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AU: Lina Blackheart-Kamijiro partie 3

Une routine ne tarda pas à s'installer dans le palais.

Le matin, Lina se réveillait tôt, mangeait le petit déjeuner complet, ce qui était assez conséquent vu qu'il s'agissait d'une portion pour deux, attendait tranquillement de se faire détacher puis filait sans le moindre merci à l'égard de cette fameuse deuxième personnalité aux yeux bleus.

Ensuite, elle filait chez Makhai, ou Nru parfois, bien que depuis que cette dernière avait appris sa filiation elle avait tendance à l'éviter et ne la cachait que lorsque Makhai et Garm étaient en pleine copulation, pour de vrai cette fois.

Ensemble, ils avaient de longues discussions sur la confrérie (à laquelle appartenait, visiblement, Kage), la vie dans une forêt soumise à une distorsion temporelle de Nru, la vie terrienne de Lina. Plus d'une fois, Nru fronça le nez à l'évocation de leur père commun, mais Makhai parvenait toujours à détourner la conversation.

Et puis, lorsque l'heure avançait et avant qu'Akira ne vienne la chercher, Lina partait et se créait une fausse routine dans le palais.

Elle passait voir le forgeron pour se renseigner, l'air de rien, sur les bracelets anti-magie (Elle apprit de la sorte qu'ils étaient faits d'ithridium qui avait pour principale capacité de geler la circulation de la magie dans le vivant), tentait de s'obtenir des tenues plus pratiques que toutes ses robes de soirée débiles, mangeait, bavardait, se cherchait d'autres alliés, tentait de localiser sa montre spatio-temporelle et cherchait des bonnes cachettes dans les jardins.

Les premiers temps, elle essayait aussi de se cacher pour éviter d'avoir à passer la nuit dans la chambre de son geôlier. Dans les jardins, au fond du placard des cuisines, dans les chambres des couples en train de s'amuser, tout était bon. Sauf qu'il la trouvait toujours, la tirant de sa cachette avec une étonnante facilité, un sourire sadique sur le visage. Et ça finissait avec elle transportée sur son épaule avec nonchalance, et tous les nobliaux qui s'arrêtaient sur leur passage demandaient surtout au roi avec empressement si ils pouvaient l'aider. Ce qui ajoutait à son humiliation.

Alors elle a cessé. Elle s'est contentée de rentrer dans sa chambre à heure dite, se laissant réenchaîner en grommelant et en supportant ses récriminations contre un autre lui-même. Elle a cessé de repousser ses doigts baladeurs, se promettant à elle-même qu'un jour, elle les lui couperait. Et lui, prenant sa soumission pour une acceptation, allait de plus en plus loin, enracinant au fond du cœur de sa victime une haine d'une profondeur bien supérieure à celle du Tartare.

Jusqu'à ce jour.

Ce matin, elle s'était levée en retard. La veille, ce salaud avait osé glisser ses doigts sous ses vêtements durant qu'elle lisait, en même temps qu'il se collait à elle, et s'était endormi la joue collée à son dos nu, et le geste l'avait tenue profondément éveillée toute la nuit, jusqu'à ce que la fatigue la terrasse.

De ce fait, elle eut l'horreur de voir que le petit déjeuner était déjà à moitié consommé et sa chaîne débouclée, ce qui la fit trembler. Elle n'aurait peut-être pas assez de temps cette fois...

Se levant en catastrophe, elle s'empressa d'attraper une tenue au hasard dans la penderie et de se précipiter dans la salle de bain...

Et se cogna violemment au roi qui venait de ressortir de la douche et s'apprêtait à sortir, en serviette, de la pièce.

Un profond dégoût l'envahit et elle recula d'un coup, tout ça pour que ses yeux se fixent sur le visage du jeune homme et qu'elle remarque avec soulagement ses yeux bleus.

Baku sourit, un air triste accroché au visage, et haussa les épaules avec regret.

"J'ai dû te faire des choses bien horribles pour que tu affiches cet air révulsé. Désolé de t'avoir fait peur.
-C'est rien, soupira Lina. Je préfère que ce soit toi."

L'air de regret s'estompa quelque peu du visage du jeune homme. Ses yeux semblèrent même regagner de leur éclat.

"-C'est vrai? Ça me fait plaisir, tu sais. Que tu ne m'associes pas à... Lui. C'est sans doute les meilleures paroles que je pouvais entendre après ça... Sans doute est-ce une bonne journée."

Lina tiqua.

"-Ça?
-Oh, désolé. C'est juste qu'il y avait des années que je n'avais pas pris de douche, dans un sens. Il me renvoie toujours avant que j'en aie le temps. Ça me manque, d'entretenir mon corps..."

Le soupir triste qui s'échappa de ses lèvres fit grincer des dents Lina. Elle pouvait à peine entrevoir à quel point être le simple spectateur d'une vie qu'on avait pas choisie était horrible. Mais ce qu'elle craignait le plus, c'était d'empathiser avec le jeune roi. Il semblait tellement plus malheureux que ce que lui avait décrit Makhai...

Si bien que malgré son intense répulsion, elle tendit la main et serra les doigts du garçon, rapidement, avant de les retirer tel un réflexe. Ce dernier perdit un peu de son sourire.

"Va te changer. J'ai l'impression d'avoir un peu de temps, ce matin. J'aimerais discuter avec toi avant qu'il ne revienne."

Lina obéit. Sans rien dire. Parce que malgré le fait qu'il semblait comprendre, malgré le fait qu'elle ne pouvait lutter contre son instinct et sa répulsion, elle savait qu'elle l'avait blessé.

Et, bizarrement, elle aussi avait mal.

Elle ressortit de la chambre revêtue d'une superbe robe fourreau de soie bleue, teinte en dégradé, et de baskets blanches, concession accordée par le couturier royal, pour y trouver le jeune homme sur son lit en T-shirt bleu rayé et jean, l'air de ne pas croire qu'il avait pu s'habiller comme il voulait. Il tournait ses vêtements entre ses doigts avec émerveillement lorsque Lina se laissa tomber lourdement sur le lit à bonne distance.

Ils discutèrent longtemps. Durant une bonne demi-heure en fait. Lina parla plus d'elle durant cette demi-heure qu'elle ne l'avait fait en un mois de temps avec l'autre. Et lui, il lui raconta sa vie, l'enfer qu'il vivait, le réveil de sa seconde personnalité, sa prise de contrôle et sa vie à tout regarder, spectateur impuissant qu'il était.

"C'est comme si tu étais enfermé dans une boule de verre transparente avec un autre qui contrôle le robot géant que tu as inventé, soupira t'il. Tu vois tout, tu le vois utiliser ta création que tu voulais juste pour des buts de destruction et toi tu ne peux rien faire, à part taper sur les parois et tenter de cogner l'intérieur du robot avec ta boule, avec comme seul spectateur l'usurpateur qui rigole. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire? Désolé. Je sais vraiment pas y faire avec les comparaisons..."

Et il riait d'embarras, et Lina se taisait, parce qu'elle ne voulait surtout pas éprouver encore davantage de cette foutue empathie, parce que sa résolution de régicide était renvoyée un peu plus dans les limbes à chaque mot que prononçait Baku.

Elle n'y arrivait pas.

Il devint donc part de son quotidien, chaque matin, d'échanger un mot ou deux avec ce dernier avant de partir, d'essayer de lui prodiguer les gestes de réconfort que lui permettaient un dégoût de plus en plus marqué, puis s'empressait de fuir au moindre signe de migraine ou de faiblesse. Puis, elle rapportait tous ses propos à Garm et Makhai, qui s'insurgaient devant son rapport et élaboraient des plans tous plus foireux les uns que les autres.

Nru restait la plus calme des trois. Elle, ses idées avaient du sens. Sauf qu'elles aussi étaient irréalisables. Les bracelets étaient impossibles à enlever, même en soudoyant le forgeron. Les montres spatio-temporelles, pourtant sources autonomes de magie, auraient été un outil de choix si ils avaient eu accès aux leurs.

Lina commençait à perdre de sa contenance. Akira était de plus en plus désagréable. Baku avait des migraines de plus en plus tôt. Il lui arrivait parfois de se retrouver cloîtrée parce qu'elle s'était réveillée trop tard, et à ces moments-là elle était au plus proche de fondre en larmes. Elle allait craquer.

Un après-midi de la saison froide, alors que trois mois s'étaient écoulés depuis le bal, Lina décida qu'elle en avait assez. Dans les cuisines, il y avait provision de couteau. Il lui suffisait d'en prendre un, d'attendre que le roi arrive, de lui déchirer les chairs et de vivre éternellement avec la culpabilité d'avoir trahi ses seuls alliés et tué une personne innocente. Sauf qu'une main bloqua son geste au moment où elle allait sortir le couteau à pain de son étui.

Folle de rage, elle se tourna vers l'importun, toutes griffes dehors, prête à le frapper et récupérer le couteau. Sauf qu'au lieu du garçon de cuisine qu'elle s'attendait à assommer, son poing manqua de s'abattre sur le visage effrayé et furieux de son père.

Un cri de surprise et d'intense soulagement s'étrangla dans sa gorge. Kage Blackheart lui plaqua aussitôt une main sur la bouche pour l'empêcher de faire du bruit et la traîna derrière lui avec entrain sans perdre la moindre minute. Sur le chemin, personne ne vint les stopper, étonnamment. Lina eut une explication lorsqu'elle surprit le visage tendu de son père, qui répétait dans sa barbe une litanie proche du grognement : "Ne nous vois pas, ne nous vois pas, ne nous vois pas..."

Enfin, ils arrivèrent à la chambre de Makhai. Kage cessa de marmonner et toqua avec force, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur le jeune elfe qui sourit.

"Oh! Lina! Tu ne reviens pourtant jamais l'après-mid.... Qu'est-ce que?!?!?"

Kage venait de faire son apparition dans l'encadrement de la porte et de relever son chapeau, dévoilant son regard bleu-gris et ses yeux fins étonnamment semblables à ceux de son fils. Ce dernier s'était figé et ouvrait et refermait la bouche comme un poisson, forçant son père à rentrer de force.

"On a pas le temps pour les explications, fils, laisse nous rentrer. Vite."

Makhai obéit, non sans un regard de réprobation envers son paternel, ce à quoi Lina répliqua par un mince sourire d'excuse. Le duo rentra, Makhai ferma la porte à double tour, puis Kage installa des verrous runiques sur la porte avant de s'asseoir en soupirant.

"Qu'est-ce que tu fais là, papa? S'exclama Lina dès que la sécurité de la pièce fut assurée. Je croyais qu'Akira t'abattrait à vue si tu mettais le moindre flux de magie à Azilis?
-Je suis apparu en plein dans son palais. Il y a une demi-heure. Le temps qu'il me trouve derrière ces verrous runiques, je serai déjà parti.
-T'es trop sûr de toi!
-Hem hem."

Le père et la fille se retournèrent vers l'aîné de la fratrie, qui avait fermé les yeux et tenait sa tête entre ses mains.

"Bien que j'ai très envie d'avoir des explications, il y a des convenances à respecter, pas vrai, le géniteur? Du genre, bonjour, fils. Comment vas-tu, fils? Je suis vraiment désolé de t'avoir abandonné, fils. Ce genre de trucs."

Kage soupira.

"-Pas mainte...
-Si, maintenant! Hurla Makhai en serrant les poings. Je ne t'ai pas vu depuis des années et tu oses te pointer la bouche en chœur en me demandant de t'aider? Non mais t'es pas bien???"

Le silence se fit. Même Kage, pour une fois, ne trouvait plus rien à dire. Lina, gênée, fixait ses ongles, tentant de se demander ce qu'il se serait passé si elle avait été dans le cas de Makhai, abandonnée avec sa mère comme unique compagne. Et bien qu'elle adorait sa mère, l'idée la faisait frémir.

Le paternel finit par relever la tête, un masque neutre sur le visage et les poings serrés, l'air de ne vraiment pas vouloir avoir cette discussion.

"Makhai. Fils. J'aimerais beaucoup discuter avec toi, vraiment. De même qu'avec Nru. Mais là on a vraiment pas le temps. Il faut tirer Lina de là avant que l'irréparable ne se produise et qu'Akira se fasse introniser. Si ça devait arriver, vous seriez tous foutus, vous en particulier, vu que vous êtes mes enfants.
-Pourquoi Akira te hait? Osa, d'une toute petite voix, Lina. Je l'ai entendu l'autre jour. Il veut se venger de toi."

Le voyageur eut un sourire sans joie.

"C'est grâce à moi que le jour où il s'est pleinement réveillé pour la première fois, Baku a pu apprendre à le contrôler et a retardé sa prise de pouvoir. Il ne me l'a jamais pardonné, faut croire.
-Akira est du genre rancunier, soupira Makhai, un peu calmé. Effectivement, il risque de vouloir te faire souffrir un maximum, vieux schnoque."

Kage pouffa, étrangement, à l'entente du surnom. Puis il se leva.

"Avant d'apparaître en plein territoire ennemi, j'ai utilisé Freïr comme intermédiaire pour m'organiser avec Asura. Ne fais pas cette tête, Lina, il va très bien. Comme il est nettement moins puissant que toi, il ne s'est pas fait remarquer. Et on a mis au point un plan avec les infos de Garm.
-Garm pouvait communiquer avec les potes?" S'étonna Makhai.

Kage hocha la tête.

"-L'avantage d'être un nécromancien réanimé, c'est que je peux communiquer avec une grande discrétion avec les fantômes. Du coup, bah... Transmission de données entre un esprit du palais et Hallow. Pratique non?"

Garm venait d'entrer, chargé de bouffe, par un passage secret. Kage fronça les sourcils. Quant à son petit ami, il attrapa une énorme poignée de chips et l'enfourna en marmonnant.

"On lui a tranchmis tout ce qu'on chavait sur l'état de Baku et elle a préparé un pentacle de chcellement par exchtrachtion de l'âme.
-On a donc deux points à régler, compléta Kage: Trouver vos montres ou enlever vos bracelets, afin que je vous téléporte hors d'ici, et trouver un moyen de distraire Akira suffisamment longtemps pour amener Baku jusqu'à moi sans qu'il se doute de quelque chose, l'amenant à se réveiller et nous faire la peau. Le tout avant qu'il ne me repère."

Lina soupira, tournant entre ses doigts une de ses longues mèches noires.

"Même lors de ses meilleurs jours, Baku est incapable de sortir de la chambre sans se mettre à hurler de douleur et se rendormir. On a déjà testé. Alors comment?
-Simple. Tu fais l'espionne, sœurette."

La jeune femme sursauta.

"-Quoi?
-Bah oui. T'étais là pour ça après tout. Observe Akira, tire les vers du nez de Baku, et ramène nous tout ce que tu peux trouver le plus vite possible. Plutôt à Nru, vu qu'on va devoir planquer chez nous le vieux schnoque.
-Je te préviens, grogna Garm, on s'empêchera pas de baiser même si t'es là. Connard."

Le regard blasé de Kage fit beaucoup rire Lina et sourire Makhai.

"-Eh oui vieux schnoque, on va pas supprimer les bonnes vieilles habitudes pour toi! Lina nous as dit que t'étais très bruyant, on va voir si je te double!"

Cette fois, le rire était communicatif. Même Kage s'autorisa un sourire.

"Isabel me répète souvent que je suis plus communicatif au lit. Si tu as hérité ça de moi, je n'ose pas imaginer les tympans malmenés de Garm."

Et la réunion s'acheva sur cette petite pointe de détente d'atmosphère.

Plus tard, Lina réfléchissait, dans les couloirs, à qu'est-ce qui pourrait bien calmer le bestiau qu'elle devait se taper. Elle était en train de réfléchir à un somnifère bien dosé lorsque une main l'attrapa par le col pour la tirer brusquement en arrière.

Elle émit un grognement de surprise et d'exaspération lorsqu'elle s'aperçut que le propriétaire de la main était le bestiau en question, qui avait enfoui son visage dans ses cheveux. Elle pouvait presque sentir la détente progressive de ses muscles crispés.

"Tu m'expliques?"

Le jeune homme soupira.

"Mauvaise journée, Lina. Tu me laisses te ramener dans la chambre? Je vais rien faire, promis."

Voilà des paroles bien étranges de la part de quelqu'un qui se permettait tout de même de la tripoter à travers ses vêtements et la gardait enchaînée tel un pervers dominant. Est-ce qu'un miracle aurait causé l'intervention de Baku? Non, il ne se serait jamais permis de la toucher tout court, connaissant ses répulsions.

De toute façon, peu importe.

"Pas le choix, t'façon.
-..."

Un silence accueillit sa remarque, avant qu'il ne la soulève doucement pour la caler contre lui et se dirige vers sa chambre, toujours aussi silencieux. Lina se serait presque demandé si il était malade.

Il ferma la porte doucement et la posa sur le lit avant de s'y allonger et de se caler dans le creux de son bras comme un enfant tristounet, ce qui fit halluciner sa captive, avant de commencer à déballer sa journée, doucement, sans doigts baladeurs, juste calé contre la jeune femme qui restait immobile.

Dans l'énoncé de cette dernière, il n'y avait vraiment rien d'intéressant. Tout juste une succession de petites révoltes au palais et un renforcement de la présence de Baku, qui lui faisait ressentir... Des choses, soupirait-il. Il n'arrivait pas à mettre de noms dessus, mais Lina sentait la bonne grosse déprime, et remercia la deuxième personnalité pour son coup de main. Un Akira dépressif était bien plus facile à supporter qu'un Akira en manque de sang et de contact.

Petit à petit, Lina, absolument pas intéressée par les affres de vie de son geôlier et ayant presque réussi à oublier son dégoût, sombra doucement dans le sommeil. Elle enroula instinctivement ses bras autour du traversin à côté d'eux et se mit à somnoler, bercée par les murmures du roi.

Il devait sans doute entendre son cœur ralentir et sa respiration se calmer puisqu'il cessa de parler, colla sa tête à son buste et s'endormit à son tour. Le mince sourire heureux sur les lèvres resterait cependant hors de sa connaissance.

Le lendemain, Lina trouva Baku, dans la même position qu'hier soir, en train de sourire béatement. Ce fut seulement lorsqu'il entendit ses muscles s'étirer qu'il se dégagea brusquement, l'air extrêmement embarrassé.

"Excuse-moi... J'ai vraiment pas eu envie de bouger. Mon corps était encore sous le coup de ses hormones..."

Le regard fuyant et le soudain rougissement de ses pommettes renseignèrent Lina sur la véracité douteuse de sa phrase, mais elle choisit de laisser couler. Il était là, c'est tout ce qui comptait. Elle allait pouvoir lui poser ses questions.

"Tu tombes bien, toi. Tu as établi un schéma concernant ses horaires de réveil ou pas? Ça m'aiderait beaucoup à ne plus fuir en retard."

Et autre chose, mais elle se tut. On ne sait jamais ce qu'il entendait ou pas.

"Euh, Lina... Ça va vraiment pas te plaire."

Le regard embarrassé et effrayé du jeune homme lui en aurait presque glacé le sang.

"-Accouche!"

Un long silence suivit cette réplique agacée, teinté d'embarras pour Baku et de suspense pour Lina. Jusqu'à ce qu'enfin, ce dernier ouvre la bouche, l'air sincèrement désolé.

"-En fait... J'ai l'impression qu'il reste dans son coin de subconscient dévolu à baver tout son soûl à chaque fois que tu lui permets un nouveau contact intime. Et... Et... Plus il a accès à ton corps... Plus longtemps je suis là..."

L'air désolé était en effet de mise. Lina venait de se prendre, figurativement, le ciel en pleine tête.

"IL A DIT QUOI????"

Makhai hurla de toute la force de ses poumons lorsque Lina, enfermée dans sa déconvenue, lui annonça l'horrible information. De leur côté, Garm et Nru se figèrent, ce dernier pinça les lèvres et la Cardinale se tourna vers son père avec réprobation.

"Et tu l'as entraînée là dedans?"

Kage soupira. Son regard était vide.

"Tu peux me faire des reproches, ça ne changera rien. La possibilité que Baku vient de nous transmettre est la seule débloquée que nous ayons pour le moment.
-Et les montres? Et les bracelets? T'as trouvé un truc, le vieux?
-Oui. J'ai réussi à localiser celle de Lina. Il n'a pas encore pris le temps de l'enfermer dans une dimension compressée, mais ça ne devrait plus tarder. On doit faire vite. Il ne restait qu'un seul problème et Lina... Nous apporte... Disons... Une solution toute trouvée."

Il avait beau afficher un air blasé, comme à son habitude, sa répulsion à l'idée d'un pareil plan s'exudait à travers tous les pores de sa peau, se ressentait dans la contraction de ses muscles, sa mâchoire serrée et son regard vide.

À l'image de Lina qui ne parvenait pas à croire que la seule voie vers sa libération et celle de Baku consistait à offrir son corps à la personne qu'elle haïssait le plus.

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Est-ce que ça tournerait pas un peu dans de mauvais augures là? XD

Lina va me tuer. Baku aussi. Sans compter Mairù. Et les Blackheart. Et Asura. Et...

Lina: On a compris, salope.

Akira *est soudainement en train de réaliser ce que ça signifie pour lui*

Ah, sauf lui, peut être... -_-

Akira: Attends... Je vais pouvoir.......  Avec Lina? Pour de vrai? °Q°

Ah, c'est pas encore tout à fait décidé ça. Je réfléchis encore. Ça me fait quand même extrêmement bizarre d'écrire ça vu que ça sera fait sans qu'elle y prenne le moindre plaisir...

Lina: Tu m'étonnes. Il a réussi à dégoûter cette Lina du contact encore pire que moi et en plus ça va jusqu'à... *fronce le nez* Ça.

Baku:........... Louna, viens me voir trente secondes. (°Π°╬)

AH NON! *s'enfuit*

Baku: Attends de revenir, je te jure que je vais te faire la peau. Et bien prendre mon temps. (°w°╬)

Lina : Bref... Salut, les gens. Prochaine partie : mon calvaire.

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