'un body rose pâle avec écrit: "Sweetheart".

Je l'embrasse timidement touchée par son petit clin d'oeil.

- Ça ne te dérange pas si je te le met sweetheart, il faut aussi que je change ta culotte.

- Non daddy, tu peux le faire. dis-je d'accord mais légèrement apeurée

- Tu es sûre princesse?

- Voui.

Il baisse doucement ma culotte et me met la nouvelle qu'il a choisi après m'avoir retiré ma salopette. Il n'a pas une seule fois baisser le regard et ça me rassure.

Mais je remercie quand même Dieu de m'avoir soufflé l'idée de m'épiler hier soir, à croire qu'il savait ce qui allait se passer. Il me passe ensuite mon body, sans oublier de le refermer en bas, je dois sûrement être écarlate mais bon tant pis. Daddy me donne ensuite ma tétine puis il l'attache avec une pince sur mon body, au moins je ne la perdrait pas. Il me redresse et m'embrasse.

- Tu es parfaite bébé...

- Mer...Merci.

Il rigole devant ma gêne avant de me porter et de me reposer confortablement dans le lit, il va fermer la porte avant de revenir s'allonger à côté de moi.

Il tire la couette sur nous et m'embrasse le front. Je me colle contre son torse et suis un peu gênée parce que je ne porte pas de soutien gorge, ce qui ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination. Il passe son bras autour de me taille avant de me dire:

- Que veux tu que je te raconte ma puce?

- Où est ce que tu vivais quand tu était petit. dis-je avec un grand sourire

- D'accord mais si je répond à une question tu en répond à une derrière, ok?

- Ok. Mais on peut avoir le droit à un joker s'il te plait? demandais-je les lèvres pincées

Il semble hésiter quelques secondes avant d'accepter mais en m'informant que celui qui l'utilise en premier a perdu. Je met ma tétine dans ma bouche et commence à la téter, prête à écouter son récit.

- Quand j'étais petit je vivais à Londres avec ma mère, Alex, ma grand-mère et mon père. On habitait dans une maison assez grande, carrément grande en fait. dit-il en riant nostalgiquement
- J'ai vécu là bas toute ma vie, mais au bout d'un moment des tensions ont commencé à éclater dans la maison et je n'ai plus supporté de vivre avec eux, c'est donc comme ça que je me suis retrouvé ici au États-Unis, Alex m'a rejoint deux mois plus tard et mes parents et ma grand mère ont décidés de restés en Angleterre.

Daddy paraît vraiment triste et nostalgique, il n'a pas sourit une fois ce qui m'inquiète un peu.

- Et toi ma puce, comment étais tu quand tu étais petite?

- Quand j'étais petite, j'étais heureuse je souriais à la vie, j'aimais entendre le chant des oiseaux quand je me levais le matin, et j'adorais voir le soleil se coucher le soir. J'étais cette petite fille, gentille, qui donnait des fleurs aux SDF, qui chantait à tue tête, qui jouait et rigolait avec tout le monde et qui adorait apporter le petit déjeuner à ses parents le matin. racontais-je lentement avec un petit sourire triste

Daddy m'embrasse le front, et me serre un peu plus fort contre lui.

- Je suis sûr que tu étais adorable sweetheart.

Je lui embrasse le nez avant de lui demander:

- Pourquoi n'es tu pas cuisiner daddy?

Je le sens se tendre sous moi et je vois son visage se fermer.

- Comment dire... Mon adorable père n'avait pas les mêmes projets pour moi. dit-il la voix dure
- Pourquoi t'as maman t'as-t-elle apprit à parler espagnol chérie? me demande t'il la voix plus douce

- Ma mère a toujours adoré l'Espagne, son pays natale... Elle adorait le soleil, et la mer qu'on pouvait trouver là bas elle me disait toujours: "Sabes por qué amo el sol y el mar de España mi amor, los amo porque me recuerdan tu hermosa sonrisa", (Tu sais pourquoi j'adore le soleil et la mer d'Espagne mon amour, je les adore parce qu'ils me rappellent ton beau sourire). Il n'y a pas un jour qui passait sans qu'elle ne prononce cette phrase, il m'arrivait même de lui dire: "Maman t'en as pas marre de répéter toujours la même chose on dirait un perroquet" mais si j'avais su si j'avais su ce qui allait se passer... Je donnerais tout pour pouvoir l'entendre prononcer cette phrase encore une fois, rien qu'une fois, une toute dernière fois.

Une larme coule silencieusement le long de ma joue, je ne peux pas la retenir et je n'en ai pas envie. Daddy l'essuie avec son pouce et m'embrasse délicatement en me chuchotant que tout va bien et qu'il est là.

- Quelle est ta pire honte daddy? dis-je avec un petit sourire malicieux quelques secondes plus tard

- J'étais au lycée en dernière année et Alex avait encore une fois planqué mes chaussures et il n'y avait personnes à la maison, et comme par hasard ce jour là j'avais de grand examen à passer et j'ai donc du porter la seule chose qu'il rester à la maison c'est à dire des baskets rose fluo avec des scratch et des petites têtes d'Hello Kitty et comme par hasard elles étaient à ma taille.

J'éclate de rire, en me disant qu'Alex a vraiment joué de bons tours à mon daddy.

- Combien d'amoureux as-tu eu dans ta vie chérie? dit-il pour changer de sujet

- Zéro... dis-je toute rouge

Il m'attrape le menton et me lance un regard brûlant.

- Et moi bébé. me dit-il juste avant de m'embrasser

Mais quelle imbécile, la gaffe que je viens de faire...

J'arrête de penser à partir du moment où daddy glisse sa langue dans ma bouche. Je me sépare de lui quelques secondes plus tard et lui dit:

- Excuse moi daddy

- C'est rien chérie. dit-il sincère en me faisant un chaste baiser

- Hum quelle est la personne que tu déteste le plus au monde? dis-je après quelques secondes de réflexion

- Mon père. Dit-il d'un ton tranchant, sans hésiter une seule seconde
- Et toi ma puce qu'est-il arrivé à tes parents?

- Joker.

Matthew

- Tu es sûre que tu ne veux pas en parler sweetheart? soufflais-je le plus gentiment possible

Mais quel con!

Je ne me suis même pas rendu compte de ce que j'ai dit.
Et moi qui voulait y aller doucement... Je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Et dire qu'elle m'avait pardonné pour mon comportement à ce rendez vous.

Merde.

- Oui j'en suis sûre. me répond elle sèchement avant de se retourner

Je fixe le plafond, alors que les minutes se bousculent sans que je ne m'en rende compte. La seule chose que l'on entend dans la chambre et le bruit de nos respiration calées l'une sur l'autre.

Inconsciemment je me met à penser à ce qui aurait pu lui arriver.

* Flashback *

Foutu dossier, je préférais être en bas avec ma princesse. Mais bon je préfère travailler ici quand je le peux plutôt que de travailler dans mon bureau loin d'elle.

- Brrrr! Brrrr! Brrrr!

J'attrape mon portable et regarde qui peut bien me déranger. Ne connaissant pas le numéro qui s'affiche sur mon écran, je décide de ne pas répondre. Mais la personne qui m'appelle en a décidée autrement. Elle me rappelle une fois deux, deux fois, trois fois, quatre fois. Je répond au bout de la quatrième fois, à croire qu'elle ne va jamais s'arrêter.

- Allô, Mr Jackson? me demande une voix à l'autre bout du combinet

- Oui c'est moi. dis-je énervé

- C'est moi, Mr Williams, le directeur de l' orphelinat, je vous appelle au sujet de Lily et du dossier qu'elle vous a transmis hier soir.

Je me redresse sur mon siège, tout à coup très intéressé par cette conversation téléphonique.

- Oui elle m'a bien transmis une enveloppe que je n'ai pas encore ouverte.

- Cette enveloppe contient un dossier avec tous les papiers, et tous les rapports la concernant.

- Je ne vois pas où vous voulez en venir Monsieur Williams.

- Comme vous avez sûrement pu le remarquer ou le comprendre, Lily a eu une enfance mouvementée... non pardon excusez moi je la qualifierais plus de terrible et horrible, invivable même. Ce dossier contient donc la vie de Lily racontée à l'écrit de a à z sur ces bouts de papiers. Je connais toute son histoire et croyez moi elle ne fait pas plaisirs à entendre. À vrai dire même vous vous connaissez son histoire Monsieur Jackson, vous n'avez juste pas assemblé les pièces du puzzle... Excusez moi je m'écarte, revenons donc à nos moutons. Ce dossier vous appartient vous pouvez donc en faire ce que vous voulez. Mais vous n'avez aucunement le droit de le montrer à quelqu'un sans l'accord de Lily, et la connaissant depuis petite je jugerais qu'il ne faudrait même pas l'informer de son existence. Vous pouvez donc l'ouvrir, ne pas l'ouvrir, à vous de voir. Je suis désolé mais je vais devoir vous laisser, si vous avez des questions n'hésitez pas à m'appeler, vous avez mon numéro personnel désormais.

- Merci pour toutes ces informations, je ne vous retarde pas plus. fis-je lentement la voix ailleurs

Il raccroche et je reste là perdu comme figé dans le temps, alors qu'une phrase ne fait que tourner en boucle dans mon esprit.

À vrai dire même vous vous connaissez son histoire Mr Jackson, vous n'avez juste pas assemblé les pièces du puzzle...

Mais de quoi il parlait, plus mystérieux tu meurs. Je me passe une main dans les cheveux, un tic nerveux.

J'ouvre le tiroir de mon bureau et en sors le dossier, le dossier que m'a apporter Lily hier. Une grande enveloppe marron basique, scellée. Je l'a fait tourner et passer entre mes doigts. Sans pouvoir me retenir plus longtemps je me redresse et balance au sol tout ce qui se trouve sur mon bureau, tout se brise sur le sol dans un bruit infernal. Je prend ce foutu dossier et le balance au fond de mon bureau. Je ne peux m'empêcher de tourner en rond comme un lion en cage et de passer plusieurs fois mes mains dans mes cheveux.

Je ne peux pas l'ouvrir, je ne peux pas. Je veux que Lily me parle, qu'elle me raconte sa vie son histoire. Je ne veux pas tout apprendre grâce à un foutu dossier sans vie. J'attendrais le temps qu'il faut pour que ma princesse me parle, si il faut j'attendrais 100 ans, mais je serais toujours là pour l'écouter me parler.

Soudain Lily entre avec son petit regard perdu et innocent, qui me détend instantanément.

- Ça va daddy? J'ai entendu un grand bruit et ça m'a fait peur du coup je suis venu voir si tout se passé bien.

- Excuse moi sweetheart, ne t'en fait pas tout va bien.

* Fin du Flashback *

À vrai dire même vous vous connaissez son histoire Mr Jackson, vous n'avez juste pas assemblé les pièces du puzzle...

Cette foutu phrase tourne toujours en boucle dans mon esprit, elle est là jours et nuits, à chaque heures, chaque minutes, et chaque secondes qui passent.

Que t'est-il arrivé bébé?

Lily

Un plafond. Voilà tout ce qui m'intéresse depuis tout à l'heure. Il y a plusieurs années de ça ma psychologue m'aurait dit que je repoussais mes souvenirs et mes problèmes, c'est ce que je suis entrain de faire non?

Je souffle avant de me dire que mon comportement est ridicule, je me retourne et me colle contre daddy. Il n'a rien fait, il n'y est pour rien le pauvre il va croire que je lui en veux pour quelque chose.

Quelques minutes passent et sans que je ne comprenne pourquoi, je commence à parler automatiquement.

- C'était le 7 mars 2006... Il neigeait dehors. J'étais tellement heureuse, maman m'avait promis qu'on ferait un bonhomme de neige ensemble et papa avait prit sa journée rien que pour moi. J'étais aux anges. Je me souviens encore du moment où je suis sortis dehors... J'étais tellement pressée que j'étais tombée tête la première dans l'épaisse couche de neige du jardin. Maman et papa avaient rigolés et m'avaient prise en photo. Tout se passait à merveille, on enchaînait les batailles de boules de neige, les descentes en luge, l'invention de bonhommes de neige plus farfelus les uns que les autres... Deux larmes coulent lentement sur mes joues alors que je continue mon récit. Oui tout était parfait, absolument tout même les affreuses chaussures rose de maman. Mais il est arrivé, avec son affreux sourire. Ce n'était pas la première fois que je le voyait, il me faisait peur. Quand maman et papa l'avait vu ils ont tout de suite arrêté de rire, et ils s'étaient tournés vers moi. Papa avait commencé s'énerver contre cet homme mais lui n'avait pas cillé, il avait juste continué de sourire avant d'entrer dans la maison. Maman avait commencée à pleurer et papa était devenu tout blanc. Papa m'avait prise sur son bras gauche alors qu'il serrait très fort maman de son autre bras. Ils n'arrêtaient pas de m'embrasser, de me dire qu'ils m'aimaient, qu'ils seraient toujours là, et que tout allait bien se passer. Maman m'avait dit de ne rentrer dans la maison sous aucun prétexte. Un sanglot s'échappe de ma gorge. Elle me l'avait fait promettre et m'avait dit de me cacher dans ma cachette habituel. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, j'étais perdue. Même papa pleurait c'était la première de ma vie que je le voyais aussi vulnérable. Il m'avait posé au sol et m'avait serré très fort contre sa poitrine en me disant: «Je compte sur toi pour rester forte ma petite princesse, n'oublie jamais que je t'aime». Il m'avait ensuite lâché et maman avait directement prit sa place. Elle m'avait serré de toutes ses forces et j'en suffoquait presque. Et alors qu'elle pleurait dans mon cou elle m'avait dit: «Mon bébé tu es toute ma vie, je suis tellement désolée, tellement chérie. J'aimerais tellement que ça ne se passe pas comme ça, j'aimerais tellement pouvoir te voir grandir encore et encore jusqu'à ce que tu deviennes une belle jeune femme, j'aimerais tellement ma puce». Je m'étais penchée et j'avais essuyé ses larmes avec mes petits pouces et je lui avait répondu: « Ne t'inquiète pas maman tu me verras grandir, j'aurais pleins de petits bébés avec mon amoureux, et tu pourras les voir autant que tu veux».
Je me souviens qu'elle avait sourit légèrement avant de rétorquer:
« - J'espère bien ma chérie. Tu sais que je t'aime à l'infini?

- Oui maman je le sais, moi aussi je t'aime beaucoup beaucoup.

- ¡Sabes por qué amo el sol y el mar de España mi amor, los amo porque me recuerdan tu hermosa sonrisa!

- Oh no mamá empiezas a hacer el loro de nuevo (oh nan maman, tu recommences à faire le perroquet)

- Je t'aime mi corazon.

- Je t'aime mamá»

Elle c'était levée juste après, et mon père lui avait prit la main, ils m'avaient regardé une toute dernière fois avec un petit sourire  avant de se retourner et d'entrer dans la maison. J'étais restée là quelques minutes encore avant de me retourner et de partir en courant pour aller me cacher.

Daddy me serre de toutes ses forces alors qu'un hoquet m'échappe.

- Je sais, ce n'est pas ce que tu voulais mais mais... dis-je la voix enrouée

- Tu n'étais pas obligée sweetheart, je ne voulais pas te forcer. dit-il en me coupant gentiment

- Tu ne m'as pas forcé, je... Je crois que j'avais envie de t'en parler...

Il m'embrasse le front et me colle contre son torse. Toute ma tension retombe d'un seul coup, alors que je sombre profondément dans le pays des rêves.

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J'espère que ce chapitre vous a plu! Et oui c'est normal qu'il soit court.

Et merci pour les 550 abonnés! Je suis choquée et tellement heureuse, certains diront que ce n'est rien mais moi je suis super contente!

Sur ce kiss mes chéris!