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Chapitre VI : L'anniversaire

Aujourd'hui, c'est enfin l'anniversaire de mon Alexis adoré !
J'ai à peine le temps de me réveiller que je me retrouve déjà devant la porte de son appartement.
Quand il m'ouvre, il a l'air sincèrement heureux de me voir !
Je le serre immédiatement contre moi, et lui me rend presque aussitôt ma chaude étreinte.

Je salue ses grands-parents maternels puis ses parents.
Oui, à chaque anniversaire, ils font l'effort pour leur fils unique de se réunir un petit moment autour d'une table.
Je trouvais ce geste merveilleux de leur part et Alexis devait aussi en tirer une certaine joie.

Après le repas digne des plus grands rois que nous sert sa mère, nous nous installons au salon sur le canapé gris qui occupe la moitié de la pièce.
Alexis me fait signe de venir à côté de lui, ce que je fais sans aucune remarque quelconque.
Évidemment, pourquoi me plaindrais-je alors que je suis heureuse ?
La mère d'Alexis amène alors le gâteau qu'elle a préparé. Il y a dix-sept bougies bleues bordées d'argenté dessus. Il les souffle toutes du premier coup. Sa mère lui dit alors avec un sourire en coin :
-Tu n'as pas d'amoureuse ?
Il lui lance un regard désappointé et blasé et elle rit de bon cœur. Sa mère est très sympathique.

Quand c'est l'heure de l'ouverture des cadeaux, Alexis a des étoiles dans les yeux. Il ouvre le cadeau de ses grands-parents, un jeu de société très connu pour sa capacité à faire réfléchir ses joueurs, avant de les remercier pour ça et d'être là pour lui.
Ses parents lui ont offert quelque chose de tellement gigantesque...Des stylos de marque ! Il sourit, ému, et va serrer ses parents dans ses bras tour à tour. Il est heureux et ça se voit.
Quand il arrive face à mon cadeau, il le prend avec une lenteur calculée. Je voyais de la joie dans ses yeux. C'est le premier anniversaire que nous passons ensemble, sous la forme de couple.
Il défait le ruban rouge, ouvre le papier brillant des couleurs de l'arc-en-ciel avec soin, comme s'il savait d'avance que ce qu'il y avait dedans était fragile.
Même si ça n'était pas le cas.
Il sourit tendrement quand il découvre le contenu du paquet.
Sur le dessus, j'ai mis un livre, la suite d'une série, qu'il ne comptait pas acheter tout de suite. Mais au moins, je savais qu'il le voulait.
Puis juste au-dessous, j'ai mis un dessin tout simple avec une sorte de lettre, un petit texte, pour lui dire combien il m'est précieux et compte pour moi.
Puis tout en bas, une peluche de loup, toute mignonne, avec de grands yeux bleus démesurés pleins de paillettes.
Le sourire d'Alexis s'allonge et il m'étreint alors avec force et chaleur pour me remercier, avant même de piper le moindre mot.
Il m'aurait probablement embrassée si nous n'étions pas en présence des membres de sa famille.
Je n'aurais pas imaginé qu'Alexis soit aussi heureux de ces simples cadeaux.

Nous jouons alors au jeu qu'il vient de recevoir. C'est moi qui gagne la première partie et la deuxième est remportée par sa grand-mère.
Alexis boude un peu, tout comme son père mais ça nous fait rire.
On dit bien tel père, tel fils, non ?
Nous entamons une autre partie mais que nous ne fnissons pas, parce que les adultes décident qu'il est mieux de bavarder que de ne faire que jouer.
Pile la partie où Alexis est en meilleure voie pour gagner !
Il trépigne silencieusement et fulmine intérieurement. Je tapote son épaule en signe de réconfort et il me sourit, l'air de me dire que sa famille est diabolique.
Ce que je ne peux infirmer totalement...

Nous terminons alors la soirée sur des bises en guise d'au revoir.
Le père d'Alexis s'en va aussi.
La mère d'Alexis nous dit alors bonne nuit et nous allons tous les trois nous coucher en même temps.
Je vais me doucher rapidement en empruntant un gel douche, vu que la maligne tête-en-l'air que je suis a oublié le sien chez elle, pour revenir dans la chambre d'Alexis en pyjama, les dents brossées.
Il fait de même avec une quinzaine de minutes en plus. Il se lave les cheveux à chacune de ses douches contrairement à moi. Ça les rend tout doux...
Mais si je faisais ça au vu de la lenteur de séchage de mes très longs cheveux épais, ces derniers seraient constamment humides. Et je pense que ce ne serait pas très bon pour eux...

Quand Alexis revient en pyjama, un simple haut noir uni sans manche et un short bleu marine, je le contemple de mon regard aiguisé, tel un faucon repérant sa proie à plusieurs kilomètres de distance.
Il est toujours aussi mince, surtout que son haut met bien sa taille fine en valeur, mais je remarque aussi que ses jambes, dont je ne vois que les tibias et les mollets, ont diminué en pilosité et ses bras en sont quasimemt dénués.
Quel changement !
Je me suis retenue de lui demander s'il avait commencé à se raser ou s'épiler tant pour ses bras, c'était flagrant mais je me suis mue dans un silence parlant presque de lui-même.
Il vient s'asseoir à côté de moi sur le duvet de mon lit.
J'observe alors ses traits fins, ses sourcils à la courbe parfaite, ses lèvres roses...Je prends sa grande main large et rassurante entre mes petits doigts courts. Il serre ma main dans la sienne comme pour me dire de rester là, avec lui, et ne pas le quitter.

Avant de dormir, lui sur son lit et moi sur un matelas posé à côté, on s'amuse à regarder des photos amusantes que nous avons prises avec notre groupe et plus particulièrement Nadejda, Heiling et lui puis des vidéos sur tout et n'importe quoi.
Malgré tout ce qu'on peut dire sur les centres d'intérêt des garçons, Alexis s'intéresse même aux sujets dits de fille, comme la pâtisserie ou la manucure.
Déjà que je ne pensais pas avoir de petit ami avant une plus ou moins longue période, alors regarder des vidéos sur des manucures avec ce dernier, c'était totalement autre chose !
On rit comme des débiles, on chante et on fait de grands gestes pour s'expliquer des choses mutuellement...
On est complices, et c'est tout !
Comme tout l'intéresse, je peux vraiment parler de n'importe quoi avec lui.
J'aime beaucoup son ouverture d'esprit, semblable à la mienne. Je ne saurais dire ce qui les a forgées. Peut-être l'éducation que nous avons reçue ? Mais je sais en tout cas que les gens ouverts me plaisent.
Je n'ai jamais eu de critères physiques pour choisir mes amis et mon petit ami, mais seulement des critères, qualifions-les de mentaux ou psychiques. J'ignore combien ils sont car on en a parfois certains qui sont inconscients mais je ne pense pas en avoir beaucoup.
Je suis une fille simple, je n'ai pas toujours besoin de choses trop compliquées pour m'épanouir comme une fleur.

Au bout d'un petit moment passé dans un certain silence, Alexis prend sur sa pile de cadeaux la peluche de loup que je lui ai offerte dans ses mains. Il la contemple avec un air béat, entre l'admiration et l'amour.
Il se couche sur son lit et la serre contre lui. Je m'approche alors du bord de son matelas et commence à lui caresser doucement la joue du bout de mes doigts rougis par le froid. J'ai toujours les mains et les doigts froids. J'arrête mon geste après quelques secondes seulement mais cela suffit pour lui faire lever les yeux vers moi.
Il pose alors la peluche sur le haut de son oreiller, comme un gardien contemplant et surveillant de haut ce qu'il doit protéger.
C'est sous son regard attentif que nous nous endormons alors, main dans la main, après un long baiser passionné...

Le lendemain, quand je me réveille environ une heure après mon petit ami, qui se réveille toujours très, voire trop, tôt, je vois clairement à son regard que sa mère est déjà partie travailler. Comme je dormais, je ne l'ai pas entendue s'en aller.
Je croise alors le regard pétillant d'Alexis.
Il se tourne, se retourne, roule et finit par tomber sur mon matelas. Je rebondis en même temps que lui tombe sur le rembourrage.
Puis, une fois son corps stabilisé et immobile, il balance son corps et le tourne dans ma direction.
Je ne vois qu'un seul de ses yeux, il a la moitié du visage enfoncé et caché dans l'oreiller gris et blanc. Il m'observe. Il me fixe de sa prunelle verte un peu terne mais magnifique.
J'ai l'impression qu'il me passe sous rayons X, ou alors qu'il a une vision infrarouge. Comme s'il voulait percer toutes mes pensées et émotions à jour.

Soudain, il relève le torse, se redresse et s'assied sur mon matelas, face à moi.
Je vois une lueur inconnue vriller dans son regard.
Un regard que je crois remarquer changeant...
Alexis se rapproche de moi, subtilement, dangereusement...
On colle notre front à celui de l'autre, comme si une connection physique allait s'établir entre lui et moi, entre nos deux crânes rapprochés.
Il passe sa main dans mes cheveux.
Comment a-t-on pu passer de notre ambiance morose de mon réveil à une atmosphère aussi belle en si peu de temps ?
C'est incroyable...

Alexis colle alors ses lèvres aux miennes avec douceur. On se balance alors un moment de gauche à droite, comme sur un navire malmené par la houle naissante d'un océan, puis on tombe couchés sur mon matelas.
Alexis s'est laissé aller de tout son poids sur moi. Je ressens bien sur tout mon corps sa masse corporelle. Il est assez lourd à mon échelle mais ça ne me dérange pas. Je ne vois pas son visage, qu'il a enfoui dans l'oreiller que nous avons rentré dans une housse grise rayée de blanc. On aurait dit qu'il dormait en ce moment précis.
Mais ce n'était pas le cas.
C'était même tout l'inverse !

Il embrasse mon cou avec ses lèvres chaudes et elles se mettent à se balader sur ma peau.
Et finalement, en suivant ses envies premières, il me mord.
Il mord mon cou, ma gorge puis les mordille plus gentiment.
Je suis contente. Parce qu'il a extériorisé quelque chose provenant de son intérieur, de sa cuisine constante interne qui représente ses pensées chaotiques et incessantes. C'est quelque chose, une envie qui datait d'il y a quelques semaines en arrière. Je savais qu'il en avait envie mais il n'avait jamais osé.
Et en ce moment, il ose. Et ça me touche !

Je sens alors à travers ses lèvres chaudes son désir devenir de plus en plus brûlant, de plus en plus ardent...
Ses mains grandes et rassurantes me chatouillent, j'aime bien...On voit sur leur dos, dont la régularité est rompue par ses métacarpes, de petites veines ressortir sous sa peau claire parsemée de grains de beauté et ses mains se baladent sur mon ventre et sur mon dos, que je découvre avec étonnement sensibles.

Quand Alexis se détache de moi suite à ses manifestations désireuses, il me surplombe.
Je regarde son visage, que j'adore et que je pourrais contempler des heures durant sans jamais me lasser. Aucun détail ne peut avoir la prétention de m'échapper.
Quand soudain, mon regard tombe sur ses iris, et je remarque de suite un détail improbable.
-Alexis...Tes yeux...

Je m'interromps quelques secondes pour être sûre de ne pas halluciner avant de lâcher, surprise :
-Ils sont jaunes...

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