Ce matin, quand je suis allé à la cuisine pour me préparer une tasse de thé, je remarque le courrier que j'avais entrouvert hier avant d'aller me coucher.
Je le pris et regarde sur l'étiquette : Billet d'avion.
Je sors vite le contenu de l'enveloppe et admire le ticket.
Une lettre était glissé à l'intérieur :

"M. Kim Teahyung,
Voici votre billet d'avion pour le vol de 11h30 le 3 septembre 2016."

C'est aujourd'hui. Il est 9h. Il me reste 2h pour me préparer et partir.
Je fais vite ma valise, prends mes clef, et regarde ma montre "10h48".
Quelque chose m'a traversé l'esprit aussi vite qu'un coup de vent.
J'essaie de me remémorer les lettres suivante : J-U-N-G-K-O-O-K

JUNGKOOK ! Mais comment le prévenir ? Ce n'est pas loin, chez lui. Je lui ai fait tant de mal. Il ne m'a même pas envoyé un texto aujourd'hui. Il a pris bien trop soin de moi, et je dois le laisser là, seul. Comme si il n'existe pas..
J'attrape une feuille et un stylo et marque ces derniers mots. Les derniers mots que je pourrai lui donner. Les derniers mots qu'il pourra entendre de moi.
Je griffonne :
"Mon Jungkook,
Je suis désolé pour ce qui s'est passé, et ce qui se passe en ce moment. Je sais que je te fais du mal. Il y a trois jours, j'ai reçu un courrier de l'agence BigHit dont je te parlais tant.
Je suis pris. Mais ceci est en Corée. J'ai reçu mon billet d'avion ce matin. Je m'en vais pour le vol de 11h30. Je sais que c'est loin d'ici, mais sache que je ne t'oublierai pas. Si j'avais eu l'occasion de choisir, je serais toujours là à tes côtés.
Prends bien soin de toi,
Teahyung"

Voilà ces horribles et pitoyables mots que je pouvais sortir. Rien de mieux. Comment pouvais-je écrire quelque chose de joyeux ?
Une larme perle sur ma joue et atteint la lettre en faisant un bruit sourd. Puis je me suis mis à pleurer toutes les larmes de mon corps.

Peu de temps après, j'ai remarqué que l'heure tourne, et me suis dépêché de sortir. Je passe devant la maison de Jungkook en voiture, et en profite pour déposer ma lettre.
La dernière fois que je vois ce chemin de pierre mener jusqu'à la demeure de mon ami. Je pose délicatement la lettre au sol en pensant à tout ce qu'on avait accomplit ensembles.
Se sera dur de ne plus se revoir. Je sortie une photo de mon blouson.

Nous étions heureux d'être là, ensemble.
Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je range la photo dans ma poche et repartie, tournant le dos à mon ami.