Chapitre 18 ▪Matthieu▪
- Bonjour. Me dit le brun, en déposant un baiser dans mon cou.
- Bonjour. Je lui réponds, en bâillant. Quelle heure il est ?
- Il est 9h. Enfin, je crois.
Je dépose mes lèvres sur le front de mon petit ami, avant de me lever pour aller aux toilettes. Je fais mes petites affaires et retourne dans la chambre, où Val m'attend, toujours couché dans son lit.
Je vais m'asseoir à côté de lui, et lui ébouriffe les cheveux.
- T'es encore plus mignon le matin.
Il me tire la langue en se levant, puis prend ma main pour qu'on descende. Je le suis jusque dans la cuisine, et il sort deux bols. Je me mets à table, où son père est déjà assis.
- Bonjour, monsieur... Je lance, en m'asseyant.
- Bonjour, garçon. Tu n'y vas pas trop fort avec mon fils, j'espère ? Et j'espère que vous vous protégez.
Je rougis fortement, mais mon petit ami répond avant moi.
- Papa ! Qui te dit que c'est Matthieu, le dominant ?
- Qu'il soit en dessous ou au dessus, je m'en fous. Tant que vous vous protégez...
Si je pouvais m'enterrer à 10 mètres sous terre, je le ferais sans hésiter. Je lance un regard meurtrier à Valentin, qui dépose un bol de céréales devant moi en se mordant la lèvre, pour se retenir de rire. Je vais avoir une conversation avec lui, ça c'est sûr.
- Bonne appétit, bébé. Me dit mon petit ami, comme si de rien n'était.
- Tu ne veux pas un fruit, Matthieu ? Valentin peut te donner une banane si tu veux...
Je manque de m'étouffer avec mon lait devant l'allusion sexuelle du père de Valentin, ce qui le fait rire.
- Rigole, mon garçon ! Faut se sortir les doigts du cul ! Lance-t-il avant de partir en fou rire, accompagné par son fils.
Je prends sur moi pour ne pas m'enfuir en courant. Au moins, j'arrive à faire rire mon beau père... C'est déjà ça. Celui ci se lève pour aller regarder la télé, et je reste à table avec Valentin. Il me regarde en souriant, et je tourne la tête.
- Tu ne vas pas bouder, quand même ? Me demande-t-il. C'était pour rire...
Je sens au ton de sa voix qu'il est angoissé, et je me mords la lèvre inférieure. Je le sens me fixer, mais je ne lui réponds pas. J'attends qu'il ait fini pour remonter dans sa chambre, avec lui sur mes talons.
Je le laisse rentrer en premier, et referme la porte derrière nous. Je me retourne vers lui, avant de le plaquer contre le mur en l'embrassant. Je pose mes mains sur ses hanches, et il met les siennes sur mes joues. Je presse nos corps contre le mur, pour être le plus près possible du brun.
Celui ci pousse un gémissement de protestation lorsque je m'écarte, un sourire aux lèvres.
- C'est pas très dominant tout ça, mon Valou ! Faut se sortir les doigts du cul.
- Matth, je t'ai dis que c'était pour rire...
- C'est sûr que je me suis bien marré ! J'ai pas du tout honte devant mon futur beau père, pas du tout !
- Ton... Ton futur beau père ?
Je cligne plusieurs fois des yeux en rougissant.
- C'est sorti tout seul. Je lui réponds, en détournant le regard.
- Moi je trouve ça mignon. Ça veut dire que tu me vois comme ton futur mari.
Valentin s'avance pour me prendre dans ses bras, et il m'embrasse le front. Il me serre contre lui, et je fais de même. Ce câlin là n'est pas brutal, mais doux, et on y fait passer tout l'amour que l'on ressent l'un pour l'autre.
- Moi, en tout cas... Commence mon petit ami. Je te vois comme mon futur mari.
Je souris, et le serre plus fort encore contre moi.
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