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Chapitre LXIX : Contrôle et accusation

Je cours, Amaryllis et Anna sur les talons.
Nous remontons les escaliers par lesquels nous sommes arrivés. On débarque à nouveau dans le bureau de Fabrizia quand soudain...
-Comme on se retrouve, alpha !
-Valéry ! fait Anna, surprise, en le voyant.
Je serre mes crocs. L'ennemi me saute dessus en cloche, alors je saute à mon tour avec élan et me retrouve derrière lui, qui se retrouve sans point d'appui pour se ravoir, avant de lui asséner un violent coup de pied dans le bas du dos.
-Désolés, pas le temps maintenant !
Il lâche un bref cri de douleur et je l'envoie alors avec force à travers la fenêtre du bureau qui donne sur le laboratoire. La vitre se brise et mille morceaux et tombe avec un fracas tonitruant néanmoins assez mélodieux sur le sol carrelé en bas, Valéry avec. Je hurle alors :
-Georges ! Je te le confie, il est pour toi !
-Oui ! me dit-il avec, crois-je entendre, une pointe de ferme fidélité dans la voix, avant de repousser une dizaine de loups hyrbides avec le corps d'un scientifique inconscient qu'il tient dans ses mains.
Nous continuons notre chemin et arrivons enfin dans le couloir où le combat fait rage entre les deux meutes, près du salon où se trouvaient les pourparlers et discours officiels et sans violence.

-Vous allez tous périr de mes propres mains ! Je jure de tous vous exterminer jusqu'au dernier, vous, membre de la famille Primus !
Fabrizia hurle et extériorise sa rage interne, probablement contenue depuis des années. Elle hurle, elle crie, elle s'égosille en insultes et vide ses poumons de leur air en grossiertés qui n'ont d'égales que la férocité et l'agressivité dont elle fait preuve en ce moment-même devant nos yeux. On croirait voir une louve folle. Vraiment folle...
Mon grand-père lui tient tête tant bien que mal, malgré son âge qui est pratiquement le double de ce qu'a Fabrizia, sinon plus. Il pare ses coups avec une sérénité telle qu'on voit bien là ses décennies d'expérience...Dans un sens, je l'envie, et dans l'autre, je me dis que je serai probablement comme ça un jour...Mais des fois, je retournerais bien à ma vie pittoresque et monotone d'avant. Oui, cela m'arrive de songer cela quand je suis débordé de tous les côtés dans ma vie.
Mon grand-père est sous sa forme bipède, comme tous les autres, encore habillé. Tous les membres de ma famille y compris moi avons mis aujourd'hui des habits élastiques pour que nos transformations ne gênent personne, que ce soit nous dans le sens de déranger ou les autres dans le sens intimider...Oui, se retrouver face à une personne nue alors qu'on ne le voulait pas, ce n'est pas vraiment notre objectif...Et nous n'avons pas non plus pour but de faire exploser la facture de vêtements.
Plus loin se trouvent mon père et Greg qui se battent contre les sous-fifres de Fabrizia, Jeffrey et Pierre.
Jeffrey nous voit alors, puis Pierre. Il sourit alors, comme un fou sorti d'un asile, et serre les crocs. Il chuchote quelques mots dans la direction de Jeffrey qui hoche la tête une fois et Pierre fonce alors sur nous, l'œil de fou en feu.

Je pare son coup de griffe mais mes bras comment à céder sous l'élan et la force monstrueuse de l'attaque.
Ses bras de robot métalliques me font mal sur les articulations. Je commence à céder sous son poids et son élan quand j'entends un bruit de glissement aiguisé de lame...
C'est Amaryllis qui a enfoncé avec une force démentielle à l'échelle de sa nature sa fine épée dans le ventre de Pierre. Ce dernier crache alors un filet de sang de douleur et recule de quelques pas.
-Petite...Petite...
Elle bombe la poitrine avec une fierté que je ne lui connaissais pas et elle dit en brandissant sa lame :
-Oui, je suis petite ! Et alors ? Je m'assume ainsi ! Ça ne m'empêche pas de t'avoir blessé !
Incorrigulible Amaryllis, à prendre tout cela très au sérieux dès que ça concernait sa taille.
-Avec de l'argent pur, en plus...grogne Pierre en lorgnant son regard enflammé de rage sur l'épée d'Amaryllis.
Je me dresse devant elle en prévisions.

Pierre s'effondre soudainement dans un hoquet métallique. Je le regarde avec un air surpris avant de m'approcher avec lenteur de son corps immobile. Il ne respire plus, il est inerte et ses circuits n'ont plus l'air de marcher non plus. Étrange...
Mais soudain, je me prends un coup de talon dans la joue accompagné d'un cri strident :
-Pierre !
Je valdingue un bout plus loin, me reprends et saute pour me retrouver aux côté d'Amaryllis.
C'était, sans immense surprise, Jeffrey.

Il lâche un juron et darde sur ma petite amie un regard plein de haine.
-Elle a endommagé le circuit central ! Petite ordure ! Ça le maintenait en vie et toi tu...
Derrière moi, Amaryllis recule d'un pas mais brandit toujours plus déterminée son épée devant elle. Je me mets sur la défensive alors que Jeffrey se rue sur nous.
Il est soudainement projeté en l'air par mon père qui, lui et leur combat venaient d'être délaissés par Jeffrey quand il avait réagi à la mort, ou seconde mort, de Pierre. Sous sa forme bipède, il est grand, fin et fait assez majestueux dans l'ensemble. Un peu comme moi selon les descirptions détaillées d'Amaryllis...Mais après tout, c'est normal, je suis son fils.

Pendant que Jeffrey se relève, nous commencions à nous dire que la victoire n'est plus impossible quand des bruits de pas mécaniques et très réguliers se font entendre...
J'appréhende, je crains le pire...
Nous voyons subitement débarquer une horde d'une vingtaine de loups-garous hybrides. Ça ne pouvait pas être pire ! Nous avons déjà de la peine avec Jeffrey, Pierre et Fabrizia, alors pas encore plus !
Je me mets devant Amaryllis pour la protéger quand soudain, une furie blonde avec des habits dans les tons clairs fait irruption dans notre champ de vision et avec précision, elle leur tire dessus dans une région abdominale et une dizaine de loups s'écroulent subitement.

-Anna ! s'exclame Amaryllis dans mon dos.
Ses deux pieds retouchent alors le sol. Toujours de dos, elle se tourne vers nous, sourire en coin, plusieurs membres visibles à nous sous leur forme robotique. Ça nous surprend un peu mais on savait que c'était un robot. Avec cet accoutrement et cette expression souriante et assurée, elle paraît d'un seul coup bien plus âgée et plus mature. Elle nous fixe et nous dit avec un ton grave :
-Leur système central se trouve ici, dans l'abdomen.
Elle désigne de sa main robotique faite de métal une partie dans la région du foie. On acquiesce. Je les attaquerai et Amaryllis les transpercera de sa lame. Ce sera plus facile avec une épée d'argent que mes simples griffes. Mes simples griffes de lycanthrope, qui ne sont donc pas aussi simples, on est d'accord.

Avec Anna, j'ouvre alors la voix et nous débarassons de la dizaine de robots restants.
Fabrizia a dû les transformer en robot en même temps pour éviter les réactions de rejet. Comme pour Anna...Pauvre Anna...
Amaryllis les termine tous avec un coup d'épée bien placé après mon passage enragé. Je ne peux m'empêcher de veiller sur elle du coin de l'œil. Je m'en voudrais toute ma vie s'il lui arrivait quelque chose...Greg et mon père sont occupés avec trois hybrides, ils ne peuvent pas nous aider.
Nous progressons petit à petit vers Fabrizia et mon grand-père qui se battent toujours inlassablement l'un contre l'autre. Ils sont vraiment endurants...Mon grand-père par l'expérience et Fabrizia de par sa jeunesse.

Soudain, Anna est projetée vers nous. Elle ramasse Amaryllis au passage qui est emportée avec elle en arrière.
J'entends alors un bruit de craquement métallique puis Anna hurler avant de se taire quand elle et Amaryllis s'écrasent sur le sol avec force.
Avec vigueur dans le mouvement, Anna se relève en prenant garde à ne pas heurter Amaryllis tandis que je me rue vers elles, inquiet, en décimant un hybride au passage.
-Amaryllis, ça va ? Pardon ! Pardon, je me suis faite projetée, je ne voulais pas te blesser ! Pardon !
Amaryllis de relève et tousse un peu avant de répondre :
-Ça va, ça va, tout va bien, rassurez-vous, vous deux...Merci.
Je l'aide à se relever avant de l'embrasser furtivement sur les lèvres pour lui montrer que je suis rassuré. Anna nous fixe avec des yeux ronds avant de rire puis dire :
-J'oublie toujours que tu es sa compagne, Amaryllis !
Cette derniète sourit à sa petite interlocutrice.

Quand nous atteignons enfin Fabrizia et mon grand-père, c'est pile le momebt où il lui assène un violent coup du tranchant de la main dans les côtes, d'où s'échappe un filet rouge liquide. Du sang...
Je vois alors pour la première fois de la journée la tenue de Fabrizia. Elle porte un haut rouge à bretelles avec un décolleté plutôt plongeant, une jupe très courte et très moulante du type jupe crayon, noire et faite dans une matière sembable à du cuir artificiel brillant et des collants à résilles dont certaines parties sont en formes de fleurs en dentelles. Aux pieds, elle chausse des bottines noires peu adaptées à la saison estivale actuelle.
Elle recule et mon grand-père reste là où il est, haletant, la main toujours en avant. Fabrizia ne halète pas encore mais elle respire fort et serre les dents.
-Je te hais, Yegram Primus ! Je te hais ! Si tu savais combien je te hais !
Mon grand-père fronce les sourcils et grogne. Vu son expression faciale, il n'a pas l'air de saisir ce que Fabrizia lui reproche. Cette dernière serre encore plus ses mâchoires et hurle avec hargne :
-Tu oublies ce que tu as fait, monstre ? Lâche ! Alpha indigne ! Tu ne mérites pas d'être notre alpha à tous ! Tu oublies lequel de mes proches tu as tué ?

Amaryllis et moi nous figeons et nous regardons. Mon père et Greg aussi, bien qu'ils continuent à se battre, ont bloqué leurs pensées sur ce que Fabrizia vient de dire.
Toute la famille sait que mon grand-père a déjà tué. Ce n'est un secret pour personne. Quasiment tous les loups-garous ont déjà tué. Ce sont même ceux qui n'ont jamais tué quelqu'un qui sont regardés bizarrement et considérés comme pas normaux. Même moi, j'ai tué des vivants. Malheureusement. Et surtout tout à l'heure...
Mais ce pour quoi les autres se sont figés, c'est parce que rien n'a jamais indiqué, ni même les rumeurs, que mon grand-père ait tué un Minuit. Alors cette accusation...Est-elle véridique ou une simple invention de dernier recours, pour se sauver, de Fabrizia, dos au mur et proche de la mort ?
Mon grand-père reste alors silencieux. Il ne dit rien. Cela n'affirme ni infirme quoi que ce soit.
Anna s'est figée elle aussi. Elle est debout à côté d'Amaryllis, les bras balants.
Malgré le silence de mon grand-père, pour nous cela est significatif. Mon regard se durcit au fur et à mesure. Ce qu'Amaryllis et moi avons lu et appris à la cave en lisant le dossier secret tombé par inadvertance au sol est vrai.
Nous n'avons presque plus aucun doute sur la véracité de ces propos écrits noir sur blanc.

Soudain, Fabrizia dort de son haut une télécommande miniature et appuie sur le seul bouton qui se trouve au centre.
-Anna ! Tous les autres loups de ma création ! Je vous ordonne de tuer ces ordures de Primus !
Puis elle regarde Jeffrey qui se bat toujours avec mon père et s'égosille sur lui :
-Jeffrey, toi aussi ! Tue-les autant que possible !

-Anna...murmure alors Amaryllis.
Je me tourne vers elle. Elle a des yeux vides de toute émotion et s'avance vers nous. Fabrizia se met alors à jubiler sur place :
-Regardez-moi cette scène ! Ma petite fille chérie qui m'avait trahie qui se retourne contre ses alliés ! C'est merveilleux ! Quelle belle fin, n'est-ce pas !
Je fixe le visage d'Anna en reculant petit à petit tout en gardant Amaryllis derrière mon bras tendu pour la protéger, quand soudain, Anna nous fait un petit sourire et son seul œil humain visible redevient vif et empli de sentiments. Elle se retourne avec vigueur, bras tendu, et tire sur sa mère adoptive, si elle mérite ce nom-là, qui esquive de justesse.
-Anna ! Que fais-tu ? Tes circuits ont grillé ou quoi ?
Anna se retourne vers elle avec tout son corps et lui sourit, presque narquoise.
-Je t'annonce que je ne suis plus de ton côté et que je ne le serai plus jamais. C'est trop horrible, ce que tu fais subir à tous ces loups et ces humains pour ton propre compte. On a tous souffert à cause de toi, je ne veux plus que ça se produise ! Tu es horriblement vile !
Fabrizia fronce les sourcils et montre ses crocs. Ses yeux jaunes luisent et cela lui donne un air dément.
-Comment as-tu pu échapper à mon contrôle, petite garce ? Tu n'es qu'un essai raté si tu ne peux pas m'obéir sagement !
-Au contraire, je trouve que ça fait d'elle un essai on ne peut réussi, si je reprends tes mots ! dis-je avec un air savant joué.
Fabrizia me foudroie du regard et fixe Anna.
-Comment ? Tu as toujours ton dispositif de contrôle !

Amaryllis se met à rire et montre alors quelque chose de grésillant qu'elle tient du bout des doigts dont quelques fils de couleurs différentes s'échappent, sectionnés.
-C'est ça que tu cherches ?

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