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Chapitre 2 - Arc 1-

[TW: Transphobie]

Une semaine que Will avait sût lire en moi. Une semaine et je me sentais comme libéré d'un poids, celui du secret. Chloé avait toujours été au courant. Depuis que l'on se connaissait c'est elle qui volait les anciens habits de son grand frère pour me les donner. Et elle avait continué d'être là pour moi, avec une grande générosité mêlée à une certaine maladresse.

En arrivant devant mon amphithéâtre pour mon dernier cours de la matinée, mais aussi le dernier de la journée, je regardai l'écran de mon téléphone. 1 message. LE message que j'attendais depuis 2 semaines. Il disait : " Votre colis est bien arrivé au point relais La Poste. Vous pouvez le récupérer aux horaires indiqués au point de dépôt" Je sautai presque de joie. Deux semaines auparavant j'avais commandé sur internet un binder pour enfin camoufler sans risque mon 100D de poitrine. J'attendais énormément de cet outil et je priais pour qu'il soit parfaitement à ma taille.

Le cours me parut infiniment long... Mes notes étaient en partie gribouillées sur une feuille, d'autres sur mon ordinateur... le tout sans vraiment de connecteurs logiques. Réviser allait être un pur plaisir. Mais enfin l'heure arriva et je me précipitai à l'extérieur. Je prévins Chloé et Will de ne pas m'attendre à la bibliothèque, que je les rejoindrais peut être en tout fin de matinée. Chloé s'interrogea sur le pourquoi du comment, et Will parut déçu de la nouvelle mais j'étais trop excité pour m'en soucier.

J'arrivai au bureau de poste bondé en ce vendredi matin. Mon téléphone allumé sur le code barre me permettant de récupérer mon précieux colis j'attendis impatiemment dans la file d'attente. Après trois quarts d'heure à languir il ne restait plus que moi et une vieille dame, qui, je ne sais trop pourquoi, voulais absolument savoir si elle pouvait envoyer des gâteaux à son petit fils par la poste sans que ceux ci ne soient renversés... L'agent passa encore trentaine de minutes à lui expliquer que ce n'était pas garanti... Déçut la vieille dame quitta l'office.

Ce fut ENFIN mon tour !

- Bonjour monsieur, me dit gentiment l'agent, visiblement satisfait de n'avoir qu'a me remettre un colis. Pièce d'identité et signature s'il vous plaît !

- Oui..

Il me regarda étrangement, puis lu ma carte d'identité, me re-regarda et parut embarrassé. Il s'empressa d'aller dans la salle où étaient entreposés les colis. Cinq minutes plus tard c'est une grande femme blonde qui ramena mon colis.

- Voilà Madame. Dit elle en scrutant mon visage et en appuyant le "madame".

Je me renfermai. L'agent de tout à l'heure avait dû être tellement choqué de s'être «trompé» de pronoms vis à vis de ma carte d'identité qu'il avait envoyé sa collègue me livrer mon colis... Je récupérai finalement mon paquet et lança un "au revoir" aussi froid que je put en sortant du bureau.

Il était presque midi.. Je proposai à Chloé et Will de venir manger chez moi mais Chloé déclina l'invitation. William lui en fut enchanté, il avait hâte de savoir ce qui m'avait fait louper deux heures de révisions.

Une fois chez moi j'arrachai les scotchs et déchirai le plastique. Je touchai délicatement le tissu élastique, une larme menaçant de couler. J'enlevai mon haut et enflai non sans mal le binder. La sensation était étrange. J'arrivais à respirer normalement mais ma poitrine était comme serrée dans un étau. J'essayais d'avoir une respiration au niveau du ventre pour me libérer de la résistance du gilet compressif.

Soudain on toqua. Will sûrement... Je remis rapidement mon haut et me retournai vers la porte où un miroir était fixé. Je me regardai. Le résultat était frappant. Certes pas exceptionnel mais par rapport à la normale on ne voyais presque rien.. Je sortis de mes pensés en entendant William insister.

- Wouah, dit il en faisant glisser son regard sur mon torse quasiment plat. On pourrait presque croire que ce sont les pecs d'un mec très musclé...

- Te fous pas de moi...

- Je ne me fou pas de toi... tu es très beau... C'est ça que tu as été cherché ?

- Oui... ça s'appelle un binder... ça...

- Compresse la poitrine ? C'est vachement cool comme truc !

- Ouais c'est ça, dis je avec un petit sourire.

- Je peux voir ?

On aurait dit un scientifique découvrant une nouvelle espèce de plante dans la jungle amazonienne.

- Bien sur petit pervers...

Il éclata de rire et je relevai mon t-shirt pour lui permettre d'observer le mode d'action de cette bande de tissu élastique.

- C'est vraiment géant. Maintenant un paquet de gens vont t'appeler "Monsieur" !

Son sourire était communicatif. En tout cas, sachez Monsieur Julien Lambert, que je meurs de faim moi... on va manger quelque part ? Oh ! Au bar à pizza près du ciné par exemple !

- Okay cool ! Va pour ça ! Attends que je regarde à quelle heure est mon train... 15h30 ! Tranquille !

- Alors lets go !

Ce moment au restaurant fut vraiment sympa. Moi timide, limite asocial, cherchant à éviter toute relation même amicale je commençais à m'habituer à cette nouvelle sensation, celle de ne plus être seul.

14h45 arrivant je décida de quitter Will pour me rendre dans la grande gare de la ville, endroit bruyant et agité qui me stressait au plus haut point.

Une fois mon billet acheté je patientai dans un coin, vous savez, celui qui est le plus éloigné possible de la foule, caché par l'énorme panneau d'affichage. Une fois dans mon train je m'enfermai dans ma musique, ouvrant les portes d'un monde qui allait n'appartenir qu'à moi pour les cinquante minutes qui allaient suivre.

Finalement le train ralenti et s'arrêta dans la petite gare où ma mère attendait debout, au milieu du petit quai désert.

Je sautai la dernière marche du wagon et commença à la rejoindre, mon gros sac militaire à la main.

Elle me scruta puis me sourit.

- Coucou ma belle ! Dit elle enjouée. Bien voyagé ?

Je ne tiquai pas. Je ne voulais pas d'un conflit inutile.

- Ouais ça a été... long c'est tout, répondis je lasse.

- Je comprends.. allez on rentre vite !

Je jetai mon sac à l'arrière du B-max blanc de ma mère et m'installai côté passager. Au bout de quelques secondes de trajet elle me demanda :

- C'est des nouveaux vêtements ?

- Heu non... c'est ceux que j'ai récupéré dans le sac que tu allais donner à la croix rouge, les affaires de papa. Je te rappelle que tu ne veux plus dépenser pour les vêtements que j'aime ... soufflais je.

- oh.. il y a quelque chose de différent pourtant... TA POITRINE ! S'exclama t elle. Qu'est ce que tu as fait ?!

- Rien, calme toi... j'ai juste acheté un binder sur internet.

- Avec quel argent ? Et c'est quoi ça, un bin-der ?!

Elle s'énervait.

- Grâce à un ami sur internet... c'est un genre de sou-tif qui réduit la taille de la poitrine...

Ma mère ne répondit plus. Elle fixait la route, les mains serrées sur le volant. Mon cœur était totalement oppressé par le malaise dans ma cage thoracique.

J'envoyai rapidement un message à Will.

De moi

Le week-end va être horrible chez moi ...

De Will

Courage bonhomme, si tu veux parler appel moi via Skype (WillPeret)

Je poussai la porte de l'appartement familiale et allai rapidement balancer mon sac dans ma chambre. Mon chat vînt se frotter à ma jambe je le pris dans mes bras. Une voix s'éleva dans la maison me priant de venir.

- Hey tu viens pas dire bonjour à papounet ma puce ?!

- Si si... ça va ? Je l'embrassa.

- Tu fais d'abord un câlin à ton chat hein ? pff, dit il en rigolant. C'était bien le voyage ?

- Tranquille, y avait du monde...

Mon chat s'énerva, voulant s'échapper de mon emprise. Il sauta et mon "torse plat" fut visible.

Mon père leva un sourcil et prit son air contrarier.

- C'est quoi ce bordel ?!



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Et voilà pour ce deuxième chapitre qui finit très mal pour Julien... Je vous mets la suite très vite promis !

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