Aqua
La première fois que je t'ai connu, c'est en t'invoquant dans mon bain. L'eau chaude le rendait agréable et je trouvais amusant de t'y invoquer, pour que tu profites à mes côtés.
C'était aussi la première fois que tu élevais la voix contre moi. T'expliquer que je voulais simplement devenir ton amie avait réussi à légèrement te calmer, mais pas moi. Chaque bains, chaque fontaines, chaque flaques. Partout où je le pouvais, je t'invoquais auprès de moi.
Toi, Aquarius, l'esprit du Verseau qui contrôle l'eau. Cet élément vitale mais pourtant si changeant. Ton tempérament la représentait bien.
Calme comme l'eau d'un ruisseau s'écoulant, où vivent les poissons d'eau douce. Où chaque individu prend plaisir à plonger les pieds un jour d'été bien trop chaud.
Piquante, comme les cascades, s'écrasant dans un bruit fracassant et continu.
Agacée comme les rivières dont les saumons lutte à remonter afin de trouver l'abri lors du printemps.
Forte, tout comme les vagues de l'océan que tu affectionnais tant, s'écrasant avec force et fracas sur les berges des plages.
Dangereuse, comme le courant trompeur, profitant de notre ignorance pour nous mener où bon lui semble, loin de la terre ferme.
Fidèle, représenté par la pluie frappant le sol afin de le nourrir lui, et tout être vivant en ayant besoin.
Amicale, comme ce même bain que je prenais plaisir à partager avec toi, détendant d'une journée difficile, lavant notre corps de la tristesse ressentie et évacuant le stress accumulé.
Ma belle Aquarius, jolie sirène, mon amie.
Ces aventures à tes côtés, les tsunamis que tu as provoqués lorsque je t'énervais, jamais je les oublierais. Tes cheveux bleus comme cet étendu salé qui recouvre notre planète, des yeux au couleur de la profondeur méconnue de l'homme. Ton corp chimérique pouvant fendre ce liquide aussi rapidement qu'un grand requin blanc.
Cet élément vital dans lequel encore aujourd'hui, je prends plaisir à me plonger dedans, me rappelle sans cesse ton doux visage. Mais il me rappelle aussi cet adieu que nous nous sommes fait dans ce même liquide que nous aimions tant. Ces larmes douloureuses que nous avons fait sortir l'une comme l'autre, entourée par cette eau marécageuse de Tartaros. Je ne pourrais jamais les oublier.
Aimant, doux, vital mais également douloureux. L'eau est traîtresse, n'en fait qu'à sa tête et n'a pas de maître. Tout comme toi. Mais elle est aussi la mémoire. Présente depuis la création du monde, elle à vue évoluer la vie, l'y a aidé et continue de gronder avec la Terre.
Elle se souvient de tout et pour toujours, comme je me souviendrai de toi. Comme je penserai à toi lorsque je poserai mes yeux sur ce liquide.
Adieu, Aquarius...
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