Seul,

Perdu au milieu de nul part,

Son cœur s'effondre,

Tristesse solitaire,

Son âme se disloquant,

Sacrifiée,

Sur l'autel,

De la violence,

De la haine.

Ses larmes lui échappent,

Seul dans la tempête,

Le monde l'ignore,

Son appel à l'aide.

Mais il crie,

Crie,

A s'en déchirer la voix,

Espérant que quelqu'un,

L'entende,

Et vienne à son secours.

Fort à l'extérieur,

Et brisé à l'intérieur.

Personne ne vient.

Son temps s'égrène,

Minute par minute.

Il s'abandonne,

Corps à la dérive,

Perdu dans le chaos,

De cette violence noirâtre.

Prisonnier des chaînes,

Qui entravent son esprit,

Ses larmes coulant,

Silencieuses dans le soir.