J'ai déposé ma lame.
En laissant couler mes larmes,
J'ai pris ma plume
Et sans mon costume
J'ai couché mon âme
Sur du papier-flamme.

Cette écriture, ma poésie
C'est ma liberté sans frénésie :
Un échapatoire
A tout mes cauchemars.

Mon esprit s'envole par-delà les mers
Et enfin des ces chaines je me libère.
Même si mon cœur se serre
Je refuse de faire marche arrière.

L'encre coule a flot
Depuis le bout de mon stylo
Et sur mes poignets
Mon sang finit de sécher.
Retour au point de départ
Me crie mes blafardes.

Comme dans un cercle vicieux
Je replonge
Sans jamais atteindre les cieux...
Je ne veut pas me morphondre
Et je vais me battre
Pour un jour toucher un de ses astres
Qui clignote la haut
Et me guide vers des jours plus beaux !

Ce texte n'a peut-être pas de sens pour toi
Tu ne saisie peut-être pas toute la douleur derrière mes mots...
Mais pour moi il est là et le restera.
C'est comme un phare pour les bateaux,
Il posé près du précipice, et tout en me guidant
Il m'empêche de tomber dedans.
Et même si parfois mes pas flanchent et me ramène au bord
Ce petit fil me tiendra loin de la mort.