27 Mars 2019

Plus je grandis et plus mon coeur se vide. Mes larmes, je les sens brûler sur mes joues comme si c'était de l'acide. Y a que quand j'écris que j'arrive à parler de ma souffrance, de ma douleur. Il m'arrive parfois d'écrire des page jusqu'à pas d'heures. Des textes que vous lirez sans doute jamais. Ils reflètent une partie de moi que j'essaye de cacher avec des faux sourires...

on me dit que le douleur de t'avoir perdu passera. On ne cesse de me le répéter. Mais le temps avance, et elle est toujours là, palpable. J'ai mal...je souffre...mais tu t'en fou...ou tu tu t'en rends pas compte. J'ose pas trop te le demander par peur de la réponse...si y savait les larmes que je verse pour lui...si les amies savaient comme je souffre dans cette vie hypocrite...oui je suis hypocrite...je le cache à tout le monde car j'ai honte...j'ai honte de pleurer pour toi.

Il n'est pas toujours évident d'exprimer tout ce qu'on a sur le coeur, souvent on tombe en dépression...on reste dans le silence. La dépression nous coince, elle nous fait s'isoler de ceux qu'on aime... Avec le temps, j'ai appris une chose, on ne s'évade pas de la réalité. Elle finit toujours par nous rattraper. Mais je ne te laisserai pas gagner, je trouverai un moyen de m'en sortir...

il y a des jours comme aujourd'hui où je me demande « comment j'en suis arrivé là ? ». La dépression, ça ait souffrir on se sent seul et perdu et on n'ose pas trop en parler à ses amis car ils se sentent impuissants devant notre situation...on essaye donc de s'accrocher seul pour remonter cette pente si douloureuse à surmonter.

Depuis l'époque du collège, je m'étais forgé mon mur. Il était indestructible. Enfin c'est ce que je croyais avant que tu n'arrives. Tu as enlevé les briques une par une, me laissant sans défense. Aujourd'hui j'ai du mal à reconstruire ce mur...tu étais mon monde, mais apparemment, je n'étais pas le tien. Et visiblement, même l'amitié c'est compliqué...

A suivre...