Frazel - Étrange Contamination
Une étrange contamination à atteint le monde entier. Aucun chercheur n'a pu évaluer pourquoi et comment c'est arrivé. Cette contamination très contagieuse touche de plus en plus de personnes. Leurs yeux deviennent entièrement noirs et la maladie atteint le cerveau, elle en prend possession.
Il n'y avait plus aucune personne n'étant pas touché par cette maladie, à part Frank Zhang.
Et Hazel Levesque...
17 Décembre 2019.
Frank avait réussi à trouver un coin tranquille. Un vieil entrepôt où il n'y avait personne, le tout étant scellé et seul l'asiatique avait les clés. Dans la petite salle se trouvait un matelas avec un oreiller et un duvet, une lampe torche et un sac avec de l'eau, une couverture de survie et des allumettes. Le soleil commençait à descendre sur les lumières de la ville et la brise fraîche giflait Frank. Je vais prendre le risque d'aller chercher de la nourriture en ville, en espérant ne croiser personne, mon ventre crie famine, songea-t-il. Il mit sa veste bleu clair et descendit les escaliers rapidement, avant d'arriver devant la porte de l'entrepôt abandonné. Frank sortit les clés et prit une grande inspiration avant d'ouvrir la grande porte de l'entrepôt, la lampe torche dans la poche intérieure de sa veste.
- Aller Frank tu peux le faire.
Il passa une main dans ses cheveux, referma la porte derrière lui et parti à pas rapide vers le supermarché le plus proche, de toute façon l'argent ne comptait plus à présent. Le monde n'en avait plus pour très longtemps, à se demander si la nourriture n'était pas contaminée elle aussi. Il n'y avait plus aucun animal, tous contaminés par la maladie. Cette étrange contamination affectait les animaux et les tuais. Frank arriva dans une boutique, sans croiser personne. Il entra.
- Parfait, il y a des conserve... Et une cuisine.
L'asiatique - d'origine canadienne - pris quelques conserve dans son sac et se dirigea vers la cuisine pour se faire à manger, lançant des coups d'œils par dessus son épaule pour ne pas avoir à faire aux contaminés. Il ne voulait pas finir comme eux.
Après avoir réussi à tout réchauffer, Frank fourra les vivres dans son sac et s'apprêtait à partir en courant, mais un cri féminin l'arrêta net. Il hésita puis pris l'extincteur pour s'en servir comme une batte de baseball avant d'avancer vers l'origine du cri. Il se retrouva face à une scène qui lui glaça presque le sang, une fille d'à peu près son âge se trouvait dans un coin et hurlait à s'en déchirer les poumons tandis qu'un homme d'une petite taille s'approchait d'elle.
- LEO ARRÊTE! A L'AIDE!!!!
Elle pensait que son cri était vain, et Frank le savait car il le voyait à travers ses yeux... Ses yeux n'était pas noirs. Alors Frank asséna un coup dans la tête à "Léo" avant de regarder la jeune femme, lâchant son arme improvisée.
- Vous n'êtes pas contaminé. Murmura-t-elle, les larmes aux yeux.
- Vous n'avez pas été touchée? Demanda Frank.
La jeune femme secoua la tête et Frank lui attrapa le bras.
- Dépêchons nous. J'ai un endroit avec tout ce qu'il faut pour vivre. Faites moi confiance nous y serons en sécurité.
Elle hocha la tête sans un mot et se mit à suivre Frank dans les méandre de la ville, jusqu'à arriver à l'entrepôt. Il ouvrit l'immense porte et fit entrer sa "protégée" rapidement avant d'entrer lui aussi. Les deux jeunes adultes montèrent les escaliers jusqu'à la pièce avec les grandes fenêtres ouvertes et le matelas par terre, il prirent le temps de se détailler dans un silence apaisant.
La fille avait la peau brune et était assez ronde, elle semblait sortir d'un gala, sa robe était noire et pas trop décolletée, elle avait de longues manches qui couvraient la moitié de ses mains, elle épousait la forme du corps de la femme brune et arrivait presque jusqu'aux pieds, laissant un ouverture sur sa jambe droite. Elle avait des chaussures à talons rosées et brillantes. Ses bracelets - des manchettes - étaient entièrement dorés et elle avait un grand collier qui paraissait fait en vrais diamants. Frank passa alors aux cheveux: ils étaient un peu plus bruns que sa peau et étaient attachés en haut chignon très serré, comme un chignon de danseuse mais la seule différence était que deux grosses mèches frisées étaient devant ses oreilles, le bout étant un peu plus clair, tirant vers le blond. Les boucles d'oreilles rapelaient à Frank le collier, elles étaient en diamant elles aussi. Puis le sino-canadien s'attarda sur ses yeux. Ils étaient dorés, un mélange de miel et d'or se mélangeait dans les yeux de la jeune fille, c'est comme ci les perles qui se trouvait dans son chignon avait décidé de s'incruster dans les beaux-yeux de... Comment s'appelait-t-elle?
- C'est quoi votre nom? Demanda Frank.
- Hazel Levesque. Et vous? Répondit-elle.
- Frank Zhang.
Il ne pu s'empêcher de se dire que le prénom était aussi beau que la fille elle même. Frank se mis à rougir. Surtout qu'il contemplait le visage d'Hazel avec son maquillage parfait: Ses lèvres pulpeuses rouges, ses yeux dorés aux cils recourbés par le mascara, le violet sur ses paupières, ses joues roses...
- J'aimerais en savoir plus sur vous. Lâcha Frank.
Hazel Levesque se mit à jouer avec le bout de ses manches.
- Comment ça?
- Expliquez moi comment vous en êtes arrivé là.
- J'étais à l'anniversaire de mes vingt ans, que ma mère avait organisé. Un truc assez ennuyeux étant donné que ce sont des gens que je n'aime pas trop, c'était plus une soirée chic pour les riches du coin qui voudraient parler argent et affaires avec ma mère. En plus je n'aime ni le maquillage, ni les tenues de soirées.
Sa mère était donc riche, Hazel ne venait pas de n'importe qu'elle famille. Frank s'en était douté, sa manucure était parfaite, rien que ça devait coûter beaucoup d'argent.
- Je dansais avec un vieux millionnaire tout aussi ennuyeux que la soirée quand ils ont annoncé une étrange contamination qui se propageait très vite. La télévision s'est alors éteinte sur le présentateur, ses yeux étant noirs, complètement, même le blanc. Et la soirée à dégénéré. Tout le monde commençait à paniquer et à gagner les sorties, certains commençaient à être atteints. Alors j'ai courut vers la fenêtre pour sauter et m'enfuir au plus vite pour ne pas être contaminée. Poursuivit Hazel.
Elle montra son épaule meurtrie, chose que Frank n'avait pas remarqué. Ca le fit frissonner mais il pris un bandage et pansa la plaie d'Hazel, avant de lui mettre une couverture sur le dos.
- Continuez.
- Je suis arrivée chez des amis proches. Léo et Calypso. Mais Léo était contaminé et je ne savais plus du tout où était Calypso. (Elle ravala un sanglot). Il m'a poursuivi jusqu'à cette boutique, si vous ne m'aviez pas trouvée je n'aurais pas réussi à survivre.
Frank raconta ensuite sa petite histoire, ses origines et sa grand-mère qui était morte en le forçant à partir pour New York - ici. Frank et Hazel avaient survécu quelques jours dans leur petit endroit, ils avaient réussi à ressortir chercher des vêtements, surtout pour Hazel qui avait les pieds meurtris par ses talons hauts. Elle portait à présent une veste noire aux manches blanches sur un t-shirt bleu, elle avait un legging noir et des ballerines de la même couleur, avec quelques touches de doré.
Ca faisait longtemps qu'ils étaient dans cet entrepôt. Ils se tutoyaient, étaient devenus amis. Hazel faisait des dessins de Frank et de la ville. Il se baladaient avec la chance inouïe de ne croiser personne. Plus les jours passaient, plus ils étaient proche, et Frank disait que c'était le destin qui les avait amenés à se rencontrer. Le sino-canadien avait volé un ordinateur et un soir ils regardaient un film d'horreur, alors que Frank était caché sous la couette en osant à peine regarder les jumelles maléfique, Hazel n'était pas le moins du monde effrayée et mangeait des bonbons devant le film. A un moment, la noire sursauta et pris la main de Frank immédiatement. Il à rougi instantanément, mais tourna la tête vers Hazel après être sorti de la couette. C'est alors que Hazel l'embrassa, sur la bouche, pas sur la joue comme les autres fois, cette fois c'était un vrai baiser. Quand elle s'éloigna Frank lui sourit, rouge comme celle devant lui.
- On aurait pu s'embrasser comme de vraie personne, pas pendant la fin du monde. Murmura Hazel.
- Du moment qu'on est ensemble, rien ne pourra me saper le moral.
Hazel Levesque lui sourit doucement avant de poser sa tête sur son épaule, continuant de regarder le film, il restait une demie-heure après tout. Mais Frank avait raison, rien ne pouvais leur arriver.
Pour l'instant.
Avouez vous pensiez que j'allais finir autrement?
Vous espérez qu'il y ai une suite?
C'est ce qu'on verra!
BONNE NUIT
Reyna Di Angelo~
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