(En média, Price tag de Jessie J et B.o.B)

#Maman: Bon... Tu me raconteras demain hein? Bonne nuit ma chérie!

Je souris et éteint mon téléphone.

Je me couche tout en pensant à cette chevelure blonde et à ses yeux verts.#

(PDV Luna)

BIP BIP BIP (notez que j'imite très bien le réveil...)

Au putain de bordel de merde! Fichu réveil de tes morts! 

Non mais quelle idée d'accepter d'aller faire du surf?!
Mais quelle idée aussi de dire à un gars qu'on pense au surf et qu'on aimerait bien essayer d'en faire...

Aucune idée... 

Moi je sais, ce beau blond te plait tellement que tu n'as pas su lui dire non! Pff n'importe quoi! Et en plus, de quoi tu te mêles? Je t'ai pas demandé ton avis donc ta gueule!

Après avoir bataillé avec ma conscience, je me lève très très très difficilement. J'ai vraiment pas l'habitude de me lever si tôt. A vrai dire, je n'aime pas ça. 

A la fin du lycée, j'étais tellement heureuse de pouvoir enfin me lever à des heures plus tardives! Mon université se trouvant à cinq minutes de chez moi en métro, je n'avais pas besoin de me lever trente minutes avant pour prendre le bus comme je devais le faire pour le lycée. 

Bref, ne sachant pas comment m'habiller, je mets un bikini orange fluo. Je sais qu'il faut porter une combinaison ou je sais pas quoi pour le surf mais je n'en ai pas. J'enfile par dessus une combi-short jaune en coton toute simple. 

Je mets dans mon sac de plage de la crème solaire, un chapeau, une bouteille d'eau et mon téléphone. 

6h50

Je prends rapidement trois cookies du paquet, en mets un dans ma bouche et sors en fermant la porte à clé. 

Je cours jusqu'à la plage. Cette plage ne m'a jamais perçue loin mais en courant, c'est dur! Il faut vraiment que je me mette au sport. Quand je pense que ma mère est championne d'Europe du 200 mètres et que je ne suis même pas capable de faire 600 mètres sans souffler comme un buffle. 

J'arrive sur la plage au bout de trois ou quatre minutes de course. J'essaye de paraître le moins essoufflée possible. 

Respire Luna, respire. 

Il n'y a personne sur la plage. Même pas Aaron. 

La vue est magnifique. Le soleil commence à se lever et il émet une lumière puissante jaune orangée sur la plage. 

Je pose mon sac sur le sable froid matinal et m'assieds en tailleur. Je m'amuse à faire des petits tas de sable pour occuper mes mains. Il faut toujours que je fasse quelque chose de mes mains. Si j'avais été sur l'herbe, j'aurais arraché les brins...

???: Pas trop fatiguée?

Je sur-sotte et envoie une poignée de sable en direction de mon agresseur qui n'est autre qu'Aaron alias beau blond. 

Moi: Excuse moi, tu m'as fait tellement peur!

Il s'essuie son torse pour enlever les petits grains qui sont restés collés.

Aaron: Et tu comptais te défendre avec du sable? 

Moi: Heu... J'ai fait avec les moyens du bord. Mais s'il avait atterris dans tes yeux, ça aurait été efficace!

Aaron: C'est vrai... Alors je te remercie de ne pas savoir viser même si je peux aussi de donner des cours de visage.

Moi: Des cours de visage? T'es sûr que ça existe? 

Aaron: Hum... Je suis pas sûr. Mais, tu peux toujours essayer le basket, ou même tous les sports où il faut viser, comme le foot, le hockey et bien d'autre encore.

Moi: On verra ça plus tard. D'abord le surf. 

Aaron: J'ai posé ta planche sur le petit muret là-bas.

Il me montre du doigt une planche blanche. 

Moi: Heu... Je ne sais même pas comment la porter jusqu'à l'eau...

Il me regarde étonné. Je baisse la tête.

Moi: Tu dois te dire que je suis un cas désespéré... On peut arrêter là si tu veux.

Il se penche vers moi et prends mes mains dans les siennes. Il me regarde dans les yeux. Ses yeux si verts.

Aaron: Quoi? Mais pas du tout! Quand je dis que je vais t'apprendre à faire du surf, je vais t'apprendre à faire du surf. Et tu ne partiras pas d'ici sans savoir en faire. Il faut que tu ais confiance en toi et à la mer.

Moi: Mais tu te moqueras pas de moi si je tombe?

Aaron: Promis. Tu y arriveras pas du premier coup, mais une fois que tu auras compris le geste, tu seras tranquille ok?

J'hoche la tête et le remercie. Je prends alors conscience de la position dans laquelle nous sommes. Nous nous sommes beaucoup rapproché et il ne cesse de regarder mes yeux. Comme si c'était les plus beaux qu'il avait vu de sa vie... 

Alors que je suis sûre que sa copine doit en avoir des plus beaux que les miens. 

Il rompt notre contact manuel et visuel en se levant. 

Aaron: Bon, on y va? 

J'hoche de nouveau la tête. Il me tend sa main et m'aide à me lever. J'essuie rapidement mes fesses en enlevant le sable de mon postérieur. Il m'attend quelques mètres plus loin, les bras croisés sur ses pectoraux. 

J'avais même pas fait attention qu'il possédait un corps de dieu grec. Ce gars est la sexytude incarnée.

Respire Luna, respire. 

~~

Aaron: Tu es prête? 

Moi: Oui.

Aaron: Tu fais comme on a dit. D'abord tu pagaies avec tes bras, puis, quand tu sens qu'il y a une vague qui peux être sympa, tu te lèves comme on l'a vu tout à l'heure.

Moi: Et si j'ai peur?

Aaron: Tant pis, tu attends la prochaine vague en continuant à pagayer lentement. Fait juste attention de ne pas trop t'éloigner. Je veux pas aller te chercher en Nouvelle-Zélande. 

Moi: Ha Ha très drôle...

Aaron: Excuse moi d'avoir un sens de l'humour plus développé que le tien.

Moi: Pouet pouet camembert!

Aaron: Oh! Je vois que ta répartie n'a pas bougé depuis tes quatre ans!

Ne sachant quoi dire, je lui montre mon magnifique majeur. 

Aaron: Et en plus tu fais des doigts. Je vais le dire à mademoiselle Marie, elle va prévenir tes parents que tu n'as pas été sage. 

Moi: Ta gueule!

Aaron: Je blague Loulou!

Loulou? Sérieusement? Il va vraiment m'appeler par le surnom qu'on m'avait donné en maternelle? 
J'adore!! Je trouve ça trop mignon!

Aaron: Arrête de sourire comme ça, on dirait que tu viens de voir un petit chaton.

Moi: Bref, si je tombe du surf? Comment je fais?

Aaron: Si tu tombes, tu te relèves. 

On dirait mon père qui parle là. Si tu tombes, tu te relèves. Si t'es sale, tu frottes. Et il y en a encore plein dans ce genre. Des phrases qui ne servent à rien. 

Je prends le surf sous mon bras et marche jusqu'à l'eau. Une fois que je l'ai au niveau des cuisses, je m'assieds dessus comme sur un cheval. Je suis rejoins par Aaron quelques instant plus tard.

Mais quelque chose me trotte dans la tête depuis tout à l'heure.

Moi: Donc comme ça tu es Aaron Camara, mon amoureux de la maternelle? 

Il sourit.

Aaron: Ouais, et ton premier bisou aussi!

Moi: J'en reviens pas! T'imagine la probabilité qu'on ai pu se revoir un jour? Quasiment impossible.

Aaron: Ouais, mais en attendant, tu ne te rappelles même pas de notre premier bisou alors que moi, c'est gravé dans ma mémoire à tout jamais!

Moi: Ah oui? Ça c'est parce que j'embrasse trop bien. 

Aaron: Pff... 

Moi: Et si je m'en rappelle pas, c'est que toi, tu savais pas embrassé!

Aaron: J'en sais rien, j'avais quatre ans! 

Moi: J'espère pour toi que ça a changé!

Aaron: T'en fais pas pour moi, j'ai dû dépassé ton niveau depuis un long moment!

Moi: C'est ce qu'on verra!

Attendez... On est vraiment en train de faire un débat sur celui qui embrasse le mieux là? Sérieusement? Je descends bas dans ma propre estime là...

Attendez... Je viens vraiment de dire "on verra"? Ce qui sous-entendrait que je compte bien vérifier ses dires.
Stupide, stupide, stupide.

Je préfère couper court à cette discussion totalement... bizarre en me couchant sur le ventre sur la planche. Je commence à pagayer avec mes bras comme me l'a montré "monsieur j'embrasse le mieux" précédemment. 

Je me sens bien et quand la vague arrive, je m'élance et me lève. 

Je suis à présent sur mes deux pieds mais je n'y reste qu'une demi seconde car je suis emportée par la vague et je perds l'équilibre. Le choc avec l'eau est immédiat et j'en avale la tasse. 

Je remonte à la surface difficilement à cause de la planche et c'est quand le bout de mon nez sort de l'eau que je vois le visage narquois d'Aaron. 

Je remonte sur la planche et me remet à cheval.

Aaron: Tu te l'ais fait à la Brice de Nice? 

Mais qu'il est con celui-là...

Aaron: Aller souris! 

Je fais la moue. 

Moi: T'avais promis de ne pas te foutre de moi!

Aaron: Rhaa, je me fous pas de toi... Je rigole! Et avoue que c'est bien trouvé!

Moi: Pas vraiment non...

Aaron: Pourquoi? T'aime pas Brice de Nice? Bon, Ok, c'est un peu naze, même carrément naze mais-

Moi: En fait, mon ex s'appelle Brice. 

Gros blanc. 

Aaron: Excuse, je savais pas. 

Moi: T'en fait pas, de toute façon tu ne pouvais pas savoir.

Aaron: En tout cas, je suis sûr qu'il devait être naze pour te laisser partir à l'autre bout du monde.

Moi: Naze est un petit mot. Je devais partir avec lui à la base. Si je n'étais pas allée à cette soirée, tu aurais pu le rencontrer, je suis sûre qu'il t'aurais plu.

Aaron: Je suis pas sûr qu'on se soit entendu tu vois? Et qu'est ce qu'il s'est passé à cette soirée?

Je me remémore cette soirée dans ma tête. En y repensant, ça me fait presque rire. Preuve que je l'ai bien oublié et même enterré six pieds sous terre.

Aaron: Non, laisse tomber, c'était déplacé, excuse moi. 

Moi: Non, non, c'est rien. T'as le droit de savoir après tout. Tu es quand même mon premier amoureux!

Aaron: Ah! Tu me flattes!

Moi: Bref, un soir, je suis allée en discothèque avec Marine. Brice n'était pas à la maison à cause du travail, du coup, pour ne pas que je sois seule, Marine m'avait proposé de sortir. En boîte, il y avait Brice. Non seulement il n'était pas au travail, mais en plus, il était avec une fille. Après, il s'est dirigé vers les toilettes et la touchant de partout alors je suis rentrée et on a balancé toutes ses affaires par la fenêtre de notre appartement qui était au troisième étage. Les voisins ont dû être surpris!

Aaron: Waouh! Dur! Vous habitiez ensemble?

Moi: Oui, nous nous connaissions depuis 3 ans, alors après un an de relation, on avait déjà aménagé ensemble. 

Aaron: Putain, j'imagine sa tête quand il a dû voir ses vêtements par terre le matin! Excellent! Je te pensais pas comme ça!

Moi: Pas comme ça? 

Aaron: Bah, à lancer les affaires de ton ex par la fenêtre. Il faut avoir du cran pour le faire. 

Moi: A vrai dire, c'est Marine qui a eu l'idée et avec la tristesse et l'incompréhension, je l'ai suivie. 

Aaron: L'incompréhension?

Moi: Bah, je suis quelqu'un qui va vite faire confiance, je suis trop naïve. Je vois le bien partout, le monde des Bisounours quoi... Et quand j'ai vu que Brice me trompait, je n'ai pas réalisé. Pour moi, ça n'arrivait qu'aux autres. Bah en fait non...

Aaron: A ta place je les aurais carrément brûlé au barbecue!

Moi: Ha Ha! T'es con!

Aaron: Mais sans déconné... Si Brice t'as fait ça, c'est parce qu'il est con et je suis sûr qu'il s'en mort les doigts aujourd'hui. Mais toi, tu es ici, tu prends du bon temps, et tu fais même du surf avec un beau blond alors c'est lui qui est à plaindre.

Moi: Je suis surtout avec un narcissique oui! 

Aaron: Héé c'est pas vrai!

Moi: Mouais... Et toi? T'as déjà trompé une fille?

Il fait mine de réfléchir.

Aaron: Non. Etant donné que je n'ai embrassé qu'une seule fille dans ma vie, je ne l'ai jamais trompé. En plus, c'était il y a plus de dix huit ans, depuis, je n'ai eu aucune relation. 

Moi: Jure! Je suis ton seul et unique bisou?!

Il rigole. 
Bah quoi?

Aaron: T'as raison. T'as vraiment naïve toi! 

Moi: T'es trop con!

Aaron: Ça fait deux ou trois fois que tu le dis. Que ça ne devienne pas une habitude parce que sinon, je te plonge dans l'eau.

Moi: Ok ok... 

Aaron: Mais sinon, je n'ai jamais trompé une fille. J'ai déjà été cocu au lycée mais la fille, c'était une conne. Elle m'a facilité la séparation. 

Moi: Et t'es sorti avec combien de filles en tout?

Aaron: D'un coup ça t'intéresse hein?

Moi: Bah, je rattrape le temps perdu, on fait connaissance. 

Aaron: Sur mes ex?

Moi: Bah, tu connais Brice, donc à toi.

Aaron: J'ai eu en tout, une dizaine de relation mais une seule de sérieuse. Et elle remonte d'il y a un peu plus d'un an maintenant. Maintenant je suis célibataire. Et toi?

Est-ce que je compte Joaquim? Cet espagnol me fera chier jusqu'au bout!

Moi: Hum... J'ai eu deux copains au collège. Paul Lamartin, il était à l'école avec nous et l'autre tu ne le connais pas. 

Aaron: Paul Lamartin? Le petit roux? 

Moi: On était tous petit à l'époque Aaron...

Aaron: Ouais mais lui, il était le plus petit de tous. 

Moi: Bref, on a du sortir ensemble une semaine. Je ne sais même pas si on s'est embrassé! 

Aaron: Ça veut dire que c'était toujours moi ton unique bisou!!

Moi: Ouais mais deux ans plus tard, en troisième, c'est Nathan Labatut qui m'a embrassé à la boum de la fin d'année. On est sorti ensemble pendant toutes les vacances d'été puis on s'est séparés. 

Aaron: Je vois qui s'est, je faisais du foot avec lui.

Moi: Tu te rappelles de ces choses toi!

Aaron: Tout est dans la tête.

Il tapota sa tête avec son index. 

Moi: Et après, c'est à la fin du lycée, je travaillais au maïs, et c'est là que nous nous sommes rencontrés avec Brice. 

Aaron: Plus romantique, tu meurs. 

Moi: T'es con...

Il me fait à nouveau son sourire narquois.

Moi: Quoi?

Je n'ai pas le temps de dire plus qu'il me retourne la planche de surf et que je me retrouve à nouveau dans l'eau. Et je bois à nouveau la tasse.

Aaron: Bah alors Pocahontas, on a soif?

Moi: Tu sais que plus je parle avec toi, plus tu me fais regretter d'avoir flashé sur ces petites maisons sur pilotis qui m'ont fait choisir ce camping!

Aaron: Je remercie ces petites maisons alors!

Moi: T'es-

Aaron: T'es?

Moi: Hum... T'es blond.

Il m'éclabousse la tête. Je prends alors appuie sur la planche avec ma bras et de l'autre, je l'éclabousse à mon tour.

Sans nous en rendre compte, nous nous rapprochons et arrêtons nos éclaboussures. Nous nous regardons dans les yeux. Mais ceux d'Aaron font des allers retours entre ces derniers et mes lèvres. 

J'ai soudainement chaud. Malgré le fait que je sois en maillot de bain dans l'eau matinale, elle ne me refroidi pas. 

Je me surprends à avoir envie de faire le premier pas et de l'embrasser. A vrai dire, j'en ai envie depuis que je lui ai lancé du sable sur le torse, il y a deux heures auparavant. 

Il remet délicatement une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille et se penche davantage vers mon visage. Je peux sentir son souffle sur mon visage. 

Ses cheveux blonds sont totalement dépareillés sur sa tête mais ça lui donne un côté encore plus sexy que ce qu'il n'est déjà. 

Nos souffles se mélangent et c'est quand je le vois fermer ses yeux et approcher son visage du mien qu'on entend un énorme cri.
Comme si quelqu'un venait de se faire attaquer ou quelque chose dans le genre.

Nous nous séparons rapidement et sortons de notre zone de désir. 

Aaron: Hum... Je suis désolé, il fait que j'y aille pour voir si tout va bien. 

Moi: Oui, pas de soucis, je comprends. 

Non! Je comprends pas du tout! Reste avec moi et embrasse moi!

Aaron: Retrouve moi sur la plage ce soir, il y a une diffusion de cinéma. 

Moi: D'accord.

Il approche son visage du mien et m'embrasse la joue puis s'en va rapidement pour voir d'où vient le cri. 

Je sors à mon tour de l'eau et pose la planche sur le muret où je l'avais prise. 

Je vois alors Aaron et Riley à côté d'une fille de dos, qui elle, est assise. Je m'approche, curieuse, pour voir si tout va bien. Riley est en train de nettoyer quelque chose de sur sa tête.

Mais je reconnais rapidement Marine. Mais qu'est ce qu'elle fait ici?

Moi: Marine?

Je la vois qui se retourne. Oula, vu son regard, elle a pas l'air contente de me voir.

Marine: Tout ça est de ta faute!

Moi: Ma faute?

Marine: Ouais!

Moi: Mais pourquoi? Qu'est ce que qu'il s'est passé?

Marine: Un oiseau vient de me chier sur la tête! Tu l'avais dit! T'avais dit que t'espérerais qu'un oiseau me fasse caca dessus!

J'essaye de m'empêcher de rigoler et de garder mon sérieux. Par contre, je vois bien qu'Aaron et Riley ne peuvent pas s'empêcher d'éclater de rire.

Moi: Marine... Ça arrive très souvent qu'un oiseau fasse tomber ses besoins sur une personne. Tu te trouvais juste au mauvais endroit au mauvais moment. 

Marine: En plus c'est arrivé avec Riley! On prenait notre petit déjeuné sur la terrasse et paf! 

Moi: C'était toi qui a crié comme ça!

Riley: Qui voulais tu que se soit? J'ai les oreilles qui saignent encore!

Marine le boulet, le retour!

Marine: Héé! En tout cas, heureusement que Riley était là pour m'aider à me nettoyer ça parce que ton Aaron, il m'a pas aidé et s'est empressé de se foutre de moi. Il est trop con!

Moi: Merci, c'est ce que je m'efforce à lui faire comprendre depuis ce matin.

Aaron: Hé! Je suis toujours là!

Marine: Enfin... Bref. On se retrouve ce soir pour la diffusion du film sur la plage? 

Aaron: C'est ça!

Moi: C'est quoi comme film?

Aaron: J'ai pas choisi encore.

Moi: Et tu veux pas me le dire?

Je lui fais les petits yeux de chats trop mimi.

Aaron: Arrête de me faire tes petits yeux de chats trop mimi, ça marche pas avec moi.

Moi: C'est comme ça que j'ai réussi à avoir un bisou de ta part tu te rappelles?

Marine: Et c'est reparti pour un tour...

Riley et Marine font une mine blasée. Je pense qu'ils en ont marre de nos gamineries. Mais ça me fait tellement rire. 

Aaron: Je croyais que tu te rappelais de rien?

Moi: Je me souvenais juste de cette partie là. 

Marine: Bon, on y a, on a des choses à faire.

Moi: On a des choses à faire?

Elle me prend par le bras.

Marine: Discute pas, tu verras. 

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Alors?

Luna fait du surf!

Que va t-il se passer par la suite? Une idée? Je suis preneuse! 

Est ce que vous aimez quand je mes de l'humour ou vous voulez que ça soit plus sérieux? Est ce que déjà, mon humour vous fait rire?

Bonne journée! 💙💙