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Chapitre V : Ma famille

Qu'est-ce que je me portais mieux depuis qu'Amaryllis et moi avions parlé !
Mon corps entier semble renaître revivre, respirer à nouveau.
À présent, à part pendant les cours, je ne quittais pas la main de ma bien-aimée et elle ne s'en portait que mieux.
Dans deux jours, ce sera mon anniversaire. Je le fêterai avec ma chère et tendre Amaryllis, ce sera un de mes anniversaires les plus mémorables !

Malheureusement, en attendant cet heureux jour, ce soir, je devrai aller chez mon père et ensuite, bien sûr, chez un de mes oncles, sinon ça n'est pas drôle...
Et je ne crains que ce soir, il y ait un match de football en direct...
Je déprime d'avance, moi qui ne suis pas sportif et qui m'énerve en voyant les autres en faire. Mais la seule vue d'Amaryllis en ce moment à mes côtés me détend et me fait oublier cette future scène de vie désagréable.

-Vous avez l'air réconciliés, nous dit James à la pause de midi.
-Réconciliés seulement, tu es sûr ? lui lance Nadejda avec un sourire en coin.
-Espèce de...Arrête de me faire passer pour un pervers ! je m'écrie en regardant mon amie avec un regard exagérément indigné.
Elle me sourit un peu arrogamment en retour quand Amaryllis pose une main sur mon bras et me dit calmement :
-Alexis, ça va. Elle t'embête. Tu n'es pas pervers.
-Tu es trop calme, je dis à Amaryllis.
-Sereine, nuance, me dit-elle en m'adressant un clin d'œil.
Je finis par lui sourire, attendri. Quand elle retire sa main de mon épaule, je l'attrape au passage et la serre dans la mienne.
Je sens tout. Le moindre de ses mouvements jusqu'au plus infime de ses sursauts ou frissons de plaisir...La moindre réaction, plus plus petit des ses spasmes de surprise, je le sens.
Je respire un grand coup et je finis mon sandwich au saumon à peine fumé.

À la fin de la journée, je me sépare avec regret d'Amaryllis que j'embrasse, fugace, avant de monter dans mon bus.
Le temps de rentrer, je songe à ma vie depuis deux mois.
Moi qui vivais une vie plutôt tranquille, voire monotone, tout s'est précipité depuis quelques mois, depuis ma rencontre avec celle que j'aime et particulièrement depuis un mois...
Oui, un peu plus d'un mois déjà...

Quand j'arrive sur le pas de ma porte, je vérifie s'il n'y a pas de courrier dans la boîte aux lettres.
Il y en a une.
Je regarde le nom du destinataire.
La lettre est adressée à Renfir Primus.
Mon père.
Je monte les escaliers à pied, puis ouvre la porte déjà ouverte de son appartemment.

Je retrouve donc mon père, dans la cuisine, m'attendant de pied ferme.
-Alors, mon cher fils, es-tu fin prêt pour ce soir qui est un très grand soir ?
-Oui...dis-je avec une joie incommensurable dans la voix et notamment visible aux traits figés de mon visage.
-Allons, Alex ! Montre-moi un peu plus d'impatience, un peu plus de passion, de hargne !

Je hais les surnoms. Et je déteste quand mon père lui-même me surnomme Alex.
Je lance un regard significatif à mon père. Je n'ai aucune envie de me montrer plus joyeux, surtout en sachant ce qui va avoir lieu ce soir. Et je vais retrouver ces ingrats de cousins malhonnêtes, ça m'énerve...
Seules les deux plus jeunes de mes cousines sont encore innocentes et ce sont d'ailleurs les seules que j'apprécie pleinement.
-Tiens, une lettre est arrivée pour toi.
Ce ton détaché que je prends, c'est pour subtilement énerver mon père vu qu'il me rappelle sans cesse ce qui va se passer ce soir alors que, comme je n'en ai aucune envie, je ne veux pas en entendre parler.

-Tu m'agaces ! siffle-t-il entre ses dents tout en prenant sa lettre, pour me montrer que ce n'était guère la réponse qu'il attendait.
Je lui souris avec une pointe d'arrogance en disant avec effronterie :
-Je sais !
Il ouvre la lettre et je vais dans ma chambre. Je me couche sur le lit, sur le côté et me roule en boule, agrippant mes genoux au niveau de mon torse avec mes bras croisés.
Je pense à mes amis quand le visage d'Amaryllis les disperce tous d'un coup...Je souris tout seul et je me sens un peu bête.
Ma foi, c'est ça, l'amour !

Quelques minutes plus tard, j'entends mon père m'appeler :
-Alex ! On y va !
-J'arrive, je réponds d'une voix lasse et monocorde.
Je traîne presque les pieds quand on se dirige vers la maison de mon oncle, Valentino Primus, l'aîné de sa fratrie dont mon père fait bien évidemment partie.
Quand on arrive, il nous accueille avec un sourire et me fait un câlin pour me souhaiter la bienvenue.
Je n'aime pas les câlins autres que ceux de mes parents ou d'Amarayllis...

Mon oncle a un reste d'odeur de transpiration et il m'explique, me voyant froncer le nez à son approche, qu'il a fait une partie de football avec son frère Eric, qui est donc mon deuxième oncle, et leurs fils.
Je hoche la tête et me dirige tout de suite vers le salon. J'y suis plus ou moins tranquille malgré les nombreux passages dans cette zone et je peux donc converser un moment avec Amaryllis.
Elle me manque. Surtout ici...

Je vois tout. Je vois partout des indices, maintenant...
Mes cousins font de la musculation pour être plus forts et même Maurice, le moins âgé des cousins, du haut de ses douze ans, en fait. N'est-ce pas là un signe que ce sont des loups-garous ?
Sans oublier le fait qu'ils dorment tous très mal quand la pleine Lune approche...Cela dit, moi aussi.
Et quand je remarque que j'aime la viande saignante et particulièrement bleue, je me fais des films puis je commence à me craindre sans raison valable.

La plus âgée de mes cousines, de quelques années mon aînée, Maria, s'approche du salon.
-Alexis, tu n'aurais pas vu où j'ai mis mon rouge à lèvres ? J'en ai besoin pour demain. Je sors avec mon copain, moi.
Je lui jette un regard noir et lance d'une voix froide :
-Tu n'as plus besoin de te vanter pour me narguer, j'ai une copine aussi, je te signale. Et non, je n'ai vu ton bâton coloré nulle part.
Maria part en tournant les talons avec une posture de reine émergeante. Je soupire et reprends ma discussion avec Amaryllis qui compatis pour ma situation actuelle déplaisante.

À l'heure du repas, quand je finis de manger ma viande très peu cuite, Maurice me fixe et me dit :
-Quand décideras-tu d'arrêter de manger avec autant de manières ? C'en est presque trop poli !
Je le toise de mes yeux verts comme l'émeraude mais avec un regard noir comme la suie.
-Tu n'as pas à me dicter comment je dois me conduire. Je resterai fidèle à moi-même. Et un peu de politesse dans ce bas monde n'a jamais tué personne.
Depuis l'autre bout de la table, mes autres cousins, Loki d'un an mon cadet, Georges le plus âgé d'entre nous et Greg du même âge ou presque que Maria, me fixent de leurs magnifiques yeux de chameurs.
Oui, dans cette famille, ce sont tous des charmeurs professionnels, profitant totalement de leur beauté naturelle pour tromper les gens, en y ajoutant un masque de politesse et de courtoisie fausses.
Voilà une des raisons pour laquelle, d'une certaine manière, je les déteste.
Ils surjouent un rôle.
Et ils s'en servent...
Depuis mon enfance, une impression chez moi persistait. Celle qu'ils me cachaient tous quelque chose, une information capitale, un secret commun...

-Il se fait tard, les filles. Il est temps que vous alliez au lit.
La mère de mes deux plus petites cousines, Théa et Léna, se lève pour aller les coucher mais je me lève à mon tour et lui propose de le faire à sa place.
Elle en a déjà suffisamment fait pour aujourd'hui. Elle est épuisée, je le vois, je le sens.
Elle me remercie avec un beau sourire et se relâche les muscles de ses jambes pour permettre à son corps de se rasseoir.
Je monte avec mes deux cousines qui me parlent gaiement. J'espère qu'elles garderont leur pureté encore longtemps.
Un peu à la manière d'Amaryllis.
On trouve difficilement des personnes aussi pures, voire plus, qu'elle à notre âge.
Elle n'est pas que pureté, ce n'est pas un ange tout le temps non plus mais disons que le style de Nadejda est plus commun dans notre vie de jeunes adolescents.
J'aide mes deux cousines à se brosser les dents, je les laisse se changer seules puis repars en laissant la porte de leur chambre entrouverte pour laisser passer un rai de lumière de la lampe qui se trouve dans le couloir.

Quand je redescends de l'étage, je retrouve la totalité de ma famille paternelle, c'est-à-dire mes oncles, mon père et mes cousins et cousines, plantés comme des piquets dans le salon.
Je lorgne sur eux un regard interrogateur.
Mon père prend alors la parole et explique pour quelle raison ils sont tous positionnés comme ça.

-Pour mon exploit ? je répète, interloqué en fixant mon père, en l'interrogeant du regard.
-Oui, sinon pour quoi d'autre ?
Je pince les lèvres avec un air un peu blasé. Pourquoi donc tant de cérémonie pour ça ?
J'entends déjà venir les paroles cinglantes et sans tact de mes cousins arriver. Elles ne manquent pas, d'ailleurs. À peine ma phrase terminée dans mon esprit, que Georges lance :
-Qui aurait cru que toi, toi Alexis, serait capable de réaliser ça un jour ?
-Il ne le mérite de loin pas, renchérit Loki. Ç'aurait dû être toi, Greg ou moi. Mais pas toi, Alexis !
Dans ma tête, un sourire nerveux me vient. Tant de méchanceté envers ma personne...J'en pleurerais presque, si leur bêtise ne me faisait pas rire pour compenser !
-Je déduis donc que tu es censé être un homme ? dit alors Maria, les bras croisés avec élégance sur le haut de sa robe.
J'apprécie ces paroles à peine dégradantes à mon égard...
-Pourquoi ? dit alors Greg. Tu n'es même pas musclé ni mêne fort. Alors pourquoi ?
-Il ne s'entraîne même pas ! s'exclame alors Maurice en me poitant du doigt. Je m'exerce déjà à être un homme, moi !
-Un homme, tiens donc ! fait notre oncle avec un sourire. Concentre-toi déjà sur tes études et ta vie de petit garçon ! Tout cela va arriver bien trop vite pour toi.
-Je ne me rabaisserai pas au niveau des autres, je suis un Primus ! fait Maurice d'une voix forte. C'est Papa qui me l'a appris !

On regarde tous mon autre oncle qui bombe le torse et se redresse, prenant un air important.
-Les Primus sont supérieurs ! Sinon, nous n'en serions pas là aujourd'hui !
-En effet, acquiesce mon père. Mais laisse-le encore vivre son innocence. Tout va être bientôt bouleversé.
Maurice a un sourire narquois qui lui monte aux lèvres et il me regarde en biais.
-Ça veut dire qu'Alexis a été innocent jusqu'à maintenant ? La honte !
Je le toise à nouveau avec un regard que je sais impressionnant.
-Reste donc poli avec tes aînés !
Il fait mine de baisser la tête mais je vois bien le vestige de son sourire narquois sur son agaçant faciès.
Il a l'air d'un ange alors que c'est en réalité un démon. Tout son être, son entier, m'insupporte.

La soirée se termine donc là-dessus, sur les mots d'un enfant encore immature.
Quelle idée d'avoir fait ça ce soir...Il est tard, je tombe de fatigue. Je communique encore un peu avec ma bien-aimée toujours réveillée malgré l'heure tardive et puis je finis par m'écrouler de sommeil, assailli de toutes parts par la fatigue.

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