Chapitre 9
Résumés des chapitres précédents :
Quand Jérôme a disparu une journée, il était parti marcher sur le sentier de randonnée du ranch, Jay a craqué de colère et après une dispute, les deux hommes sortent ensemble.
Fait étonnant Jérôme qui était bloqué dans son écriture est débloqué d'un seul coup.
Il va devoir partir pour New York pour assister au procès.
Personnages principaux :
Jérôme Dambreville, écrivain de 28 ans, historien. Il écrit sous des romances boys love sous le pseudo Ange Charmeville.
Jay Harper un des fils de l'ancien propriétaire du ranch, contremaitre du ranch il a 25 ans
Personnages secondaires :
Amelia Harper sœur de Jay elle a quitté la maison.
Steven Harper, frère de Jay
Jason Harper le père de Jay, ancien propriétaire
Les trois employés du ranch : Roderic, Pablo et Dowan son vrai nom Dowanhowee un Sioux
Villageois : Larry Mortimer Directeur du magasin, Shérif Jack Monroe,
***
Jérôme
Je suis dans l'avion qui m'emmène à New York.
Cela m'ennuie de laisser Jay alors que nous sommes un tout jeune couple, mais il a trop de travail au ranch pour qu'il le quitte en ce moment.
Il m'a conduit à l'aéroport et j'ai eu le droit à une grosse séance de bisous dans la voiture.
Nous deux, cela coule de source, c'est aussi cool qu'avant et même mieux. Il vit désormais avec moi ouvertement dans la maison. Nous avons renoncé à nous cacher ils ont tous grillés.
Je n'ai finalement même pas si peur que cela pour le procès.
J'ai retrouvé Aaron qui s'extasie devant ma bonne mine. Je suppose que c'est un effet Jay mais je ne tiens pas à trop en parler alors que mon avocat est le cousin de mon mari.
─ Tu as rencontré quelqu'un ? Il est sérieux ?
─ Comment tu le sais ?
─ Je ne sais pas aux regards et aux messages sur ton téléphone. Tu sembles complétement zen.
─ Tu m'as dit que le procès se passerait bien.
─ Allez ! Avoue tout à tonton Aaron.
─ Cousin Aaron. Bon ! Gagne moi ce procès et on en reparle.
Il m'a fallu affronter deux longues journées d'audience interminable. Nous avons eu le droit au défilé de ces nombreux amants. Beaucoup ont avoué qu'Henri leur avait parlé de moi et qu'il m'aimait. Les amis d'Henri sont passés à la barre pour témoigner de l'amour qu'il avait pour moi, une fascination qu'ils ne comprenaient pas mais qui était réelle. Je réalise en écoutant tous ces témoignages qu'il m'aimait à sa façon, mal très mal. La vérité c'est qu'il avait des souffrances en lui, des traumatismes qui l'empêchait d'être heureux. Il aimait mon gout du bonheur, mon côté simple et je me fais la promesse de le développer et d'en être fier.
La juge a écouté attentivement, elle est impassible et je n'ai aucune idée de ce qu'elle pense de tout cela, puis le verdict est tombé : La demande est rejetée et René Millerman me doit des pénalités conséquentes.
Le photographe semble abasourdi de la duperie d'Henri. Aaron m'avait prévenu et a fait défilé de nombreux amants. Il en souffre plus que moi.
Les associés d'Henri étaient là aussi, puisque j'étais en danger et qu'ils ont juré de me protéger.
Le soir nous allons au restaurant. Ce n'est pas vraiment une victoire à fêter, mais il me faut bien faire l'effort de leur parler.
Aaron leur a dit que j'ai quelqu'un.
Tout à coup je réalise qu'ils peuvent nuire à Jay s'ils décident qu'il ne me convient pas.
─ Aaron merci de ton aide vraiment, les gars c'est vrai j'ai quelqu'un. J'ai été veuf deux années complètes et il est temps pour moi d'avancer.
─ Dis-nous en plus sur ce gars, il ne risque pas de t'escroquer ? De te faire du mal, si cela arrive il ne l'emportera pas au paradis.
─ Il est agriculteur, simple et cool et je l'adore, il s'appelle Jay.
─ Tu t'es trouvé un cow-boy ! J'y crois pas ! ricane Jonathan.
─ Il est cool.
─ Pourquoi il n'est pas venu avec toi ? demande Simon.
─ Il a trop de travail en ce moment.
─ Amène le à la fête de l'entreprise si tu es toujours avec lui, c'est fin aout, exige Tomas.
Tous les cinq ont monté une société d'investissements privés, je suis actionnaire à la place d'Henri désormais. Cette réunion est obligatoire.
─ OK, je marmonne.
Je fais une prière silencieuse pour être toujours avec lui à cette date.
Je suis rentré au ranch sans prévenir plus tôt que prévu. Jay me manquait trop.
Le taxi m'a déposé à l'entrée du ranch et je compte marcher pour rejoindre la maison.
Les premiers touristes sont arrivés et j'ai embauché la sœur de Jay pour s'occuper des touristes et tenir le restaurant que je veux mettre en place sur le ranch.
La poussière m'indique où ils travaillent.
Soudain je vois un cheval venir vers moi avec un cavalier ; C'est Jay.
Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre comme des gosses.
─ Il fallait appeler on serait venu te chercher à l'aéroport.
─ Je voulais me débrouiller. Au fait c'est bon je ne cherche pas de job d'ouvrier agricole.
─ Tant mieux, car je ne t'aurais pas embauché. Viens avec moi je te ramène à la maison.
─ Ça va faire beaucoup pour Anaconda ?
─ Tu ne pèses rien du tout. Ma sœur a eu quinze couverts hier, merci de l'avoir embauché.
─ Elle est un pilier de ce ranch, la responsable des clients et c'est cool.
─ Si jamais on rompt...commence Jay.
─ Et bien, on avisera, les associés de mon mari, donc les miens maintenant veulent te rencontrer à New York au mois d'aout si on est toujours ensemble.
Les semaines sont passées, les touristes nombreux viennent au ranch reçu par Amelia. Jay et les gars s'occupent de nos nombreuses bêtes, il y a toujours quelque chose à faire dans ce ranch, sauf pour moi le patron, moi j'écris.
Nous sommes allés au cinéma, un vrai date, j'aime bien.
Il a fait un truc amusant, il s'est mis à écrire avec moi, je lui ai fait lire mes textes coquins et il me suggère des scènes, alors je lui ai demandé d'écrire certains passages et il s'est exécuté, utilisant un de mes vieux ordinateurs.
Mes parents me tannent pour que je rentre passer des vacances chez eux, mais je n'ai pas envie de laisser Jay.
Tous les week-ends, nous avons des arrivées et des départs, je crois qu'aujourd'hui Amelia a une dizaine de personnes qui arrivent, elle n'arrête pas. J'entends des portes qui claquent alors que nus dormons enlacer, Jay et moi. Il s'est levé à l'aube pour s'occuper des bêtes, mais comme nous sommes samedi il est venu se recoucher avec moi.
Je songe à lécher son merveilleux gourdin, frémissant d'impatience. Il appuis sont front contre le mien, tendre, attentif.
Quelle chance j'ai de l'avoir.
Des voix qui s'exclament en français et dont je reconnais la tonalité m'alerte.
─ Merde mes parents sont là, je jure.
Jay se redresse dans le lit, me regardant interrogateur.
─ Viens je vais te présenter.
Je n'ai pas le temps d'en dire plus, ma mère hurle mon prénom dans la cour, je vais à la fenêtre.
─ Salut maman j'arrive.
─ Salut mon amour, ho mais qui est ce ?
─ C'est Jay mon petit copain.
La rencontre entre le cow-boy et mes parents les citadins snobs s'est bien passé. Mes parents s'amusent avec les animaux, admirent la serre et profitent de la piscine et des environs. Le père et Jay est intimidé par mes parents, ils font intellectuels et il ne dit pas un mot en leur présence ce qui nous amuse tous les deux.
Ils sont repartis satisfait de leur rencontre avec Jay et ils ont tourné la page Henri.
Je crois qu'ils ont compris. Je leur avais demandé de ne pas venir au procès, redoutant qu'ils assistent au déballage de toutes ces frasques. Il n'était pas là mais ils semblent le savoir quand même.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro