Lorsque la solitude prend par de nous, nous savons que le pire peut arriver. Parfois, on souhaite qu'elle nous dise bonjour, on l'appelle, on lui sourit. Mais lorsqu'elle frappe à notre porte sans que nous lui ayons envoyer une petite carte postale, on sait que le pire reste avenir. Mais c'est aussi dans ces moments que l'on peut se rendre compte de qui sont les personnes qui nous entourent. On comprend enfin qui est qui. On comprend enfin qu'elles ne sont pas si idéales que ce que l'on peut penser. Parce qu'il n'y a rien de pire que des faux espoirs. On croit les connaitre, on s'ouvre à elles, on se confie à elles. Et puis quelques mois passent et l'on se rend compte qu'en fait, elles nous ont trahies. Notre première pensée est souvent de leur pardonner parce que tout le monde mérite le pardon. On y pense encore et encore et se ressassant les faits. N'est-ce pas ? Mais le couteau est déjà bien trop enfoncé pour être retiré... L'hémorragie pourrait être bien trop grave. C'est à ce moment-là que les larmes coulent. C'est toujours dans les instants de raison que le corps se livre. Et se souvient de tous. Tous. Les joies, les rires, les éternels sourires. On ne pense jamais aux disputes, aux larmes cachées, aux regards blessants. Et pourtant... Tout était déjà annoncé auparavant. Cela ne devait pas être une surprise mais juste un espoir. Le plus dur restera le premier face à face de l'après. De l'après dispute. De l'après décision. Alors prenons tous les bons moments et enregistrons-les. Prenons toutes les bonnes choses mais aussi les mauvaises pour avancer. Ne craignons pas de renoncer et osons les regarder dans les yeux. Un jour ils se rendront compte de qui ils ont perdu. Un jour, proche, ils regrettont et reviendront nous voir. Et c'est ce jour-là que nous devrions être forts. C'est ce jour-là que nous devrions dire "non". C'est ce jour-là que nous pourrions être fière de nous. Alors soyons fière de nous. Alors disons "non". Alors soyons forts.