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Chapitre XLVI : Une soirée à deux

Quelques semaines ont passé depuis la fuite des Minuit. Les bruits courent qu'ils sont tous retournés en France, on les aurait vus à la douane. Ça me fait ricaner un peu de m'imaginer des loup-garous aller et passer à la douane le plus naturellement du monde...
Je n'ai encore reçu aucune représaille de leur meute, ni moi ni ma famille, et j'espère de tout mon cœur qu'il n'y en aura pas. Je sais que Yegram a fait en sorte que ma famille soit constamment surveillée pour ne pas être attaquée sans prévention, mais j'ai tout de même peur. Et avec ou sans salive d'Alexis en moi, mes propres capacités de régénération sont tout de même très limitées...J'essaye néanmoins de garder des compétences naissantes en matière d'escrime et de combat à l'épée que j'ai acquises avec Jeffrey. Malgré tout, même si c'est un ennemi, c'est lui qui m'a appris à me battre de manière plus ou moins correcte.

Une semaine après que j'aie révélé à la meute toutes ces informations sur les Minuit, quand j'ai été chez Alexis pour un week-end, son grand-père est venu personnellement pour me remercier d'avoir pris tant de risques, au péril de ma vie si j'avais été découverte, pour nous ramener des informations si précieuses.
Alexis avait dit que Jeffrey, tout comme un peu Fabrizia, devaient se mordre un peu les doigts pour avoir parlé avec tant d'indifférence de ce genre de sujets devant moi, sûrs de leur coup, ne pensant pas que je pourrais retourner tout ça contre eux.
Yegram m'avait dit à ce moment-là qu'il assurerait la sécurité de ma famille. Normalement, les lois des lycanthropes interdisent formellement aux loups-garous de s'attaquer à des humains et surtout à des civils qui ne connaissent même pas l'existence du monde des loups-garous qui cohabite avec le leur depuis si longtemps, mais les Minuit ne sont pas à une loi près après tout ce qu'ils ont déjà réalisé...

-Alors ?
-Quoi donc, Tina ? Quel est ce regard ? demandais-je à mon amie.
-Où tu vas ce week-end ? me demande-t-elle, des étincelles de malice et des flammes de machiavélisme au fond de ses prunelles.
-Je le passe...je commence avant de soupirer puis de terminer ma phrase. Chez Alexis...
-Je le savais ! s'exclame-t-elle en souriant avec une voix enjouée.
J'aime bien voir mes amis rire. Cela apporte de la bonne humeur à tout le reste du groupe ! Mais par contre, les sourires amusés remplis de sous-entendus de Tina, et surtout de Nadejda sont d'un coup nettement moins marrants...Pour Alexis et moi surtout. Seulement pour Alexis et moi, en fait...
Je sors un sac d'habits de mon casier sous les regards amusés de tous mes amis. Je leur dis pour rire :
-Je sais que vous êtes jaloux ! Vous connaîtrez ça quand vous serez en couple !
Nous sommes vendredi et je vais directement chez Alexis ce soir, voilà pourquoi j'ai dû me trimballer ce sac au gymnase. Normalement, je vais chez lui seulement à partir du samedi mais là, pour une fois, non.
-Je voudrais bien, moi, mais je trouve pas...nous disent Samuelle et James en chœur.
Cette dernière s'indigne alors :
-Comment peux-tu dire ça ? Ton dernier copain remonte à il y a à peine quelques mois ! Moi, je n'en ai jamais eu !
-Même...dit James. C'est dur, d'être tout seul, célibataire, libre comme l'air mais solitaire...
-Jolies rimes ! je dis en fermant le cadenas gris métallique de mon casier.
-Tu les as remarquées ? me dit James, tout étonné.
-Je te rappelle que tu ne peux pas faire plus théâtral que mon petit ami...je lui dit, tour sourire, en désignant le garçon en question du pouce, à mes côtés.
-C'est vrai...dit-il en riant. Alexis, tu as une de ces réputations !
-Je sais ! dit-il en souriant de toutes ses dents.

Pour la première fois, je ne suis pas obligée de quitter Alexis une fois son bus arrivé. Il me fait entrer avant lui avant de choisir des places où nous nous asseyons. Il fait beau, le Soleil brille et je souris à travers la vitre un peu crasseuse du bus, heureuse. Alexis, en face de moi par souci pratique, me regarde et me prend la main avec douceur et tendresse. Je lui souris de plus belle, la lueur du Soleil m'éblouissant le côté droit de mon visage. Mon loup-garou à moi porte ma main vers sa bouche, les yeux clos, et me mordille un doigt de sa canine longue et effilée de lycanthrope sous sa forme semi-lupine. Je souris. Ce geste affectif ne fait pas mal et est tellement mignon ! Je sens sa langue sur le bout de mon doigt, on dirait vraiment que j'ai un vrai loup devant moi, affectueux, vif et joueur !
Quand on arrive chez lui, je salue sa mère, une femme vraiment très gentille et pétillante. Je ne crois pas l'avoir appris une fois, mais je m'imaginais bien qu'elle savait pour la nature lupine de son fils. J'ai appris de ce dernier par après qu'elle savait pour son ex-mari, Renfir, et qu'elle avait également su par son intermédiaire pour son fils, donc Alexis. Elle avait vécu de nombreuses années avec Renfir donc elle savait ce qu'impliquait d'être la compagne d'un loup-garou en étant humaine. Elle devait sûrement en bonne partie me comprendre mieux que n'importe quel louve-garou. Alexis et moi montons dans sa chambre, bien rangée depuis tôt ce matin, évidemment avant que je n'arrive. Demain, nous devrons aller chez le père d'Alexis mais ce soir, ce sera ici, chez lui, chez sa mère.

Le soir venu, j'enfile mon pyjama rosé à manches courtes et Alexis également. Il porte un bête short bleu marine et un haut sans manche, uni et blanc. Je trouve que cette couleur lui va bien. Elle le rend plus lumineux et le purifie, en quelque sorte, alors que s'il porte ce même haut, mais noir, qu'il a aussi dans son armoire, il devient de suite bien plus élégant.
Assis au bord de son lit, il est penché sur moi, assise sur le matelas par terre à côté de son lit. Il me sourit avec ses crocs brillants et pointus.
C'est avec force et surprise qu'il me tire jusqu'à lui dans son lit. Je me retrouve sur ses genoux, comme une petite fille qui attendrait d'un de ses parents qu'il lui raconte une histoire avant d'aller se coucher. Mais quelque chose me dit qu'Alexis ne va ni me raconter une belle histoire pour que je m'endorme ni me chanter une berceuse...

J'entends alors sa douce voix, devenue de plus en plus suave avec le temps, me murmurer à l'oreille :
-Cela fait un bon moment que je ne t'ai pas immunisée contre un certain nombre de toxines...
Là, je dirais qu'il ne passe pas par quatre chemins. Mais plutôt quarante-deux ! Je soupire et retire mes cheveux d'un des côtés de mon cou.
-Tu veux me marquer, n'est-ce pas ?
Il me sourit d'une façon lupine et carnassière à la fois.
-Te protéger, nuance, me répond-il avec son sourire en coin.
-Vas-y, dis-je en souriant tendrement.
Il essaye vraiment de varier à chaque fois ou presque les endroits où il me marque, et m'immunise par la même occasion, pour ne pas me laisser une trace ou une cicatrice éternellement. La dernière fois, il m'a mordu le bras droit un peu au-dessus du niveau du coude et l'avant-dernière fois, c'était la main gauche. Comme pour les prises de sang, il ne faut pas handicaper volontairement la bonne main !
J'entends alors le soupir de contentement de mon loup-garou à moi, et il met son visage au creux de mon épaule. C'est au croisement entre mon cou et mes clavicules, deux centimètres au-dessus d'elles, que je sens ses crocs se planter dans ma peau.
Je ne lâche aucun bruit, pas un petit cri ni aucun couinement. J'ai pris l'habitude de ses crocs aiguisés de loup depuis qui me transpercent à chaque marquage, et immunisation, la peau. J'ai toujours mal mais ça cicatrise et guérit assez vite grâce à ces gènes de lycanthrope temporairement en moi.
Je sens ses crocs dans ma chair, il me  charcute un peu, un moment en plus, puis retire ses longues dents de ma peau percée. Mais il ne retire pas sa tête et commence à me faire de longs baisers passionnés dans le cou. Je soupire de contentement. Ça chatouille mais c'est tellement agréable...
Quand il cesse, il me regarde directement dans mes yeux noirs des siens, verts. Un beau vert émeraude, magnifique. Et non pas cette fois le jaune classique des lycanthropes. Je lui souris et me penche vers lui pour lui rendre la pareille. Lui, encore plus que moi ou que tout autre humain, a la peau sensible et encore plus depuis sa première transformation. Je le sais. Il suffit de quelques baisers sur sa belle peau blanche pour qu'il se mette à trembler de bonheur.

Ça ne manque pas. Ses frissons de plaisir et de bonheur se ressentent sur son corps et je les ressens à travers le mien, alors que je n'ai déposé mes lèvres qu'une demi-dizaine de fois sur son épiderme lisse et magnifique.
Je pose alors en même temps sans prévenir une de mes petites mains sur son ventre, une des parties les plus sensibles de tout son corps.
-Amaryllis ! s'exclame-t-il alors que ma paume vient à peine d'effleurer son abdomen.
Il ferme les yeux pour mieux ressentir les sensations que lui donneront mon toucher sur ce dernier. Quand je commence mes mouvements circulaires sur celui-ci, il coupe nettement sa respiration avant de reprendre une bouffée d'air et du nouvel oxygène dans ses poumons vidés avec le temps.
-Amaryllis...soupire-t-il avec bonheur.

Je sais qu'il aime bien que je lui caresse le ventre, comme je le ferais à un chat, ou là en l'occurence plutôt un chien ou un loup. Il a les joues rouges et un air comblé. J'entends ses respirations saccadées. Je trouve ça mignon, surtout venant d'un loup-garou comme lui !
Je continue mes gestes en cerle sur la peau lisse et belle de son ventre plat, aux muscles de plus en plus formés et apparents, pendant un bon moment avant de m'arrêter.

Alexis se redresse et m'embrasse tendrement sur les lèvres avant de reculer et se changer en loup devant mes yeux. Ce gros loup beige et gris, plus haut, plus fort et plus grand que la moyenne, soudainement apparu de nulle part fait craquer son lit et nous préférons descendre sur mon matelas par terre sur le parquet plutôt que de détruire les lattes de bois de son lit.
Il marche autour de moi en montrant ses beaux poils et je lui flatte de la main le flanc, couvert de poils beiges et blancs, en disant :
-Oui, tu es un beau loup, Alexis ! Un magnifique grand loup !
Alexis grogne de contentement avant de sortir sa langue rose de loup de sa gueule, semblable à celle d'un chien, et me lèche alors le visage en signe d'affection profonde. Je ris en sentant sa langue animale me chatouiller sur tout le visage. Je serai couverte de bave, mais tant pis.
J'aime Alexis, qu'il soit humain, hybride bipède moche, ou loup, je l'aime !
Et pour lui, c'est pareil vis-à-vis de moi, même si je n'ai qu'une seule forme à proprement parler.

Quand il est l'heure de se coucher, il reprend sa forme humaine après avoir laissé ses poils de loup partout, ce qui ne vas pas vraiment plaire à sa mère...Déjà que la mienne s'énerve pour mes longs cheveux foncés que je sème partout dans la maison, alors les poils d'un loup, encore plus nombreux !
Je me détache avec regret de mon gros loup à moi, qui, même sous sa forme humaine, me grogne contre.
-Mais qu'est-ce que j'ai fait ? demandais-je, surprise et ne sachant où me mettre.
-Reviens...Je me sens tout froid et seul, sans toi...
Je retourne me recroqueviller vers lui, tout contre son corps chaud.
-C'est agréable...
-À qui le dis-tu !

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