21 | Deux Frères
- 3 septembre 2019 -
- 18h30 -
[...]
Carlos : LAGUARDIA PETIT FRÈRE ! IL NE ME FERONT RIEN ! SI TU MONTE LÀ-HAUT, IL T'EMBARQUERONS AVEC EUX ET TE FOUTRONT DERRIÈRE LES BARREAUX !!
Laguardia : CARLOS !!!
Hurla Laguardia en entendant la voix de son grand-frère !
— À très vite Laguardia ! Hâte de vous voir d'ici 2 minutes !
Déclara Marius Lino avant de raccrocher.
*CRCH*
— Commandant ? Vous êtes sûrs qu'il montera ?
Demanda un soldat.
Marius Lino : Oh que oui... On vient de les baiser au grand complet et de les briser psychologiquement !
En leur donnant seulement 2 minutes, ils n'auront pas le temps de bien réfléchir et de concevoir un plan solide quelconque ! Il n'a pas d'autre choix que de venir ici s'il souhaite te revoir en vie un jour...
Dit-il en tournant son visage vers celui de Carlos.
J'espère pour toi que ton frère viendra, sinon on te poussera dans le vide, c'est tout ce que tu mérites pour avoir tuer une vingtaine de mes hommes toi et tes collègues !
Ajouta-t-il ensuite en regardant les cadavres de ses hommes jonchant le sol.
Carlos : On avait un drapeau blanc, mais vous aviez quand même ordonné à vos hommes d'ouvrir le feu sur nous !
Sachez Commandant, que le drapeau blanc est un signe international de paix, de trêve ou de négociation d'un belligérant, il doit donc être respecté de tous et en tout lieu.
Même les Djihadistes et les Nord-Coréens respectent ce drapeau ! Les Nazis aussi semblaient le comprendre !
Alors qui êtes-vous, pour ouvrir le feu sur des êtres humains prêts à engager des pourparlers avec vous, si même les pires ordures de ce monde semblent saisir l'importance de ce symbole ?
Dit Carlos en foudroyant Marius Lino avec ses yeux verts.
Marius le commandant du 8ème régiment du commando parachutiste, s'avança vers Carlos qui était menotté et à genoux.
Il agrippa ses cheveux avec sa main droite, ce qui fît souffrir Carlos et dit.
Marius Lino : Tous simplement parce que j'ai affaire aux pires ordures de ce monde...
Répondit Marius Lino en foudroyant à son tour Carlos du regard...
Carlos : Détache-moi, fils de pute, et on en reparlera !
S'exclama Carlos.
Le Commandant perdit son sang-froid et se mit à soulever Carlos et à le plaquer contre le Garde-Corps du toit, Carlos ferma les yeux par peur de se retrouver jeter dans le vide...
Marius Lino : Sache que je suis à deux doigts de te jeter par dessus bord, mais j'ai besoin de toi, car tu es notre seul appât, afin de pouvoir mettre la main sur ton petit frère !
Carlos : SI TU TOUCHE À LAGUARDIA ENCULÉ JE TE...
*BAM*
Marius Lino fracassa la tête de Carlos contre le garde-corps du toit...
Carlos se mît à saigner abondamment du nez...
Il se mît à rire profondément...
Carlos : Tout les gens qui ont osé s'en prendre à nous ne sont plus là aujourd'hui pour en témoigner mais...
Leurs derniers jours sur terre ont été atroces...
Le tien et celui de tes trois salopes le sera tout autant...
Dit-il en fixant les trois soldats restants du commando parachutistes.
J'aurais beau jouer les durs aussi longtemps que mon souffle me le permettra, il n'empêche que je me retrouve totalement angoissé en ce moment même... Car Laguardia est très instable sans moi...
Je suis le seul qui pourrait parvenir à le canaliser, sauf que là... Il est en roue libre... Qu'est qu'il a derrière la tête...
J'espère, qu'il ne compte pas agir comme la dernière fois...
Ce jour-là j'ai bien cru que j'allais le perdre...
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- Été 2002 -
- Ivanovo, Russie -
- Camp de formation -
Izhak nous avait recueilli Laguardia et moi, afin que l'on fasse parti de la génération "Tchernobyl", il s'agissait d'un projet qui consistait à former des enfants et des adolescents sans famille pour en faire des armes de guerre vivante...
Des armes qui une fois adulte, pourrait servir les Mafias Russes, et La Mafia de la Madeleine...
Le Faucon et Zakharias Etnov, étaient les chef de leurs clans respectifs, mais ils s'étaient alliés et mît d'accord sur ce projet...
Il fallait des hommes et des femmes qui ne remettraient jamais en cause les ordres de leurs chefs respectifs et qui seraient prêts à donner leurs vies s'il le fallait pour leurs Mafias !
Le Faucon et Zakharias voulaient de hommes et des femmes dignes de leurs succéder !
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Alors que la neige tombait durant l'hiver, Laguardia, Carlos et leur bataillon étaient contraints de courir dans le froid afin de faire 5 fois le tour du camp sans être couverts, cet exercice prescrit par Zakharias Etnov était censé "durcir les nerfs des jeunes" selon ces dires.
À dos de chevaux, Izhak et Zakharias observèrent les sélectionnés de la "Génération Tchernobyl" performés en plein froid.
Zakharias : Как зовут двух чемпионов, которых вы мне вернули ? - Comment s'appellent les deux gamins que tu m'a ramené ?
Demanda sur Zakharian Etnov au Faucon en observant la rapidité à laquelle Laguardia et Carlos avaient fait le tour du camp en sprint.
Le Faucon : Самый маленький называется «Лагуардия», а второй - его старший брат «Карлос»! Они мои ! - Le plus petit se prénomme "Laguardia" quant au deuxième, il s'appelle "Carlos" !
Répondit Le Faucon.
Zakharias : Сколько им лет ? - Quels âges ont-ils ?
Le Faucon : 13 и 17 лет ! - 13 et 17 ans !
Zakharias : Не знаю, где вы их нашли, но они выглядят очень многообещающе ! - J'ignore où est-ce que tu les à trouver, mais ils m'ont l'air d'être très prometteurs !
Affirma Zakharias !
Le Faucon : Я знаю, что именно по этой причине я приказал казнить их родителей, чтобы я мог полностью использовать их потенциал, без принуждения, которое было бы наложено на меня их родителями ! - Je sais, c'est pour cette même raison que j'ai ordonné l'exécution de leurs parents afin de pouvoir exploiter tout leurs potentiels, sans la contrainte qui me serait imposé par leurs parents !
Répondit Izhak fier des exploits accomplis par Carlos et Laguardia.
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Les jeunes les plus prometteurs bénéficiaient de certains traitements de faveurs de la part des instructeurs, comme celui de pouvoir aller faire des activités en ville...
C'est donc tout naturellement que Laguardia et moi étions autorisés à nous rendre au "Cirque de Moscou" accompagnés par Izhak et nos instructeurs du "camp de formation" !
Je me souvenais que Laguardia était subjugué par la largeur et la hauteur de la coupole du cirque ! En tant que grand-frère, le voir heureux me contaminait...
Il était émerveillé en voyant les chameaux, les éléphants et les chimpanzés, tous dressés au doigt et à l'œil par leurs maîtres !
Carlos : Ça a dû leurs demander beaucoup de temps...
Affirma Carlos.
Laguardia : Quoi donc ?
Demanda Laguardia.
Le Faucon : Le dressage de ses animaux ! C'est ça que tu voulais nous dire Carlos ?
Demanda Izhak à Carlos en parlant à haute voix afin de se faire entendre, car ce soir là la foule était en délire.
Carlos : Oui exactement !!
Répondit Carlos en pouffant de rire en voyant un éléphant porter avec ses défenses son maître !
Laguardia : T'as tout faux Carlos, ce qui a réellement demandé du temps, c'est l'instauration d'une confiance et d'une communication efficace entre les maîtres et leurs animaux...
Affirma par la suite Laguardia.
Izhak et Carlos se regardèrent ensuite dans les yeux surpris par la réponse de Laguardia ! Ne sachant pas quoi lui répondre ils décidèrent de passer outre et de continuer à contempler la prestation !
Le spectacle battait son plein, et nous partagions un excellent moment tous ensemble, mais Laguardia semblait n'attendre qu'une seule chose...
La venue des dresseurs de fauves...
Il souhaitait voir les Lions et les Tigres sur scène !
— Дамы и господа, аплодируйте дрессировщику Василию Русланом и его великолепных южноафриканских львов ! - Mesdames et messieurs, veuillez faire un tonnerre d'applaudissements pour Vasili Ruslan le dresseur de fauves et ses magnifiques Lions d'Afrique du Sud !
[Applaudissements du public en délire]
*ROOOOOOAAAAAAARRRR*
[Rugissements]
Une quinzaine de fauves pénétrèrent au sein de la scène !
Ce qui fît entrer Laguardia dans une excitation sans précédent !
Carlos comme à son habitude, observait Laguardia et comprit que quelque chose n'allait pas...
Il prît alors la parole :
Carlos : Bah alors p'tit frère ? Il y a quelque chose qui te tracasse ? Tu m'avais dit que tu mourrais d'impatience de voir les félins !
Dit Carlos en passant amicalement son bras sur l'épaule de son frère.
Le Faucon : T'en fait une de tête toi, dis donc !
Dit Izhak à Laguardia en se goinfrant de Pop-Corn.
Laguardia : Oui bien sûr je suis content de les voir, mais...
J'arrive à ressentir leurs angoisse... Le bâton de leur dresseur n'est pas un bon moyen de communication ! Cela leur montre qu'il n'ose pas s'approcher d'eux, ça leur indique donc qu'il est une proie cherchant à les repousser, tout comme les cornes des antilopes ou des phacochères !
Ils sont totalement terrifiés par la foule en délire...
Il faut arrêter ça, sinon ils vont dévorer leur dresseur ! Je le sens !
Affirma Laguardia éprouvant de l'empathie pour ces bêtes ne pouvant pas fuir la scène à cause des cages !
Le Faucon : Tant mieux ! Ça ne fera que rajouter en peu plus d'action ! Ça ne nous fera pas de mal !
Répondit Izhak en pouffant de rire !
Soudainement, les lions et les tigres, se mirent à s'en prendre à leur dresseur à cause du stress !
La foule se mît à paniquer...
Le Faucon : EXCELLENT ! HAHAHAAA !
Hurla le faucon en riant aux éclats !
Carlos : Oh mon Dieu... Il faut faire quelque chose... Vite !
S'exclama Carlos en voyant les Lions arracher la jambe de leur dresseur, Vasili Ruslan.
Carlos eu à peine le temps de contempler la scène qui se déroulait sous ses yeux, que Laguardia se trouvait déjà en bas des gradins prêt à escalader le grillage afin de se retrouver sur scène face aux fauves !
Le Faucon aperçu également Laguardia en train d'escalader le grillage !
Tout les deux se levèrent immédiatement et se hâtèrent en direction du jeune Laguardia en hurlant !
Le Faucon : Qu'est ce qu'il fabrique ce malade ?? LAGUARDIAAAA !! DESCENDS D'ICI MAINTENANT ! Poussez-vous ou je vous fusilles !
Hurla Izhak essayant tant bien que mal de se faufiler parmi la foule en panique !
Carlos sauta de siège en siège afin de parvenir jusqu'au bas des gradins, mais c'était trop tard...
Laguardia n'écoutant que lui-même, se retrouva face aux fauves ayant dépecé le cadavre de leur dresseur !
Carlos : Qu'attendez-vous pour sortir mon petit frère d'ici ?
Hurla Carlos.
Le Faucon : ЕСТЬ ПОДРОСТК НА СЦЕНЕ ! - IL Y A UN ADOLESCENT SUR SCÈNE !
Hurla Izhak impuissant face à la prise de risque de son prodige.
Laguardia enleva les grains de sables éparpillés sur sa veste et observa les félins !
Il s'avança vers eux un pas après l'autre ! Mais les félins le repoussèrent !
*ROAAAAAAARRRRRR*
[Rugissements]
Carlos s'évanouit !
Carlos : ...
Izhak hurla à Laguardia :
Le Faucon : Espèce de petit con, tu comptes m'écouter un jour ?
Dit-il prit de panique à l'idée qu'il se face dévorer, tout comme leur dresseur qui n'était plus qu'un vaste tas de chair méconnaissable !
Ils ont dévorer leur dresseur ! Tu n'as pas le...
Laguardia l'interrompu !
Laguardia : Ferme-là, Izhak ! Tu ne vois donc pas que tu es en train de les stresser comme pas possible ? Ordonne leur plutôt de couper la musique ! Ça va les calmer !
Dit-il en son mentor !
Le Faucon : J'en ai vu des putains de suicidaires dans ma chienne de vie... Mais celui-là... Il a atteint un niveau stratosphérique, c'est un champion en la matière...
Affirma-t-il.
— Что он сказал ? - Qu'a-t-il dit ?
Demanda une trapéziste !
Le Faucon : Он просит выключить музыку, чтобы кошачьи расслабились! Пожалуйста, я знаю, что этот ребенок сумасшедший, но ты должен его послушать ! - Il demande à ce que l'on coupe la musique ! Je sais ce gamin est fou, mais il faut l'écouter, il affirme que les félins se calmeront !
— Как ты мог поверить ребенку ? - Comment pourrait-on croire un gamin ?
Demanda un acrobate !
Izhak sortît alors un revolver qu'il pointa en direction de l'acrobate et dît :
Le Faucon : Ты немедленно сделаешь то, что я тебе скажу, сукин сын! Поторопитесь и прикажите им отключить музыку, идущую из динамиков ! - Tu va faire immédiatement ce que je te dis, fils de pute ! Dépêche-toi et ordonne-leur de couper la musique qui provient des enceintes !
Ordonna Izhak perdant complètement son sang-froid !
— OK ! Я сейчас иду, не стреляйте ! жалость ! - D'accord ! J'y vais tout de suite, ne tirez-pas ! Pitié !
Le Faucon : Продолжать ! Преодолей это, иди скажи техникам, или я пристрелю ее ! - Allez, casse-toi ! Va prévenir les techniciens ou je la flingue, elle !
Dit-il en pointant son revolver en direction de la trapéziste !
— Да сэр ! - Oui, Monsieur !
Dit l'acrobate en prenant ses jambes à son cou.
Deux minutes plus tard, les enceintes du cirque cessèrent de diffuser de la musique !
Le Faucon : Это россияне ! Вы всегда должны угрожать им, чтобы получить от них что-нибудь ! - Ça c'est bien les Russes ça ! On ne peut jamais obtenir quelque chose d'eux sans les menacer ! C'est grave ça.
Carlos se réveilla et aperçu la foule complètement ébahie par ce qu'il venait de se produire, Izhak y compris, il se leva donc en pensant que son frère s'était fait dévorer par les fauves !
Mais lorsqu'il tourna la tête en direction du grillage, il vît Laguardia...
Caressant...
Les félins qui se couchèrent sur le ventre face à ce dernier !
Complètement bouché bée, Carlos assista à son tour au véritable don de Laguardia...
Laguardia : C'est bien... Personne ne vous fera du mal... Je suis avec vous...
Dit Laguardia en caressant les fauves.
Soudain un lion s'avança très proche de lui, si proche que Laguardia parvenait à apercevoir le reflet de ses yeux verts à travers les yeux ambrés du mâle !
Ce dernier se mît à se coucher, à se frotter et à s'endormir sur lui ! Les Tigres et les Lions présents sur scène semblaient tous se soumettre face à lui ! Ils avaient choisis leur propre maître !
Ce jour-là j'ai bien cru que j'allais le perdre...
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Une fois arrivé devant la porte qui donnait accès au toit de la tour 2, Laguardia se mît à indiquer les instructions suivantes au Condor ainsi qu'à Amarillo et Annes !
Laguardia eu à peine le temps de poser sa main sur la poignée, qu'Aléssio saisît son bras pour l'empêcher de quitter les escaliers.
Il prît ensuite la parole :
Le Condor : Laguardia écoute-moi ! Tu prends des décisions beaucoup trop hâtives ! Tu n'as même pas réfléchi à un plan...
Affirma Aléssio.
Laguardia : Mon plan consiste à me rendre à la place de Carlos, ni plus, ni moins... Je risque de le perdre, et je ne veux pas tenter quoi que ce soit qui pourrait mettre sa vie en danger !
J'en ai assez de causer du tord à ceux que j'aime...
Dit-il en regardant Laguardia, les yeux scintillant.
Aléssio : Alors quoi !? C'est tout ? Tu veux te vendre à la place de Carlos ?? Et tout ce que tu as construit s'arrêtera là ?
Dit à son tour Aléssio.
Laguardia : Tu préfère que je fonce dans le tas peut-être ?
Rétorqua-t-il aussitôt !
Aléssio : Je te suggère de réfléchir ! Il nous reste 1 min pour tenter quoi que ce soit !
Affirma Aléssio.
Laguardia posa ses mains sur les épaules du Condor et dît.
Laguardia : Écoute... Ce que tu n'as pas compris ou que tu sembles buté à ne pas comprendre, c'est que Carlos est ma famille...
Il est le seul à pouvoir me rendre comme ça, j'ai conscience d'être bizarre en ce moment-même, mais Aléssio, PUTAIN !
Sans lui je ne suis plus rien du tout... Tu arrive à le comprendre ça ? Ou bien est-ce que je dois me trancher les veines une par une pour que tu saisisse l'ampleur de l'amour et de l'attachement que j'éprouve à l'égard de mon frère !?
Carlos est la seule raison pour laquelle mon vrai visage revient à la surface... Ce visage que j'ai tenté tant bien que mal de dissimuler... PENDANT 20 ANS !!
Expliqua Laguardia au Condor en fondant en larmes et en posant sa tête sur l'épaule d'Aléssio, qui le serra longtemps dans ses bras !!
Le Condor : Calme-toi, Laguardia ! Si tu veux le revoir, il va falloir être fort encore une dernière fois...
Lui expliqua Le Condor en retenant tant bien que mal ses larmes de confluer sur ses joues.
Laguardia : J'ai peur de le perdre, Aléssio... Sans lui ma vie n'a plus aucun sens... Et je refuse que tu te mette en danger à cause de moi !
Confia Laguardia à Aléssio.
Aléssio l'agrippa par le colbac et lui dit :
Le Condor : C'est moi et moi seul, qui prend la décision de venir avec toi ! Et on a pas vraiment le temps d'en discuter puisque le destin de Carlos ne tient qu'à un fil ! Alors tu n'as pas vraiment le choix, parce que je viendrai avec toi...
C'est la seule et unique fois que je l'ai vu dans un tel état !
Laguardia... Un homme que j'admire beaucoup...
Un exemple vivant... Un chemin à suivre...
Est-ce que cette scène est belle et bien en train d'avoir lieue ?
Est-ce que Laguardia se retrouve réellement entrain de pleurer sur mon épaule !?
La situation est donc bel et bien chaotique...
Nous sommes désormais entrain de glisser sur le tranchant de la lame...
Je suis tétanisé moi aussi, et à cet instant j'aimerais fuir très loin d'ici, mais il a besoin de moi, alors je vais lui transmettre ma force !
Même si moi aussi je crains la tournure que peuvent prendre les événements !
Le Condor : T'es vraiment pathétique...
Dit-il en souriant...
Laguardia : Je le sais !
Dit-il en pouffant de rire.
Laguardia ne parvînt pas a retenir son fou rire.
Annes et Amarillo se regardèrent dans les yeux confus du rire de Laguardia, Aléssio l'ayant remarqué, il prît la parole pour dire :
Le Condor : Ce qui est entrain de se produire sous vos yeux est tout à fait normal, le corps de Laguardia n'a pas pu supporter tout ce stress survenu beaucoup trop rapidement ! Il cherche donc un mécanisme de défense efficace contre le stress, à savoir...
Le rire !
Laguardia : Merci Docteur, bon on va devoir y aller ! Le moment décisif est maintenant arrivé !
Affirma Laguardia.
Aléssio : Annes et Amarillo, vous resterez ici ! On ne peut pas se rendre sur le toit armés, ils nous canarderont sinon ! On a besoin que vous soyez sur le qui-vive !
Quant à toi, crétin de première...
Dit-il en posant son front sur celui de Laguardia.
Même s'il t'emmènent en taule, ou je ne sais où...
Carlos, Annes, Amarillo et moi, on te sortira de là !
Je te le promets mon frère !
Laguardia : Un clan, une seule famille !
Dit fièrement Laguardia.
Le Condor : Un clan, une seule famille !
Répondît à son tour Aléssio.
Je ne deviendrai jamais comme lui...
On me compare souvent à Izhak, mais je suis très différent de ce dernier...
Et ce, en plusieurs points ! Moi je ne suis pas prêt à sacrifier la vie d'innocents pour sauver la mienne ou celle de quelqu'un d'autre ! Sinon, j'aurais emmené avec moi tous les Mafiosi ! Mais ça serait très vite parti en couilles...
De plus, Izhak ne cherche pas à sauver quiconque, mais à se venger !!
Et je peux le jurer sur la tombe de mon père !
Que s'il vient à arriver quoi que ce soit à Carlos, ma seule et unique famille, ma chair, mon sang, mi hermano !
Alors je le tuerai...
Je tuerai Izhak, de mes propres mains...
Le Condor observa Laguardia s'essuyer le visage ; ces yeux émeraudes étaient désormais remplis de détermination et d'assurance !
Ils dissimulèrent ensuite des lames de poignards dans leurs chaussures !
Le Condor : J'aime mieux te voir comme ceci !
S'exclama Le Condor voyant Laguardia reprendre du poil de la bête.
Amarillo et Annes se postaient derrière la porte, dans les escaliers, afin d'intervenir s'il venait à arriver quoi que ce soit à Laguardia et Aléssio.
*CRI* *CRIC*
Ils rechargèrent leurs Kalachnikov et se tenaient au aguets !
Laguardia : Allons-y !
Le Condor : Oui ! Allons-y !
Annes et Amarillo : Pour Carlos !
Laguardia et Le Condor : Pour Carlos !
Disent-ils en ouvrant la porte donnant accès au toit de la tour !
Laguardia se retournait une dernière fois en direction des escaliers pour regarder cet "extincteur" qui l'intriguait énormément.
Ils franchirent le pas décisif qui les mèneraient sur le toit, et furent aveuglés par la lumière du soleil ! Ils mirent donc les mains devant leurs yeux pour protéger leurs rétines du changement intense et brusque de luminosité !
Puis une seconde plus tard...
Laguardia et Le Condor se trouvèrent désormais sur le toit de l'immeuble ! Il s'agissait d'un lieu oppressant dû au gravier qui trahissait la venue de n'importe quel individu à cause du bruit que causait les frottements des chaussures au contact de ce dernier !
Il y avait également de nombreux conduits de ventilation, des socles de lampadaires et des souches de cheminée disposés un peu partout dû au réaménagements des travaux ordonnés par Izhak...
Cet endroit avait été spécialement conçu pour les règlements de comptes et pour les exécutions des traîtres qui se faisaient balancer par dessus les gardes-corps ce qui causaient des chutes de 60m.
Les rafales de vents aussi bien que les cadavres de soldats et de mafiosi ayant succombé à la fusillade ayant éclatée sur ce même toit, accentuaient encore plus l'imminence d'un danger certain et planant au dessus de nos protagonistes.
Laguardia en profita pour se faire une carte mentale du lieu, afin de savoir quels endroits seraient optimaux pour se mettre à couverts au cas où une fusillade éclaterait, il est également entrain de repérer le nombre d'ennemis présents à cet instant même !
Laguardia : 4 Soldats juste en face, dont 2 de chaque côté... Et l'autre fils de pute qui détient Carlos au milieu près du bord tout au fond... Ils sont donc 5 en tout... Heureusement que Carlos et ses hommes nous on facilité le travail, moi je te dis qu'on peut se les faire un par un, le colonel.
Murmura Laguardia à Aléssio.
Le Condor : Détend-toi, je suis aussi pressé que toi de les buter tous un par un, mais il va falloir jouer la carte de la coopération à mon humble avis...
Lui répondît Aléssio.
Marius Lino : EN JOUE, SOLDATS !!
*CRI* *CRIC*
Les 4 soldats présents sur le toit se mirent à pointer leurs mitraillettes en direction de Laguardia et du Condor !
— Restez où vous êtes ! Nous allons procéder à une fouille !
Leur précisa un soldat !
— Mettez vous à genoux et les mains en l'air !
Hurla un soldat en braquant son arme contre les protagonistes.
Laguardia et Aléssio s'agenouillèrent et obéirent !
Les 2 soldats chargés de la fouille pour chacun d'entre eux se mirent à se rapprocher d'eux !
— Ils n'ont rien sur eux, Commandant !
Déclara à voix haute un soldat.
Marius Lino : Voilà comment ça va se passer Laguardia, te connaissant, tu as dû placer des hommes derrière la porte, afin qu'ils puissent nous canarder si la situation dégénère !
Affirma Marius Lino, sur de lui et rempli d'assurance !
Suite à ces déclarations, Aléssio et Laguardia, agenouillés, se regardèrent dans le blanc des yeux suite à la véracité et la justesse de discernement dont venait de faire preuve le commandant du 8ème régiment des parachutistes de l'air.
Marius Lino : Mais rassurez-vous... Je vous comprends tout à fait... Cela signifie juste que vous êtes détenteurs d'un bon instinct de survie et que 2 minutes vous ont amplement suffit pour échafauder un plan plus ou moins bon !
Laguardia : Vous pensez vous battre pour une cause juste, sauf que vous ignorez tout du monde qui nous entoure...
Affirma Laguardia à haute voix.
Le Condor : Putain Laguardia tu nous fait quoi là ?
Lui dit Aléssio.
Marius Lino : Ne le coupe pas !! Ça m'intéresse...
Dit Marius Lino à Aléssio !
Laguardia : Pourquoi est-ce que le trafic de drogue est-il en pleine expansion, selon vous ?
Lui demanda Laguardia.
Marius Lino : Parce que vous êtes des enfoirés de première... Parce que vous vous pensez au dessus des lois !
Vous vous pensez au dessus des gens qui gagnent dignement leurs vies !
Répondît Marius Lino.
Laguardia : Intéressant... C'est une vision comme une autre... Tout dépend du point de vue de chacun, mais la réalité est tout autre !!
Marius Lino : Comment ça, "Tout autre" ?
Laguardia : Le gouvernement nous fournis en armes... Et en retour, nous lui fournissons de la drogue !
Cette symbiose que nous avons réussi à mettre en place est le pilier même du trafic de drogue "français" ! Le principe est le même pour tout les autres pays d'Europe ! Ce réseau s'est développé car nous avions très vite compris que les dirigeants des nations du monde entier sont des gros "camés" !
Il est impossible d'arrêter ce cercle vicieux, car nous détenons des documents très compromettants à leurs sujets... Si tout cela venait à éclater tout les pays d'Europe entreraient dans des guerres civiles et internes jamais vus auparavant ! Ce serait l'anarchie et tout partirait en couilles !
Donc d'un côté, c'est grâce à nous si l'ordre règne au sein du territoire... Quel ironie n'est-ce pas ?
Commandant...
Marius Lino : Arrête de déblatérer tes conneries, s'il te plaît... T'es vraiment qu'une putain d'ordure jusqu'au bout salopard de mes deux...
Si le gouvernement est réellement de mèche avec vous...
Alors, pourquoi a-t-il ordonné de lancer les hostilités contre vous, après l'attentat des locaux de C8 ?
Pourquoi a-t-il ordonné le lancement de "l'opération bulldozer" ?
Demanda Marius Lino pensant que cette question allait déstabiliser Laguardia !
Laguardia se releva et dît en souriant :
Laguardia : Tout simplement à cause du "Faucon" !
Nous avions un pacte avec le gouvernement et Izhak a décidé de violer ce pacte !
Par pur vengeance envers son amour de jeunesse et envers le reste des Benkhaled !
Qui ne lui ont rien fait d'ailleurs...
Dit-il en réalisant à quel point la folie du Faucon devient incontrôlable !
Marius Lino : Et pourquoi n'as tu rien fait pour l'en empêcher ?
Demanda Marius.
Laguardia : Parce que j'ai été formé à obéir quoi qu'il arrive...
Je lui dois énormément...
Le gouvernement a ensuite senti que c'était l'occasion d'éradiquer leur seule et unique menace potentielle...
Sans la Madeleine, ils pourront tout de même se fournir en cocaïne... Ils pourront se passer de nous...
C'est donc pour cela que vous vous êtes retrouvés ici Messieurs ! Vous n'êtes que des pions et votre combat pour la liberté est vain. Car la réalité de ce monde et de ses enjeux vous dépassent complètement...
Leur expliqua Laguardia en les défiant du regard.
Marius Lino : Si tu le dis le dit dans un moment pareil c'est que ça doit être la vérité...
Mais je m'en moque complètement !
Il n'empêche que la société tient parfaitement en équilibre... Et que vous constituer un fléau !
Laguardia : En parlant d'équilibre de la société...
On a mené une expérience à petite échelle sur des rats...
Marius lui coupa la parole.
Marius Lino : Les rats n'ont rien à voir avec les humains !
Laguardia répondît donc.
Laguardia : Certes, mais la structure de leur cerveau et très semblable au nôtre, une expérience sur des rats a donc de grandes chances de s'avérer très similaire si elle était menée sur des humains...
Ils sont des mini-nous !
Et une de ses expériences est parvenue à démontré qu'une société parfaite n'existera probablement jamais !
John B. Calhoun, un chercheur qui a sans aucun doute mené une des expériences les plus intéressante, a réussi à prouver que si nous ne manquions de rien et que tout nous était offert à savoir ; de la nourriture, de l'eau, une belle maison, du divertissement et j'en passe, eh bien nous serions tout de même sujet à nous foutre tous sur la gueule...
Car les rats de "l'univers 25" à savoir le nom du lieu où l'expérience s'est déroulée, ont fini par s'auto-détruire...
Les premiers mois tout se passait bien, jusqu'à ce que les rats cessent de se reproduire et se mettent à sombrer dans la folie et la démence...
Une classe de souris dominante avait émergée, elle se mit à maltraiter et terroriser les autres individus ! Elle se mît ensuite à violer les femelles et dévorer leurs plus jeunes congénères qui étaient délaissés par leurs mères ! Bien sûr, une classe de souris parvînt à sortir du lot et à vivre décemment parmi l'anarchie et l'effondrement de cette mini-société !
La "classe supérieure" vivait loin des masses ! Elles se toilettaient, se chouchoutaient et elle n'avaient aucunes cicatrices ! Car elles avaient renoncé à toute contribution à leur société !
Tout ça pour vous dire que c'est dans nos gènes de nous foutre sur la gueule, cela empêche la "surpopulation" !
Si la société tient en équilibre, c'est parce qu'il y aura toujours des gens comme nous pour transgresser les règles établies !
Affirma Laguardia.
Soudain l'atmosphère changea en un quart de seconde !
Marius Lino : Bon... Tu sais pourquoi je t'ai demandé de venir ici sans armes...
Laguardia : Pour procéder à un échange...
Carlos : Laguardia... Ne fais pas ça...
Dit Carlos au bord des larmes.
Laguardia : Carlos, tu sais très bien que c'est la seule solution...
Marius Lino : Exactement... D'ici 5 minutes, un hélicoptère de l'armée viendra nous jeter une corde afin que l'on y grimpe, étant un homme de parole, je n'ai pas tuer Carlos... Tu peux le constater par toi-même !
En revanche, je souhaite que tu monte avec nous à bord de l'hélico ! Si et uniquement si tu décide de coopérer avec nous Laguardia, nous te rendrons Carlos sain et sauf...
C'est sa liberté, contre la tienne, garçon !
Lui dicta Marius Lino.
Un long silence plana sur le toit et le vent se mît à souffler très fort... Tellement fort que les feuilles des arbres plus bas se mirent à atteindre la hauteur du toit...
Laguardia : J'accepte ! Embarquez-moi avec vous...
Dit-il en ayant un regard vide et serein à la fois.
Le Condor : Je viens avec lui !
Affirma Aléssio à son tour...
Laguardia : Non Aléssio, écoute, je pense que...
Aléssio se mît à entrer dans une colère noire et à hurler :
Le Condor : NON ! C'EST TOI QUI VA M'ÉCOUTER !! TU TE PRENDS POUR NOS GRANDS FRÈRES, MAINTENANT !?
Si je t'ai dis que je viens, c'est que j'ai décidé venir !
Content ou pas j'en ai rien à foutre !!
Exclama Aléssio.
Laguardia : Espèce d'imbécile...
Dît Laguardia, les larmes aux yeux.
Marius Lino : Vous allez venir un par un, mais tout d'abord, je souhaite que Laguardia s'avance vers moi en premier, quant à toi Aléssio reste agenouillé et bien tranquille jusqu'à ce que je t'autorise à te lever, simple mesure de précaution !
Dit-il en sortant une clé de sa poche !
Le Condor : Bien !
Dit-il.
Le commandant Marius Lino retira les menottes des mains de Carlos, pendant que Laguardia se rapprochait de ce dernier.
Ils n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres l'un de l'autre mais cela ne les avaient pas empêchés de courir !
Une fois l'un en face de l'autre, ils se prirent dans les bras et se serrèrent très fort...
Au bord des larmes Carlos murmura à l'oreille de Laguardia :
Carlos : Donc c'est ça ton plan... Te sacrifier à ma place... Vraiment Laguardia ?
Pourquoi est-ce que tu te sens toujours obligé de venir en aide à ceux que tu aimes...
Dit Carlos en versant une larme de culpabilité et en ayant le ventre qui se tortilla d'angoisse en réalisant que Laguardia est entrain de se sacrifier à sa place.
Laguardia : Je t'aime de toutes mes forces Carlos, et te sentir comme ça dans mes bras tout en sachant que rien de grave ne pourra t'arriver, ça me suffit amplement pour vivre...
Tu es ma seule famille, et je refuse de te perdre...
Ne cherches pas à comprendre pourquoi, c'est comme ça !
Que ça te rentre dans le crâne, sans jamais en ressortir !
Lui répondît Laguardia.
Les yeux verts scintillant des deux frères se dévorèrent du regard...
Puis Laguardia embrassa son grand-frère sur le front pour ensuite s'avancer en direction de Marius Lino...
Carlos de son côté, avança en direction d'Aléssio, dans le sens opposé à Laguardia ! Dès l'instant où il arriva à côté de ce dernier, Aléssio se me à dire :
Le Condor : Annes et Amarillo, t'attendent derrière la porte... La victoire est notre mon ami... Les soldats en bas se font décimer un par un... Jusqu'au dernier et croit moi ils prennent cher...
Dit Aléssio en se sentant vide de l'intérieur comprenant que Laguardia avait certes sauvé son frère, mais qu'à cause de son dévouement Carlos se sentait plus que coupable...
Carlos répondît :
Carlos : On viendra vous libérer... Je te le promets , camarade...
Les yeux de Laguardia et Aléssio regardèrent simultanément la porte menant aux escaliers de la tour...
Carlos encore sous le choc par le sens du sacrifice de son frère, poursuivi son chemin en direction de la porte menant vers les escaliers !
À peine arrivé à 2m de cette dernière...
Tout le monde, vît la porte donnant accès aux escaliers s'ouvrir en raison d'un énorme et bruyant coup de pied qui lui avait été assénée...
Le vacarme qui s'en suivit, était assez fort pour réveiller les morts.
*BAAM*
[Ouverture de porte en ferraille rouillée]
Les soldats braquèrent leurs mitraillettes en direction de la porte...
Tous se mirent à simultanément tourner leurs regards en direction des escaliers.
Une respiration essoufflée et intense à haut rythme se fît entendre...
*HHHH* *HHHH* *HHHH*
— Ne bouge plus ! Reste où t'es, où je te descends !
Le moindre mouvement et ta cervelle giclera sur le sol ! À GENOUX !!
Dit la personne non-identifiable pour le moment car terrée dans l'obscurité, seule sa main et son revolver sortaient du rideau d'ombre !
Soudain, Hermann sortît de l'anonymat en s'avançant vers Carlos le revolver pointé sur ce dernier, le visage complètement ensanglanté certainement dû à une altercation qui avait eu lieu dans les escaliers.
Il semblait avoir déposé juste avant de défoncer la porte, l'extincteur qui lui avait permis d'assommer Annes et Amarillo qui s'étaient fait broyer le visage par l'objet encore recouvert de morceaux de peau provenant de leurs visages méconnaissables, car complètement démolis...
Hermann : Avance-toi vers moi, les putains de mains derrière la tête !
Ordonna Hermann.
Dalila, le moment tant attendu est enfin arrivé...
Je vais pouvoir tenir ma promesse...
La promesse que je t'ai faite il y a 5 ans...
Hermann s'apprête à venger Dalila sa bien-aimée, il est désormais prêt à commettre le pire...
À suivre dans le prochain chapitre...
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