Nous descendîmes tous les deux dans un silence on avait rien à se dire en arrivant quand Lionel me vit il leva la tête m'envoya un sourire et un baiser je savais qu'il était fière de moi et je ne regrettais pas mon choix. Le téléphone de Lionel sonna je reconnus notre musique qu'on chantait tous les deux à l'époque ( je la connaissais encore par coeur). Il partit en prétextant une excuse médicale tout le monde savait que c'était faux de toute façon quand il devait aller chez le médecin il n'y allait jamais sur  ce point on était pareil.  Personne ne dit rien ni le retient. Ça m'arrangeait pas car j'allais devoir faire équipe avec l'espèce de psy même si je le montrais pas il m'avait impressionner y en a beaucoup qui ont essayer de me faire parler et très peu on réussit il en faisait parti ce qui me plaisait pas plus que ça car ça voulais dire qu'il était plus fort que moi  mais je me rassurais en me disant que si j'avais parlé c'est que je l'avais voulu et de toute façon fallait faire avec. Le patron nous demanda d'aller voir la famille de la deuxième victime pendant que les autres allait sur la scène de crime et que Lionel était quelque part je pensais qu'il était avec sa mère mais je n'en n'étais pas sur!

Nous avions une voiture fédéral noire trop classe ça me rappelait les voitures des films et des séries auxquelles j'étais acro.

On avait toujours rien à se dire et on avait plus d'une heure de route je ne savais pas comment j'allais tenir! Il conduisait bien ce qui m'énervait  j'avais jamais respecté les limitations de vitesse sauf quand il y avait des radars évidemment. Je commença la conversation sur ce sujet comme ça s'était pas personnel et à chaque mot je faisais attention à ce que ça ne le devienne pas.

- Va plus vite on arrivera plus tôt!!

- Tu n'as pas envie de rester trop longtemps avec moi!

Je le vis venir et je ne voulais pas entrer dans son jeu alors je continua sur le même sujet

- Tu sais si tu dépasse une fois dans ta vie la vitesse indiquée sur le panneau ça va tuer personne.

- On ne sait jamais!

- Oui mais on ne sait jamais rien là une voiture peut avoir une panne et causer un accident pourtant on est là et on avance.

Il se tut serra le volant jusqu'à en avoir des marques sur les mains j'avais dit la phrase qu'il fallait pas mais je ne savais pas encore pourquoi...

Je voulais absolument savoir comme ça on aurait un sujet de conversation qui ne tourne pas sur moi.

- Qu'est ce que tu as? Tu n'as pas été victime d'un accident quand même?

J'ai dit ça en rigolant mais lui n'avait pas l'air de rire. Je sais pas pourquoi mais j'aimais bien voir les gens triste ou en colère comme ça j'étais pas toute seule et le mieux c'est quand ils essayaient de le cacher et c'était son cas.

- Non mais si je te dis que j'en ai causé un!

Je reprenais la raison j'étais triste pour lui! Et même si ça ne marchait pas sur moi, les gens disaient que ça aidait d'en parler. J'étais d'accord avec eux quand ça m'arrangeait donc quand c'était pas moi qui devait raconter ma vie. Alors plus sérieusement je lui dis

- Et y a eu des victimes?

Il n'avait pas envie de me répondre ça se voyait à sa tête qui restait concentrée sur la route il faisait tout pour pas la tournée vers moi et ne pas me regarder

- Tu veux pas en parler c'est le comble un psy qui parle pas!

- Tu peux parler toi! Tu as fais psychologie tu as même un doctorat et tu as même eu un cabinet avec des patients pourtant tu parles pas non plus.

- Ouai mais moi j'ai mes raisons!

- Bah moi aussi j'ai mes raisons!

C'était le moment où on arrivait pile le moment où il aurait du parler.  Y en a qu'on de la chance moi ça m'arrive jamais. Nous descendîmes de la voiture et nous toquâmes à la porte mais personne ne vint ouvrir on repartait quand un gars d'à peu près 15 ans entra dans le jardin et il nous vit il nous demanda ce qu'on faisait là. Nate sortit sa carte du FBI comme j'avais pas encore la mienne. Le gars était à la fois surpris et inquiet de notre présence.

- où sont tes parents?

- Mon père ne devrait pas tarder à rentrer!

- Et ta mère?

- Ma mère est partie acheter des médicaments quand j'avais 6 ans et elle n'est jamais revenu. Alors ça m'étonnerai qu'elle rentre maintenant. Au fait que voulez vous?

J'avais pas la force de lui annoncer la mort de son père il allait se retrouver tout seul. Alors je recula un peu pour me détacher un peu de cette histoire et du chagrin du garçon qui est devenu orphelin.  Nate comprit et s'en charga. Le petit ne voulait pas pleurer mais il laissait échapper quelques larmes. Une fois que la police et les agents sont venu le chercher. Nous repartîmes je partis devant mais j'étais obligée de l'attendre car c'est lui qui avait les clés de la voiture. Il se raprocha de moi au lieu d'ouvrir la porte il me parla.

- Je sais que ça te fais quelque chose! Parle moi!

Évidemment que ça me fit quelque chose tu n'avais pas besoin de faire psycho pour le savoir!  Ce petit c'était moi 8 ans plutôt sauf qu'on a pas eu besoin de me l'annoncer j'étais derrière ma mère quand elle a sauté et mon père est mort d'une crise cardiaque dans mes bras.  Je ne voulais pas lui répondre ça allait passer tout seul comme ça le fait à chaque fois! J'essaya encore d'ouvrir la portière pour le faire ouvrir cette stupide voiture. J'étais impatiente de rentrer pour me cacher quelque part car des fois je piquais une crise et je préférais la faire seule que personne ne me voit. Nate le savait je savais qu'il allait faire quelque chose qui était censé me faire aller mieux. Mais ma tristesse était incurable! En attendant il ouvrit la portière alluma le moteur. Sur toute la route je ne dis pas un mot et lui non plus.