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Chapitre LII : Temps mort

Alexis a communiqué son hypothèse à son grand-père.
Les Minuit s'attaquent en priorité aux gens à qui les Primus tiennent. Il faut donc surveiller tous les proches de leur famille.
Il y a eu Lilas Lupus, de la famille de Mimosa, sa cousine, puis Christopher Maurin, oncle de James, fidèle aux Primus et loyal. Ne reste qu'à savoir quelle meute est la prochaine sur la liste des Minuit...
D'ailleurs, quand on parle du loup, James est très occupé ces temps...Et cette expression prend tout son sens quand on est très souvent entourée de loups-garous...Au gymnase, James a l'air d'être un zombie, ou un fantôme tellement il semble irréel à cause de son travail presque permanant...
Il apprend un peu tout sur le tas et même si son père peut l'aider et Johnny l'assister quelque peu, c'est James qui fait une grande partie du travail. Après tout, c'est lui l'alpha des Mauron, maintenant. D'ailleurs, Johnny se remet peu à peu. Je suppose qu'il a probablement été attaqué avec des lames en argent pur, ou en tout cas massif, pour que son temps de régénération soit si long. Même si ses blessures étaient graves, un loup-garou sait se régénérer rapidement. Et Alexis m'avouait ce matin, pour faire un trait d'humour, en désignant notre seul ami lupin au gymnase, James :
-J'espère juste que je ne ressemblerai pas à ça si je dois combiner ma vie humaine et ma vie lupine aussi simultanément...

Aujourd'hui, nous sommes vendredi, dernier jour de cours et élu jour le plus supplicier de tous dans la semaine tellement on attend la fin des cours qui annonce le week-end. Alexis et moi allons nous déconnecter un peu de ce monde surnaturel pour prendre un peu de temps pour nous, comme un couple d'adolescents normal, comme les autres, à la vie simple et facile.
Déjà que la vie de gymnasien n'est pas toujours facile, alors en combinant avec la seconde nature d'Alexis, nous ne nous sommes pas arrêtés depuis des semaines...Il est temps de faire une pause et de nous accorder un temps mort. Nous allons profiter d'une partie de notre week-end ensemble, à deux, sans stress...
Et pour s'assurer de tranquilité sans la moindre once de loup-garou en dehors d'Alexis, nous irons chez moi !
Mes parents seront tout contents de revoir Alexis, ça fait des plombes qu'ils ne l'ont pas vu, et puis cela rendra mon cher énergumène moins timide ! Je connais bien toute sa famille quasiment sur le bout des doigts, moi...
Mais passons...

À la fin des cours, j'ai un peu une impression de déjà-vu...
-Alexis, pourquoi tu as un gros sac avec toi ? demande Tina avec un grand sourire en voyant mon copain sortir un sac supplémentaire noir de son casier.
Il ne répond rien, pensant que la réponse est évidente, quans Nadejda intervient avec un air sournois :
-Il est plein de...Choses douteuses !
Alexis la toise pour rire et lui dit en souriant :
-C'est toi, la chose douteuse !
Samuelle, Heiling et James partent dans un éclat de rire collectif.
-Pauvre Nadejda, dit Tina en lui tapotant la tête, comme elle le fait avec n'importe qui.
Puis elle tourne à nouveau ses yeux vifs vers Alexis et sourit de toutes ses dents, blanches et alignées :
-Mais ça ne ne répond pas, Alexis !
Il soupire.
-Tu tiens vraiment à l'entendre ?
-Oui !
-Et bien, non ! la nargue Alexis.
Heiling vole au secours de Tina qui allait répliquer quelque chose :
-Alexis, je peux te faire un câlin si tu veux !
Là, ce n'est pas le problème d'être touché par quelqu'un qui le dérange mais le fait que Heiling broie la totalité des côtes des personnes à qui elle fait un seul câlin. Sauf moi, car apparemment, ce ne sont pas que mes mains qui sont en guimauve...Alexis se met en position de défense.
-Non, Heiling ! Je refuse !
Elle ouvre soudainement des yeux admiratifs.
-Tu as fait de la self-défense, récemment, Alexis ?
-Non, pourquoi ? demande-t-il, le ton hésitant.
-Ta posture...On dirait celle d'un professionnel de sports de combat, sérieux !
Heiling rit et Alexis la suit en disant :
-Tu trouves ?
James et moi échangeons un regard complice. Évidemment, qu'Alexis s'y connaît en sports de combat. Même en combats tout court ! Un loup-garou, ça sait se battre et ça se bat ! Avec ses griffes, ses crocs et le reste de son corps dans son entiéreté ! Sinon, il meurt, tout simplement. Il existe peu de loups-garous faibles.

Nous finissons par nous séparer en plusieurs petits groupes et Alexis m'emboîte le pas pour rentrer avec moi. Je lui prends la main. Nos deux mains se balancent au rythme de nos pas...Jusqu'à ce que...
-Arrête ! Tu marches trop vite, Amaryllis !
Je ris à pleins poumons.
-Mais...Tu es censé avoir de l'endurance après tes entraînements, mon grand loup !
-Combat ne rime pas avec pas de course à la place de marche tranquille !
Je ris de nouveau devant sa comparaison et sa souffrance devant mon rythme de croisière, ou de course, trop rapide pour lui.

Finalement, nous arrivons chez moi sans encombre. Quand j'ouvre la porte, mes parents nous sautent presque dessus. Alexis est un peu gêné, surtout que cela fait un bon moment qu'ils ne se sont pas vus. Il leur fait la bise puis nous montons directement dans ma chambre.
Quand ma mère me lance depuis en bas quelle cuisson nous ainerions pour notre viande, je fais un sourire presque aussi carnassier que ceux qu'Alexis m'adresse parfois avant de répondre :
-Saignant !
Oui, les stéréotypes sur les loups-garous sont parfois véridiques. Disons qu'Alexis mangerait bien sa viande bleue mais saignant je le dérange pas.

-Ils sont gentils, tes parents...soupire-t-il en s'adossant au mur.
Nous sommes assis sur mon lit large, sur mon drap noir orné de fleurs.
-Les tiens aussi, rétorquais-je.
Alexia me rit au nez gentiment.
-Ça se voit que tu ne fais pas au moins deux entraînements intensifs avec mon père...
-En effet, confirmais-je en riant. Mais heureusement ! Parce que je me ferais rétamer en approximativement deux virgule six secondes !
-Possible, me nargue Alexis en haussant les épaules avec un air innocent.

Nous discutons encore de la gentillesse de nos parents puis il repart à nouveau sur le sujet de son entraînement :
-Tu sais, l'autre jour, mon père a amené Georges et Greg. On a dû se battre les uns contre les autres. C'était un magnifique combat mais tellement chaotique ! En plus, ces deux zigotos se liguaient presque contre moi, c'était injuste !
Je souris et pose ma main sur la sienne avec douceur.
-Normal, je dirais. Tu es le futur alpha. Le futur alpha des Primus, en plus ! Ce n'est pas n'importe quel alpha !
Puis j'adopte un air un peu plus sérieux et compatissant.
-Et prends le point de vue de Georges. Il devait être l'alpha si tu ne te transformais pas. Tu lui as un peu piqué sa place...Et tard, en plus, il a dû être bercé d'illusions une bonne partie de sa vie.
-Je sais bien...me dit Alexis. Mais ce n'est pas comme si j'avais demandé quoi que ce soit...En plus, je ne savais rien de ce monde.
-Oui, acquiesçais-je.
-Si encore, on m'avait dit durant mon enfance ou au début de mon adolescence que la famille était composée de loups-garous, j'aurais peut-être, même très probablement, voulu être comme eux, ne pas être mis de côté, dans la marge. Mais là...Je ne pouvais rien demander.
Je souris.
-On dit bien qu'heureux sont les ignorants !
-C'est horrible mais vrai, me dit-il, pensif.

Plus tard, après le repas du soir avec mes parents, Alexis et moi nous changeons. J'ai un pyjama léger et Alexis aussi. Un short bleu et un haut noir sans manches, qui l'embellit et le rend élégant. Il me fixe de son regard presque doré. Il a des iris jaunes, comme la plupart des vrais loups dans la nature, couleur variant suivant les diverses races, mais les gens aiment dire que les loups-garous ont des yeux bleus ou dorés.
Les yeux bleus sont rares chez les lycanthropes sous leur forme semi-lupine ou de loup, mais on pouvait facilement confondre le jaune de leur yeux avec du doré, surtout quand le Soleil envoye ses rayons chauds et renvoie des reflets dans leurs yeux de loups-garous.
En fait, avec les couleurs de leurs iris et de leurs globes occulaires combinées, les yeux de loups-garous sont carrément des œufs au plat...

Je le dis à Alexis et il rigole en s'asseyant sur mon lit.
-Comment décridibiliser les loups-garous en une seconde et demie !
Il me regarde de ses beaux yeux aux couleurs changeantes. Je ne saurais même pas dire celle que je préfère, entre son beau vert naturel et son jaune brillant lupin...
Il me prend la main et me la pose de lui-même sur son torse fin. Je sens la chaleur de sa peau à travers le tissu de son haut sous ma paume sensible. Mes yeux se posent sur ma main qu'il tient avec la sienne puis je vois à travers son haut foncé des lignes en relief sous le textile, ses pectoraux naissants et en bonne voie de formation. Il respire doucement. Sa main est douce sur la mienne. Il la fait bouger et descendre sur son ventre.
-Caresse-moi...me murmure-t-il avant de se changer lentement en loup.

Je souris en le voyant assis devant sur les draps. Il va laisser ses poils partout mais tant pis. Ma mère les confondra avec ceux du chat.
Je pousse doucement Alexis qui se laisse tomber sur le dos. Il grogne. Je reconnais maintenant dans tous les cas ses grognements, qu'ils soient plaintifs, coléreux ou plaisants.
Il relève les pattes au niveau de son buste bombé et poilu, avec une fourrure beige toute douce, je le trouve adorable !
Je commence à faire se perdre mes mains dans sa fourrure sur le buste et sur le ventre. Il émet un gémissement de loup tellement mignon !
Qu'il soit sous sa forme humaine ou lupine, il a toujours le ventre aussi sensible !
J'entends sa respiration parfois régulière, parfois saccadée de mon loup favori. J'aime caresser sa fourrure. Elle est tellement douce ! Et Alexis aime ça aussi...Chacun y trouve son compte, je dirais...

Après un longue séance de caresses dans sa belle fourrure, on entend ma mère monter les escaliers et je me redresse alors que lui reprend sa forme humaine avec précipitation. Il a la peau rouge, comme après chaque transformation, mais cette dernière devient de plus en plus rapide, sans doute avec les semaines et les mois de pratique.
Ma mère nous salue depuis le couloir puis redescend après avoir pris un livre dans sa chambre.
Une fois qu'elle est bien en bas, Alexis et moi nous regardons et nous mettons à rire de bon cœur, pour aucune raison. Nous sommes juste heureux, d'être là, d'être ensemble, d'être seuls, d'être un couple...

Soudain, Alexis prend mes lèvres avec douceur. Il reste collé un moment contre elles, sans rien faire, ni bouger ni respirer. Quand il se retire, il me dit :
-Je n'allais pas t'embrssser avec mon museau de loup, quand même !
Je lui souris et il me lèche furtivement la joue une fois, comme il l'aurait fait sous sa forme lupine. Je ris comme une idiote quand il recommence une seconde fois et lui dit en riant avec le peu d'air qu'il me reste dans les poumons :
-Mais arrête ! Tu me chatouilles !
Il me sourit de tous ses crocs.
-C'est trop mignon, comme tu ris, Amaryllis !
Je souris et fait un trait d'humour :
-Tant mieux, sinon, tu ne serais plus avec moi, tellement je ris !
Il me sourit. Nous finissons par nous coucher côte à côte dans mon lit, les deux sur le dos, main dans la main. J'entends sa respiration.

Rien ne saurait remplacer ces moments de complicité. Je les affectionne particulièrement et si on les retirais, je ne sais pas comment je ferais pour montrer à Alexis mon amour pour lui.
Ces moments me permettent de me dire, même temporairement, que nous sommes un couple normal, comme les autres, comme n'importe quel autre couple.
Même si ce n'est pas tout à fait vrai...
Même si Alexis est un loup-garou.
Même s'il devra prendre la tête des Primus un jour.
Et ce jour-là, je me suis promis que je serai à ses côtés.

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