L'accident était une véritable tragédie, une famille entière à été déchiré ce jour-là. Une violente dispute à démarrer entre les parents d'Adam, si violente que son père à juger plus important de s'intéressé à celle-ci qu'à la route. Sa mère est morte sur le coup, son père est quant as lui, décédé dans l'ambulance, à la fin du trajet. Les médecins ont appelés mes parents, ils étaient sur la liste des personnes à appelés en cas de problème. Seulement en arrivant, on a appris qu'Adam était dans le coma.

Assise sur la chaise à côté de son lit, la tête plaquée contre le matelas, mes yeux luttent avec force contre le sommeil qui menace de m'envahir. Ma main serre légèrement plus fort celle d'Adam pour ne pas créer une pression trop forte.

Mes yeux scrutent celle-ci avec intérêt, la nostalgie m'envahit soudainement. Quand on étaient plus jeunes, Adam était toujours auprès de moi, que ce soit pour me protéger ou me réconforter et me faire rire. Un véritable frère.

Brusquement, la sonnerie de mon téléphone retentit, me provoquant une légère peur et me sortant violemment de ma transe.

- Ouais ?

- T'es où ?! On avait cours ensemble je te rappelle !

- Désolé. Je suis occupée. J'aurais dû te prévenir

- T'es avec qui ?! Un gars je suppose. Dit-il froidement

- Ouais

- Amuse-toi bien, quand tu auras foiré tes études ont rigolera bien.

Répliqué ne servirait à rien, il est borné. Mon nouveau professeur particulier est un gars de mon âge, assez limité intellectuellement et visiblement très peu mature. Agacée, je pousse un profond soupir avant de rétorquer d'une voix très froide.

- Je suis à l'hôpital. Le mec c'est mon meilleur ami donc arrête de dire n'importe quoi. Merci.

Saoulée, je raccroche sans écouter ses arguments aussi débile les uns que les autres. Ma mère m'a imposé ce nouveau prof que je n'apprécie pas particulièrement. Depuis la dernière fois où on s'est parlés, je n'ai plus aucunes nouvelles de Matt. Il pouvait se montrer casse pied, mais il était raisonnable. Le nouveau est fou, je crois que je vais demander à ma mère d'arrêter les cours particuliers ...

Une vague de tristesse s'empare de moi, mon cœur se serre et ma gorge se noue. L'espoir de le voir se réveiller un jour commence à disparaître au fur et à mesure du temps. D'un mouvement bref, je me penche et dépose tendrement mes lèvres contre le front de mon meilleur ami.

Après ce geste, mes jambes se dirigent vers la porte, d'un pas lent. Ouvrant doucement la porte, mes yeux jette un dernier regard happés par la tristesse puis je referme doucement la porte et rentre chez moi d'un pas vif.

Dehors, le vent glacial c'est levé. La tête enfouie dans mon écharpe en laine, les mains plaqués dans mes poches, je marche en rêvassant. Mes pensées divaguent vers Noël, en y repensant, j'étais vraiment bien..

D'un mouvement net et rapide je secoue la tête de droit à gauche avant de m'assoir sur un banc. Retirant doucement mes mains de mes poches, je les tends légèrement espérant attraper quelques flocons descendant doucement du ciel. Mon esprit vagabonde à la recherche de quelque chose de plus calme. Je n'ai qu'une envie.. ne penser à rien.

J'ai l'impression d'avoir un trou béant à la place du cœur, mes yeux deviennent mouillés, les larmes coulent en raffalent le long de mes joues. Et si Adam ne s'en sortait pas ? Que deviendrais-je sans lui ?

Ellipse d'un mois, jour de la sortie de classe. Direction le cinéma. Ma main vient se plaquer contre mes lèvres alors qu'un bâillement s'échappe de mes lèvres. Violemment, je me jette sur un siège situé derrière mon prof de français, manquant de faire basculer Anaïs.

- Eh ! Doucement ! Lance Anaïs, agacée.

Un tirage de langue plus tard, le film commence. Ne manquant pas de constater que le film est absolument nul et inintéressant. Durant la moitié du film, je somnole sur l'épaule d'Anaïs en soufflant d'agacement.

Soudain, Matt tourne sa tête lentement dans ma direction, sois disant pour engueuler deux jeunes situés derrière nous. Ses yeux se posent sur moi et je me sens me consumé sur place. Son regard est si intense que je sens que mes joues prennent une légère couleur rosés. Devant son regard brûlant, mes yeux se baissent dû à la gêne tandis que mes dents viennent doucement mordiller ma lèvre inférieure.

- Arrête. Murmure-t-il le regard sombre.

Doucement je relève la tête, surprise par ses mots. Je jette brièvement un regard en direction d'Anaïs, elle dort. Reposant mes yeux sur mon prof, je m'aperçois que celui-ci à finalement détourner le regard. Affreusement gênée, je me lève et pars rapidement en direction des toilettes.

Arrivé dans ceux-ci, je m'approche du lavabo et allume l'eau. Tendant doucement mes mains pour recueillir l'eau dans celle-ci, je les passes sur mon visage. L'eau glacée roule le long de mon visage.

Quand subitement, un poing cogne contre la porte avant qu'une voix s'élève dans les airs.

- Elena ? Est-ce que tout va bien ?

- Euh.. Oui oui !

Dépassé par les événements, mon regard se dirige automatiquement de la porte au miroir. Mes cheveux sont en bataille, mes cernes bien visibles et mon mascara à légèrement coulé.

- Euh...

- Tu es sur ?

- Oui, ça va aller. J'avais juste un peu.. chaud.

Silence.

- Enfin je vous rejoins dans deux minutes ! Dis-je paniqué.

En sortant précipitamment, ma tête entre en contact avec un torse. Je relève la tête doucement et mes yeux entre en contact avec les yeux émeraude. Le regard qu'il me lance est indéchiffrable, sa main vient caresser doucement mes cheveux avant de placer délicatement un mèche de cheveux derrière mon oreille. Une légère teinte de rouge vient se coller sur mes joues. Il recule doucement et me lance un dernier regard si intense que mes genoux se liquéfie.

En rentrant à l'intérieur du lycée, un gars me fixe de façon assez insistante. Je roule des yeux avant d'apercevoir Matt, non loin, le regard rivé sur nous deux. Il n'est pas très loin, je peux apercevoir sa mâchoire se contracter brusquement.

- Tu es vraiment très belle.

- Merci. Sur ce, en revoir.

- Tu dois avoir un petit-ami non ? Dis-moi son nom.

Devant cette remarque je m'aperçois que plusieurs regards sont braqués sur moi, dont celui de Matt et Anaïs.

- Tu as un petit-ami ? Me demande Anaïs surprise

- Mais je .. laissez moi à la fin !

Affreusement gênée, mes jambes se mettent à bouger toutes seules, m'emmenant assez loin de tout ses gens qui me dévisagent sans aucune gêne et avec insistance. La seule chose que j'entends avant de partir c'est la voix rauque de mon prof.

- Je vais la chercher

En entrant dans le foyer, je referme immédiatement la porte et me dirige rapidement vers une des nombreuses tables.

- Elena ? Où es-tu ?

D'un mouvement silencieux, je me contente de fixer le sol, l'entendant s'approcher doucement de moi avant de déposer sa main sur mon épaule.

- Je sais que je suis ton professeur, mais je suis également un des amis de ton frère, alors tu peux me faire confiance si tu as besoin de parler.

Un bruit de sonnerie interrompt brusquement notre échange. D'un air agacé il décroche.

- Oui allô ?

- ....

- Non ma chérie, je rentre dans 30 minutes

Un sourire moqueur apparaît sur ses lèvres en voyant mon air agacé. Après avoir dis brièvement au revoir à son interlocuteur, il raccroche puis me caresse doucement les cheveux.

- T'es belle quand tu rages.

Une violente teinte de rouge apparaît sur mes joues. Ce gars me rend plus fébrile que jamais à chaque fois qu'il est à mes côtés. Mon cœur s'emballe légèrement face à son regard de plus en plus intense. Gênée, je lui lance en bégayant légèrement.

- Va..Vas la voire, elle risque d'être jalouse..

- Non, ne t'inquiète pas. Après tout il n'y a pas de raison, on parle juste.

- Ouais sûrement.

Un petit sourire narquois naît sur ses lèvres, il se moque clairement de moi là ? Énervée, je lui lance une tape sur l'épaule tandis que celui-ci rit sincèrement avant de me lancer un sourire ravageur. Il se rapproche encore plus près de moi et entoure mon cou de son échappe.

- Tiens, sache que tu n'es pas seule.

Son petit sourire sincère me rend encore plus fébrile. Mes joues deviennent encore plus rougies par la gêne, qui me rend brusquement muette. En voyant ma gêne celui-ci sourit de façon très moqueuse avant de sortir du foyer. La porte se ferme après son passage, l'odeur de son parfum entre dans mes narines. Il sent divinement bon. Mais j'ai à peine le temps de me faire cette réflexion que la porte s'ouvre brusquement sur Anaïs qui semble paniquée.

- Ça va ? Mais.. Son regard se fait interrogateur. C'est le foulard du prof ?

Un petit sourire tendre apparaît sur mes lèvres tandis que je murmure doucement.

- Oui.

Son regard se fait étrange, Anaïs me sourit avant d'agripper mon poignet. Je sens qu'elle à énormément de questions à me poser.

Puis elle me traîne jusqu'à chez elle, ne me libérant que quelques heures après. Ma mère m'a laissé un drôle de message...

Qui doit venir à la maison ce soir ? Ne me dîtes pas que...

***

NON CORRIGÉ 

Voilà le chapitre 8 est enfin remis en ligne et le chapitre 9 ne devrait pas tarder non plus ! En espérant qu'il vous est plus !

Laurie