Chapitre final : Et ils vécurent... Heureux ?
Chapitre final T___T
Voilà. Nous y sommes enfin...
Vous allez pas y croire mais j'en ai versé quelques larmes..Vraiment x)
C'est que je suis tellement émue que vous m'avez suivie dans cette aventure littéraire que j'avoue avoir pris énormément plaisir à écrire <3
C'est même la première fois que je finis une fanfic...<3
Du 25/ 09/ 2015 au 29/10/2015 : je m'en rappellerai <3
Bonne lecture mes amours <3 ! Je vous aime incommensurablement *^*
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A mon réveil, je constatai que ni Jungkook et ni Jimin n'étaient à mes côtés.
Enfin ce n'était pas comme si j'avais, dans un élan d'illusion maternelle, osé espérer quoi que ce soit venant des potentiels pères de mon enfant...
Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de me morfondre tel un sniffer de Coke qui aurait malencontreusement fait tomber sa marchandise dans les abysses délicieusement parfumées d'une cuvette de toilettes après que celle-ci ait servi à toute une équipe de football tragiquement atteinte d'une diarrhée. (Pardon.)
Je lorgnai la cafetière avec l'idée de la faire marcher mais me ravisai très vite.
Vu le feedback que j'en avais reçu, j'étais consciente du fait que mon café avait le don de faire transporter, tout chanceux qui aurait eu la veine de goûter à ce breuvage des dieux, dans l'ambiance endiablée des quartiers les plus chauds de Cuba mais on m'avait malheureusement prévenue que les excitants étaient apparemment loin d'être l'idéal pour les femmes enceintes.
D'où ma réticence, bien entendu.
Et seulement pour ça, oui.
Poussée par l'appel fougueux de la nature, je me redressai difficilement de mon lit pour me diriger lentement mais sûrement vers le trône du petit coin.
Je fus interrompue dans mon élan par des bruits qui me paraissaient entre nous fort inhabituels. Je tendis une oreille indiscrète et reconnus, sans en être réellement surprise, des halètements familiers qui dansaient harmonieusement dans l'air à la manière d'une chorale religieuse, quelque peu aigue sur les bords, au paroxysme de sa représentation.
L'image qui m'attendait aux toilettes était certes fort plaisante cependant je ne pouvais m'empêcher de craindre que ma blessure ne se rouvre sous les salves pétulantes de mon bas-ventre en ébullition.
Jin et Taehyung ne prirent même pas la peine de s'arrêter dans leur petite besogne charnelle. Le premier leva un sourcil et me lança entre deux coups de reins :
« Ne fais pas attention à nous, Sarang, dit-t-il en marquant chacun de ses mots par des pauses dues à l'effort que leur situation demandait, Fais...ce... pour quoi... tu...es...VENUE ! »
Je refermai la porte et me précipitai aussi rapidement que le permettait mon état vers mes couettes pour m'y réfugier comme une petite adolescente effarouchée qui aurait surpris ses parents dans la position du missionnaire sur la table de la salle à manger, là où les repas de famille avaient l'habitude d'être innocemment partagés après la prière de bénédiction, bien entendu.
Quelques instants plus tard, ils sortirent avec un sourire en coin pour aller je ne sais où faire je ne sais quoi. Mais je n'eus pas très longtemps le temps d'y réfléchir.
La porte de ma chambre d'hôpital s'ouvrit et j'eus un mauvais pressentiment comme quand vous traversiez une ruelle sombre et que vous sentiez le souffle chaud d'un psychopathe violeur et honorable cannibale à mi-temps faire hérisser les poils de votre cou.
Je n'avais pas tord.
Papa Park fit son entrée. Il se saisit d'un tabouret avant de s'y asseoir devant moi, sortit de sa poche un portable dernier cri et le posa sur mon lit. Je pouvais voir scintiller à travers son écran tactile la page du magnétophone.
Il comptait enregistrer notre petite entrevue.
« Bonjour ma chère Sarang ! annonça-t-il avec un ton chaleureux qui dénotait affreusement avec l'expression ennuyée de son visage, non ne prends pas la peine de parler. Je ne voudrais pas trop te fatiguer pour un rien. Après mûre réflexion, tu ne peux pas savoir à quel point te voir aujourd'hui avec mon petit Jimin me réjouit... Je... »
Il serra les poings, soupira longuement avant de continuer en fronçant les sourcils :
« Je vous donne officiellement ma bénédiction. »
Il tapota ce petit bouton rouge qui signifiait la sauvegarde de l'enregistrement et reporta sur moi un regard aussi agréable que l'odeur rouillée du sang.
Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire condescendant :
« Il a menacé de vous faire quoi, cette fois-ci ? Demandai-je avec un petit air faussement compatissant.
- D'abandonner la compagnie et de revendre toutes ses parts aux entreprises concurrentes.
- Ah... »
J'étais fort surprise de voir ce que Jimin était capable de faire lorsqu'il commençait à plus ou moins ressentir des émotions pour quelqu'un... ?
C'en était délicieusement terrifiant.
L'arrivée de Jungkook, à qui il lança une œillade aussi sympathique que le dard agréable d'une guêpe indonésienne, l'incita à quitter les lieux.
Avant de partir, il me lança avec un étrange sourire aux lèvres:
« En tout cas, c'est la première fois que je le vois se comporter comme ça avec une femme. »
Jungkook le regarda s'en aller en secouant la tête d'un air affligé :
« Finalement, j'aurais du jeter mon dévolu sur le père plutôt. Mais Il a un de ses culs... »
Je lui jetai un regard mi-outré mi-hilare et l'incitai à venir s'allonger à mes côtés. Il vint se nicher sur ma poitrine en y frottant sa joue tel un petit bébé lama en quête d'affection.
Il se redressa légèrement pour m'embrasser tendrement sur les lèvres. Je ne le repoussai pas car je ne voyais pas pourquoi.
Ma raison avait, il y avait bien des lustres, décidé de faire grève.
Et sincèrement, je n'y accordais pas trop d'importance, trop occupée à apprécier les baisers doucereux de ce jeune Dandy impétueux au sourire faussement angélique.
Dans l'après-midi, après que le médecin m'ait autorisé à quitter l'hôpital, Jungkook me ramena à la maison.
Sauf que nous nous engagions dans une route qui ne m'était pas très familière.
Je vis sur le rétroviseur son expression se transformer de façon étrangement terrifiante. Il me regarda droit dans les yeux, pénétrant mon âme aussi ingénument que les mains ensanglantées d'un tueur en série.
Ma paranoïa refaisait insatiablement son apparition.
Et si Jungkook n'était pas celui que je croyais être ? Allais-je de nouveau dans l'espace de quelques jours à peine me refaire Kidnapper ?
Cela me réjouit beaucoup plus qu'autre chose.
Les effets indésirables des anti-inflammatoires, sans doute.
Nous nous garâmes devant la grille d'une grande maison avec jardin et arrière-cour. Elle coulissa comme la porte de Sésame face à notre venue.
Dans une sale de séjour, savant mariage entre tradition coréenne et modernité occidentale, se trouvait un Park Jimin qui nous y attendait avec un air professionnel. Ceci me fit peur.
Le retour tant redouté de Mr Killer ?
Dans ses yeux, se reflétait pourtant une sorte de lueur réconfortante.
Les deux hommes hochèrent la tête de manière résolue et mon mari me prit dans ses bras.
Nous montâmes des escaliers et traversâmes un long couloir qui trahissait la grandeur impressionnante de la maison, mais je n'y prêtai pas réellement attention, ingénument perturbée par la proximité du visage de Jimin.
Jungkook, lui, nous suivait tel le porte-flingue du parrain de la Cosa Nostra italienne.
« Euh, les gars ? Tentai-je avec la réticence d'une victime face à ses agresseurs, Vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ? »
Je suppose que parler à un mur aurait sans doute été plus fructueux.
Je fus délicatement déposée sur un lit aux draps en soie.
Mes deux amants prirent place de par et d'autre de là où j'étais et me considérèrent avec une attention qui aurait probablement rendu timide la plus expérimenté des Calls girls de luxe.
« Sarang, commença Jungkook.
- Nous trois... C'est compliqué et on le sait. Peut-être que... tu devrais faire un choix ?
Lui ? ou moi ? »
Non... Tout mais pas ça.
J'avais l'impression d'être l'héroïne d'une de ces tragédies grecques, qui n'auraient pu être concoctés que par l'esprit malsain d'un destin en manque de sensations fortes et que nous arrivions, enfin au paroxysme de l'action cathartique.
Ma conscience en ébullition m'incita à dire la première chose qui me passa par la tête.
« Et si... Et si je ne voulais pas choisir ? Et si nous passions le reste de nos vies comme ça ? »
Ma raison me regarda pour la dernière fois dans les yeux, me murmura un « Adieu ! » avant de se jeter du haut du gratte ciel de ma bêtise monumentale.
Kookie et Jimin se lancèrent des regards curieusement rieurs :
« On espérait que tu allais dire ça. »
Cette nuit-là et celles qui suivirent fut à leurs côtés comme vous l'auriez bien évidemment deviné classées interdit aux moins de 3 ans. (Bien sûr)
Huit mois plus tard....
« Mais je ne comprends pas ! M'écriai-je d'une voix aussi calme que les plaques tectoniques qui soutenaient le Japon, il n'était pas censé arriver avant un mois encore ! »
Jungkook m'épongeait le front tandis que Jimin me massait les jambes en beuglant à Taehyung d'appuyer sur ce putain de champignon.
Les voitures pullulaient les routes comme si tout le monde avait été envoyé ce jour là par cette bonne vieille amie de bordel, le destin, pour vicieusement faire perdurer mes tourments.
« Bon, annonça Tae en lançant un discret clin d'œil enjoué à la conductrice de la voiture qui nous côtoyait. Aux grands maux, les grands moyens ! »
Sur cette déclaration teintée d'un drame épique, il sortit une petite boite rouge qui faisait Ouin Ouin : « Ah oui la sirène ! », en passant souplement son corps à travers la fenêtre ouverte, la fixa sur la voiture et là tel un Moise sexy avec des allures de bad boy, la circulation se coupa en deux et nous arrivâmes très vite à notre destination.
Cela faisait déjà quelques temps que j'avais perdu mes eaux.
On me mit sur un brancard et j'entendis très vaguement les infirmières me donner des conseils de dernière minute.
Inspirer et expirer. Inspirer et expirer. Inspirer et expirer.
Ce n'est jamais aussi facile. Jamais.
« Bonjour Sarang ! Fit Jin en pénétrant dans le bloc avec un sourire aussi avenant qu'un boucher prêt à se défouler sur une côtelette de porc. »
J'attrapai Jimin par le col et le tirai avec la force d'une femme enceinte en plein accouchement :
L'hystérie d'une lionne enragée en pleine crise de ménopause ou la fureur d'un ours à qui on aurait volé son poisson du midi ?
Un peu entre les deux, je suppose.
« Tout mais pas lui ! Criai-je entre deux contractions. »
Mr Park caressa mes cheveux ébouriffés, s'y entremêlant quelque peu les doigts en fronçant les sourcils, dans le but de me réconforter.
J'avais envie de le plonger, tête la première, dans un bassin rempli d'acide. Ce même acide que je sentais cruellement déferler à présent dans mon bassin.
« Ne t'inquiète pas, déclara Jin en se positionnant entre mes jambes écartées comme un joueur de football américain prêt à recevoir la balle. Tu ne souffriras que le martyr, rien de grave. »
Le connard.
« Mais, me dit-il avec un clin d'œil, j'ai, de toute manière, ouï dire que Kookie et Jiminie t'ont bien préparée à l'épreuve d'aujourd'hui, si tu vois ce que je veux dire... »
Jungkook, en jetant un coup d'œil à l'opération, s'évanouit sous le choc. Une infirmière le traina par la jambe, le faisant glisser avec peine jusqu'à un petit coin de la pièce pour qu'il ne gêne pas la manœuvre.
« Inspire et expire Sarang, voilà, c'est bien, poursuivit le connard qui me servait de gynécologue, Et pense ensuite à toutes les nuits de sommeil que tu rateras à essayer de calmer les pleurs de ce petit bambin.... Allez POUSSE ! Oh le voilà... »
Il me fit la feinte :
« AH bah non... Je vous ai bien eu, hein ! Plaisanta Jin en évitant de justesse la main de Mr Park qui alla se perdre sur le visage d'une aide-soignante qui tomba ensuite théâtralement dans les pommes, tu vas arrêter de tirailler mon personnel Jimin ! »
Il s'extirpa momentanément d'entre mes cuisses pour reprendre son souffle.
Deux explications possibles :
Soit mon fils aimait bien se faire désirer, soit il était fort probable qu'il allait à ses heures perdues être joueur de Sumo.
Jimin s'approcha de moi :
« Écoute Sarang... Tu peux le faire ! Je crois en toi et je l'ai toujours fait... Tu te rappelles quand on était avec la mafia dans ce club d'Itaewon et que tu les avais tous épaté par ta petite danse de pute ? »
Je hochai la tête en m'efforçant de rester consciente.
« Tu as du cran, Ma chérie ! Personne ne peut le dénier. Et c'est pour ça... C'est pour ça que JE T'AIME ! »
Ses mots eurent un effet magique semblable à ces putains d'épinards de Popaye qui avait le don de rendre ce lui-ci aussi fort qu'un taureau.
Des pleurs, candide représentation de ma délivrance, retentirent dans le bloc.
Je le pris dans mes bras.
Kookie qui avait finalement regagné conscience s'approcha de moi.
Les hommes de ma vie étaient à présent à mes côtés et je ne ressentais alors que tendresse et amour infini.
Il n'était pas plus grand qu'un petit ballon de rugby gonflé à bloc, ce petit chenapan.
Nous l'observions tous les trois avec une fascination affectueuse.
Il avait les yeux étincelants de Jungkook et les lèvres malicieuses de Jimin.
J'avais l'impression que ce petit, harmonieuse union entre la diablerie de mon connard de patron et la douceur espiègle de mon Kookie, allait faire tomber des cœurs à l'avenir.
Un Mr Park Junior qui, je le sentais, allait sans doute fatalement faire des misères à une autre de ses connasses de secrétaire...
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Fin. ( Ceci n'est cette fois-ci pas une blague.. )
T____________T<== des larmes de joie <3
Je... JSNDFLSDNFLSDFLSD...oui <3
Au fait, Je vous aime à en perdre la tête<3
J'espère que vous avez passé un bon temps à mes côtés et qu'on continuer à l'avenir à s'enjailler ensemble et à fangirliser comme des malades sur nos oppas *__*
Celui qui désire donner un avis global sur "Mon patron est un connard.", ça me ferait très plaisir <3 N'hésitez pas *^*
Je suis trop émue...là un truc de fou...
Là, Je vais retourner au premier chapitre, je vais les scanner un par un et trouver toutes ses putains de fautes d'orthographe *^* ( je vous promets que c'était que de l'inattention hein T_T )
Si vous avez encore la tête et la patience de lire ma lettre allez y *__*
Éternellement vôtre,
Hajar qui pleure de chaudes larmes de joie <3 <3 <3
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