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Chapitre 20


PDV T/P

Je souffle de soulagement, et quelqu'un atterrit devant moi, collant sa main à ma bouche, et entrechoquant nos deux corps.

Il enlève ensuite sa main de ma bouche et vient me susurrer ces quelques mots :

Karma : Fais moins de bruits la prochaine fois..

Je hoche la tête maladroitement, le rouge sur mes joues était toujours présent.

******

Je sors précipitamment de la salle, après avoir finit la partie avec Karma.

Mes yeux parcourent le tableau des scores et je crie de joie en voyant le nom de "Mitsuya" (genre moi) en première place.

Moi : AHHHH ENFINNNN

Nagisa : Bien joué (T/p)

Moi : Hehehe

Les autres sortent et on se félicite mutuellement.

Kayano : Je t'ai pas revu après t'avoir trouvé, t'étais où ?

Moi : Genre dans le sol y avait une trappe et j'me suis cacher dedans.

Yoshida : VRAIMENT ?!!?

Moi : T'es trop con Yoshida jpp

Il souffle et je réponds vraiment à Kayano

Moi : J'étais avec Karma. Il trouvait toujours des superbes cachettes et il me couvrait

Kayano : Mohh c'est trop mignonnn

Moi : J'vois pas c'qui y a de mignon ?

Tiens, ça fait longtemps qu'on m'avait pas taquiné avec ça

Okuda : Qu'est-ce qui y a de mignon ?

Elle vient vers nous en remettant en place ses tresses. Mieux vaut ne rien lui dire, je ne sais pas si elle l'aime toujours

Moi : Rien d'important t'inquiète. Bon il va bientôt faire nuit, je ferai mieux de rentrer. J'ai pas encore terminé mes exos de maths et demain j'ai un truc de prévu.

Nous sortons du bâtiment et prenons des chemins différents. Je suis toute seule, ce qui me rend légèrement parano; la ville est déserte.

Je me dirige comme à mon habitude vers l'arrêt le plus proche, et sors ma carte de bus et mon portable.

******

Je m'assoie sur un des sièges du fond, et pose ma tête sur la fenêtre pour me reposer. Je vais sur mon appli de jeu, mais m'endors rapidement. Je suis entre le rêve et la réalité.

Le bus s'arrête rarement pour prendre des gens, et je suis toujours dans un "état second".

Je finis par me réveiller en sentant une présence à côté de moi, un homme plutôt costaud, et dans la quarantaine, puant l'alcool, est assit à ma droite. Le même homme que je vois des dizaines de fois dans mon bus. Ma respiration se coupe et je lance des regards furtifs à l'homme, qui décide de mettre son bras autour de mes épaules entre 2 regards. Le bus ne compte que 3 personnes, dont le chauffeur qui ne peut pas nous voir.

Et si je criais ?

Je pourrais faire du bruit pour attirer son attention ?

Je voulais essayer, mais comme si il lisait dans mes pensées, une de ses mains vint recouvrir ma bouche. Par réflexe, je donne un violent coup de coude au gars, et appuie sur le bouton *STOP* pour descendre du bus.

Je m'enfuie en courant, je pleure beaucoup, et attire par la même occasion le regard des passants.

J'arrive devant ma maison, et m'affale contre la porte, n'ayant pas la force de l'ouvrir. Je toque faiblement à celle-ci et entends quelqu'un crier " j'arrive".

Puis plus rien. Juste un coup dans l'arrière de la tête. Trou noir. Me suis-je endormie ? Ou évanouie ?

******

J'ai horriblement froid, mais quelque chose me recouvre. Je me redresse dans ce qui semble être mon lit, et allume la lampe de chevet, me procurant un léger mal de tête.

En essayant de me rappeler des évènements passés, une lumière au sol attire mon attention. C'est mon portable. Je le prends et vois un message :

Numéro inconnu :

Je sais où tu habites et qui tu es, alors si tu tiens à ta famille et à tes proches, ne parle à personne de nos rencontres dans le bus. Et petit conseil, évite de parler de ton passé Murasaki ;)

Moi :
Qui êtes vous bordel ?

Numéro :

Ce numéro vous a bloqué

Mon angoisse remonte et mon portable tombe au sol, faisant un peu de bruit. Il savait qui j'étais, il pouvait ruiner ma vie en un claquement de doigt, il pouvait même y mettre un terme, bordel.

J'entends ensuite quelqu'un monter rapidement les escaliers et ouvrir ma porte dans un grand fracas.

Koji : (T/p) !!

Moi : Je, comprends, pas.

Il me prend dans ses bras d'un air inquiet. Ça ne fait seulement un mois et demi qu'on se connait, mais notre relation à beaucoup évoluée. Je le considère comme mon grand frère, même si nous n'avons qu'un an de différence.

Koji : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?...

Il s'assoit en face de moi et prends mes mains.

Moi : Je.. Il est quelle heure ?

Koji : Un peu plus de 20 heures.. Molie, Kole, Yugi et Eliott sont partis à une réunion concernant les cours, et May est avec son copain je crois.. Mais, ils ne devraient pas tarder à rentrer.

Je voulais pleurer dans ses bras, je voulais avoir quelqu'un à qui me confier, je voulais me sentir aimée, je voulais qu'on m'écoute et qu'on prenne soin de moi, mais je voulais avant tout le bonheur et la sécurité de mes proches.

Moi : C'est.. Je crois que je suis juste malade..

Koji : Raconte pas de la merde (T/p).. C'est souvent comme ça quand tu prends le bus. Est-ce que.. Quelqu'un t'a fait du mal ?!!

Moi : Non ! J'ai juste été prise de vertiges, ne t'inquiète pas.. Vraiment..

Koji : Tu me promets qu'il n'y a que ça ?

Je ne pouvais pas lui mentir..

Koji : Je répète.. (T/p), promets moi que ce n'est que ça..

Moi : Je te le promets

Il se relève et sort finalement de ma chambre, je pleure contre mon oreiller, je n'en peux plus...

******

Lundi

Je descends dans le salon, un mal de ventre horrible dû au stresse. Koji n'a rien dit aux autres, mais il parait tout de même méfiant.

Moi : J'y vais, à ce soir !

Koji : Fais attention à toi.

Je lui adresse un sourire et sors de la maison, puis marche vers mon arrêt de bus habituel.

Ellipse trajet

J'arrive et souris faiblement aux quelques personnes qui se trouvent sur place, puis tire ma chaise avant de m'affaler sur ma table.

Fuwa vient vers moi et me demande, étonnée :

Fuwa : Tu vas bien ??

Moi : Bah oui, pourquoi ??

Fuwa : Je sais pas, on dirait qu'une limace s'est emparé de ton corps

Moi : Je dois mal le prendre, n'est-ce pas ?

Je ris un peu pour essayer de lui faire comprendre que tout va bien, et quelqu'un entre dans la salle, en larme.

Moi : Okano !

Elle court vers nous et nous la prenons dans nos bras. Fuwa caresse son dos pour la calmer et je cherche un paquet de mouchoir dans ma poche.

Fuwa : Qu'est-ce qu'il ne va pas ?

Okano pointe faiblement la fenêtre de son doigt, laissant une vue horrible. Mes yeux s'écarquillent et Fuwa est triste pour notre amie : Maehara embrasse Rio

Moi : Je..Je.. Suis tellement désolée.

Fuwa : Ce fumier ne te mérite clairement pas..

Je dois avouer que d'un côté ça ne m'étonne pas tant que ça, mais j'espérais quand même un peu qu'ils ne s'aimaient pas.

Les autres nous regardaient sans comprendre, surtout Mimura. Je le regarde dans les yeux en continuant de réconforter Okano. J'ai bien compris qu'il l'aimait, mais savoir qu'elle en aimait un autre va lui aussi le rendre triste.

Fuwa : On est tellement désolée..

Okano renifle et essuie ses larmes.

Okano : C'est un playboy de toute façon.. Et il aurait pu causer ta mort (T/p)

Je rigole doucement, repensant à cette période.

Moi : Tu mérites mieux

Je la serre fort une dernière fois avant qu'elle ne retourne à sa place. Les derniers élèves arrivent et Karma, qui pour une fois est là, me chuchote pendant le cours :

Karma : Qu'est-ce qu'elle a Okano ?

Moi : Problèmes de cœur, tu peux pas comprendre

Karma : Malheureusement si

Je hausse un sourcil et le regarde pour essayer de mieux comprendre. Il a l'air perdu dans ses esprits et son regard vide est posé sur Okuda.

Okuda, c'est super pour elle ! Okuda.. C'est..cool.. 

Il aime probablement Okuda.. Okuda.. Je.. Il.. Non.. 

Koro : Karma, tout va bien au fond ? 

La classe se retourne et nous fixe. 

Itona : Karma et (T/p) parlent d'amour. 

Mes poignets resserrent leur prise sur les bords de la table et mon visage se crispe, il pouvait pas la fermer ?! 

Karma : Qu'est-ce qui te fais dire ça ? 

Itona : Je ne suis pas sourd tu sais ? 

Karma : Donc tu écoutais notre conversation ? 

Terasaka : Vous parlez juste super fort tocard. 

Okuda : Moi je ne les ai pas entendu ! 

Moi : Oh ta gueule. 

Mes yeux et ma bouche s'ouvrent et ma main vient se plaquer contre ma bouche. 

Moi : Ho merde— Euh, oh zut alors ! 

Je me lève et m'excuse rapidement auprès d'Okuda. 

Ellipse cours de la matinée 

Je me lève pour manger avec les autres, quand je ressens un étrange sensation. 

Isogai : (T/p), pourquoi t'as demandé à Okuda de la fermer tout à l'heure ?? 

Moi : Je suis vraiment désolée.. C'était pas pour elle, je..je sais pas.. Vraiment.. 

Fuwa : C'est paaaas graaaave, j'vois même pas pourquoi tu t'excuses ! 

Moi : J'lui ai quand même dis "ta gueule".. 

Fuwa : Mouais.. 

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C'est bientôt les vacaaaaaaances, j'vais pouvoir poster plus régulièrement et plus souvent. 

Chupa Chups~ 

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