Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre II : La romantique

J'étais vraiment étonnée.
Surprise !
Ce message était aussi surprenant, que mignon et qu'empli d'un profond désir...
Jamais je n'aurais pensé qu'Alexis avait ce genre d'envie.

Je lui écris :
-Ça ne me dérange pas, tu sais.
Sa réponse tarda quelques secondes à venir :
-Pas mordiller...Mordre !
Je secoue la tête, les sourcils légèrement froncés.
-Ça ne change rien, c'est mignon, lui écrivais-je.
-J'ai peur de te faire du mal. Et je ne veux pas me montrer brusque avec toi.

Ce fut le dernier message d'Alexis pour ce soir avant le traditionnel souhait mutuel de passer une bonne nuit. Il est allé se coucher. Pour lui, il est tard, c'esr vrai.
Moi, j'allais encore veiller un moment. Ce n'était pas si tard mais c'est lui qui est un couche-tôt.
Moi, on me dit souvent que je suis une fille de la nuit, parce que plus la journée avance plus, plus je suis en forme.
À l'inverse de beaucoup de gens, d'ailleurs...

Le lendemain, je retrouve Alexis au gymnase plus tôt, comme d'habitude.
Il me sourit mais je perçois une pointe de timidité dans cette expression un peu triste.
Sans réfléchir, j'entoure son corps de mes bras et lui fais un câlin. Je veux le rassurer. Lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de se sentir coupable.
Alexis me serre à son tour au creux de ses bras, me rendant mon étreinte. Je lui chuchote :
-Tu sais que je t'aime comme tu es.
Il me sourit et me dit :
-Moi aussi. Telle que tu es !

Nous montons. On s'assied par terre devant les casiers en métal, en se tenant la main, nos têtes se touchant.
Nous restons un moment dans le silence.
Soudain, j'entends :
-Je ne veux pas te perdre...
Je serre plus fort sa main pour dire que moi non plus, je ne veux pas le perdre. Je dépose un petit bisou sur sa joue toute douce, malgré les quelques boutons d'acnée qui pointent le bout de leur nez.
Il sourit de contentement, ses joues ayant pris une teinte rosée.

Notre groupe entier nous rejoint alors quelques minutes avant le début des cours.
-Heiling, ça va ? s'enquiert alors James en voyant la face de notre amie changer progressivement de couleur.
-Oui, oui, affirme-t-elle, alors que pourtant, son ton de voix était peu sûr.
Tina lui donne alors un petit coup dans les côtes en lui lançant un regard un peu narquois.
-Ce ne serait pas leur proximité et leur amour qui te dérangeraient un peu ?
-Probablement, avoue-t-elle.

Heiling s'assied par terre en disant :
-Je suis pas une fille à l'eau de rose. Moi, j'aime ce qui est sombre, gore et bien glauque !
-Ça, on le sait ! rit de bon cœur Samuelle. Vu tout ce que tu lis et regardes, on peut bien s'imaginer que tu n'aimes pas ni les romances ni l'amour.
Nadejda lance un coup d'œil de biais à notre groupe en disant :
-Et vous croyez que je suis une fille à l'eau de rose classique, moi ? Mais malgré ça, je ne suis pas aussi psychopathe que Heiling !
-C'est vrai, pas besoin de faire dans les extrêmes, avoue Samuelle en souriant.

-Moi, je suis aussi en couple, dit Lou en souriant d'un air un peu triste, témoignant là de la distance entre elle et son élan du cœur. Mais Heiling ne pourra pas me lancer ce regard vu qu'elle ne me voit jamais avec Stéphane !
-Arrête un peu de parler de lui tout le temps, sinon on saura tout de sa vie avant même de le rencontrer ! lance James en riant.
Lou lui adresse un grand sourire amusé avant de dire :
-Et toi ? Ça avance avec ton grand brun ?
James lança un bruit de désapprobation et tourna le dos à Lou. Je lançais alors :
-Il n'est plus d'actualité. Il a des vues sur Mélusine, celle de la classe parallèle.
-Amaryllis ! Ne le hurle pas non plus aux quatre vents et sur les toits ! s'exclame-t-il en se tournant vers moi, l'air outré.

-Mais je ne le savais pas ! sourit Tina avec une voix très lente et intéressée. Tu es donc...
-Bisexuel, oui ! dit James, d'une voix forte, en leur tournant le dos mais la tête de profil.
Heiling ne savait pas trop comment réagir mais Tina et Nadejda se regardaient avec un tel sourire que personne ne pouvait s'y tromper.
-Ça va ! leur dit James. Je ne suis pas le seul bisexuel sur Terre, non plus !
Samuelle lâche alors que c'est trop cool et moi, j'aquiesce également.
Je me suis toujours dit que, peu importe qui on aime, que ce soit quelqu'un du sexe opposé ou du même sexe que soi, c'est de l'amour et que c'est beau.

Il me semble qu'il existe peu de bisexuels, par rapport aux homosexuels par exemple, et à mon avis, peu d'entre eux osent le clamer haut et fort.
Mais ils n'ont pas à se cacher.
Et puis, dans le groupe, on a bien aussi, selon moi, une asexuelle...
Heiling étant dégoûtée par tout ce qui touchait aux relations charnelles, à l'amour ou même encore à l'affection seule, je me demande depuis un bon bout de temps si elle n'est pas asexuelle.
En fait, ce bout de temps dure depuis le moment où j'ai appris qu'il y avait un nom exact là-dessus.
Elle n'éprouverait donc aucune attirance charnelles ni pour les hommes, ni pour les femmes, ni pour qui que ce soit.
Et c'est ainsi que je le ressentais.

Au final, Tina a donc été très intéressée par James toute la journée.
On l'avait tous cru homosexuel, de son premier amour jusqu'au troisième et qui étaient tous les trois des garçons, surtout qu'il n'avait jamais rien dit qui puisse aller dans le sens inverse, mais il y a trois ou quatre semaines, j'ai clairement vu qu'il lorgnait souvent sur Mélusine...
Quand je lui ai posé la question il y a une semaine, il m'avait que oui, il était bisexuel et qu'il s'assumait pleinement comme tel.
Et qu'il se demandait comment je l'avais remarqué.
C'est normal, je suis très observatrice et j'oublie rarement des choses sur les personnes que j'aime et apprécie.
Alexis paraît surpris, tout comme les autres, mais surpris en bien.
Il pense comme moi à ce sujet.

Comme tous les jours, je racompagne Alexis à son arrêt de bus et attend avec lui. Assis côte à côte, on a les doigts entrelacés.
On profite toujours en fin de journée de ce petit moment rien qu'à nous, seuls tous les deux...

Être en couple, c'est une chose.
Être en couple et avoir presque constamment tous ses amis avec vous, c'en est une autre.
Même si j'adore Heiling, Samuelle, Tina, James, Nadejda et Lou, je ressens parfois ce besoin d'être seule avec celui que j'aime.
Et quel mal y a-t-il à cela, je vous le demande ?
D'un certain point de vue, Lou a plus de chance avec Stéphane car ne le voyant pas tous les jours mais plutôt toutes les deux ou trois semaines, c'est une moyenne assez variable en fonction de leurs emplois du temps et de leurs études, elle n'est qu'avec lui quand ils se donnent rendez-vous et ils profitent toujours un maximum avant de se séparer et de rentrer.

Perdue dans mes pensées, je vois à peine du coin de l'œil Alexis qui se tourne soudainement vers moi et m'embrasse.
Je suis étonnée mais j'apprécie le geste ainsi que sa valeur.
Je serre plus fort ses doigts entre les miens et puis je souris. Lui aussi.
On reste un moment front contre front.
On s'en fiche de tout, des passants ou des autres étudiants se moquant de nous, qui sommes trop proches de l'autre en ce moment, en étant très peu discrets malgré leurs efforts.

Alexis et moi, on ne fait jamais de choses trop gênantes en public.
Si on s'embrasse, c'est doux mais rapide.
Si on se fait un câlin, on reste calmes et immobiles.
Si on se tient la main, c'est agréable mais très simple.
Nous-même n'aimons pas voir les couples faire ce genre de choses gênantes et qui peuvent mettre mal à l'aise dans la rue ou ailleurs, alors on n'impose pas non plus ça aux autres.

Finalement, le bus d'Alexis arrive.
À ma plus grande tristesse...
Comme chaque jour, j'aurais aimé prolonger ce petit moment de quelques minutes encore...
Mais nous aurons tout loisir de discuter ce soir par messages.
On passe parfois nos soirées entières à faire ça tellement on se manque mutuellement. Mais sans ça, je ne sais pas ce que nous deviendrions...
C'est merveilleux, parfois, la technologie !

Je fais un dernier salut de la main à Alexis à travers la vitre du bus qui, faisant ronronner son moteur puissamment assourdissant, démarre avant de disparaître au loin.
Je fais demi-tour et rebrousse chemin.
Je marchais d'un pas rapide et énergique quand j'ai senti la vibration émise par mon natel.
Je le prends dans ma main et lis le message qui vient de, sans surprise, Alexis :
-À ce soir, ma douce !
Je m'empresse de lui répondre :
-Oui, à ce soir, mon cœur !

Quand j'arrive chez moi, j'ouvre la porte avec ma clé, que je tourne mécaniquement dans la serrure comme si j'étais un automate.
Le cliquetis de mon porte-clé en forme de tête de lynx est agréable à entendre, surtout qu'il signifie immanquablement que je suis de retour à la maison.
Mes parents ne sont pas là. Ils travaillent encore à cette heure-là.
Je retire mes chaussures et je monte directement dans ma chambre à l'étage.

Mes parents ont acheté cette maison voilà une dizaine d'années.
Je me plais bien, dans cette maison.
J'avais bien un cousin avec qui je m'entendais ma foi plutôt bien et de qui j'étais très proche mais il était déjà grand et entré dans la vie et le monde des adultes.
Il habitait chez nous un temps à cause de problèmes familiaux mais il avait emménagé avec sa petite amie il y a trois mois, dans un joli petit appartement à une trentaine de minutes à pied de chez nous.
Ils étaient heureux.

-Et moi ? songeais-je. Est-ce qu'un jour, quand nous seront plus âgés, pourrais-je emménager avec Alexis à quelque part si nous restons assez longtemps ensemble ?
Je sors de ma rêverie de futur utopique pour aller m'installer à mon bureau pour travailler.
Je ne suis pas la plus assidue des étudiantes mais de loin pas la pire.
Mes cahiers s'entassent à ma droite plus je termine mes exercices dans mes diverses branches.

Quand j'ai enfin terminé, je pousse un soupir de soulagement et de contentement.
J'étire mon dos et mes articulations tendues puis je prends mon carnet ligné à spirales.
J'aime bien écrire. Former des phrases dans ma tête pour les retranscrire sur du papier avec un bête stylo et réfléchir à leur meilleure formulation...
Mettre sur quelque chose de physique et palpable ce qui est dans ma tête à l'état psychique et pensant.

Je pense vite à mettre un message à Alexis pour dire que j'ai terminé mes devoirs et je continue ma rédaction.
Le bout du stylo sur les lèvres, je réfléchis. Je réfléchis toujours à la meilleure formulation, à la tournure qui sonne le mieux et au sens profond des mots.
J'aime beaucoup jouer avec les mots de manière générale et des fois, ça désespère mes amis quand je sors des jeux de mots pourris.
Mais ça me fait rire moi, alors je m'en fiche !

Mon natel vibre.
Alexis !
Je m'empare de l'appareil à l'écran lumineux et je regarde le message de mon cher Alexis.
-J'ai fini aussi !
Je pense alors :
-Cool !
Et je lui l'écris aussitôt.

-Coucou !
J'entends la voix de ma mère qui est rentrée. Je lui réponds d'une voix forte pour qu'elle m'entende depuis en bas avant de reprendre ma passionnante conversation avec Alexis.
On parle de tout, de rien...
Il est attentif à moi et me comble de bonheur !
Je me demande si, avec beaucoup de prétention, j'ai le droit de pouvoir me qualifier de la fille la plus heureuse sur Terre...

Alexis n'a pas reparlé de l'autre jour.
J'ai bien senti que pendant ce court moment, il était dans un état second, comme en transe...
Sa température corporelle déjà élevée de base était plus haute encore à cet instant-là...
Ses mains tremblaient légèrement quand il m'a doucement poussée en arrière. J'imagine que c'est le moment exact où il a reprit totalement ses esprits et quand il a pris conscience de ce qu'il avait fait. Il a sans doute voulu m'éloigner de lui pour ne pas aller plus loin et faire une énorme bêtise.
Il avait le souffle court aussi. Il a haleté doucement, je l'ai vu, je l'ai entendu. C'est comme s'il avait fait un effort monumental pour reprendre le contrôle sur, comment pourrait-on dire, ses pulsions...
Je me suis posé de nombreuses questions depuis lors.
Qu'était-ce ?
Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Lui-même n'a pas l'air de le savoir vu la tête qu'il faisait après avoir perdu le contrôle...

Là encore, mes amis me diraient que j'ai une bien trop grande mémoire, mais ce n'est pas ma faute si je suis très observatrice et si j'enregistre des tonnes d'informations !
Au moins, Alexis est aussi observateur, il me comprend.
Bon, d'accord, il l'est un peu moins que moi mais quand même plus que la moyenne.

Alexis continue de m'écrire et tout en lui répondant, je plonge la tête la première dans les abysses profondes qui me servent de pensées...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro