Chapitre 17
26 avril 2019,
Je déteste pleurer devant les autres, je n'aime pas voir de la pitié dans leurs regards. Alors pour éviter cela je pleure seule et devant les autres j'essaye de me retenir mais c'est pas toujours facile. Ma souffrance, je ne peut pas l'oublier...cette souffrance qui me ronge chaque jours. Le peu de fois où je n'es pas réussi à ravaler mes larmes, la personne en face de moi ma consoler par pitié. Mais ce que certaines personnes ne comprennent pas c'est que je n'ai pas besoin de leurs pitié, j'ai besoin de soutien, de personne qui me comprenne, de personne qui me donnera la force de me battre. Il y a des personnes devant qui je serai capable de m'effondrer en larme devant eux, mais je ne le fait pas, je souris, je ravale mes larmes. Les médecins ne comprennent pas comment j'arrive à tenir debout, comment j'arrive à marcher avec un coeur aussi fragile à cause de la maladie... oui je souffre, la douleur fait parti de mon quotidien, la douleur s'arrête lorsque je dort ce qui me permet de me reposer correctement... dans mon passé, on m'à détruite...aujourd'hui j'ai encore du mal à me reconstruire, mais plus les jours passent, plus l'espoir d'être reconstruite totalement s'envole. Je suis à bout de force et pourtant je continue prendre les armes et continue à me battre. Je garde espoir qu'un jour j'irai mieux mais parfois mes idées noires prennent le dessus. Il m'arrive souvent de pleurer sans raison, sûrement l'accumulation de trop de choses à la fois. Il y a des jours j'ai du mal à avancer, mes amies du lycée ne voit pas mon mal-être. Mes mains tremblent, mes larmes coulent en silence la nuit afin d'alerter personne. Dans ma tête, c'est le bordel. Parfois j'ai juste besoin d'une épaule pour me reposer, besoin de bras pour m'y réfugier pour évacués mes larmes sans avoir peur d'être juger ou de faire pitié... malgré ma maladie je suis une personne comme les autres, une personne qui peut avoir besoin d'être réconfortée, rassurer.
A suivre...
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