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Chapitre 17 : Dimanche clair obscure.

Chapitre 17 :

Pour les uns comme pour les autres la semaine était passée à une vitesse plutôt prodigieuse. S'avançant doucement en ce mois de novembre, les températures continuaient de baisser et ne dépassaient qu'avec difficulté les 10 degrés qu'au court de l'après-midi. D'ailleurs elles ne restaient pas bien longtemps au dessus de ce chiffre, car à peine la nuit commençait-elle à tomber toujours de plus en plus tôt, qu'à nouveau la fraicheur et le vent venait se mettre en avant.

Si pour Eren le moment le plus fort, d'un point de vue professionnel avait été le contrat photo qu'il avait fait pour une grande marque de parfum. Il ne fut en plus de cela aucunement dispensé de petits contrats, qui lui apportèrent un petit cumule d'argent fort agréable. Comme convenu, il en garda une partie pour son compte en banque, et donna une certaine somme afin de participer aux fraies du quotidien.

Fière et heureux de ne plus être le petit copain sans revenu qui vie au crochet de son amant, car telle était un peu sa vision des choses jusqu'ici. Il se satisfaisait du simple fait de se sentir un peu plus homme, et beaucoup moins gamin.

Il avait donc travaillé comme un fou cette semaine, et avait même parfois passé quelques soirées à travailler sur ses clichés jusqu'à pas d'heure, pour éliminer les petites imperfections qui s'y trouvaient. Ses réseaux sociaux devenaient de plus en plus populaire, et son nombre d'abonnée explosa de telle façon, que des marques de produits, lui proposèrent quelques échantillons gratuits, avec en contre parti d'une pub fait avec de belles photos, en échange  d'une rémunération. Avant de répondre, car il préférait toujours être prudent, Eren avait été jeté un oeil sur le ou les marques qui venaient prendre contact avec lui, afin de s'assurer que tout ceci était bel et bien du sérieux, et non une arnaque.

Néanmoins, un fait lui vient à l'esprit avec une certaine fatalité. Si il voulait vraiment gagner sa vie comme il faut, dans le monde de la photographie, il se devait d'avoir son propre studio photo. Sachant parfaitement qu'il n'avait pas les moyens d'acheter quoi que ce soit. Il chercha dès lors un local à louer, pour développer encore mieux son activité. Mais ce projet tout ce qu'il a de sérieux et de réfléchie, il le garda pour lui. Ainsi il préférait attendre, d'avoir une bonne occasion et une base bien solide pour en parler avec Livaï.

Pour le moment, peu lui importait toutes ces histoires enrobées de sérieux. C'était dimanche et la fraicheur extérieur alliée au temps gris, n'encourageait en rien à se lever, ni même à mettre le nez dehors. Il dormit donc de son habituel sommeil lourd, où sa voix eu le plaisir de se faire entendre dans des ronflements quasi infernal. A ses côtés il n'avait même pas senti Livaï se lever, en grognant et pestant contre ce tintamarre dont il était l'origine. Sans doute le jeune homme avait oublié qu'aujourd'hui ses parents ainsi que le grand-père d'Armin venaient déjeuner à la maison.

Très certainement même.

Mais si lui avait mangé l'information comme un avale un bonbon tout rond. Livaï ne l'avait pas oublié lui. La veille après le boulot, tandis qu'Eren était occupé avec l'un de ses multiples petits contrats, il avait été faire les courses afin de préparer un repas digne de ceux qui deviendraient ses beau-parents. Après tout, il avait toujours été très bien reçu dans la ferme " Jeager". Et en ce dimanche de congé - le tout premier- il comptait bien leurs rendre la pareille.

Il profita donc que les deux plus jeunes étaient très occupé à dormir, pour se préparer puis se mettre à la tache dans ce repas, ou il espéraient tout le monde se régaleraient. N'ayant pas un temps infini devant lui, et voulant faire de délicieuses lasagnes, il s'était contraint à l'idée d'acheter de la pâte toute faite, plutôt que de la faire lui même. Petit à petit, au file des minutes écoulées, un grand plat carré et assez imposant par ailleurs, commença à se vêtir de divers couches de sauces bolognaise de pâtes, avec pour final une belle sauce béchamel parfaitement exécutée. Le tout alla dans le four, ou le plat attendrait ainsi d'être cuit et dégusté.

Comme dessert, il exécuta une recette de gâteau aux fruits que lui avait donné son cuisinier. Fronçant parfois des sourcils, tandis que de la farine venait se perdre sur sa joue, Livaï réfléchissait parfois un instant, puis se remettait à la tâche tranquillement. Parfois, dans ce silence presque parfait car les deux bavards de la maison n'étaient toujours pas levé, il sifflait une mélodie dont les souvenirs vagues, remontaient à sa toute petite enfance près de sa maman. Petit à petit de délicieuses odeurs de cuisines commencèrent à se faire sentir dans l'appartement, malgré la fenêtre largement ouverte.

Était-ce justement cela, qui tira Armin de son lit ? C'était là, une possibilité qu'il ne fallait pas ignorer. Dans tout les cas, celui-ci apparut avec sur son visage un air plutôt effaré en constatant l'heure tardive, puis en voyant tout ce que Livaï avait déjà fait depuis son levé. S'excusant car il ne l'avait pas aidé dans quoi que ce soit. Ce dernier avait haussé des épaules, démontrant ainsi à Armin qu'il n'avait pas à faire ça, et préférer plutôt se satisfaire d'un second thé.  Ils discutèrent un peu tous les deux. Mais bientôt le temps défilant un peu trop, il fallut se résoudre à une évidence. Eren ne se lèverait pas, si on ne l'aidait pas à sortir du lit.

- Bon j'vais le lever. Sinon il va dormir toute la journée, fit Livaï après avoir lavé sa tasse ainsi que celle d'Armin.

Ce dernier ne voulant pas être encore en pyjama lorsque les invitées du jour arriveraient, se pressa d'aller prendre sa douche. Pendant ce temps, Livaï avait avancé en direction de sa chambre d'un pas franchement décidé. Là, il ouvrit la porte où une grimace orna son visage, au moment ou elle se mit à grincer. Malgré ce bruit fort désagréable, Eren dormait toujours à poings fermés. Il était étalé à plat ventre, la tête enfoui dans les deux oreillers où seules quelques longues mèches de cheveux dépassaient ici et là.  Ses ronflements toujours aussi peu timides se faisaient entendre. Livaï s'approcha dont du lit en s'y installant au bord, puis posa la main sur l'épaule de son jeune amant, qu'il secoua tout doucement.

- Allez debout..tu as assez dormi comme ça Eren !

- Hmm....lui répondit-on dans un grognement digne d'un ours réveillé en pleine hibernation.

- Tes parents vont arrivé et tu seras toujours pas levé. Allez magne toi !

- Encore deux petites minutes....Geignit le concerné en se mettant sur le côté, avant de passer ses bras autour de la taille de son fiancé....deux toutes petites petites minutes....

- Ne fait pas ton bébé, insista pourtant l'homme au cheveux noir. Et lève toi.

- Nan pas envie..répliqua Eren en le relâchant puis en allant s'enrouler dans la couette, d'où seul ses cheveux étaient visible.

- Tss...C'est pas vrai ! T'as vraiment envie de faire l'andouille, là maintenant ? Questionna Livaï qui s'était agenouillé sur le matelas et commençait à tirer sur la couette. 

- Ouais, confirma Eren d'une voix à demi étouffé par l'épaisse couverture.

- J'te garantie, se retient de rire malgré lui Livaï, que si je te sors de là,  ton derrière ne va pas s'en remettre.

- Oh coquin, tu veux faire quoi ?

- Le gifler à mort ! Sort de là !

- Nan ! Ha ha ha ha

- Tu sais bien que tu ne pourras pas tenir longtemps comme ça...raah c'est pas vrai ce que tu peux être chiant parfois. Allez merde, debout !

Il y avait malgré les menaces et bougonneries jetées comme ça, comme on jette de la poussière au vent, une envie de rire qui tentait de se faire discrète. Cependant un fait était indéniable chez ce couple fusionnel. Eren avait beau être grand et assez fort, malgré tout il ne faisait pas du tout le poids face à son fiancé. Celui-ci voulant malgré mettre fin à cette bataille pas du tout épique, arriva à tirer avec force sur la couette, qui déroula son contenu en une fraction de seconde. La mettant pour l' instant sur le coté, une grande claqua raisonna dans la pièce, et marqua au rouge une fesse qui regrettait de n'avoir eu qu'un simple caleçon, pour limiter l'impacte.

- Aah la vache, merde !!! S'exclama avec force et douleur Eren. Purée mais ça fait mal, s'indigna t-il en se levant enfin. Oh bordel, j'ai l'impression qu'elle est en feu à présent. Nan mais regarde, exigea t-il en montrant sa fesse ainsi durement battue. Elle est écarlate sérieux.

- Je t'avais prévenu. Et puis fait pas ton bébé, pour si peu et habille toi, s'il te plait, demanda encore une fois Livaï qui n'avait pas perdu de temps pour faire le lit, et ouvrir la fenêtre de la chambre pour aéré un peu.

N'ayant pas perdu de temps pour s'habiller car la fraicheur qui passait par la fenêtre ouverte, le faisait frissonner des pieds à la  tête, Eren fila enfin dans la cuisine où une délicieuse odeur de cuisine, vient à envahir ses narines. Humant avec gourmandise, son estomac paraissait trouver le futur repas fort appétissant. Constatant l'heure plus que tardive affichait à l'horloge accrochée au mur de la cuisine, il poussa un long souffle résigné et se contenta de l'idée de ne boire qu'un simple thé...afin de préserver son appétit pour le délicieux repas qu'avait préparé son petit ami. Les cheveux en bataille, le visage mal rasé, Eren dût attendre dans des bâillements sonores qu'Armin en ait fini avec la salle de bain, pour pouvoir à son tour aller se laver.

- C'est une vraie marié lui, râla t-il en observant d'un air vague et de ses grands yeux vert, Livaï astiquer l'appartement dans les moindres recoins.

- T'avais cas te lever plus tôt, et tu aurais eu la salle de bain pour toi tout seul, marmonna vaguement Livaï avant de reprendre d'un ton plus agacé. Ce putain de carton, désigna t-il en pointant l'objet du doigts. Pourquoi tu mets autant de mauvaise volonté pour le trier. Hein ?

- Sais pas....marmonna le jeune homme en s'activant au moins pour laver sa tasse...C'est des vieux trucs mais...je crois que veux pas les virer.

Après avoir mis sa tasse à sécher dans l'égouttoir, le jeune homme tourna la  tête et vit que Livaï était devenu étrangement silencieux soudainement, et qu'il s'était accroupi devant le carton. Attentif, il le vit fouiller à demi, comme si il mimait un semblant de rangement.  Sans faire de bruit, Eren s'approcha en quelque pas  puis se pencha au dessus de Livaï qui était toujours accroupi, et avait dans l'une de ses mains l'un des fameux cahiers de brouillon. 

- T'as si envie que ça de lire ce que j'ai écris là-dedans ? Questionna d'une voix assez forte Eren, et qui fit bondir involontairement Livaï de surprise. C'est des paroles de gamin..pour la plupart du temps tu sais....tu.....enfin ....tu ne vas  rien trouver de bien intéressant, assura t-il en prenant le cahier qui était resté dans la main de Livaï, et qu'il laissa tomber dans le carton.

- Non je cherche pas vraiment à...., faillit mentir Livaï qui n'avait pas bougé de position, et gardait le nez levé en direction de son petit ami. Enfin si...se reprit-il visiblement honteux. Je...je suis un peu curieux....je l'admet.

- Pourquoi ça ? Demanda simplement Eren, visiblement pas réellement fâché par cette curiosité assez surprenante venant de la part de Livaï. Sans doute parce que lui même dans une telle occasion aurait agis de la sorte.

- On va mettre ça dans le bas du dressing. Il y a un peu de place, ça devrait passer, éluda dans un premier temps Livaï en se redressant sur ses jambes, avec dans ses mains le fameux carton.

 Soulageant son charmant petit brun de son fardeau, Eren alla ranger le tout dans la chambre.

- Je ne sais pas moi même. J'veux dire..pourquoi ça m'intrigue autant, admit finalement Livaï en l'accompagnant dans la pièce. Lorsqu'ils y furent, Livaï appuya son épaule sur le chambranle de la porte, puis observa Eren ranger le carton dans l'endroit désigné. Je crois que..en lisant ce que tu as écris, j'ai l'impression d'en apprendre un peu plus sur toi, et sur ce que tu as vécu durant ces fameuses cinq années. Je pense que je veux juste voir comment tu as évolué durant ce temps....Mais aussi, hésita t-il en dérivant son regard bleu en direction du parquet..pour comprendre.... ta mécanique de pensée sur tes sentiments pour moi, et le fait qu'il persiste en toi.

- Je vois, souffla Eren en prenant quelques affaires propres qu'il posa sur le lit. Quand il eut fait ça, il alla rejoindre son petit ami qui n'avait pas bougé de place. Là, ses mains se posèrent sur la taille de ce dernier, qui sembla sortir immédiatement de ses pensées divers, pour lever ses yeux nuit sur lui.

- Je me demande souvent, pourquoi tu m'as aimé à l'époque ? Et pourquoi ça à continué sans jamais..s'arrêter ? Lui demanda ouvertement Livaï, qui venait à son tour de poser ses mains sur les épaules solides d'Eren. Ce que je veux dire par là, continua t-il. C'est que bien souvent, j'essaie moi même de répondre en un sens à cette question. Et je ne comprends pas "pourquoi". Tu étais jeune ...et moi un adulte mal aimable, pas souriant, ni amusant...j'étais froid...et je sais que parfois je le suis encore....Je n'étais même pas  spécialement gentil avec toi. Au contraire j'étais plutôt dur parfois.... Alors pourquoi as tu persisté a aimer un homme comme moi...j'étais et le suis  encore... trop vi..

- M'embête pas avec ton âge ! Le coupa plus par réflex Eren qui d'ailleurs s'excusa de ça. C'est vrai qu'à l'époque au tout début tu me foutais la trouille. J'veux dire, vraiment. Mais je ne sais pas quoi répondre à ta question. Je ne sais pas du tout...comment vraiment expliquer tout ça..

- Tu ne veux pas me le dire ? Supposa maladroitement Livaï en levant un sourcils de doute.

- Non, ce n'est pas ça voyons. Mais sincèrement je ne comprenais pas pourquoi à l'époque, mes sentiments ne partaient pas. Je l'ai écris d'ailleurs, je ne sais pas combien de fois dans mes journaux intimes. " Pourquoi mes sentiments pour lui persiste ?", récita Eren. C'est quelques choses, qui est resté d'accroché à ma chaire, à mes os. Tu vois comme si il avait fallu, que je m'arrache la peau..pour que mon amour s'en efface ! J'sais pas si je suis clair, marmonna t-il pris de doute.

-  Je pense comprendre....

- Plus de cinq ans...enfin même six à présent sont passé. Mais je n'ai à l'heure actuelle pas de réponse à fournir face à mon obstination à t'aimer. Oui, bien évidement je suis ultra têtu, mais je sais qu'il n'y a pas que ça.

- Tu t'accrochais peut-être parce que....tu voulais me retrouver, non ? Tu ne cherchais pas juste à subir tes sentiments ? Continua de questionner Livaï en sentant un petit baisé sur sa joue qui le fit sourire un peu.

- Bah après mon " arrogance " et mon excès de confiance en moi....répliqua Eren en souriant d'avantage...J'ai conscience d'être comme ça, précisa t-il avant de poursuivre son explication...Tout ça m'a donné l'idée que si, mes sentiments étaient toujours intacte en moi, ce n'était pas par simple hasard, mais qu'il y avait une raison. Et que je devais peut-être tout faire pour tenter au moins de te revoir et ...et essayer de voir si ...si j'avais à présent mes chances avec toi....tout en supposant à l'époque que tu étais peut-être gay, car je ne savais pas où tu te situais de ce côté là....C'était quitte ou double.

-...

- Mais je me suis dit, que si tout ça aboutissait sur un " nous deux"...toutes ces années à subir mon sentiment d'amour pour toi en valaient le coup, sourit-il d'avantage en le serrant tendrement contre lui. Livaï, on s'en fiche du pourquoi, et du comment ! Non ? De nos différences tout ça, tout ça. On est si heureux ensemble, on s'aime tellement...ne gâchons pas tout avec des questions, où les réponses restes toujours dans le vague...Parfois tout n'est pas explicable selon moi.

Sa joue était appuyé contre le torse solide de son jeune amant. Là, il entendait avec perfection les battements de coeur frénétique d'Eren. C'était un peu comme ci ces derniers cherchaient eux même à lui démontrer combien, il était aimé. Un sourire naquit sur ses lèvres minces bien peu aptes à un tel rictus. Autour de sa taille, il sentait les bras d'Eren le maintenir dans une prison tout ce qu'il y a de plus tendre.

Lui le gamin des quartier gris, l'orphelin prisonnier de cet enfer de violence et de maltraitance, où l'amour avait été si rare et si peu présente dans sa vie, qu'il avait cru durant un long moment que ce sentiment n'existait que dans les comtes de fées. Lui le môme enfermé durant un temps infini dans un cachots sordide d'une cave crasseuse et humide. Lui qui avait vu bien des horreurs et bien des violences qu'il n'avait pu confier à personne. Lui qui avait été à l'adolescence dans des excès de rages, et qui avait méprisé pratiquement toute vie autour de lui, tellement l'injustice de ce qu'il vivait lui donnait de l'amertume au coeur, vivait à présent une douceur de vivre qui avait de quoi l'émouvoir au plus profond de son âme.

Parfois lorsque la nuit ne lui accordait par le repos du sommeil, ses pensées allaient en direction de ce gamin squelettique et rachitique qui bien des fois dans ses souffrances, avait prié tout ce qui était possible de prier, pour qu'on l'arrache de cette vie misérable, afin de l'emmener près de la seule personne ayant été capable de l'aimer. Sa chère maman. Se nourrir un peu plus dignement avait été fait dans la souffrance des coups, et du combats.

Parfois dans ses insomnies, l'adulte qu'il était aurait voulu voyager dans ses souvenirs, et rassurer ce môme au yeux devenu proéminent par son état déplorable, et lui dire de serrer les dents, car bientôt cette vie de merde, il finirait par l'aimer. 

" Les merdeux comme vous n'ont aucun avenir, ni aucune valeurs. Absolument aucun.  Ah ah ah,...Vous n'aurez que peu de moyens de survivre en dehors d'ici, même adulte. Personne n'engage des détritus dans votre genre."

" Si vous voulez être un tant soit peut tranquille ici, soyez " gentil". "

" Comprit petit vaurien. Oh la petite teigne là ! Livaï sale merdeux tu nous écoutes ? Tu vas arrêter  tout de suite, de te rebeller et...

" Allez crever  la bouche ouverte tas de merde ! Crevez...crevez....jamais je serais votre chien, jamais je ne serais votre chose..j'vous péterez les dents...Et...."

Une grande claque avait accueillie sa provocation saupoudré de menace, et avait très vite était doublé par un coup de poing, qui manqua à peu de chose prêt de lui déboiter la mâchoire. A la suite de cela, il avait été à nouveau jeté dans son cachots, tel un vieux criminel dans une époque ancienne. Il avait dormi à même le sol, au milieux de la vermine, et de la saleté, qui se formait par plaque sur sa peau pâle en des couches crasseuse. Ce dernier dès sa sortie était chassé à coup de brosse à chiendent, pour ajouter un surplus de souffrance à sa punissions.  Il entendait parfois encore sa voix de môme, murmurer cette prière..

"j'en ai marre...j'veux crever..maman vient me chercher...."

- Livaï ?

Comme il aurait aimé à l'époque qu'on le rassure sur cette avenir si doux..

- Livaï ! Oh, tu m'entends ?

- Ah ? Sursauta le brun qui pourtant dans ce tendre câlin, s'était littéralement fait absorber par ses souvenirs horribles, qu'il avait depuis longtemps cherché à maintenir enfermé au font de lui même, afin qu'ils ne remontent jamais. Jusqu'ici ça avait si bien marché, qu'ils les avaient presque oublié.

-Tout va bien ? Questionna Eren le regard inquiet. Non loin d'eux, Armin était là pour indiquer à son meilleur ami que la salle de bain était libre.  T'es devenu tout pâle, soudainement.

- Ce n'est rien, juste un vertige, assura Livaï en massant vaguement sa tempe.

- Tu veux peut-être boire quelque chose ? Proposa¨ Armin qui à son tour s'inquiéta un peu de cette pâleur excessive sur le visage de Livaï.

- Je..non ça va aller, se replia immédiatement sur lui même l'homme au cheveux noir. Bon, fit-il d'un ton plus ferme en tapotant la joue d'Eren. Va te doucher avant que tes parent et le grand-père d'Armin n'arrivent. Moi..je ..j'ai deux trois trucs à terminer...

Les deux plus jeunes un peu surprit par sa réaction ainsi que sa pâleur soudaine, voulurent lui demander à nouveau ce qui n'allait pas, mais irrémédiablement Livaï assuré que ce n'était vraiment rien. Que c'était juste une sorte de petit vertige passager, et qu'il ne fallait pas s'arrêter là-dessus. Comprenant que là, il était absolument impossible d'obtenir la moindre explication à ce qui venait tout juste de se passer, les deux meilleurs copains se lancèrent un regard surpris, avant de se résoudre à reprendre le court de leurs matinée.

Tandis que Eren était enfin sous la douche, Livaï acheva de s'occuper des derniers préparatifs tout en s'efforçant de garder sur son visage, son habituel expression dénuée d'émotion. Sans doute faisait-il ça, car cela avait toujours été sa manière de cacher tout les troubles qui pouvaient passer en lui. Il sentit malgré cela, le regard bleue ciel d'Armin se poser parfois sur lui, comme dans un questionnement muet. Faignant de ne pas s'en apercevoir, il continua ce qu'il était entrain de faire, allant même jusqu'à se satisfaire d'un SMS que le jeune homme reçu de la part d'un pote de fac.

- Putain de souvenirs de merde. Pourquoi remonter si soudainement ? se demanda mentalement Livaï. Je pensais avoir étouffé tout ça en moi comme il faut, depuis bien longtemps.

Le passé ne devait pas engloutir son présent. Non, surtout pas alors qu'il se sentait enfin bien dans sa peau, et épanouie dans sa vie. Il devait le laisser cloitrer à triple tour au font de son âme, et y mettre quelques chaines supplémentaires, si cela était nécéssaire. Mais surtout, surtout, il ne devait pas les laisser revenir encore à la surface de son esprit, comme cela s'était passé à l'instant même.  La noirceur du passé devait justement, rester dans le passé.  Le peu qu'il avait confié à Eren avait déjà été assez difficile comme ça pour lui, et ceux même si il avait fait le tri dans ses aveux. Mais tout ça, tout ce qui brièvement était revenu faire surface, pas question qu'il en parle...ni qui le nomme..

Jamais !

Non, pour aujourd'hui, il devait se concentrer sur des faits simples mais incroyablement positif., comme recevoir sa nouvelle famille. Passez un bon moment ensemble autour d'un bon repas, et sans doute même parler de son futur mariage avec Eren. Oui, c'est ça, il devait rester fixer sur ses objectifs là heureux,  pour qu'à nouveau le passé s'endorme en lui, et le laisse en paix.

- J'vais leurs ouvrir ?

La voix d'Armin raisonna soudainement à ses oreilles. Rapidement, il baissa le regard et réalisa qu'il était entrain de mettre en place sur un grand plateau, des petites assiettes sur lequel était disposé divers amuse-gueule. Il avait agis comme dans un réflex conditionné, et sans que son cerveau ne juge utile de superviser le tout. Se reprenant très vite en secouant vaguement la tête, il répondit.

- Euh oui vas-y, confirma t-il en continuant ce qu'il faisait. Juste n'oublie pas de refermer la porte du bas à clé après.

- Ouais pas de soucie, souffla Armin.

Sans rien ajouter de plus, Livaï prit le large plateau qu'il alla déposer sur la table basse du salon. Sur le comptoir de la cuisine se trouvait divers verres à pieds, qui semblaient attendre d'être remplie. Voyant Armin sortir de l'appartement, puis entendant les escaliers grincer comme toujours sous les pas pressé, il souffla un coup puis se secoua d'avantage, afin de reprendre un peu mieux un contrôle parfait de lui même. A la suite de cela, Livaï alla fermer la fenêtre de la cuisine qui jusqu'ici était restée ouverte, puis baissa le thermostat du four où les lasagnes étaient entrain de cuire. Eren lui sortait enfin de la salle de bain, et qui dégagea sur son passage une odeur de parfum, qui se dissipa dans la pièce. Fière comme un paon, il s'arrêta devant son compagnon puis se pencha en tapotant son menton.

- Quoi ?  Fit Livaï dans une franche surprise. Tu veux que je te félicite parce que tu t'es rasé ? Nan mais t'as quel âge sérieux ?

- 20 ans...Touche c'est tout doux, sourit malicieusement Eren.

- Pff ..sourit avec affection le brun en caressant le menton et les joues effectivement toutes douces. Hum, tu es un très bon garçon, exagéra t-il volontairement, heureux que cette simple boutade le sorte de ses étranges pensées au souvenirs sombres.

Il y eut un rire léger, et puis très vite les habituelles grincements de marches d'escalier. Quelques courtes secondes plus tard, les invitées étaient tous là, dans l'entrée de l'appartement, les joues rougies par les froids, et les lunettes - du moins pour Grisha- embuées par la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur. Après que les manteaux et écharpes furent pendu, il y eut les habituelles salutations, où comme toujours la maman aimante qu'était Carla, embrassa avec affection les joues de chacun d'eux. Sur la joue d'Armin était déjà présente, une marque de rouge à lèvre signe d'une tendre salutation.

-  Comment  ça va mes chéries, demanda t-elle en serrant son fils dans ses bras, puis en faisant de même avec Livaï, qui se surprenait toujours d'être prit dans cette tempête d'affection.

Un sourire faible naquit sur ses lèvres minces et trop en proie au sérieux. Vaguement l'une de ses mains passa sur son visage et rejeta distraitement les mèches de cheveux noir présent sur son front. La mélancolie du passé, le faisait ressentir se simple geste tendre aussi fortement qu'une gifle en pleine figure.

Avait-il oublié qu'il avait le droit à tout ça ? Que le garçon des quartier gris, n'était plus seul..l'avait-il oublié l'espace d'un instant ?

Un bras entoura ses épaules, et bientôt le brouillard des discussions se fit plus clair. Revenant dans le présent, il entendait Eren venter les mérites de son travail, parce que depuis le matin il se donnait à font pour le repas, tandis que lui dormait comme un bien heureux.

- Ma parfaite épouse, plaisanta le photographe, sur la fin en le serrant dans ses bras, comme si il était encore une fois un ours en peluche.

Cette fois-ci un rire franc se fit entendre du patron du salon de thé. Cette blague d'Eren répété à l'extrême semblait lui apporter la saveur du bonheur.  La journée devait-être belle, et pleine de bonheur, alors il se donnerait un maximum pour qu'il en soit ainsi.

- Bleue royal et or, ne put s'empêcher d'entrer directement dans le vive du sujet Carla. C'est juste sublime, assura t-elle en prenant place dans le canapé d'angle.

- Ah direct on parle de ça ? La taquina Eren en se tournant en direction de son père. Je parie qu'elle n'a pas arrêtée de la semaine ? Hein ?

- Oh, elle a su faire quelques petites pauses ici et là, plaisanta Grisha en voyant sa femme le fixer droit dans les yeux.  Quoi ? Mais c'est vrai ma chérie !

- Tu abuses Grisha, je n'en ai pas autant parlée que ça, haussa des épaules Carla en prenant l'un des verres à pied disposé sur le plateau. Ah merci, dit donc tu as fait les choses en grand pour nous recevoir.

- Bah voyons, fit le père en jetant un coup d'oeil en direction du grand-père d'Armin qui semblait s'amuser de tout ça, mais ne voulait à l'évidence pas se mouiller en affirmant ou contre disant quoi que ce soit.

- C'est la moindre des choses avec tout ce que vous faites pour nous à chaque fois que l'on  vient, répondit Livaï.

Après avoir reposé le plateau dans la cuisine, puis être revenu dans le salon où à son tour il prit place dans le divan, Livaï suivit tout comme tout le monde, Eren qui levait son verre assez haut.

- On va dire..hésita le jeune homme d'un air pensif..

- Au mariage, le coupa sa mère.

- M'man... t'es plus impatiente que moi là..

- Mais quoi ? Fit Carla , on est là pour se voir tous, mais aussi pour ça non ? Allez, allez, insista t-elle en levant son verre qu'elle avait brièvement baissé.  Au mariage.

Tout le monde parut capitulé face à l'enthousiasme de Carla, et dont le sourire de maman était à l'évidence son arme la plus redoutable. C'était un peu comme si rien, ou presque, ne pouvait lui être refusait quand elle faisait ça. Il y eut donc un toast de fait en l'honneur de ce futur projet, et enfin tout le monde put profiter de sa boissons, des amuses-gueules mais aussi des discussion et du plaisir simple d'être ensemble.

La journée s'annonçait merveilleuse.

***

Ailleurs, dans une maison située dans un quartier assez éloigné du quartier historique, l'ambiance dans cette demeure familiale semblait bien moins enclin à la bonne humeur. Faite sur deux étages, la façade ancienne à l'origine avait été ravalé depuis peux. Une petite courette, voyait devant son garage une vieille bagnole grise qui ne payait pas de mine, mais qui malgré  tout était assez solide.  L'herbe de l'extérieur avait prit face au froid à et l'humidité ambiante, une teinte de vert assez foncé. Dans l'entrée même de cette maison, une autre mère de famille retirait manteau et écharpe, tout en marmonnant entre ses lèvres des bougonneries qui démontraient une humeur bien loin d'être joyeuse. Avec rapidité elle pendit son manteau ainsi que celui de son mari, puis entra dans la cuisine au meuble sombre et un peu vieillot. Là, elle vit son fils unique, dont les cheveux châtain en bataille, prouvaient à eux seul qu'il s'était levé depuis peu.

- Tu ne te lèves que maintenant ? gronda t-elle en direction de Jean dont la joue était si écrasée contre sa main, qu'elle en venait à déformer un peu la forme de ses lèvres. Moi qui espérait que tu viendrais à l'église avec nous cette fois-ci.

- Ça fait longtemps que je n'y vais plus, marmonna Jean un grimaçant sous une céphalée assez violente. Je pensais que tu avais fini par te faire à cette idée.

- Chérie, il est en droit de choisir si il veut y allez où pas à son âge, intervient le père de famille, qui n'attendit pas d'entendre la réponse de sa femme, pour filer dans son " bureau " s'occuper de ses précieuses maquettes de bateaux.

- Je n'aime pas que des gens, qui se cloitre et ne connaissent rien à la vrai vie, viennent me faire la moral sur des choses qu'ils ne comprennent pas, ajouta Jean avec une pointe de provocation dans la voix.

De son regard pointu, il observa la réaction que ses paroles avaient provoquées chez sa mère. Comme il s'y attendait elle grimaça un peu , mais s'abstint de dire quoi que ce soit. D'un pas preste , elle alla prendre une aspirine qu'elle plongea dans un verre d'eau, qu'elle tendit ensuite à son fils.

- Tu étais saoul comme un cochon hier soir, gronda t-elle plus durement. Et ça mon garçon, ça ne me plait pas du tout, tu as l'air d'un affreux ivrogne c'est honteux. Je sais que tu as quelques soucie à ton travail dernièrement, mais de là à boire autant pour oublier  tout....c'est trop extrême. Et boire ne résout pas les soucies. Sans parler de ton comportement...Toute la semaine tu as été de mauvaise humeur....On va croire que tu es dépressif, si tu continues comme ça...imagine si ça se sait ?

- Raah maman ! Coupa net Jean en prenant son crâne dans ses mains. Ne me prend pas la tête avec " les autres", ni avec tes reproches. Je suis vraiment pas d'humeur. Et hier, j'ai juste bu deux trois bières dans un bar, avec des collègues.

- Tout les soirs tu as été boire avec eux, et tout les soirs tu as été ivre !  Précisa t-elle en fixant ses poings sur ses hanches un peu ample. Tu m'as dis qu'ils licenciaient à ton travail....te montrer sous ce jour-là n'est pas la meilleure chose qui soit.

- Ils licencient c'est vrai. Mais c'est surtout pour faire du nettoyage, la contre-dit Jean. Il y a eut une grosse vague de corruption dans la société. Là-dessus j'avais des doutes, mais bon à mon niveau..je ne pouvais rien dire, et rien faire....bref, après enquête quand ils ont eu des preuves concrètes, ils ont filé un coup de pied au cul à tout ce petit monde...

- Et toi ?

- Moi, je suis honnête m'man !  Ils ont vu que je n'avais rien à voir avec tout ça, et mon même proposé le poste d'assistant auprès du chargé en communication. J'vais pas me faire virer comme je l'ai cru à un moment donné.  J'ai eu en quelques sortes une promotion.

Sans  rien ajouter d'autre, Jean avala son café dont l'amertume paraissait lui plaire.

- Ooh, mais c'est merveilleux. Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? S'exclama la mère de famille qui ne vit pas le moindre sourire sur le visage de son fils. Tu vas gagner un peu mieux ta vie, et tu vas pouvoir arrêter de faire toutes ces vidéos de ...de " true crime."....sur internet là...

- Je compte pas abandonner mon hobbies, barbota Jean en se levant de son siège pour aller mettre dans le lave vaisselle, son bol, ses couverts ainsi que son verre.

- Mais, si on apprend que tu enquêtes sur des choses aussi morbide...les gens vont croire que..

- QUOI LES GENS  ? S'écria si soudainement Jean que sa mère en fit un bon de surprise. Putain, jura t-il en claquant la porte du lave vaisselle. T'en a pas marre de vivre, en cherchant l'approbation de personne que tu ne connais pas ?  T'en as pas marre de chercher à toujours tout contrôler dans la vie. Hein ? Tu ne peux pas laisser chaque personne dans ce putain de monde, vivre comme bon leur semble, sans y ajouter ton point du vu, et tes préjugé merdique ? hein ?!

- Qu'est-ce que s'est que cette façon de me parler ? S'offusqua aussitôt la mère de famille qui vit son grand fils passer devant elle pour monter à l'étage. JEAN ! Cria t-elle en le suivant dans les marches d'un pas pressé. Crois pas que j'vais te laisser tranquille, après m'avoir parlé sur se ton.

Il y eut dans les escaliers comme une sorte de cavalcade où malgré sa haute taille, Jean n'eut aucune facilité à se débarrasser de sa mère, qui comptait bien avoir quelques explications sur la méchante humeur qui était la sienne depuis une semaine. La preuve en est qu'à peine le jeune homme avait-il claqué la porte de sa chambre que cette dernière s'ouvrit aussitôt sur sa mère dont le visage furibard avait de quoi impressionner.

Assis sur le rebord de son lit en bataille, son crâne lui donnait l'impression d'être martelé avec une énorme marteau. Ses tempes lui faisait un mal de chien, et sa mélancolie était-elle qu'elle lui donnait l'impression de plonger dans un abysse des plus obscure. Les lèvres scellées, le regard fixé sur le tapis qui recouvrait le sol, Jean écoutait dans un silence obstiné les reproches multiple que lui faisait sa mère.  Vaguement il entendait certaine phrase telle que..

" Depuis une semaine tu es infect....m'inquiète pour toi, mais tu t'en fiches....tu devrais être un peu plus reconnaissant......les gens vont te prendre pour un dépressif....ça va retombé sur nous et...pense à l'image que les gens ont de toi....et de nous..."

Aah misère de misère, ne laisserait-elle donc jamais de coté, ce putain de regard que les " autres " peuvent avoir sur sa vie ? Pourquoi cela avait-il tant d'importance pour elle ? Alors que les trois quart de ceux qui jugent, elle ne les connait pas. Cette manière idiote de penser, avait façonné l'esprit de sa mère pour le rétrécir jusqu'à le rendre le plus étroit qu'il soit possible. Et lui aussi en  grandissant avec elle, avait subi cette volonté de rétrécir sa manière de voir le vaste monde..heureusement depuis peu, il s'élargissait à nouveau.

Jean l'entendait l'accabler de reproche sur sa " méchante humeur". Alors qu'elle ignorait le sacrifice qu'il avait fait, pour eux.Il l'entendait lui dicter une conduite à prendre, comme si il était un petit garçon. Ignorante du pourquoi de sa souffrance, il ne savait pas que pour eux, il avait renoncé à l'amour violent qui le saisissait depuis des semaines. Tout ça à cause de la simple peur de les décevoir, et de ne plus les revoir. Et là, il l'entendait, déverser des reproches sur un soit disant manque de contrôle dans sa vie. Elle lui déballait tout un prêchi-prêcha sur une punissions qui viendrait d'en haut, si il ne se reprenait pas. Tout cela le rendez malade.

 Si le bon dieu du ciel est soit disant si en colère sur sa mauvaise gestion de sa vie, qu'il le foudroie sur place, au moins son calvaire mental s'arrêterait là tout de suite. Hors " il" ne faisait  rien, sans doute parce qu'il était trop indifférent  par le puceron qu'il devait représenter, dans la masse d'être humain vivant sur cette terre.

" Tu vas donc laisser les autres diriger ta vie ? " 

La voix d'Eren parut aussi clair à ses oreilles, qu'un hurlement fait en plein silence.

Oui, oui c'est ce qu'il devait faire, pour ne pas perdre ses parents à cause de ce tournant que prenait sa vie amoureuse. Et ça même si ça lui faisait un mal de chien.

" Tu vas donc laisser les autres diriger ta vie ? "

Oui, cent fois oui, puisqu'un bon fils fait tout pour ses parents, quitte à renier ses envies, quitte à renoncer à son bonheur. Quitte à se plier à des règles de vies et des obligations qu'il ne veut absolument pas. 

Mais alors dans ce cas là, quand pourrait-il dire un jour que sa vie lui appartient ? Quand pourrait-il avoir enfin la sensation de faire ce qu'il veut, sans le poids des jugements, aussi petit peuvent-ils être ? Est-ce que quand il sera vieux, il pourra dire " je n'ai aucun regret ? " Alors que là du haut de ses vingt ans, il ne pouvait même pas oser le dire, ni même le penser.

Des regrets il en avait. Des petits et des grands, mais le plus imposant d'entre eux, était ce choix fou, ce choix stupide, poussé par cette peur du regard des autres et surtout celui de ses parents qu'il risquait de perdre.

" Ma mère m'a toujours dit de ne pas avoir honte d'être moi même."

Putain cette voix, de ce foutu  " Saint-Eren" ne pouvait-elle pas se taire cinq minutes.

" Je n'ai pas à avoir honte d'être qui je suis. Je ne suis pas un criminel et encore moins dégueulasse."

Oh qu'il la ferme le bon et gentil petit garçon, avec sa famille idéal. Lui pouvait agir comme il le souhaitait, bah tant mieux pour lui. Leurs cas était différent, totalement et parfaitement différent.

" Vivre pour les autres, s'est ce nier soit même."

-  Tu comprends pense un peu à nous, Jean, à nous !

- Pensez à vous ? Mais je ne fait que ça maman. Et quand est-ce que je pense à moi ? Quand il y a toi, qui contrôle tout depuis que je suis né. Mes études, mes hobbies, mes occupations, mes amis, mes relations amoureuses, tout... je fais comment pour penser enfin à moi ? Hein ?

-  Que veux tu dire ? J'essaie juste de t'aider à prendre les bonne décision, expliqua la mère du jeune homme en prenant un  ton plus bas. Je sais ce qui est bon pour toi.

Il y eut un bref silence durant lequel aucun des deux, n'osa prendre la parole. A l'extérieur un vent sans doute glacé, se fit entendre et agita les arbres présent à quelques mètres de la maison.

" Ma mère m'aime comme je suis."

- Maman, tu m'aimerais quoi que je fasse ? Questionna Jean en baissant la tête...

- Que veux-tu dire ? S'inquiéta cette dernière en croisant les mains entre elles telles une prière. Tu as un soucie ?

- Je te demande si tu m'aimeras, et si tu m'accepteras même si....je ne respecte pas l'image de perfection, que tu aimerais que j'ai ?

- Tu es mon fils voyons, bien évidement que je t'aime.

Son coeur battait si fort dans sa poitrine, que son mal de crâne parut se calquer sur ses battements furieux. Ses mains tremblaient, la peur de tout perdre était là, mais la crainte de vivre une vie non accomplie, bourré de regret, paraissait être à cet instant le plus fort des sentiments qu'il ressentait dans cette foule d'émotion.

" Je veux être le plus important à tes yeux Armin."

" Tu es déjà si important pour moi...Jean."

Des larmes glissèrent de ses joues. Cette semaine avait été infecte, parce qu'il n'avait cessé de voir encore, et encore dans sa tête la douleur qu'il avait provoqué, chez la seule personne qu'il avait aimé avec une telle force. Voyant le trouble violent qui animait son enfant, la mère de celui-ci s'approcha un peu plus, puis s'accroupit devant lui avant de prendre son visage dans ses mains.

- Dit moi ce qu'il y a ?

- Si, je suis franc avec toi ? Tu me renieras, assura Jean en frottant ses yeux de la paume de ses mains.  C'est si loin de toi..

- Mais que vas tu croire voyons....dit moi tout allez.

- Maman, ....

- Oui ?

- Maman...Répéta encore une fois Jean en sentant une sorte de poids remonter de son estomac, passer par la gorge pour se finir en un demi aveux....Je suis amoureux de quelqu'un.....je suis épris comme jamais je n'aurai cru l'être.....et...et...se reprit-il en serrant les poings sur ses genoux...je veux tellement être....

- Oh mais que tu es bêtes, de prendre ça de cette manière, sourit-elle. Qui est cette fille qui te chavire autant le coeur. Au point même de répondre comme ça à ta mère, essaya t-elle de plaisanter..

- ...Il s'appelle Ar...

Une claque raisonna dans la chambre de la petite maison. La phrase mourut au bout des lèvres de Jean. Là dans le regard maternel, il voyait divers choses. Le choc. La crainte du " quand dira t-on " surement...Mais la colère aussi. D'un geste brusque elle s'était relevée du bout du lit où elle venait tout juste de s'installer. Ses mains se frottaient entre elles..Et un silence horrible semblait peser si fort, qu'aucune parole ne parvient à être délivrer. Une marque rouge et brulante était présente sur la joue du jeune homme, qui du bout des doigts l'effleura comme pour en vérifier la réalité.

- Regarde crétin d'Eren, songea Jean. Ça se passe exactement comme je le craignais...

- IL ! IL  ? Hurla enfin sa mère si fort, que son époux apparut peu de temps après cela dans le couloir adjacent à la chambre. IL ..tu te fous de moi ? Dit moi que c'est une plaisanterie.  Pourquoi tu dis " IL" !?

- M'man ..écoute ce n'est rien..je....

-  Explique moi! exigea t-elle en revenant vers lui, puis en le secouant, en tirant sur son vieux t-shirt de pyjama. Dit moi que c'est une plaisanterie ...ordonna t-elle en éclatant en sanglot...dit le que tu blagues...que tu n'es pas comme ça...

- Maman....murmura Jean le regard presque suppliant, s'il te plait ...s'il te plait...me rejette pas pour ça...Je suis amoureux d'un garçon c'est vrai, mais ce n'est pas..

- Qu'est-ce qu'on a fait de travers, pour que ça arrive ? souffla le père qui venait de tout entendre, en allant prendre sa femme dans ses bras. D'un geste plutôt vif, il arriva à retenir la main de cette dernière qui voulu, donner une autre gifle à son fils....arrête ça ne sert à rien ma chérie...

- C'est ces gens chez qui il traine qui l'ont rendu comme ça !! Hurla la mère de Jean. Ce Eren Jeager là,  j'ai  toujours  dis que ce gamin était taré ! J'aurai du t'interdire de trainer avec lui, dès le début....Regarde ce qu'il a fait...

- Mais il ne m'a rien fait, bordel ! C'est pas de sa faute merde !

- Comment oses tu nous faire ça ? Le culpabilisa son père en serrant sa femme en pleure contre lui.

- Papa...toi aussi tu vas, me rejeter ? Demanda Jean en sentant comme une sorte de vide s'ouvrir sous ses pieds. Vous n 'avez pas le droit de me faire ça...murmura t-il en sentant les larmes se déverser sur ses joues...Vous avez pas le droit de me voir comme un criminel, comme un fils ingrat...vous avez pas le droit de me culpabilisé.

- Tu devrais avoir honte de ce que tu dis !!!! Cria sa mère..aimer un homme, t'es fou ou quoi !!

- T'as pas le droit de faire ça, hurla Jean ! T'as pas le droit de déformé la réalité, et de tenter de me faire croire que je fais quelque chose de mal. Tu as pas le droit de mentir autant, à moi ou à toi même....C'est pas juste de faire ça...j'ai toujours tout fait pour vous....agis comme vous vouliez, étudiez comme vous le souhaitiez....vous pouvez pas me traiter comme ça...

Le vent d'un hiver précoce soufflait avec vigueur sur la capital. Son froid était tel qu'il donnait l'impression de geler le bout du nez, et les oreilles des promeneurs dominical. Mais en rien il n'était comparable, à la glaciation de cette terrible réalité qui sauta au yeux de Jean ce jour-là.

On ne l'acceptait pas...

A quelques rues de là, dans un appartement ou une sorte d'éternel bazar était entretenu, deux amis profitaient de ce repos, pour végéter devant la télévision, tout mangeant une pizza ou le fromage était plus que présent. Leurs canapé, rendu bancale parce qu'il manquait un pied, voyait l'un des deux être vautré sur le dos, tandis que l'autre assis en tailleurs repoussait les deux jambes féminine qui ne s'étaient pas gêné pour venir s'étendre sur ses genoux. Il y eut des " chamailleries" face à ce sans gêne, des blagues, et des ricanements complices suivirent le tout, avant qu'à nouveau, ils végètent devant la télévision.

La nuit tombait petit à petit, et démontrait une fin d'après-midi tout ce qu'il y a de plus banal. Et pourtant lorsque la sonnerie stridente de leurs appartement raisonna, un bon commun se fit. D'un geste malheureux car Sasha s'était relevée trop hâtivement, un coup de genoux arriva bien malgré elle, dans l'entre jambe de son quo-locataire. Celui-ci geignant fortement de douleurs avait roulé au sol, et crispant ses mains sur un endroit fort douloureux.

- Merde Sasha, ça se fait pas ça......excuse toi au moins, gronda Connie en tentant de se redresser sur ses jambes malgré la douleurs. Putain, tu me les a broyés.

- Pardon, s'excusa t-elle vaguement en regardant à travers l'oeil de la porte. Oh c'est Jean ? S'étonna t-elle. Attend je t'ouvre, cria t-elle à travers la porte.

- C'était prévu qu'il passe ? Questionna Connie en s'approchant de l'entrée tout en soufflant un grand coup à l'occasion, car la douleur était encore bien là. Si j'ai pas de gamin plus tard ça sera entièrement de ta faute Sasha...

- Oui, oui, répliqua cette dernière en fouillant dans le bordel de son sac à main. Ah je les ais.

Un cliquetis raisonna dans sa main, avant que très vite la clé fut mise avec bien peu de douceur dans la serrure. Très vite après cela, plusieurs claquement raisonnèrent et bientôt la porte s'ouvrit sur la haute taille de Jean. Habillait à l'arrache, les cheveux en pagaille les yeux rougie et humide. A ses pieds se trouvaient plusieurs sac de voyage, dont l'un avait tout un tas de brique à braque informatique...

- Mec qu'est-ce qui s'est passé ? S'inquiéta immédiatement Connie qui ne l'avait jamais vu dans un tel état. C'est quoi tout ces sacs ? Et pourquoi tu fais une tête pareil ?

- Ces sacs ..c'est une partie de ma vie, murmura Jean qui parvient pas du tout à refouler une forte envie de pleurer. Il y a une petite place pour moi, chez vous ?

-  Mais bien sûr voyons! S'exclama la jeune femme dont le coeur se pinçait en voyant, un homme aussi solide que Jean être en proie à une telle peine, et à une telle détresse dans le regard.

En le voyant dans un tel état Sasha tendit les bras pour le prendre contre elle afin de le consoler. Il n'y avait pas besoin pour Jean de dire quoi que ce soit, pour comprendre qu'il était au bord du gouffre. D'un pas maladroit elle entra dans l'appartement, tandis que Connie emmener en toute hâte les nombreux bagages qu'il ne pouvait décemment pas laisser trainer dans le couloir.

Il y a parfois autant de réaction différentes, que de monde existant sur cette terre. Et si certain encourage leurs enfants, à être fidèle à eux même. D'autre emberlificoté dans des excès de pruderies, cachait derrière des préceptes vieux et surannée, prenne des décisions fort  regrettable.

*****

Et voila pour le chapitre 17 que j'avais débuté avant de tomber malade. Mais maintenant que je vais mieux, j'ai pu enfin le terminer.

Alors avant qu'on me tombe sur le coin du nez. J'avais envie de mettre en avant à travers les parents de Jean, l'exacte opposé des parents d'Eren. C'est un fait qui malheureusement existe, et qui fait que des parents incapable d'accepter leurs enfants telles qui sont en viennent à les foutres dehors. ( faut-il être con j'vous jure). Alors oui je sais bien que  tout le monde ne réagit pas comme ça. Mais c'est ainsi, que j'ai voulu traiter cette histoire, et j'espère sincèrement que vous comprendrez.

Sinon vous en faite pas Jean est solide, malgré tout. Il saura rebondir et j'ai pleiiiiin d'idée pour lui.

( Oui, j'ai voulu lui coller comme hobbies une chaine de true-crime sur internet. Je l'imagine bien gérer ce genre de chose avec brio etc..)

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