18 | À la croisée des chemins
- Printemps 1999 -
- Durant la jeunesse de Laguardia -
Alors... Par où commencer et quand ...?
Peut-être ce fameux jour de mon enfance à la croisée des chemins.
Nous vivions dans une résidence située dans le VIIème arrondissement de Paris, on ne manquait de rien, et je vivais paisiblement dans notre appartement de 2 étages avec ma Mère, mon Père et mon Frère Carlos...
Je ne jamais eu d'enfance, mais avant de vous expliquer pourquoi, j'aimerais préciser qu'il ne m'est rien arrivé de traumatisant avant que mes parents ne soient lâchement abattus.
Vous vous demandez sûrement «Pourquoi est-ce qu'il se contredit en disant qu'il n'a jamais eu d'enfance, alors qu'il vient d'affirmer que rien de traumatisant ne lui ait arrivé jusqu'alors ?»
En réalité c'est plus complexe que ça !
Je dirai qu'il s'agissait de mon caractère ; vous savez la chose inée, bordélique et incontrôlable qui nous est propre à vous et moi !
J'étais un enfant mature et très calme ! Je me suis toujours contenté du nécessaire et j'étais très heureux ainsi.
Pour vous la faire courte, j'étais le gamin que tous les parents rêvent d'avoir ! Une vraie star quoi !
J'aimais bien me balader avec le béret de mon père, je me sentais "adulte" comme ça !
Et ce qui me rendait unique des autres bambins, c'était ma grande capacité d'analyse.
Je scannais tout avec mes yeux...
Carlos : Laguardia !!!!
S'écria Carlos.
Laguardia : Oui ???
Répondît-il.
Carlos : Arrête de jouer avec ton puzzle et monte là-haut jouer avec moi !!
S'exclama son grand-frère Carlos.
Laguardia se leva et monta les escaliers !
[Grincements du Parquet]
Laguardia ouvrit la porte de la chambre qu'il partageait avec Carlos !
Laguardia : Qu'est-ce que tu me veux Carlos ?
Carlos : On va jouer à un jeu ! Demain je dois aller au parc retrouver Mélanie !
Et elle t'adore parce qu'elle et son groupe de copine te trouvent "trop mignon" !
Je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs...
Dit-il.
Laguardia : EH POURQUOI TU DIS ÇA !!!!
Dit Laguardia en contestant Carlos.
Elles ont raison je suis mignon d'abord... Voir même plus que toi...
Ajouta-t-il pour narguer son grand-frère !
Carlos : On débattra de ça plus tard, mais quoi qu'il arrive je veux que tu viennes, car grâce à toi j'aurais peut-être une chance d'approcher Mélanie, de sortir avec elle et d'avoir son numéro de téléphone !
Dit-il en esquissant un sourire démoniaque !
Laguardia : D'accord et je gagne quoi en échange ?
Demanda-t-il.
Carlos : Le droit de rester en vie !
Répondît Carlos.
Lui !
C'est Carlos !
Mon grand-frère donc... Il était un grand amateur d'escalade et de parcours, c'est un grand passionné de Yamakasi.
Exactement comme moi ! Sauf qu'à cette époque-là je l'imitait plus qu'autre chose.
À ce moment-là
J'étais âgé de 10 ans et Carlos en avait 14 !
Ce salopard ce servait constamment de moi pour draguer des filles en jouant le rôle du grand frère modèle !
Les Nanas adoraient ça putain !
Et moi j'avais un script à apprendre par cœur !
C'était un vrai dictateur avec moi !
Mais putain qu'est-ce que je l'aimais mon frère !
N'allez pas non-plus croire que je me laissais faire par ce Tyran !
En fait oui, je me suis laissé faire par ce Tyran...
Mais c'est mon frère...
Alors je peux lui rendre ce service ?
N'est-ce pas ?
Laguardia : Je croyais que tu voulais jouer à un jeu ?
Répondît le jeune Laguardia.
Carlos : Le jeu consistera à ce que l'un d'entre nous se retrouve à terre !
Si tu gagnes, j'irai voir Mélanie tout seul !
Mais si je gagne et que je te plaque au sol...
Tu viens avec moi ! T'a compris ?
Lui expliqua Carlos.
Laguardia : Pffff ! Trop facile !!!
Dit Laguardia avec assurance !!
Je me suis fait démonter par Carlos.
Ce tricheur était plus balèze que moi à cette époque !
Autant vous dire que l'issue était plus que prévisible !
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Mélanie : Oooooh tu es venu avec ton petit frère ???!!! Il est trop chouuuu !!!!
Dit Mélanie craquant littéralement face à ce gamin aux joue tendres et aux yeux verts perçants !
Carlos : Tu sais Mélanie... Laguardia me suis partout ! Il dit qu'il ne peut pas se séparer de moi, car je suis le meilleur grand frère qui existe pour lui !
Dit Carlos avec les chevilles qui enflent !
N'est-ce pas LA - GUAR - DIA ?
Dit-il en regardant son frère avec un visage menaçant le contraignant à répondre affirmatif !
Laguardia : Oui ! Oui... Il est génial...
Dit-il en regrettant d'avoir accepté de se mettre dans un tel bourbier.
Mélanie : Je ne savais pas que tu étais si adorable avec lui... Ça me prouve que tu as un bon fond finalement...
On devrait se voir plus souvent Carlos ! T'es quelqu'un de bien tu sais ?
C'est grâce à moi d'ailleurs qu'il a connu Mélanie cet ingrat !
Le nuit n'allant pas tarder à tomber nous nous apprêtions à rentrer chez nous...
Arrivé à la maison je me suis précipité pour terminer mon fameux puzzle de "reconstitution artistique de la révolution française".
À vrai dire je ne pense pas qu'une activité encore plus ennuyeuse que celle-ci existe mais bon c'était une de mes passions à l'époque !
Ah si, j'avais oublié !! Bibliothécaire semble être une occupation encore plus ennuyeuse que d'assembler les pièces d'un puzzle historique !!
Pris dans mon occupation, je vis mon père avoir une conversation qui semblait très importante au téléphone !
— D'accord ça marche "mon vieil ami", je reste ici et je les attends !
Oui ça marche !! Je ne bouge pas de chez moi !!
Quelques minutes plus tard, quelqu'un se mit à sonner à la porte :
*DING DONG*
— Personne n'ouvre ! J'y vais ! C'est pour moi !
Dit le père de Laguardia !
Lorsque le père de Laguardia se mît à ouvrir la porte, des hommes se mirent à défoncer la porte à l'aide d'un bélier !
*BAM*
— À terre fils de pute !! Bouge plus !!
Disent-ils.
— Non ! C'est moi Castillo ! Il m'a dit que vous alliez passer ! Je l'ai eu au téléphone !
Soudain, Hassan se mît à entrer dans l'appartement, il répondît ensuite à Castillo Wolfgang le père de Laguardia !
Hassan : Justement, nous aussi on l'a eu au téléphone ! Et il semblerait que tu sois l'auteur des crimes d'hier soir ! Que tu t'en prennes à des gens que je ne connais pas c'est une chose !
Mais tuer des membres de mon clan...
Est tout sauf un acte sans conséquences !
Laguardia regarda la scène complètement figé par la peur.
Hassan : Campanioli !
Demanda Hassan.
Campanioli : Oui Hassan ?
Répondît Campanioli son homme de main.
Hassan : Apporte-moi sa femme !
Lui ordonna Hassan.
Campanioli : Bien !
Campanioli était un homme de main d'Hassan, il était craint de tous il portait sur la partie gauche de son visage une énorme cicatrice qui l'a rendu borgne, elle partait du front jusqu'au menton, cette cicatrice témoignait de la dangerosité de cet individu ! Il obéissait à Hassan sans poser de questions !
C'était une véritable montagne de muscles.
Castillo Wolfgang : Non pitié pas ma femme !
Je vous en prie, épargnez-la !
S'écria le père de Laguardia.
Hassan se baissa vers lui qui était à genou pour lui répondre !
Hassan : Parce que mes hommes, tu les a épargnés, peut-être ? Eux aussi avait une famille...
On va commencer par ta femme et tu sera le prochain, estime-toi heureux que l'on épargne ta maudite descendance ! Espèce d'assassin !
Castillo : Mais je n'ai tué personne ! Je m'occupe juste de blanchir son argent !! ARGGGHHH Vous me faites mal !!
Hurla le père de Laguardia.
Campanioli avait porté la mère de Laguardia sur le dos avant de la poser au sol juste à côté de son père.
Castillo : Pardonne moi Ursula... J'aurais du t'écouter, il m'a trahi... Tu avais raison...
Dit le père de Laguardia à sa femme Ursula.
Ursula : Le plus important c'est la survie des enfants !! Laissez-nous leur dire au-revoir une dernière fois... Pitié...
Dit-elle en attrapant la main de son bien aimé !
Carlos descendît les escaliers et vit son père et sa mère genoux à terre face à Hassan.
Carlos : Maman, Papa, qu'est-ce qu'il se passe ? Où est Laguardia ?
Demanda-t-il complètement confus.
Ursula : Il est dans sa chambre mon amour, cours vite le voir mon cœur, promets-moi de t'occuper de lui s'il nous arrive quoi que ce soit ! Dit-le moi !
Sinon je ne pourrais pas quitter ce monde !
Lui dit sa mère les larmes aux yeux consciente qu'il s'agit de la dernière fois qu'elle verra ses enfants, car la mort approche.
Castillo : Dit-le nous Carlos !! Dit-le nous !!
Ajouta par la suite son papa.
Carlos : Je... Je vous le promets !
Dit-il en pleurant toutes les larmes de son corps...
Ursula : Vas-y file mon cœur !
Soudainement alors qu'il se hâta pour aller voir son frère Laguardia complètement apeuré, leur père prit une dernière pour dire :
Castillo : Soyez des Lions, mes fils !
Ursula : Et rugissez ! Afin que l'on puisse vous entendre dans nos tombes...
*PAN* *PAN*
Ma mère s'était prise une balle dans la tête tiré par Hassan ensuite il en tira une autre dans la poitrine gauche de mon père...
Ma mère était morte sur le coup : elle n'a pas souffert !
Mon père en revanche : il me regardait depuis le couloir qui relie le salon à ma chambre...
Je le vis ralentir sa respiration petit à petit.
Jusqu'à entre-ouvrir la porte de la mort.
Hassan se mît à me regarder avec un regard de pitié, je savais qu'il n'avait pas envie de faire ça, mais pour une raison que j'ignore il a quand même décidé d'appuyer sur la gâchette.
Je suis resté terré sous ma couverture durant 3 jours avec mon frère, nous n'osions pas fuir notre maison car nous étions complètement figés par la peur.
Au bout de ces 3 jours un homme entra chez nous...
[Porte qui s'ouvre]
— Ils sont là ! L'appartement à été verrouillé, ils n'ont pas pu s'enfuir bien loin !
Dit un homme.
— Fouillez dans la chambre !
Ordonna quelqu'un.
Nous entendions mon frère et moi sous notre couverture, des bruits de pas se rapprocher de notre chambre.
Par peur de perdre mon frère Carlos et de me retrouver seul et sans repère, j'ai puisé dans le peu de courage que j'avais encore en moi pour me hâter en direction de la fenêtre.
Je me suis dis que cette fois-ci j'allais devoir protéger un des miens.
Que je devais le faire car c'était mon rôle !
Le jeune Laguardia pris dans un élan d'adrénaline, brisa la fenêtre de sa chambre en lui assénant un coup de poing.
La main ensanglantée, il avait saisi un bout de verre pour s'en servir comme d'un poignard !
Carlos : Laguardia ! Qu'est-ce que tu fais ??
Dit Carlos.
Laguardia : Je protège ma seule et unique raison de vivre !
Toi ! Mon frère !
Répondît-il.
Carlos avait rejoint son frère pour saisir un morceau de verre afin de se défendre de leurs probables agresseurs !
Soudainement, la porte de la chambre s'ouvra.
Carlos et Laguardia côte à côte, prêts à se battre jusqu'à la mort s'il le faut se mirent à se tenir la main.
[Porte qui grince]
Mon frère et moi vîmes un homme à la musculature assez conséquente vêtu d'une longue veste en cuir et d'un masque d'aigle en argent.
C'est yeux étaient noisettes de couleur.
L'homme retira le masque, nous scruta mon frère et moi et posa un genou à terre pour se mettre à notre hauteur tellement qu'il était imposant et grand.
Il prît la parole et se mît à dire...
— Tout les deux, vous semblez détenir un excellent instinct de survie...
Dit-il avec un sourire qui semblait indiquer une certaine fierté à l'égard de Laguardia et Carlos.
Ni Laguardia, ni Carlos ne répondirent...
— Eh bien... Vous ne me semblez pas bien bavard !
Dit-il en nous scannant du regard.
Il se mit à regarder l'état de la fenêtre...
— C'est vous qui avait fait ça ? Vous l'avez cassée par peur que l'on vous soient hostiles ?
Dit-il l'air abasourdi.
Vous avez su réagir aussi vite et ce malgré la peur qui semblait vous paralyser...
Quel âge avez vous, "mes vieux amis" ?
Demanda-t-il.
Personne ne lui avait répondu.
— Ah oui j'oubliais, j'ai affaire à des muets...
Bon je vais me présenter en premier alors...
Je m'appelle Izhak Mansouri, j'ai 29 ans ! On m'appelle également "Le Faucon".
Et toi petit tu m'a l'air d'être le plus audacieux, quel est ton nom...
Demanda-t-il à Laguardia en fixant ses yeux verts émeraudes.
Laguardia répondît :
Laguardia : Wolfgang... Laguardia Wolfgang ! Et lui c'est mon frère Carlos... Carlos Wolfgang...
Vous nous vouliez quoi !?
Dit-il en le pointant avec son verre en guise de tranchant.
Le Faucon : T'es un vrai dur toi... Et quel âge avez-vous ?
Carlos : 14 ans et lui 10 ans.
Répondît Carlos d'une voix froide en fixant droit dans les yeux Le Faucon.
Le Faucon : Castillo et Ursula ont vraiment transmis de bons gênes à leur descendance...
Affirma Le Faucon complètement abasourdi, par le courage des deux enfants... Il était admiratif de leurs instincts fraternels.
En entendant le prénom de ses parents Laguardia fou de rage se mit à courir en direction du Faucon pour le poignarder.
Laguardia : PERSONNE NE PRONONCE LE PRÉNOM DE MES PARENTS !!!!!
S'écria-t-il.
Puis Le Faucon saisit le poignard de verre de Laguardia...
Laguardia complètement terrifié que cet inconnu ait attrapé son poignard a main nu sans se soucier de la douleur, se mit à le regarder comme une proie demandant à son prédateur de l'épargner.
Izhak brisa le morceau de verre.
Puis il se mit à foudroyer du regard Carlos afin qu'il lâche son poignard de verre.
Ce dernier comprit immédiatement et lâcha le morceau de verre que ce brisa au sol.
[Bruit du verre se brisant]
Puis Le Faucon se mit à dire...
Le Faucon : J'ai déjà tué des enfants pour moins que ça... Non je plaisante !
Dit-il en souriant ignorant complètement sa main littéralement bousillée par les bouts de verre ayant déchiqueté sa paume.
En revanche j'ai déjà tué un nombre incalculable de gens... Des gens qui voulaient s'en prendre à vos parents.
Malheureusement, je suis arrivé trop tard...
Dit-il en se retournant contemplant le cadavre du père de Carlos et Laguardia en décomposition, les mouches leurs dévorant les yeux.
Je compte tuer l'homme qui a commis ses crimes ignobles envers vos géniteurs...
Car nous ne formons qu'un seul clan et une seule famille...
Dit-il afin de raviver les flammes de la colère et de la vengeance qui habitent leurs tripes.
Carlos : Vous ignorez tout d'eux !
Affirma Carlos les larmes aux yeux...
Le Faucon : Détrompes-toi gamin, je connais intimement tes parents...
Répondît Le Faucon à Carlos.
Je connais également l'homme qui a mis fin à leurs jours et la raison pour laquelle il a agit ainsi...
Cet homme n'est autre qu'Hassan Benkhaled mon ennemi de toujours qui cherche sans-cesse à me mettre des bâtons dans les roues en emportant avec lui ce que j'ai de plus cher en ne me laissant rien de plus que des miettes !
Dit Le Faucon fou de rage.
Je sais également que vous n'avez nul part où aller car vous n'avez plus personne sur qui compter.
Vous êtes livrés à vous mêmes, mais je suis prêt à vous tendre la main...
Et à offrir un enterrement digne de ce nom à vos parents...
Seulement si vous acceptez de me faire confiance !
Affirma Le Faucon en tendant son poing.
Je serais votre nouvelle famille, vous vivrez avec moi, je vous nourrirai et vous comblerez comme jamais vos parents n'aurez pu le faire !
Laguardia et Carlos par peur de refuser de mirent à taper dans le poing du Faucon.
Le Faucon : Laissez mourrir des gamins aussi prometteurs que vous... Ce serait pire que du gâchis !
Moi, je crois en vous et je suis conscient que vous ayez accepté de me rejoindre car vous avez peur de crever, mais... Rassurez-vous ! Je vous considérerais comme mes propres enfants ! Et je ne ferais jamais usage de la violence !
Dit le Faucon en se relevant.
Mais avant on va devoir aller chez moi à la Madeleine pour se faire soigner par mon médecin privé !
Dit-il en sortant un bandage et en l'enroulant sur la main de Laguardia, puis sur sa main.
Aujourd'hui est un nouveau chapitre qui démarre !
Pour vous !
Et pour moi !
Dit-il en posant sa main sur les épaules de Carlos et Laguardia.
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C'est ainsi qu'Izhak m'a recueilli 3 jours après l'assassinat de mes parents par Hassan Benkhaled, avec mon frère.
Et c'est grâce à lui que je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui !
Il a su cultiver ma confiance en moi et m'a toujours entraîné à devenir aussi féroce qu'un fauve.
Et ce dans le but de faire de moi son bras droit, car il dit n'avoir confiance qu'en ceux qu'il a vu grandir.
Et que son bras droit ne serait pas un adulte mais un enfant qu'il aurait entraîné depuis son plus jeune âge et qu'il nommerait comme son bras droit une fois devenu adulte.
Il me répétait sans-cesse qu'il était prêt à faire tout les sacrifices possibles et imaginables pour dénicher "l'avenir" de son empire du Narco-trafic.
Il nous a tout céder à Carlos et moi, pour vous la faire courte, Izhak est devenu ce jour-là ma nouvelle famille, mon nouveau repère !
Et j'ai crains le jour où je perdrais mes repères car je ne suis rien sans eux, Carlos et Izhak sont les deux principales raisons qui font que je m'accroche à ce monde pourri et corrompu.
Alors j'obéis...
Je tue, je massacre, j'assassine car j'ai peur de le perdre, de le décevoir...
Je tue, je massacre, j'assassine car j'ai peur qu'il me tourne le dos, qu'il me renie...
Même si j'aimerais vivre loin de toute cette violence je me dois de lui rendre ce qu'il m'a donné...
À savoir le droit de renaître une deuxième fois !
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- 3 septembre 2019 -
- 16 h -
L'inspectrice Lombardi se mit à avoir une crise d'angoisse.
Lombardi : Tout va beaucoup trop vite... Il y a 5 minutes de ça j'étais attaché à une chaise, je me suis dit que mon ex allait finir par me buter d'une minute à l'autre, et là j'ai été libérée et je vais devoir...
Ali : Catarina !
Dit Ali.
Merci d'avoir choisie mon prénom...
Sincèrement...
Moi aussi mon esprit est chamboulé, j'ai appris beaucoup trop de choses sur toi et mon père, j'ai aussi buter l'ambassadeur du Mexique, mais regarde Lilia, Leïla et moi !
On est terrifiés aussi, mais on sait que l'on va devoir passer à l'acte pour parvenir à s'échapper d'ici vivant !
On a pas le temps de nous questionner sur ce qu'il se passe actuellement !
Il y a un temps pour réfléchir et un autre pour agir !
Tu comprends ?
Dit-il en posant ses mains sur ses épaules et en rechargeant son Beretta 92.
Lombardi : Pardonnez-moi... C'est vrai tu a raison Ali, excuse-moi !
J'ai presque cédée à la panique...
Et pour ton prénom, je suis prête à remettre ça une deuxième fois s'il le faut...
Dit-elle en séchant ses larmes.
Élias : Bon ! Ali, Lilia et Leïla je vais vous expliquer comment fonctionne se type de revolver et comment s'en servir...
Écoutez attentivement !
Parce que ça va être un vrai carnage et on aura pas le temps de vous expliquer une fois que les balles vont pleuvoir...
Les protagonistes et les rebelles Pro-Hassan se mirent à mettre au point une tactique afin de mettre hors d'état de nuire Le Faucon et ses hommes.
Ils ne disposaient que de très peu de temps pour préparer l'ultime assaut qui leur permettrait de fuir cet endroit.
Ils avaient enfin reçu l'occasion de se battre pour leur liberté !
Leïla : Comment on se sert de ce revolver ?
Demanda Leïla complètement confuse.
Élias : Il s'agit tout d'abord d'un Beretta 92 ! C'est un pistolet semi-automatique utilisé par l'armée Italienne et j'en passe !
Au niveau du poids on est sûr de l'acier, qui est en général est très lourd donc on est à 1,26 kg ce qui est léger mais qui fait quand même son poids une fois ce pistolet entre les mains, mais ça c'est uniquement sans le chargeur !
Expliqua Élias.
Lombardi : Il a raison car il pèse 1,365kg avec le chargeur ! Le chargeur a aussi une capacité de 15 cartouches ce qui n'est quand même pas négligeable !
Affirma l'inspectrice.
Lamine : Nous ne disposons que de 15 cartouche par pistolet ! Alors évitez de tirer bêtement dans le tas sans réfléchir !
Dit Lamine.
Ali : Très bien mais... Pourquoi est-ce que l'on dispose de 2 Beretta ?
Demanda Ali.
Rayan : Vous disposez également d'un étui car nous n'avons pas le temps de vous expliquer comment est-ce qu'on recharge son pistolet !
Lorsque le votre est à sec, vous prendrez celui qui se situe dans votre étui !
Vous devez le tenir à deux mains bien fermement car le recul est assez violent pour une première fois, ça peu vous causer des douleurs au niveau des épaules, alors concentrer vous et tenez-les fermement pour éviter les blessures inutiles !
Leur indique Rayan.
Personne n'a de questions ?
Tout le monde semble avoir saisi la tactique...
Élias : Parfait alors au boulot tout le monde !
Au sein de la pièce tout le monde se mit à développer un esprit de cohésion et de tactique pour tout mettre en œuvre afin d'éliminer le plus d'ennemis possible !
Lombardi : Je refuse que Lilia et Leïla se servent d'un pistolet ! Tout cela semble beaucoup trop dangereux pour elles ! Quant à toi Ali je pense que tu devrais nous laisser aussi gérer cet assaut seuls !
Vous risquerez de vous blesser ! Et puis...
Leïla coupa la parole à l'inspectrice !
Leïla : Avec tout mon respect inspectrice...
Fermez votre grande gueule ! Juste pour une fois, vous me causez sans-cesse des maux de tête !
Ali : En vérité si vous nous demandez de ne pas prendre les armes, c'est parce que vous souhaitez vous venger seule d'Izhak ! Et je trouve ça complètement égoïste de votre part !
On a perdu des proches à cause de lui, on a été retenu comme du bétail et contre notre gré dans ce taudis nauséabond pendant 5 jours, il nous a arrachés Yassine des mains...
Et vous pensez que l'on va restez ici, en train de vous laisser prendre les décisions qui nous concerne à notre place ?
TOUTE NOTRE CHIENNE DE VIE LES GENS ONT PRIS DES DÉCISIONS À NOTRE PLACE, AUJOURD'HUI EST ENFIN LE JOUR OÙ MES SŒURS ET MOI AVONS L'OCCASION DE NOUS BATTRE...
NOUS ALLONS VENGER MON PÈRE !
MA MÈRE !
MES ENFANTS ET MA FEMME !
ET YASSINE !
Ils peuvent même nous arracher la langue s'il le souhaitent ou même m'arracher un bras !
Car tant que Dieu refusera d'emmener mon âme vers lui, je me bâterais jusqu'au bout pour ma famille et pour ce qu'il me reste.
Dit Ali en se retournant en direction de Leïla et Lilia qui sont toute les deux émues par les paroles de leur petit frère !
Ils ont osé s'en prendre au Benkhaled, sauf qu'ils ont oublié que le sang d'Hassan coule dans nos veines !
Mes sœurs et moi ne tournerons jamais le dos au Faucon et à ses chiens !
Si même moi qui suis le premier à m'inquiéter pour mes sœurs, et le premier à redouter le jour de leur mort souhaite qu'elles se battent, vous êtes qui vous avec tout le respect que je vous porte pour nous empêcher de nous battre ou pour émettre un avis sur ce que l'on devrait ou ne pas faire !
Dit-Ali les larmes aux yeux fou de rage.
Lorsqu'il s'était mit à me hurler dessus comme ça, je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie car j'ai été surprise par la rage et la colère qui habite le cœur d'Ali, il semblait si calme et si innocent, je le voyais comme un poussin refusant de sortir de son œuf, sauf qu'en réalité c'est un fauve !
Comment est-ce possible de contenir une telle rage en soit sans donner aucun signe d'auto-destruction ?
Comment fait-t-il pour ne pas prêter attention au clou qui est enfoncé dans son doigt ? Comment fait-t-il pour ignorer la douleur ?
Lombardi : Ali ! Ton majeur gauche... Il ne te fait pas mal ? Tu ne ressens plus la douleur !?
Ali : Vous parlez de ceci ?
Dit-il en montrant sa main gauche.
Il s'arracha l'aiguille du doigt.
Et Maintenant ?
Dit-il le doigt maculé de sang.
Lilia : Mais t'es devenu fou Ali ??? Vite il faut faire un garrot !
S'écria Lilia.
Ali : On a pas le temps ! Bref ! Tout ça pour vous dire inspectrice que nous sommes très bien capables d'assurer nos arrières sans vous !
Élias, je souhaite que tu apprenne à mes sœurs comment recharger un pistolet ! Entre le temps où elle devront se débarrasser de celui qui n'aura plus de balles et entre le temps ou elles devront prendre le pistolet situé dans leur étui ; elles seront vulnérables et sans-défense !
Dit-Ali avec assurance.
Malik : Et tu penses qu'on a le temps de tout vous expliquer ? Izhak et sa clique vont se ramener d'une seconde à l'autre ! On est foutu si on ne se tient pas prêts et si on ne prépare aucun plan !
Affirma Malik.
Leïla : Le plan ça serait que l'on puisse chacun se défendre de la manière la plus efficace possible !
Ali : Le plan serait également que tous les membres puissent se protéger mutuellement ! Et soient apte à réagir si besoin est ! Toi qui est amoureux de ma sœur, toi qui l'a sortie des décombres durant l'attentât de C8 ; ne me dit pas que tu es prêt à prendre le risque qu'elle se fasse tirer dessus !
Élias : Je... Bref peu importe on a pas le temps de faire un débat sur ça ! Ouvrez grand vos oreilles ! Il suffit d'appuyer ici pour que le chargeur sorte, une fois le chargeur sorti vous le remplacerez par celui qui contient des balles ! Pas compliqué tout le monde a saisi ?
Leïla : Mon gilet pare-balles est trop grand ! Est-ce qu'on peut m'en donner un plus court !?
Demanda Leïla en levant la main.
Lilia : T'es conne ou tu le fais exprès ? Tu crois vraiment que c'est le moment là ? Au pire ça te protégera encore plus !
Lombardi : Il protège des blessures par balles mais pas des chocs ! Bref passons maintenant à la stratégie...
Après 5 minutes passée à parler de la stratégie d'assaut, il a donc été conclu qu'Ali, Leïla et Lilia seraient en arrière pour assurer assurer le soutien avec des tirs de couvertures !
Lombardi, Élias et Lamine allait être face aux assaillants car ils ont plus d'expérience au tir, ils devait ouvrir le feu afin que les hommes d'Izhak se précipitent dans la salle tout en ignorant que Rayan et Malik se trouveraient juste au-dessus d'eux embusqués dans le grenier situé dans le couloir, ainsi, ils ouvriront le feu d'en haut !
Le vieux parquet du grenier leurs permettaient de voir à travers les trous pour viser juste, de plus Rayan et Malik sont les meilleurs tireurs d'Izhak, car ils ont été formés par Hassan.
Élias : Sommes-nous d'accord ?
Demanda Élias ?
Ali, Leïla, Lilia : Oui !
Répondirent-ils !
Rayan, Malik, Lamine et Lombardi : Oui !
Répondirent-ils à leurs tours !
C'était la toute première fois que mes sœurs ne s'inquiétaient pas pour moi, autrefois la relation que j'entretenais avec elles était très conflictuelle.
Nous n'étions jamais d'accord sur rien.
Mais là...
Nous étions coordonnés ! Nous portions les tables, les chaises et les meubles pour les déposer au sol afin de s'en servir comme bouclier, la manière dont nous avions disposé les meubles dans la pièce était conçue pour nous protéger un maximum des balles ennemies !
Je ne pense pas réaliser ce qu'il se passe mais on va s'apprêter à les massacrer de sang-froid, Sara si seulement tu étais là avec moi !
Même s'ils ne sont pas innocents et après tout ce qu'ils nous auront fait endurer, je ressens presque une répulsion et une envie de tout abandonner !
Sauf que cette fois-ci, nous allons nous battre pour nos vies, car si l'on reste ici ; s'en sera fini de nous et Le Faucon aura bel et bien réussi à exterminer tout les Benkhaled !
Alors nous n'avons pas le choix, il va falloir devenir des meurtriers !
Et puis on oublie vite son premier mort par balle...
Alvaro Prado... Cet homme aussi devait avoir des enfants... Je leur ai arraché leur père des mains... Il avait sûrement une famille...
Leurs vies ne seront plus jamais les mêmes une fois sortis de ce traquenard...
À suivre dans le prochain chapitre...
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