Chapitre 3
- Mais bordel, qu'est-ce qu'il se passe ? Elle est où Clark ? lança Julien.
- La forêt en avait marre d'entendre c'est pleurnicherie alors elle l'a capturé ! rétorqua Martel.
Il fit le tour du feu, puis quand il passa à côté de Laure, il s'approcha si près de son visage que cela aurait pu passer pour une scène romantique.
Mais il lui jeta juste un petit " bouuu " avec un sourire enjôleur.
- Comment peux-tu dire ça ? Tu es tellement odieux mon pauvre !
- Excuse-moi, princesse.
Son arrogance déplaisante était mal placée. Laure avait qu'une seule envie, le gifler. Il se prenait pour qui à critiquer son amie ? Elle sentait le rouge lui monter aux joues. Alors se fut à son tour de s'approcher de lui, et de lui cracher :
- Ne reparle plus jamais de Clark sur ce ton ! Tout le monde à des peurs, même toi alors arrête de te prendre pour un bad boy, il n'y a aucun chef ici et si il devait y en avoir un ce ne serait pas toi ! puis Laure ajouta entre ses dents un petit " connard ".
- Quoi ? J'ai mal entendu ?! Connard ? Et toi pour qui tu te prends ? Martel ouvrit la bouche comme pour continuer à argumenter mais il ne dit rien.
Il leva les mains en l'air en signe de défaite et s'éloigna, il s'assit contre un arbre, à proximité du feu.
- Allons chercher Clark.
Caleb fit un signe de tête à Martel comme pour l'inciter à venir mais celui-ci balaya la proposition de la main. Ils étaient donc trois à partir à la recherche de Clark.
- Clark !
- Clark ! OÙ ES-TU ?
- On devrait se séparer ! déclara Julien.
Ils hochèrent la tête et chacun partit d'un côté.
Julien bifurqua vers un petit sentier qui ne semblait pas très emprunté. Les branches lui griffaient les bras, il ne cessait de trébucher mais il ne se lassait pas et continuait de crier le prénom de Clark. Il aimait bien la petite blonde, sous ses airs de sainte nitouche, elle avait une grande force de caractère.
Julien repensa à cette journée, il s'était levé comme tout les matins, il avait passé une matinée à la mer et participer à une immense chasse au trésor. Il avait pu faire tout cela grâce à ses parents qui gagnent plus que bien leurs vies. Se sont des avocats très réputés. Que penseraient-ils si leur fils adoré ne revenait pas à la maison ? Ils se sentiraient probablement coupable. Il fallait absolument qu'il se sorte ces idées de la tête. Pour s'en convaincre il répétait plusieurs fois à haute voix : " N'y pense plus, n'y pense plus ".
Il se concentra à nouveau et il remarqua que le sentier s'était élargit. Il entendit des sanglots, c'est bon il venait de retrouver Clark ! Il poussa quelque fourré et la vit étalée dans la poussière. Il se précipita vers elle :
- Est-ce que ça va ? Clark répond moi !
Elle était comme clouée au sol, les yeux perdus dans le vide. Elle ne semblait pas entendre ce que Julien disait, elle était déconnectée. Son esprit était perdu, ailleurs. Ses membres étaient pris de convulsion, son corps parcourus de soubresauts. Cette fille n'allait pas bien du tout songea Julien.
Il essaya de la réveiller, de la faire réagir, il la secouait dans tout les sens. Les dents du garçon s'entrechoquaient, il avait peur. Plus peur que jamais, une voix dans sa tête lui criait de partir en courant rejoindre les autres mais il resta figé. Il se mit à pleurer. Il ne put les retenir, quelque chose de louche se passait dans cette forêt.
- Clark, arrête, réveille toi !!
Julien en désespoir de cause la percha sur ses épaules et l'embarqua en direction du camp. Plus ils s'en rapprochait plus les soubresauts de Clark retombaient.
Quand ils arrivèrent saint et sauf, Julien posa Clark au sol. Martel n'était plus là. Ils n'étaient plus que tout les deux et Clark était redevenue calme.
Julien avait envie de s'asseoir et d'enfin pouvoir se reposer. Il devait être environ vingt-deux heures, la nuit n'était pas encore totalement tombée. Pour le moment il se sentait en sécurité.
Il réalisa son souhait et alla s'appuyer contre un arbre. Il ferma les yeux, et respira un grand coup.
Un bruit le fit sursauter et il ouvrit grands les yeux.
Un spectacle extraordinaire se jouait devant ses yeux...
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