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52 - Crime parfait

Bianca tapait ses faux ongles sur la table depuis des heures. Enfin, ces secondes me paraissaient durer comme telles. Le plastique rencontrait la surface chromée dans un bruit mat qui me rappelait avec amertume la trotteuse d'une horloge invisible. Le temps passait sans que personne ne trouve le courage ni l'utilité d'en placer une. Je me refusais de débuter les festivités. Ça aurait fait trop plaisir au tas de pixels. Et étant donné que plus de la moitié des gens ici présents me détestaient, mes paroles n'auraient fait que creuser ma tombe prématurément. 

Je me surpris à fixer sa main vernie de rouge vif, et soupirai. Certaines choses ne changeraient jamais, malgré les cadavres et les fourchettes plantées sous la rotule. Je m'étais toujours demandé comment la blondasse trouvait encore la force de se maquiller, là où Capucine laissait son apparence dépérir en même temps que les défunts. Au fond, je l'aimais bien, Bianca. Sans pour autant lui accorder ma confiance, je voyais peu à peu se dessiner en elle une potentielle alliée. Elle ne voulait pas crever comme Benoît, ne se laissait pas dépasser par les événements comme Yukie et ne faisait pas bande à part comme Cicine. Enfin, une alliée dans la limite où elle n'ait pas tué Caleb. Bianca figurait en tête de liste des potentiels suspects, de par, justement, sa proximité avec lui.


Je soufflai à nouveau. J'étais seul, sur ce coup-là. Mes propres mains demeuraient crispées de part et d'autre de ma chaise. Je détestais la sensation qui m'envahissait. La boule qui se formait au creux de mon estomac. L'impression qu'une paire d'orbites vides était vissée sur moi depuis que nous étions arrivés dans la salle. Nous n'avions jamais été aussi peu autour de cette table. Et ironiquement, l'atmosphère n'avait jamais été si oppressante. 

Je me forçai à redresser la tête. Fixer les ongles de la blonde n'allait pas m'aider à démasquer le meurtrier de Caleb. J'ouvris la bouche pour entamer le débat, il fallait bien que quelqu'un se lance. Mes cordes vocales refusèrent de produire le moindre son. Bordel. Hologramme avait arboré un sourire carnassier à l'instant précis où mes lèvres s'étaient descellées. Je réprimai un frisson. Pas question de flancher maintenant ; c'est ce que ce tas de pixels attendait. Je serrai les poings et esquissai le meilleur rictus sardonique que je pouvais, compte tenu de la situation. 

Hologramme avait toujours gardé cette place inaccessible de celui qui présidait les débats sans y participer. Pourtant, pour la première fois, je voyais ce masque pixellisé se fissurer. Le maître du jeu montrait des signes de faiblesse ; s'attaquer directement à moi en faisait partie. Hologramme aimait nous voir nous entre-déchirer. Il agissait toujours en observateur, silencieux mais avide du spectacle. Ce qu'il m'avait dit avant le procès, cette menace... Est-ce qu'il avait peur que je découvre quelque chose ? J'espère bien, que t'as peur. Parce que je compte bien tenir mes promesses.


Benoît se leva sans prévenir. Son dos voûté le faisait quand même paraître immense. Immensément con, ne pus-je m'empêcher de penser. La simple idée qu'il nous sorte un discours utopique comme quoi nous étions tous des amis et que Caleb avait était tué par le Saint-Esprit me donnait la nausée. Je m'accoudai à la table en silence, curieux d'entendre ce que le métis voulait dire. Un ectoplasme aurait jalousé son teint fantomatique. Le regard vacillant, il fixait le mur. Sa poitrine se soulevait à un rythme anarchique. Ses mains se crispaient par intermittence. Il chercha à parler, mais une inspiration sifflante l'empêcha d'en placer une. Benoît, qu'est ce que tu fous ? Avec ce crétin au grand cœur, on pouvait s'attendre à tout. Si ça se trouve, il a vraiment buté Caleb mais n'a pas pu gérer la pression. Au moins, on s'éternisera pas ici.

- Que le coupable se dénonce, dit-il d'une traite. 

Je ne pus empêcher mes lèvres de former un rictus incrédule. Je m'attendais à tout, sauf à ça. Non mais, qu'est ce qu'il s'imaginait ? Que le meurtrier allait lui sauter dans les bras ? Même si je le savais naïf, là, il atteignait un niveau inédit. 

Bianca se redressa et haussa un sourcil dubitatif. Elle avait arrêté de martyriser la table au moment où le basketteur s'était mis debout. Yukie fixait le métis, les yeux écarquillés. Quant à Capucine, je remarquai qu'elle m'épiait du coin de l'œil, son chignon sale et ses cernes de mise. Entre la brune et Hologramme, j'allais finir par trouver mon innocence coupable. Je les ignorai, reposant mon attention sur Benoît. 

Face à notre réaction, il commença à se tordre les mains, les épaules agitées d'un rire nerveux. Je ferais mieux de le laisser causer ; qu'il s'enterre si ça lui fait plaisir, j'ai aucune envie qu'il me refasse encore le portrait. Comme pour confirmer mes pensées, mes doigts vinrent effleurer l'arête de mon nez. Un frisson me traversa. J'oubliais presque à quel point ça pouvait faire mal. 

- Vous savez... Pendant le procès d'Atlan, je pensais vraiment que les meurtres allaient s'arrêter. Je pensais qu'on allait raisonner Caleb et... (il marque une pause, renifla, reprit) Alors... si le coupable se dénonce maintenant, je veux bien l'aider à s'échapper. Qu'au moins quelqu'un puisse survivre, avant qu'on ne finisse par s'entretuer jusqu'au dernier. Si quelqu'un veut vivre à ce point, je veux bien l'aider. Quitte à ce que ce soit la dernière chose que je fasse avant de mourir. 

Je remarquai qu'Hologramme s'était incliné vers le métis. Il semblait très intéressé par ses paroles. Trop intéressé. Son sourire carnassier relevé à son maximum, le tas de pixels prenait un plaisir malsain à guetter nos réactions face à la bombe verbale que venait de lâcher Benoît. Réactions qui ne tardèrent pas à fuser.


- Mais c'est quoi, ton problème ? hurla Bianca en faisant voltiger ses mèches platine. T'es malade ? T'as pensé ne serait-ce qu'une seconde à ceux qui veulent vivre ? Si t'es suicidaire, fais comme l'associable ; mais pense à nous laisser une note, histoire qu'on crève pas sur tes conneries. 

Le métis se figea. La blonde s'était levée à son tour et le toisait, prête à lui faire ravaler ses paroles. Il paraissait vraiment pitoyable ; à deux doigts de chialer face à la colère justifiée de Bianca. Le procès commençait mal. Le coupable avait tout à profiter d'une entrée en matière si mouvementée. 

- Relax, lâchai-je. Si on commence à gueuler, on va pas y arriver. 

- Certes, mais si on reste plantés là à fixer Hologramme, ça ne risque pas de nous avancer.

La voix de Capucine, tranchante comme une lame, m'arracha presque un frisson. Avec son teint cireux, la brune ressemblait à une poupée démoniaque, prête à vous sauter au visage une fois la nuit tombée. Ses yeux accusateurs – et cernés – visaient une seule cible : moi. Je soutins son regard sans un mot. Au moins, notre petit échange avait eu le mérite de calmer tout le monde.


Yukie profita du silence ambiant pour, à son tour, se lever. Avec l'agitation j'avais pratiquement oublié sa présence ; la voir aussi déterminée, les poings serrés et le visage crispé en une expression de fureur, retint mon attention.

- Excuse-moi, Ben, mais je refuse. Le coupable doit payer pour son crime. 

- Yukinette...

- Tais-toi ! Taisez vous tous !

L'asiatique venait de hurler en tapant ses mains sur la table. La voir s'énerver contre le métis était pour le moins inhabituel. Sa silhouette minuscule face à la carrure du basketteur tenait du comique. Benoît aurait pu la faire taire d'une pichenette. En la frappant, il aurait d'une part gagné le silence, et de l'autre, aurait attiré toutes les accusations vers lui ; un peu à la manière d'un paratonnerre. Si son but était d'aider le coupable à s'en sortir, il aurait eu tout intérêt à utiliser la violence à son avantage. 

Mais bien sûr, Benoît ne procédait pas comme ça. Même si cet abruti s'apprêtait à crever, il n'en restait pas moins un grand sensible. Ça ne m'aurait pas étonné s'il s'était imaginé que le coupable, quel qu'il soit, le remercie avec un grand sourire chaleureux, larmes de mise. A vomir. Le métis était le genre de personne à se faire des promesses et les tenir. En l'occurrence, ne plus se laisser submerger par la colère jusqu'à en venir aux poings. Au fond, je l'enviais. Quand je me promettais des trucs, comme par exemple protéger quelqu'un, j'échouais. Deux fois.


Des larmes commençaient déjà à perler aux coins des yeux de l'asiatique. Le t-shirt fleuri qu'elle portait jurait avec la gravité de la situation. Elle ressemblait à une gamine sur un champ de bataille. Yukie baissa la tête, poings serrés, accablée par tous les regards braqués vers elle, et se mit à sangloter. C'était pitoyable. La voir mettre en place autant d'efforts pour aligner trois mots sans renifler aurait fait de la peine à n'importe qui. Sauf, bien sûr, si elle l'a tué. L'asiatique murmura quelque chose, planquée derrière le rideau sombre de sa frange mal coupée. 

- Parle plus fort, grinça Capucine.

- J'ai dit que Caleb ne méritait pas de mourir ! hurla Yukie. 

La brune resta de marbre, pas le moins du monde affectée par l'état de son interlocutrice. Elle était trop calme. Son ton glacial semblait moins froid que d'habitude. Il perdait de sa superbe. Je soupirai. 

Cicine était belle. Elle n'avait pas les courbes plantureuses de Bianca, ni les traits doux et lisses de Yukie. Je pouvais voir sans mal ce que Benoît lui trouvait. Sa beauté, c'était la carapace qui l'entourait. Cette forteresse dans laquelle elle se planquait, nous accordant des regards noirs par les meurtrières. Elle forçait le respect. Je l'avais, un temps, presque considérée comme le leader naturel de notre groupe. Mais voilà, malgré ses efforts, les gens continuaient de crever. Bien qu'elle ne l'admettrait jamais, Capucine n'était plus que l'ombre d'elle-même. 

- Il ne voulait que le bien, continua Yukie d'une voix tremblante. C'est de notre faute à tous s'il a disjoncté. On aurait dû... y faire plus attention. Comprendre qu'il allait mal, surtout après la mort d'Atlan. Je m'en veux... je m'en veux tellement de ne pas être restée avec lui après le procès...

Ma mâchoire se crispa malgré la douleur que ce geste me provoquait. Yukie disait vrai. Même si je ne voulais pas l'admettre, nous aurions dû nous préoccuper un peu plus de l'état déclinant de Caleb. Nous rendre compte qu'il risquait de péter les plombs. 

- Seulement... Il y a une personne qui est plus coupable que n'importe qui. La personne qui a tué Caleb. Quelqu'un qui a profité de son état de faiblesse pour lui planter un couteau dans le dos. Et ça... ça, je ne pourrai jamais le pardonner. (Elle redressa la tête vers Benoît) Alors désolée, mais je suis déterminée à trouver le coupable et lui faire payer.


Le silence retomba, plus pesant que jamais. Yukie s'était rassise et mordait sa lèvre inférieure pour s'empêcher de fondre en larmes. Ben, la tête entre ses mains, semblait en plein dilemme intérieur. 

- Bon, les états d'âme, ça commence à me saouler. Ouais, le puceau est mort. C'est pas en chialant comme des madeleines que vous le ferez revenir à la vie. 

- Bianca n'a pas tort, fit Capucine. Parlons du meurtre. 

La blonde parut surprise que Cicine aille dans son sens, mais ne releva pas. C'était à mon tour de prendre la parole. 

- On n'a pas grand-chose, admis-je. Il manque un couteau dans le débarras. Celui qu'on a retrouvé dans la nuque de Caleb, je suppose. 

- Quelque chose me dérange, poursuivit la brune. Si le coupable avait attaqué au corps-à-corps, il y aurait des traces de lutte. Même en pleine nuit et en étant extrêmement discret, il y a peu de chances que la victime ne l'ait pas remarqué. Je pense... que le meurtrier n'a simplement pas approché Caleb. 

- Mais alors, comment... ? dit Yukie d'une voix presque accusatrice. 

- En le lançant, la coupai-je. Même si ça paraît compliqué, ça reste envisageable. 

Mon sang ne fit qu'un tour. A peine prononcée, mes paroles résonnèrent comme une accusation. Yukie, bientôt suivie par les autres filles, posèrent leurs yeux sur le basketteur. Lancer, hein ? C'est presque trop facile... Benoît déglutit mais ne flancha pas. Son attitude ne collait pas avec celle d'un tueur. Il demandait carrément à ce dernier de voter pour lui. Bien sûr, l'hypothèse qu'il avait dit ça pour se disculper perdurait, mais ça me semblait difficile à imaginer.


Bianca recommença à frapper la table avec ses ongles. Le bruit s'immisçait dans mon esprit et me collait presque la migraine, mais hors de question d'interrompre mes réflexions pour lui demander d'arrêter. Chaque claquement semblait me rapprocher d'une vérité aussi effrayante qu'inévitable. Capucine demeurait muette, plongée dans ses pensées. Sa main tritura son chignon en un réflexe nerveux. Je soufflai. Je n'aimais pas ce que je m'apprêtais à dire, mais les options se limitaient dangereusement. 

- Est-ce que quelqu'un a entendu un bruit suspect la nuit dernière, ou aperçu une personne ? N'importe quoi. Le moindre indice pourrait nous orienter vers le coupable. 

L'écho de ma propre voix confirma mes craintes. Bianca blêmit. Elle avait réalisé la même chose que moi. La peur commença à naître au creux de mes entrailles. J'inspirai un grand coup.
Hologramme reposa ses orbites vides dans ma direction, le visage barré d'un grand sourire carnassier. Enfoiré. Tu savais dès le début que nous manquions de preuves. Je tentai de le toiser, mais l'angoisse me rongeait comme de l'acide. Elle montait d'un seul coup ; me paralysait. Ce que j'avais redouté depuis le début se précisait. Nous n'avions rien. Rien d'autre qu'un pauvre couteau, et un cadavre pathétique. 

- Jack ? 

La voix de Yukie me fit l'effet d'une claque. Les autres me fixaient désormais, en plus d'Hologramme qui ne semblait pas enclin à décoller ses orbites de ma gueule tordue. 

- Fais un effort, gamin, souffla Bianca. Y'a forcément un truc qu'on a loupé. Un truc qui trahisse le coupable. 

J'étais incapable de lui répondre. Mes mains frémirent. Je pouvais sentir le sourire d'Hologramme se renforcer à mesure que je me décomposais. Ça peut pas se finir comme ça... J'ai juré de trouver le meurtrier, et de démasquer Hologramme. Je peux pas crever ici. Pas maintenant. 

- Jack, bordel, réfléchis ! 

La voix de Bianca sonnait comme un couinement. La blonde, blême, se leva, jetant des regards accusateurs à quiconque apparaissait dans son champ de vision. Merde. Pas déjà. Si on commençait à craquer, c'était perdu d'avance. Hologramme le savait et se délectait de la tension croissante.


Je soufflai. Mes entrailles entamèrent une danse folklorique et mes mains moites n'aidaient en rien. Mais le pire, c'était la sensation omniprésente d'être fixé par Hologramme. Ça, et le fait de savoir que les autres dépendaient de moi pour résoudre cette affaire. J'étais le cerveau du groupe ; du moins, c'est à cette place que je m'étais érigé en découvrant le suicide d'Atlan. Capucine demeurait silencieuse, perdue dans ses réflexions. Quant à Benoît, il n'avait pas décollé son visage de ses mains. Le métis avait disparu de l'audience. Il se fichait de mourir, alors il attendait simplement que nous désignons un bouc émissaire, quitte à ce que ce soit lui, pour voter. Yukie et Bianca, elles, restaient pendues à mes lèvres, attendant que j'annonce une vérité que j'ignorais moi-même. 

- Je...

Ma voix se brisa. Hologramme ressemblait à un démon tant il souriait. 

- Le coupable a agi de nuit, entamai-je avec autant d'assurance que le Jack des premiers jours. Je suppose qu'il a retiré la chaise de la porte, libérant ainsi Caleb. Et... il a lancé le couteau, je crois, dans sa nuque. En ce qui concerne les motivations de l'assassin, je... 

Mes épaules s'affaissèrent. Je n'avais aucune idée de qui aurait pu tuer Caleb. Personne n'avait d'alibi, ni de preuves supplémentaires. Tout le monde pouvait être coupable.
Bianca recula un peu plus. Yukie plaqua ses mains sur sa bouche, comme pour retenir un cri. Benoît redressa la tête en même temps que Capucine. Hologramme éclata de rire. Un grand rire sardonique qui me donnait des envies de meurtre. Je serrai les poings. Une goutte de sueur glissa le long de ma colonne vertébrale. Le maître du jeu arrêta de s'esclaffer. Il attendait que je prononce ces mots. Je me dégoûtais d'avoir à énoncer une telle phrase. 

- Le coupable a gagné.

- Non, non, non... Y'a pas moyen que je crève ici ! hurla la blonde. 

Yukie hyperventilait. Elle tapait son talon contre le sol et tirait sur ses mèches avec des gestes gauches et nerveux. 

- C'est pas possible... c'est pas possible...

- Tu n'as vraiment aucune idée ? fit Capucine d'une voix neutre, néanmoins pâle. 

Elle semblait presque déçue. Je secouai la tête. Foutus. Nous étions foutus. Je soutins les orbites sadiques d'Hologramme. Tu le savais, hein ? Il hocha la tête, comme lisant dans mes pensées. Partagé entre l'angoisse et la haine, je ne souhaitais que deux choses : le démasquer et le tuer. 

- Bien, j'imagine que nous pouvons passer au vote, huhu. 

- Hors de question ! brailla Bianca. Je... je vous préviens ! Je suis prête à vous torturer un par un jusqu'à ce que le coupable se dénonce !

- Arrête ! se mit à crier Yukie. S-si ça se trouve, c'est t-toi la coupable !

- Quoi ? T'oses m'accuser ? Et si c'était toi ? 

Leurs voix montèrent encore d'une octave. Les accusations fusaient, sans preuves. Je pouvais ressentir la terreur, presque tangible dans l'air ambiant. Je posais ma tête entre mes paumes. Une douleur lancinante m'envahit les tempes. Elles hurlaient trop. J'avais mal à la tête, et une soudaine envie de vomir me retourna l'estomac. Hologramme m'avait battu, et en beauté. J'en voulais au meurtrier de Caleb, évidemment, mais pas autant qu'à moi-même. J'étais incapable de départager les quatre suspects, et avec ça, je prétendais pouvoir vaincre le maître du jeu ?


Et alors que tout semblait perdu, un grand bruit. Un poing frappé sur la table. Silence. Une voix émergea. Elle portait en elle une expression si étrange que je mis quelques secondes à la reconnaître. 

- C'est moi. C'est moi qui ai tué Caleb.


[Reste : 5]

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