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5.

Le réveil fut très dur. Un mal de crâne assourdissant enveloppait la tête de Maxime et il eut du mal à ouvrir les yeux. Il avait la bouche sèche et déglutissait avec difficulté. Un petit verre d'eau ainsi qu'un doliprane se trouvaient sur sa table de chevet. Sa table ? Maxime se releva avec un sursaut en réalisant que ce n'était pas sa table ni son lit, ni sa chambre... La révélation agit sur lui comme une claque. Il s'était rendu ivre et avait gâché sa soirée avec Sid. La soirée qui ressemblait tant à un rendez-vous amoureux. Maxime prit le petit médicament qui lui était destiné et avala d'une traite le verre d'eau.

Des images du dîner lui revenaient en tête. Sidjil qui lui parlait, qui lui faisait une blague, qui rigolait avec lui. Sidjil qui lui faisait du pied, prétendant qu'il voulait juste l'embêter. Sidjil qui le maintenait debout en serrant sa taille fine dans ses mains pleines de bagues. Une larme traça son chemin sur sa joue. Le modèle avait du s'occuper de lui toute la soirée, sans broncher, et ça lui brisait le cœur. Bien qu'il avait mal partout, Maxime ne pleurait pas à cause de ses douleurs physiques. Il s'en voulait tellement. Il avait la tête dans ses mains quand il entendit la porte s'ouvrir.

-Salut Max.

C'était Sidjil. Il portrait un simple t-shirt blanc et un jogging gris. Il tenait dans ses mains un petit plateau qui contenait du jus d'orange, des croissants, du beurre et de la confiture. Il vint s'asseoir sur le lit aux côtés de Maxime.

-Hey...

-Comment ça va ?

-J'suis désolé Sid, je -

Le modèle posa une main sur son genou et lui sourit tendrement.

-T'inquiètes Max, t'as pas à t'excuser.

-Mais notre soirée...

-J'ai passé une superbe soirée. Pas toi ? Avant de te casser la gueule, bien sûr.

-Sid...

Le modèle enleva une mèche de cheveux sur le front de Maxime, puis posa sa main sur son épaule.

-Faut que tu parles à quelqu'un Max, tu peux pas rester comme ça.

-C'est compliqué Sid. Je peux pas en dire trop. Tu comprendrais pas.

-Ah ouais ? Essayes, pour voir. Je t'assures que je peux comprendre.

Maxime chercha dans ses yeux s'il était sincère. Il avait peur, peur de trop se dévoiler, de le faire fuir avec ses histoires. Mais Sidjil restait là, son pouce effleurant son cou, en le regardant avec inquiétude.

-C'est à cause de ton ex ?

Maxime, surpris, baissa les yeux vers ses mains. Les mots qu'il prononçait ensuite sortaient tous seuls, et il comprenait qu'il avait vraiment besoin d'en parler.

-Ouais. Il est bien pire que c'que tu crois.

-Quoi... Me dit pas qu'il t'as déjà... Qu'il a levé la main sur toi ?

-Bah... Si. Et je sais qu'il pourrait recommencer, il est obsédé par moi.

Sidjil resserrait son emprise sur l'épaule de Max. Son regard s'assombrit et Maxime souffla.

-Max, franchement ne t'inquiètes pas, je suis là maintenant, je peux l'empêcher de t'atteindre. Je te laisse pas hors de ma vue deux minutes s'il le faut.

-C'est mignon.

Cette fois, c'est Sidjil qui se mis à rougir. Maxime lui sourit timidement.

-Et dis moi, pourquoi tu bois alors ?

-Bah, parce que j'ai peur. Je stresse constamment, et ça m'aide à rester lucide. Du moins pour un instant.

-Je suis sûr que tu pourrais essayer autre chose. Genre la prochaine fois que tu as envie de boire, écris moi, appelle moi, je répondrai avec plaisir et je te changerai les idées.

-C'est très gentil mais pourquoi tu ferais tout ça, Sid ?

-Parce que je tiens à toi Maxime. C'est tout.

Ils se regardèrent un instant, et Maxime laissait tomber sa garde. Après tout, ça ne serait pas impossible qu'il lui plaise. Ou même, qu'il soit intéressé par lui. Sidjil l'attrapa par la mâchoire et embrassa son front. Le temps de quelques secondes, le temps se figea et ils restèrent comme ça. Puis Maxime, en ayant marre de parler de lui, changea le sujet en commençant son petit déjeuner.

-Au fait, ma sœur se marie la semaine prochaine dans le sud. Je suis censé y aller avec Léo, mais...

-Ils savent pas que t'es plus avec ?

-Non... Mais ils le connaissent pas.

-Tu veux que je récupère mon rôle de super petit copain ?

-Sid... J'ai pas envie que ça te dérange ou quoi... On en aurait pour quatre jours, et il suffit que tu me tiennes la main ou je sais pas...

-Ya pas de soucis Maxou, dit il en lui ébouriffant les cheveux. J'dis pas non à des p'tites vacances avec toi.

Ils passèrent la journée ensemble chez Sidjil. Ce dernier avait appelé le tabac pour prévenir l'absence de Maxime, qui était « très malade ». Entre Mario Kart et Netflix, ils s'occupèrent sans voir passer le temps, et le soir arriva bien vite. Sidjil fini par ramener Maxime chez lui, et le plus petit alla se coucher directement. Il était épuisé, et il avait besoin d'une bonne nuit de sommeil.

Il restait un jour avant le week-end. Maxime allait bien, ou du moins il essayait d'aller bien. Comme d'habitude, ses clients étaient peu agréables, mais il s'en fichait car il pourrait dessiner ce soir. Depuis deux jours, il n'avait pas pu dessiner. Un brin d'espoir se ficelait dans sa tête, l'espoir de ne plus avoir besoin de boire pour vivre. Cependant, un nouvel élève était présent au cours de dessin. Léo, cette fois ci, était vraiment venu pour dessiner. Du moins c'est sûrement ce qu'il faisait croire. Il n'avait pas essayé de parler à Maxime, mais il gardait ses yeux fixés sur lui. Sidjil ne l'avait pas encore vu, car il était dans la salle à côté avec les autres modèles.

Le tour de Sidjil arriva bien vite, et son attitude laissait paraître une certaine colère. Ses poses portaient un mouvement violent, dynamique, muscles contractés, prêts à s'activer. Il paraissait menaçant, prêt à exploser, et Maxime se sentait bizarrement rassuré. Sidjil était là, alors qu'est-ce que Léo pouvait faire ? Il se perdait dans son dessin, comme toujours, et s'attardait sur des détails comme les sourcils froncés de Sidjil ou l'ombre du muscle de sa mâchoire contractée.

Maxime rangea vite ses affaires, dans l'optique d'éviter à tout prix Léo, mais en sortant il sentit une main sur son épaule. Malheureusement, il ne sentit pas de chaleur mais bien un frisson de peur. C'était lui.

-Max, tu veux pas voir mes dessins ?

-Non Léo...

Maxime sortit au plus vite en ignorant l'appel de son nom. Il en avait tellement marre. Il attendait Sidjil dehors en se rongeant les ongles. Il attendait son sauveur, celui qui rendrait sa soirée moins misérable. Mais Sidjil ne sortir pas tout de suite. Léo, lui, se permis de s'asseoir à côté de Maxime sur le banc.

-Casse toi, je t'en supplie...

-Me parle pas comme ça Maxime.

Il mit sa main sur sa cuisse et commençait à serrer quand la porte s'ouvrit. Ouf. C'était Sidjil. Léo enleva vite sa main. Apparemment, les menaces de Sidjil avaient fait peur à l'ex de Maxime. Il se mit directement face à eux.

-Qu'est-ce que je t'avais dis ?

-Mec ça te regarde pas.

-C'est mon copain je te rappelle.

Léo s'était levé et ils se fusillèrent du regard. Maxime, sentant la tension monter, sentit la peur l'envahir. Il ne voulait vraiment pas que ça parte en bagarre.

-Les gars, arrêtez. Viens Sid on y va.

Maxime se leva également et lui pris la main. Mais Sidjil ne bougeait pas.

-Sid ?

-Attend Maxime, j'ai un truc à régler.

-Tu devrais y aller, ya ta pute qui t'appelle.

Ni une ni deux, les mains de Sidjil attrapèrent le col de la veste de Léo. Il le plaqua au mur et commença à l'insulter violemment. Léo, lui, rigolait à gorge déployée, jusqu'à ce que le poing du modèle vienne se poser sur sa joue. Maxime ne savait pas quoi faire, à part paniquer, et il avait encore plus peur. Certes, Sidjil cherchait à le défendre, mais était-il aussi violent que Léo ? Serait-il capable des mêmes horreurs ? Quelques personnes du cours de dessin commençaient à sortir et à essayer de les séparer. Les coups pleuvaient, dans une arcade sourcilière, dans une mâchoire, et Maxime avait du mal à respirer. Voir tant de violence ne faisait que lui rappeler celle qu'il avait connue avec son ex. Le sang coulait et les cris continuaient, et c'était trop pour lui.

Pris d'angoisse, il décida de partir. Ses jambes le menaient sûrement vers chez lui, mais il ne s'en rendait pas compte. Des larmes brouillaient sa vue et il était essoufflé de sa marche rapide. Une fois dans son appartement, il se servit un verre de vodka avant d'éteindre son téléphone. La musique dans son casque brisait ses tympans et il buvait jusqu'à ne plus sentir son corps. Il se laissait guider par la mélodie, tentant d'oublier ses pleurs.

Le week-end se continua ainsi. Maxime buvait, dansait, dormait, tout en évitant de se nourrir la plupart du temps. Dès qu'il était sobre, il repensait à la violence de Léo et de Sidjil. Il était tétanisé de peur et ne pouvait plus respirer. Alors il buvait. Il buvait au réveil, le midi, l'après midi, le soir, la nuit. Maxime s'accrochait au semblant de lucidité qu'il pensait atteindre en consommant de l'alcool.

Le lundi, Maxime se décida à retourner travailler, même s'il ne voulait vraiment pas croiser Sidjil. Il ne savait pas comment se sentir, il avait ignoré tous ses messages, ses appels, même lorsqu'il est venu sonner chez lui. Il espérait vraiment que Sidjil était différent de Léo. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur, de se méfier de lui. La sonnette de la porte retentit dans ses oreilles et il n'eut pas besoin de lever la tête pour comprendre qui c'était.

-Putain Max t'es là, je me suis fais un sang d'encre.

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voilaaaaa, petit chapitre aujourd'hui <3


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