Chapitre 2
"Réponds moi Émilie sil te plait".
Je soupirais. C'était au moins le trentième message que je lui laissais. Toujours aucune réponse.
"J'ai besoin de conseils...Qu'est ce que je peux faire ?"
...
"Aller lui parler directement ? Jamais je n'oserais !"
...
"Je sais que c'est ce qu'il y a de mieux mais..."
"- Luna ! Tu parle encore à ta peluche !?
- Euh, non je lisais à voix haute !
- Ah d'accord, parce que je t'ai déjà dis de ne pas parler à tes peluches !
- Oui maman, je sais."
J'ai quand même le droit de parler à ma peluche, ça ne la regarde pas.
"Sois pas vexée Mme.Macarena, dis-je en prenant ma peluche licorne dans mes bras. Elle ne sait pas de quoi elle parle."
Oui, j'avais nommée ma peluche ainsi suite à un délire de moi et....Et Émilie. J'entendis soudainement mon téléphone sonner. Un nouveau message. Je le pris alors et regarda qui ça pouvait être.
"Laisse moi tranquille à la fin ! Je veux plus te parler ! Laisse moi ! C'est tout ! Ne parle plus !"
Je me mordis la lèvre et mon coeur se serra. J'avais mal...En même temps, qui n'aurait pas mal après avoir reçu un message comme ça de la part d'une personne qu'on aime ?
"- Qu'est ce que je vais faire..."
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Je l'ai fais...Je n'en reviens pas...
Est ce que c'était la meilleure décision ? Et si jamais elle m'en veut ? Qu'est ce que j'ai fais ?
J'ai peur...Peur de ce qu'elle vas penser de moi...
Non, j'ai fais ça pour son bien...
Pourtant je ne peux m'empêcher de trembler.
Mon coeur bat vite. Je stresse. Beaucoup trop. J'ai envie de pleurer mais je ne peux pas. Je dois rester forte et me retenir.
C'est bientôt la fin des cours. Encore quelques minutes et je pourrais sortir de cette pièce où je me sens incroyablement mal.
Quand la sonnerie sonna enfin, je cru sortir de prison. Je me précipita vers la sortit tellement rapidement que je me suis surprise moi même. Je ne savais pas que je pouvais partir si vite.
Je marchais vite dans les rues, en ne faisant attention à rien. Mais on me retint en m'attrapant le bras.
Je me retournai.
Émilie.
Elle avait un regard dur. On dirait qu'elle était sur le point de me frapper. À ce moment j'avais peur...Peur de ce qu'elle allait me dire.
"- Je te l'avais dit ! Je te l'avais dit !! Pourquoi il a fallut que tu t'en mêle !? Je t'ai rien demandée ! Maintenant par ta faute ça vas s'empirer ! Hurla t'elle.
- M...Mais je...Je voulais juste..., balbutais je avant de me faire couper.
- Je te déteste !"
Après ses mots elle s'en alla.
"Je te déteste"
Trois simple mots.
Et pourtant ces trois simples mots me font l'effet de mettre fait poignardée plus de milles fois.
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