Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

25

Ce jour-là, ce fut une étrange douleur à la poitrine qui réveilla Adam. D'un coup. Comme ça. Il s'était réveillé en sursaut, comme si son âme retrouvait son corps après une longue séparation. Et une énorme chute. Tout de suite, cette pression dans la poitrine se fit sentir. Il se tint le cœur de peur qu'il ne lâche. Il sentit tout d'un coup des sortes de coups poignants qui le perforaient plusieurs fois de suite. Pourtant, personne n'était là pour l'agresser et aucune lame ne touchait ni ne traversait sa peau. Il arriva rapidement à la conclusion suivante : je vais rendre l'âme. Il vit sa minuscule vie défiler devant ses yeux, prêt à succomber à un AVC. Mais la mort ne venait pas. Elle ne lui tendait pas la main dans la noirceur de la nuit. Elle ne préparait pas sa venue dans l'au-delà. Adam ne mourrait pas.

 Il prit son téléphone d'une main. De l'autre, il se tenait encore la poitrine. Il avait cette peur irréaliste que son cœur ne sorte de sa cage thoracique. Il le savait, pourtant. Son cœur n'allait pas bondir et le tenir par la main pour le mener jusqu'à la mort. Adam chercha « Douleur forte dans poitrine ». Il blémit quand il vit les résultats. Brûlures d'estomac, pneumonie, crise cardiaque. Bordel, maintenant qu'il avait arrêté de fumer, il allait rendre l'âme. S'il avait su, il n'aurait pas arrêté. Autant rentabiliser le décès. Il chercha à nouveau «douleur thoracique». Troubles des côtés, déchirure de l'œsophage, pleurésie... Il ne savait même pas ce que c'était. Il cliqua dessus. «Pleurésie : inflammation de la membrane entourant les poumons, entraînant une douleur qui s'aggrave à la respiration». Adam respira. La douleur ne s'aggravait pas. Elle était toujours là, constante. Comme une lame toujours enfoncée dans sa chair et qui tournerait dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

Alors que la douleur s'atténuait doucement, Adam reçut un rappel provenant de son calendrier. 14h, RDV JULES THABAULT. Merde, il avait complétement oublié son rendez-vous avec le psy... Adam déglutit difficilement. La douleur dans sa poitrine s'intensifia subitement, l'empêchant de reprendre son souffle. Il se leva et partit dans la cuisine. Il ouvrit son meuble à médicaments et chercha quelque chose qui pourrait le soulager. Il se promit d'aller chez le médecin plus tard dans la journée. Il l'avait décidé. Après réflexion, Adam se dit que prendre un médicament pouvait peut-être s'avérer inutile. Il se dit que, peut-être, il avait juste mal dormi et que cette douleur n'était que le fruit de courbatures.

Il regarda à nouveau son téléphone où son calendrier virtuel s'affichait. C'était bien le jour où il avait rendez-vous avec un psychologue. Un frisson glacé lui parcourut le dos, comme un souffle très froid qui glissait tout le long de sa colonne vertébrale. Il ressentait le genre de sueur froide qu'il ne pensait rencontrer que dans les films d'horreur. Mais rien ne le terrifiait. Adam eut soudain très peur. Il le sentait, le savait. Cette impression qu'il avait eue une heure plus tôt sur sa mort était réelle. Il allait mourir en ce 12 janvier 2024. Il en était certain. Pourquoi ressentait-il cette peur ? Rien, dans son quotidien monotone, n'était alarmant. Il n'y avait pas de raison rationnelle pour expliquer cette peur.

Adam sortit de chez lui et enfila ses écouteurs. Le vent frais de janvier lui fouetta le visage. Il regretta de ne pas avoir mis d'écharpe. Il n'avait cependant plus le temps de remonter pour aller la chercher. Mais remonter serait risqué. Il pourrait croiser Armande et il serait alors davantage en retard pour son rendez-vous. Il le savait. Il avait très certainement fait exprès de repousser l'échéance jusqu'à sa limite. Il était désormais en retard. Il ne pouvait pas se permettre de fausser compagnie à Jules Thabault. Ce serait irrespectueux. Lui, qui a bloqué une heure de son temps pour aider le pauvre Adam Rosier, qui ne sait plus aligner deux mots sans bégayer, qui a mal au cœur sans raison et qui bouffe comme dix dès qu'il est triste. 

Il remercia finalement la personne, ou l'entité (peu importe), qui lui avait permis de manquer Armande dans la cage d'escalier. Peut-être qu'au fond, il le regrettait. Il aurait probablement voulu croiser Armande. Elle qui raconte toujours les mêmes histoires, elle était devenue une sorte de personne de confort sans s'en rendre compte. Oui, il regrettait de ne pas avoir croisé Armande. Ou pas. Il n'en avait fichtrement aucune idée. Fichtre, c'était son mot préféré de la semaine. Il n'y avait pas de raison particulière à cela. ça sonnait bien, fichtre. Fichtre. Bref.

Il arriva rapidement devant un immeuble. Une sorte de maison médicale où plusieurs professionnels de santé louaient leurs cabinets. Il n'osait pas sonner. Il avait l'impression que, s'il sonnait, cela rendrait la visite officielle. Il allait voir un psychologue. Lui, qui ne pouvait plus se les voir en peinture, était retourné en voir un. Tu parles de masochisme.

L'immense porte s'ouvrit et une adolescente sortit du bâtiment. Elle lui sourit, lui murmura «Bonjour!».

— Bonjour... baraguina-t-il.

Elle lui tint la porte, et il n'eut d'autres choix que d'entrer. Un long couloir lui faisait face et, à sa gauche, une grande verrière laissait transparaitre une grande salle d'attente. Quelques personnes patientaient à la main. Il regarda à nouveau face à lui et observa le couloir plus attentivement. Des affiches préventives décoraient les murs et, tout au fond, se trouvait un escalier en bois. Il consulta son téléphone, 13 h 58, il souffla un bon coup et se dirigea vers la salle d'attente. Des bonjours résonnèrent dans la grande pièce. Adam ne s'en était pas rendu compte dans l'entrée, mais la hauteur sous plafond était impressionnante. Il observa minutieusement les détails des moulures au plafond. Des fleurs, puis des vagues. Une cheminée en marbre rougeâtre, à gauche, attirait l'œil : elle était la seule touche de couleur. Il releva les yeux et contempla à nouveau la cheminée.

— Adam Rosier ?

Adam revint sur terre brutalement. Dans l'embrasure, un homme très souriant l'appelait. Il n'avait pas l'air très grand, mais il dégageait quelque chose de majestueux. Il portait une chemise blanche recouverte d'un veston crème et un pantalon beige. Ses vêtements le firent penser à Armand. Mais Jules ne ressemblait pas du tout à Armand. Le psychologue renvoyait quelque chose de chaleureux, de convivial. Armand, lui, était froid en toute circonstance. Adam le comparait souvent à un bloc de glace. Il ne comprenait pas non plus ce que Tao pouvait bien lui trouver.

Adam se leva de sa chaise en bois et se dirigea vers l'inconnu. Jules lui tendit la main en souriant. Adam la saisit.

— Je suis très content de vous voir, Adam.

— Me...merci ? Moi aussi ?

— Merci ! Allez-y, c'est au troisième étage à droite.

Il hocha la tête et s'aventura dans le couloir. Au pied de l'escalier, il s'arrêta net. La réalité le rattrapa : il allait entrer dans le cabinet d'un psychologue.Si Lila savait ça ! Mais Lila ne le saura pas. Elle ne faisait plus partie de sa vie. Alors Adam posa un pied sur la première marche. Puis, il posa le pied sur la marche suivante. Il monta et monta encore. Les marches en bois craquaient sous son poids. Ou par l'usure, peut-être, Adam préférait cette version. Deuxième étage, Adam jeta un coup d'œil derrière lui. Jules le suivait, son foutu sourire toujours aux lèvres. Il regarda à nouveau devant lui et continua à monter les escaliers. Arrivé au troisième étage, Adam s'arrêta.

— C'est la première porte à votre droite. Entrez !

Adam poussa la porte et découvrit une pièce chaleureuse. Un bureau, au fond, recouvert de dessins. Une armoire remplie de jeux de société. La même cheminée en marbre rouge que dans la salle d'attente, trônait face à lui. Par les grandes fenêtres à droite, il avait une vue magnifique de Nice. Enfin, dans la pièce, se trouvait trois fauteuils blancs et une table basse. Sur celle-ci se trouvait une boîte à mouchoirs.

— Allez-y installez-vous !

— Sur...sur lequel ?

— Celui que vous voulez ! Ce choix est à vous.

Adam prit le premier, devant lui et à côté de la porte. Jules s'installa sur celui devant le bureau. Jules s'assit en diagonale pour être face à Adam. Ainsi, il était prêt à discuter avec lui. Le psychologue croisa les jambes avec une aisance déconcertante, un détail si banal qui mit Adam mal à l'aise sans qu'il sache pourquoi.

— Alors, Adam... Pourquoi m'avez-vous sollicité ?

— ... J'... Je...

Il n'arrivait pas à parler. C'était comme s'il était incapable de formuler quoi que ce soit. Il avait perdu l'usage de la parole.

— Prenez votre temps, ajouta Jules calmement, sans jamais perdre son sourire.

Facile à dire, il n'était pas celui qui débourserait quarante euro pour une heure de papotage.

— Je... Je... Pa... Pardon.

— Pas de soucis !

— Je v... Vais pa... Pas bien.

— Dans quel sens ? Pouvez-vous développer ?

— Je... Je...

Adam se mit à pleurer. Il ne manquait plus que ça, qu'il se mette à pleurer chez le psy. C'était ce qu'il redoutait le plus. Il se sentait nu, là, à déverser sa peine devant un inconnu. Là, dans ce fauteuil trop moelleux, il se sentait désarmé, vulnérable.

— Je... Je suis dé... désolé.

— Ça vous arrive souvent de bégayer ?

Jules l'observait attentivement. Adam réfléchit. Non, ça ne lui arrivait pas souvent. Enfin, ces derniers mois, ça lui arrivait plus souvent qu'avant, oui. Mais, ça arrivait à tout le monde de bégayer. Mais alors qu'il fouillait dans sa mémoire, un frisson le parcourut. Il réalisa avec effroi que, dans son entourage, personne ne bégayait. Ni Tao, ni Juliette, ni ses grands-parents, pas même Guillaume et... Lila. Il était le seul à buter sur les mots qu'il tentait de prononcer.

— Oui.

— Vous avez toujours bégayé ?

— No... Non. ça fait quel... quelques mois.

— Vous êtes angoissés en ce moment ?

— Non, je pen... pense pas.

— Parfois, on n'a pas l'impression d'angoisser et pourtant, notre corps nous joue des siennes. Avez-vous du mal à dormir ? Des tremblements ?

— Ou... oui. Mais c'est pa...pas...

— Des tensions musculaires ? La bouche sèche ? Des pensées envahissantes ?

— Oui... Mais...

— Et de l'évitement ? De vos amis, de vos relations professionnelles et amoureuses ?

— Oui...

— Bien, et est-ce que vous avez des difficultés à vous concentrer ? Des douleurs thoraciques qui vous font penser à des crises cardiaques ?

Adam pensa à cette nuit-là. Il avait cru mourir. Il se voyait déjà appeler l'ambulance, demander de l'aide, parce qu'il mourait. Il se demandait qui organiserait ses funérailles. Tao et Juliette sûrement, peut-être ses grand-parents. Ils seraient dévastés. Un fils, une belle-fille... Et maintenant leur petit-fils. Celui qu'ils avaient aimé et éduqué comme le leur. Et Lila... Serait-elle venue ? Oui, il n'en avait aucun doute. Il l'imaginait déjà, vêtue de noir, soutenue par Daphné qui la maintiendrait debout du mieux qu'elle le pouvait. Elle serait là, effondrée. Et quelle photo aurait choisi sa sœur ? Une dernière pour se moquer ou, au contraire, la plus belle qu'elle ait dans sa galerie photo.

— Adam ? Vous m'entendez ?

— Oui, ex... Excusez-moi.

— Ça vous arrive souvent ce genre de dépersonnalisation ?

Il restait muet. Il n'avait fichtrement aucune idée de ce que cela signifiait. Jules le comprit.

— La dépersonnalisation, c'est ce que vous venez de vivre à l'instant. Dans ce genre de situation, on a souvent l'impression de sortir de notre propre corps et de voir la scène qui se produit... Comme si vous étiez le spectateur d'un film ou d'une série.

— ... D'acc...Ccord. Oui, ça m... m'arrive.

— Dans l'angoisse, il y a aussi la sensation de perdre le contrôle. Est-ce que ça vous arrive ?

Adam se perdit à nouveau dans ses pensées. Oui, ça lui arrivait. Et même très souvent.

— Je... Je f... Fais des crises d'hyp... Hyperphagie.

— Ah ! Vous savez depuis combien de temps ?

— Dep... Depuis mes douze ans.

Les yeux de Jules s'écarquillèrent.

— Pardon, excusez-moi pour cette réaction. Est-ce que vous avez déjà consulté auparavant ?

Adam sentit de nouvelles larmes se former aux coins de ses yeux. Alors qu'une première larme glissa sur sa joue, Jules tendit la boîte de mouchoir. Adam en prit un et se moucha. Il se cachait avec ce bout de tissus. Il avait honte. Honte de se faire voir aussi fragile, aussi... Triste, aussi.... Aussi humain.

— Oui. Deux f... fois. La première... J'ai... Elle m'a dit que... Que si j'étais tri...tri...triste et p...p...pas bien c'était par manque de...de volonté.

— C'est très grave de tenir de tels propos. Vous y êtes retourné ?

— Non. Une fois, c'était t...t...trop.

— Vous avez bien fait. La deuxième ?

— J'ai été suivi p...pendant quel... quelques mois.

Adam fit une pause. Les souvenirs de ces séances étaient désormais flous. Il se rappelait entrer dans son cabinet, parler avec lui, le payer quand il s'apprêtait à partir, mais il ne se souvenait pas du contenu de leur séance. Adam se souvenait cependant d'une séance en particulier. Ce psychologue-là avait une spécialisation en hypnose et il ne demandait qu'une chose, tester la méthode sur le jeune homme. Adam, lui, n'en voyait pas l'intérêt. Il n'y croyait pas vraiment, à l'hypnose, mais l'enthousiasme du psychologue l'avait encouragé à essayer. «Ça t'aidera, j'en suis sûr ! Ça fonctionne à chaque fois !», lui avait-il répété pendant des mois. Adam se souvient du moment exact où il s'installa dans le fauteuil. Il devait s'asseoir confortablement, fermer les yeux et s'imaginer dans un lieu où il se sentait bien. Adam pensa à la plage, au sable fin et chaud, au bruit des vagues s'écrasant sur la terre ferme, au... silence.

 Alors que le psychologue le guidait dans son hypnose, la cage thoracique d'Adam se contractait petit à petit. Il avait l'impression d'être enfermé dans une cage en fer et que celle-ci ne l'encercle de plus en plus fort. Il manquait d'air et son cœur battait la chamade. La plage réconfortante et chaude lui semblait désormais froide et terrifiante. Il haletait cherchant désespérément une issue de secours, sans jamais la trouver. Il ouvrit subitement les yeux, puis déposa un billet sur la table. Le psychologue s'arrêta brusquement quand Adam se leva et sortit rapidement de son cabinet. Adam n'y était plus jamais retourné.

— J'ai été suivi pe...pen...pendant quelques mois. Je p...pensais aller mieux. Mais j... j'ai recommencé les crises. Je v... Je vais pas bien.

— Y a-t-il d'autres sujets que vous voudriez qu'on explore ?

Lila. Ça lui paraissait être une évidence. Il regretait amèrement ses choix. Mais il savait que, s'il devait faire le premier pas, il voudrait premier aller mieux. Pour lui, d'abord. Mais aussi pour elle. Il ne voulait plus lui infliger son mal-être, ses douleurs, ses crises. Il voulait être cette relation saine qu'elle méritait tant. Si la chance de raviver cette relation se présentait, il voudrait la saisir correctement.

— J... J'ai quitté ma cop...copine. J'avais p...peur qu'elle... Comment dire. J'avais peur qu'elle aussi, soit mal.

— Qu'elle ressente votre mal-être aussi ?

— Oui, voilà. Je veux p... plus lui infliger ça.

— Je comprends. Vous vous sentez coupable de ce que votre santé mentale... inflige aux autres. Est-ce que vous vous sentez coupable pour ce que vous vous infligez ? C'est une réaction naturelle, de s'inquiéter pour les autres. Quand on est dans votre situation, on pense très, voire trop, souvent aux autres. Mais... il faut parfois ne penser qu'à soit.

— ... Être égoïste ?

— Vous... pouvez le voir de cette façon, oui. Mais... sachez que prendre soin de soi, ce n'est pas égoïste. C'est très important de prendre soin de soi avant de prendre soin des autres. On ne peut pas prendre soin des autres correctement si on ne le fait pas d'abord pour soi.

Jules Thabault avait raison. Adam ne répondit rien, mais hocha la tête. Jules sourit à Adam. Il ouvrit la bouche, voulant ajouter quelque chose, mais son téléphone sonna.

— Excusez-moi, c'est le minuteur. Pour éviter de divaguer sur les autres rendez-vous.

— P... Pas de soucis. Je... je vous dois combien ?

Jules réfléchit.

— Quarante euros.

Adam hocha la tête et sortit son portefeuille de son sac à dos. Il tendit les deux billets de vingt à Jules qui les prit en le remerciant. Jules revint s'asseoir en souriant.

— Est-ce que je peux déjà vous noter dans mon agenda ?

Le jeune homme sembla réfléchir un court instant. La réponse était déjà évidente. Oui. Il hocha la tête et Jules sortit le carnet. Il le feuilletta et s'arrêta sur une date.

— J'ai un désistement pour le 17, c'est bon pour vous ?

— N...non. C'est le re...retour au travail.

— D'accord. Le... J'ai le 21, à quatorze heures.

— C'est parfait ! Merci b... beaucoup !

— Merci à vous, Adam.

Jules nota le prénom d'Adam sur son agenda et le referma. Adam se leva, suivit de Jules qui lui tendit la main. Adam la saisit et la serra dans la sienne.

— Tout ira bien, on fera notre possible. Ensemble.

— Merci, chuchota Adam prit par l'émotion.

Il sortit du cabinet et descendit les trois étages. À l'entrée, dans la salle d'attente, de nouvelles personnes attendaient leurs rendez-vous. Adam ouvrit la grande porte et la tint pour le monsieur devant lui.

— Bonjour.

— Bonjour !

Adam enfila ses écouteurs et refit le même chemin qu'une heure auparavant. Il marchait dans les rues de Nice. Cette fois, son cœur était léger. Il allait s'en sortir. Il en était désormais sûr et certain. Il savait que la route serait longue, mais pour la première fois depuis longtemps, il sentait qu'il en avait la force.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro