Chapitre 23 : Hadès.
Chapitre 23 *___*
00:28 : me fait chier toute seule T___T
Mais bon les personnes censées sont en train de dormir là hein XD
Vous m'avez d'abord rendu accro à vous et maintenant vous m'abandonnez à mon triste sort slkùnfskdnflskdnf
c'est méchant :O
Naaan jrigooooole :3
J'espère que vous faites de beaux rêves avec au menu des partouzes avec vos Bias et tout et tout *___*
00:31 : J'arrête de dire du n'importe quoi et je vous laisse lire <3
ZE VOUS AIME <3 !
Passez un très bon jeudi <3 et si vous voulez raconter votre mercredi vous gênez pas <3 <3 <3 !
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Je redressai mes lunettes sur mon nez façon ''implacable-secrétaire-sexy-en-action''.
Elles manquèrent de tomber de travers mais je les retins de justesse d'un habile froncement de mon appareil nasal.
Même la monture de mes lunettes avaient signé un pacte diabolique avec le destin, j'en étais sure.
"- 1 million."
Il était au bord du fou rire.
"- Je ne vous savais pas aussi peu couteuse, mademoiselle Hee."
J'émis un petit rire en mettant délicatement la main devant ma bouche comme une respectueuse madone d'un bordel italien du 17ème siècle.
- Par heure, Mr Park. 1 million Par heure, répétai-je en cillant des yeux à la manière de Cléopâtre avec la beauté et le sex-appeal en moins.
Il leva un sourcil, un peu moins amusé que quelques secondes plus tôt, en desserrant légèrement sa cravate d'un coup de main ferme.
«- Je vois que vous commencez à saisir les ficelles du métier, mademoiselle Hee. »
Je portai un regard à la vue imprenable qu'offrait le restaurant du dernier étage de la N Seoul Tower.
Seoul brillait de mille feux et faisait miroiter de sa passion lumineuse la rivière Han créant ainsi sur sa surface calme un feu d'artifices silencieux, comme pour modestement la glorifier.
Bercée par cet exquis paysage, je lui répondis à la Tarantino :
« C'est parce que j'ai eu un excellent connard de patron comme professeur. »
Il jubila, très fière de lui, à la manière d'un psychopathe envers son protégé après que ce dernier aie eu honorablement déchiqueté son premier bébé.
Il interpella d'un geste élégant de la main le serveur qui se hâta vers nous avec un sourire spécial vente-marketing aux lèvres.
« Une tranche d'agneau avec du bordeaux rouge, déclara Jimin avec un timbre de connaisseur, et du saumon fumé avec du Chablis grand cru comme accompagnement pour ma femme. »
Je manquai d'élégamment m'étouffer avec la gorgée d'eau que je venais d'avaler.
Je tapotai virilement ma poitrine dans le but de faire passer ma crise de toux en retenant fermement le garçon par la manche :
« Annulez le Chablis machin truc, je prendrai un verre de jus d'orange, s'il vous plait. »
Ma belle voix caverneuse fit fuir le serveur en courant.
Pauvre petit.
Je le violerais bien dans les cuisines, pourtant.
Mr Park leva un sourcil, l'air de dire : « Vous vous foutez de ma gueule ? »
Je souris d'un air professionnel :
« Je ne bois pas quand je fais du business, Monsieur Park. »
Il rit sous cape.
Je m'énervai en fixant avidement le couteau qui était posé sur la table.
Il me regarda faire.
Je lui souris aussi angéliquement que Belzébuth et portai un regard attentif au document qui nous liait à présent par ces putains de liens sacrés du mariage.
Maintenant que j'y pensais... Nous étions mari et femme, n'est-ce pas ?
Ce qui voulait dire qu'une grosse partie de sa richesse me reviendrait de droit une fois qu'il aurait dramatiquement quitté ce monde.
Je reconsidérai le couvert tranchant qui trônait sous mes yeux appréciateurs.
Les accidents, ça arrivait tout le temps, n'est-ce pas ?
Utilisant mon impressionnant talent d'actrice, je n'aurais sans doute qu'à verser trois ou deux larmes en décrivant aux bons policiers la manière dont mon pauvre mari aurait bêtement glissé sur une peau de banane, emportant malheureusement dans sa chute le set de couteaux de cuisines, celles-ci finissant ainsi par tragiquement lui transpercer la poitrine.
Le destin était une pute, oui, et avait l'apparence d'une conasse de secrétaire profondément affligée par un fort sentiment de vengeance.
« Une dernière chose, dis-je, résolue, malgré ma libido qui me traitait de tous les noms, J'exige une limitation des attouchements. »
Il hésita.
« Vous en êtes sure ? »
Je hochai la tête, aussi sûre de moi que du fait que la terre soit plate.
« Soit, convint mon patron, puisque l'heure est aux clauses, je voudrais aussi par la même occasion préciser l'une de mes revendications. »
Sa voix était aussi chaleureuse que la douceur évidente de la lame avenante d'un médecin légiste.
« Evitez de tomber amoureuse de moi. »
Trop tard.
« Soit, dis-je avec un sourire aussi froid que les contrées refoulées de l'Alaska. »
Je me jetai à plat ventre dans mon lit comme Patrick de bob l'éponge qu'on aurait soulé à l'absinthe avec l'impression d'avoir fait la guerre du Vietnam tellement mon esprit se sentait las de tous les évènements qui avaient habité ma vie pendant ces dernières semaines.
Mr Park.
La raison de tout mon malheur.
Mr Park.
Celui qui faisait bouillonner mon être de désir.
Mon connard de patron.
Je me sentais comme Icare à vouloir trop goûter à l'apothéose.
En désirant atteindre les cieux de mon amour pour lui, je finirai sans soute par me brûler les ailes et par gracieusement percuter le sol, creusant par la force de ma déchéance, vers les enfers. Hadès m'attendrait alors les bras ouverts et je régnerais, par la suite, à ses côtés dans le royaume des ténèbres, à défaut de pouvoir le faire dans le cœur de Jimin.
Mais en attendant, ni Hadès ni Jimin n'étaient là pour me consoler.
Jungkook, lui, comme un Hong Gil Dong, des temps modernes, s'évertuait à me sauver de mes trépas émotionnels alors que je le vis rentrer dans ma chambre avec des huiles essentielles à la main.
« Je viens faire déstresser la future jeune mariée, annonça-t-il joyeusement en fermant la porte derrière lui. »
Ah, c'est vrai, j'oubliais.
Nous avions précipité un peu la date de la cérémonie de mariage à...demain. C'était apparemment le seul moyen de berner le père de Jimin.
Il pouvait mourir des dents d'un castor enragé que je m'en foutrais royalement...
Tout ce qui m'important à ce moment précis, c'était les mains de Jungkook sur moi.
Je ne compris pas réellement comment est-ce que les choses avaient fini par évoluer de cette manière là mais emportée par une fatigue sans précédent, je me laissai faire par mon Kookie qui fit passer à travers ma tête, mon t-shirt de pyjama.
Je m'allongeai sur le ventre et laissai ses doigts salutaires courir tout au long de ma colonne vertébrale, en fermant délicieusement les yeux. Il pressa légèrement sa main au niveau de mes omoplates et je me sentis voguer vers l'olympe, là où les rivières de vin coulaient à flot et où les partouzes divines étaient de coutume.
Il me dégrafa le soutien gorge et entreprit de me masser la naissance de mes seins, juste au dessous de mes aisselles, ce qui me fit gémir de plaisir.
Il se pencha un peu plus vers moi et je perçus la rivière de baisers qu'il fit sillonner sur la peau tendre de ma nuque.
Je sentis sa langue effleurer le lobe de mon oreille qu'il mordilla légèrement avant de me susurrer d'une voix douce :
« J'aimerais tellement être à tes côtés sur l'autel... »
J'ouvris les yeux et me redressai vers lui.
Il me regardait avec une lueur ardente dans ses pupilles dilatées par le désir.
« Jungkook... »
Il plaqua ses lèvres contre les miennes et m'attira violemment contre lui, un bras possessif enroulé autour de ma taille.
J'étais bien loin de ne pas apprécier le moment, je le repoussai pourtant dans le but de lui faire face.
Nos yeux se rencontrèrent et sans un mot il se dirigea vers la porte.
Je me précipitai vers lui, enlaçant désespérément sa taille, mon corps collé à son dos.
Il se libéra gentiment de mon étreinte et quitta ma chambre en déclarant un :
« Tu ne mérites pas ça, Sarang. »
Est-ce que tout le monde avait cette même manie de me lancer des Punchlines façon film pathétique à l'eau de rose avant de lâchement déguerpir du tableau !?
Pas de Jimin.
Pas de Jungkook.
J'étais seule.
Seule avec, pour unique compagnie, les séduisants échos d'un Hadès salvateur.
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Fin du chapitre 23
Je suis au bord de l'épuisement et je m'excuse si mes écrits commencent à vous paraitre petit à petit défectueux :') J'essaie de faire de mon mieux pour continuer à faire de cette fanfic quelque chose d'intéressant à lire surtout que chaque soir je n'y vais qu'au feeling et bah ça donne ce que ça donne <3
J'aimerais juste préciser que le fait que Jungkook commence visiblement à développer des sentiments pour sarang ne veut nullement dire qu'il n y aura plus de scènes YAOI.
J'adooore ça *___* moi xD
Mercii infiniment de continuer à me lire en espérant que vous ne vous ennuyez pas <3 <3 <3
Passez un très bon jeeudi <3 !
Éternellement vôtre,
Une Hajar dévergondée qui ne cessera jamais de vous aimer <3
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