Dans le Chapitre précédent

-Tous le monde est resté là bas ! Comment ... ils ... est qu'ils...

-Ils nous rejoindront plus tard. Je savais que tu dirais çà ! Il me sourit - toujours de la même façon. Je te rappelle que je t'ai connu par cœur quand on était petite. Tu es toujours aussi soucieuse des autres avant de penser à toi. Tu n'as pas changé. Enfin mise à part ... il me regarda, comme s'il me détaillait. Je rougis. Désolé, je voulais pas ... ce matin ... je ...

- C'est bon, ne t'en fais, je n'aurais pas dût te dire çà. Ce n'était pas très sympas de ma part, et ...

- Non ... tu a eu raison de me le dire, ... mais ce n'était pas de cela dont je voulais te parler... Je voudrais revenir là où Lydia et Marc nous ont interrompu sur le parking...

"oh!"

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Je compris alors, parfaitement de ce qu'il voulait parler. Mais je refusais de vivre un autre moment gênant. J'étais déjà bien assez tendue. Or il continua :

-     Je mettait mal exprimé, ... mais je le pensait, en fin bref ... je ne savait pas comment réagir pour rattraper ce que tu avais mal comprit, alors ...

-     Je te l'ai dit tout es bon.

-     Je voulais juste savoir ... enfin tu avais l'air ...

-     Ce n'est rien.

-     Très bien ! je suis heureux que tout va bien alors. Je sais que je t'ai laissé tombé soudainement, mais je veux que tu sache qu'à chaque que je te regardais, je regrettais profondément ...

-     Alors pourquoi tu es parti ? Demandai-je bouleversée.

Il parut hésité, puis soupira :

-     C'était ... pour ta sécurité Tessa , dit-il calmement, pour t'éloigner des ... tu ne me croira pas de toutes façon.

-     Dis toujours ! M'exclamais-je en regardant fixement droit devant moi.

Il soupira avant de parler.

- On les appelles les ombres. Ce sont des créatures de l'enfer, qui repèrent les personnes sur lesquelles Zack à fixé sont but. Zack est notre ennemi, c'est lui qui règne sur l'enfer. Mais, sache qu'il est  ... était comme nous ... il faisait parti du Conseil de Genoa. Il est l'héritier d'une famille de Chasseur très connu dans leur domaine.

-     Okay, et ce Zack pourquoi est ce qu'il n'est plus de votre côté ?

-     Quand son frère a été tué par un démon, il a complètement changé.  Alors le Conseil l'a rejeté et il s'est retrouvé à l'écart de toute la communauté.

-     De quelle communauté ?

-     De la zone de Genoa, c'est ... vraiment long à tout t'expliquer, mais ... Sache qu'il était vraiment celui qui représentait la race des Chasseurs. C'était le plus grand autrefois ... Bref, ... La communauté est composé de onze villes. Il y a Genoa, qui est la capital où tu retrouve le fameux Conseil , Faerya qui est la ville des fées – dangereux si tu veux mon avis – , Lycaon la ville des Loups, Eldamar celle des sorciers, et plein d'autres qui sont indépendantes et libres de Genoa, comme Belmaria ou la Cité 17.

- Et elle se trouve où toutes ces villes ?

-     Quelque par au sud du Mexique, mais ... on ne les voit pas, pour y accéder il faut utiliser un portail que seul les sorciers peuvent créer.

-     Donc elle est invisible c'est çà ?

-     Ouais en quelques sorte. Confirma t-il avec un grand sourire.

-     Tu sais quoi ... tu avait raison ! Disais-je.

-     Quoi ? Comment çà ? Demanda t-il en se retournant vers moi.

-     Je ne te crois pas, dis-je en me retournant vers la vitre.

-     Je sais, murmura t-il.

Sur ce, il soupira et reprit la route sans reprendre la parole. J'avais compté : 1h déjà roulé. Encore 10heures, génial. Je regardais les paysages défilés, arbres massifs, champs déserts, chaînes de montagnes, ... et repensa à ce que Chace venait de me raconter. C'était trop irréel pour y croire. Toutes cette histoire de magie, de vampires, de loup et de je ne sais plus quoi d'autres ., était ... était ... je ne savais plus quoi penser. En même temps ce Zack m'était comme familier. Je me rappelais que j'avais surpris mes parents, lorsque j'étais petite, parler d'un certain Zachary.

Je cessa de réfléchis et me laissa emporter par le sommeil.

A mon réveille la nuit était déjà tombée. Nous roulions toujours et je compris, grâce au cadrant horloger de la voiture que je n'avais dormi qu'une trentaine de minutes. Pour occuper le temps, il avait essayé de répondre à mes nombreuses questions, mais certaines restèrent en suspense, pour justification qu'il serait préférable que nous en parlions lorsque nous arriverons.

Je n'avais cessé de le questionner pendant près de deux heures. Pourquoi avait-il fait croire que sa mère était morte ? réponse : « pour ta propre protection et pour te maintenir cacher ? » . De quoi ? réponse : « de Zack ... ». Pour quelles raisons ? réponse : « on en parle quand t'ont arrive ». Je m'en voulais de le bombarder de questions, mais je devais savoir.

-     Ma mère est-elle en danger ? Demandai-je.

-     Ta mère est une des personnes les plus courageuse que je n'ai jamais vus, elle est aussi l'une des plus forte. Je sûre que quand tu la reverras elle n'aura pas une seule égratignure.

Il me sourit, pour apaiser ma peur et mon inquiétude.

Je fis une pause dans mes questions, et fixas la route.

Je repensais alors, à tout ces moments où moi et ma mère nous nous disputions pour des choses futiles, tel qu'une chambre mal rangée. Ces moments où je lui en voulait terriblement d'être absente, alors que je ne savais pas la raison de cette absence. Ces moments où j'aurais voulu avoir une autre mère, car j'avais l'impression d'être en quelques sortes, une orpheline. Mais aussi ces moments où petite, nous étions inséparables. Ces moments où nous préparions des cookies pour le goutté d'école, qui parfois terminait par une bataille de farine. Je compris alors, que j'avais sous estimé ma mère et je n'avais jamais essayé de la comprendre. Elle me protégeait, pendant que moi , sa fille, je l'a haïssait. Chace perçut ma tristesse car je sentis son regard se poser sur moi. Lorsque je me retournais vers lui, il me fit un sourire, qui pensais-je était pour me faire sourire à mon tour. Manque de chance cela ne fonctionna pas.

-     A quoi tu pense ? demanda dit-il .

-     Je l'ai haï  pendant tellement longtemps, pour toutes les cachotteries, les départs secrets ... alors qu'elle me protégeait.

Je détestais pleurer devant les gens, et voilà que des larmes remplirent mes yeux.

-     Ne soit pas trop dure en vers toi-même. Elle t'aimait, elle t'aime et elle t'aimera quoi que tu fasse. Je me souviens autre fois quand j'ai commencé à travailler pour ta mère, à l'âge et 16 ans, elle me disait qu'un jour je t'enlèverais et je le lui retirerais l'amour de sa vie. Et bien ...

Son téléphone sonna, mettant fin à notre discussion. Il le tira de sa poche, en gardant une main sur le volant et le colla à son oreille. « Génial, il ne manquerais plus qu'on aille un accident » plaisantais-je.

- Chace, ... Oh, ... oui elle va bien ne t'en fait pas... Bien, je lui dirais. Il me regarda ... tu souhaite lui parler ? ... Ok ... oui je veillerais sur elle, promis. Il avait prononcé ces derniers mots en me regardant et en me faisant un clin d'œil, pour me faire comprend que c'était la vérité

Lorsque je pris le téléphone et le collas à mon oreille, je ne savais quoi dire. Ma mère parla en premier :

-     Ma chérie ! Je fermais les yeux pour savourer ses deux simple mots. Ma puce, je sais que tu est perdu. Je n'aurais jamais dût te le cacher aussi longtemps. Ton père avait raison, je savais que ce jour arriverait, mais je repoussais sans arrêt ce moment. C'était pour cela que nous nous disputions.

-     Papa ! Il savait ce qu'il se passait ?

-     Oui, ma puce... il y a tant de chose que tu dois savoir, tant de chose que tu ignore. Mais nous aurons tous le temps d'en parler quand nous nous verrons.

-     Quand ?  Maman si tu savais comment je suis désolé...

-     Je le sais ma chérie. Bientôt ...  tu peux faire confiance à Chace ... comme vous étiez proches petit, nous nous sommes dit que se serait préférables qu'il veille sur toi...

-     Nous ?

-     Ton père et moi. Tu comprendra très vite tout, ma puce.

-     Quand tu dis que Chace veillera sur moi ? Je regardais le concerné. Comme surveiller tu veux dire ?

Elle ricana.

- Il prendra le temps de tout t'expliquer... Je sais que je ne te le dis pas souvent mais ... je t'aime ma chérie.

-     Je t'aime maman ! Disais-je les larmes aux yeux.