Chapitre 2
- Tu es certain de ce que tu dis, demande mon père?
- Oui. Je veux vivre avec toi papa.
- On ne peut pas faire ça Frédéric, ta mère appellerai la police et je me retrouverai en cours...
- Je vis chez Samuel depuis hier, je lui ai dit et elle n'a rien fait. De toute manière elle m'a frappé deux fois alors...
- Elle t'a frappé, s'exclame-t-il!
- Excusez-nous, entendons-nous?
On se retourne tous les trois vers deux agents de police en uniforme.
- Samuelle Clark, demande l'agent chauve?
- Oui, c'est moi, dit Samuelle en s'avançant vers eux.
- Désolé de vous l'annoncez, mais vous êtes en état d'arrestation pour avoir battu jusqu'à inconscience une personne de votre entourage, dit l'agent avec des cheveux en s'avançant vers elle.
Samuelle ne dit rien. Fuck. Ils parlent de Rémi. Il a dû porter plainte. Fuck! Non, non, non! Elle a fait ça pour me protéger moi et les autres de l'école! Ils ne peuvent pas faire ça! Mon père cherche mon regard, mais je m'interpose entre le policier et ma copine alors qu'il sort des menottes de sa ceinture.
- Non!
- Frédéric, dit doucement Samuelle, n'empire pas les choses.
- Vous ne pouvez pas faire ça!
Les deux policiers s'interrogent du regard, ne comprenant pas ce que je dis. Mon père s'avance vers eux pour traduire ce que je dis, toujours confus de ce qui est en train de se passer dans son magasin.
- Il dit que vous ne pouvez pas faire ça.
- Fred, ils ont le droit, dit Samuelle en venant se mettre devant moi.
Elle prend mon visage entre ses mains et dépose un léger baiser sur mes lèvres.
- N'empire pas les choses, d'accord, me chuchote-elle.
- Mais, tu me protégeais, moi et les autres élèves de l'école, m'exclamais-je avant de mettre mes mains sur les siennes.
- Il dit qu'elle le protégeait lui et les autres élèves de l'école, traduis mon père.
Je me défais des mains de ma copine pour me mettre devant les deux policiers.
- Le garçon qu'elle a battu était une brute à l'école qui battait tout le monde, incluant moi, pour absolument aucune raison. Ce n'est pas elle que vous devriez arrêtez, mais bien lui!
Mon père traduit.
- Je suis désolé mon garçon, mais nous devons l'arrêtez, dit le policier chevelu en me contournant. Une plainte a été déposé contre elle, nous devons l'arrêtez, c'est la loi.
Alors que j'allais m'interposer de nouveau, mon père m'agrippe le bras pour me tirer vers lui.
- Lâche-moi!
- Frédéric, m'appelle Samuelle alors qu'on lui passe les menottes. Averti mon père, d'accord, et rapporte mon skateboard chez moi s'il te plaît.
À bout de force, j'hoche silencieusement la tête.
- Je t'aime, dit-elle.
- Je t'aime aussi.
Les policiers l'amènent en silence dans leur voiture de patrouille et, sans bouger, je les regarde apporter la fille que j'aime au centre de police. Trop de chose se sont passer en dedans d'une heure. J'ai retrouvé mon père et ma copine se fait arrêter. Bon sang, je vais pleurer encore si ça continu.
- Ils ne peuvent pas faire ça, dis-je faiblement.
- Vient, on va aller avertir son père comme elle a dit.
- Papa, elle me protégeait, redis-je.
- Je sais Frédéric, je comprends, mais pour le moment, on doit aller avertir son père et aller au poste de police. Va chercher sa planche comme elle te l'a demandé.
Je fais ce qu'il me dit et vais prendre son skate avant de rejoindre mon père dans sa voiture, après qu'il est fermé le magasin. Merde. Mais qu'est-ce qu'elle va faire? Qu'est-ce qu'elle va faire?
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