Quand tout a commencer.
Ce jour là, est un jour qui restera gravé dans ma mémoire à jamais. C'est ce jour là ou tout à commencé où tout à changé pour moi. Le décès de mon père.
Je me souviens de chaque détails de cette journée. Je n'avais que sept ans bientôt huit et ma sœur, Tessa, en avait neuf bientôt dix. Nous devions aller à l'école et notre réveil n'avait pas sonné. On est alors vite descendu et en allant dans le salon nous avons vu maman assise dans le canapé le regard vide et les yeux rouge, comme si elle avais pleuré. Nous lui avons dit que nous étions en retard car notre réveil n'avait pas sonné, ma sœur et moi dormions dans la même chambre, mais elle nous a dit que c'était elle qui était venu le débrancher car elle ne voulait pas que l'on aille à l'école aujourd'hui. Elle nous a dit de venir nous asseoir, ce que nous avons fait sans savoir ce qu'elle allait nous dire. Après mûr réflexion j'aurais préféré ne jamais m'assoir sur ce canapé et ne jamais écouter ce qu'elle allait nous dire, mais j'étais encore trop jeune pour comprendre. Alors nous nous sommes assises et nous l'avons écouté. Elle nous a dit que ça allait être très dure et elle a commencé à avoir les larmes aux yeux. Elle nous a dit que notre père, hier, avait rejoint les étoiles. Je ne comprenais pas mais c'est après avoir vu les larmes de ma mère et ma sœur couler le long de leurs joues que j'ai enfin compris. On me disait souvent que lorsqu'on était mort on aller au ciel ou que l'on devenait une étoile. Je n'y avais jamais cru jusqu'à maintenant. En observant ma sœur et ma mère j'avais compris que plus rien ne serais jamais pareil, que je ne serais plus jamais la même. Le reste de la journée ma sœur a pleurée toute les larmes de son corps, moi, je ne sais plus. Je crois que j'ai moins pleuré car je ne comprenais pas encore tout sa. Nous ne sommes pas aller à l'école pendant trois jours mais il fallait bien y retourné un jour ou l'autre. Revoir toutes ces personnes heureuse, le sourire au lèvres, très peu pour moi mais il le fallait. Alors nous y sommes retourné, devant le portail je me suis remise à pleuré, je ne pouvais pas le supporter, les cris, les sourires, tout me mettait hors de moi. La plupart des gens venaient me voir pour me demander pourquoi je pleurais. Comment leurs répondre, comment leurs dire que j'avais envie de mourir, que je n'avais plus envie de rien depuis que l'on m'avais annoncé la mort de mon père. Alors je ne répondais rien, je laissais couler mes larmes et ne laissait aucun mots sortir de ma bouche sauf quelques cris étouffés par mes pleures. Personnes ne comprenaient pourquoi je pleurais et personne ne pouvais comprendre, seul moi et ma sœur le pouvais. Après que quelques personnes se soit échappés pour me laisser enfin tranquille la cloche a sonné. J'avais enfin réussi à me calmer mais mon maître se devait d'expliquer la raison de mes pleures incessants. Et la c'était la rechute lorsqu'il a annoncé la raison, je me suis remise à pleurer et plus rien ne pouvais m'arrêter. Les enfants qui m'entourais comprenais enfin la raison mais ce n'étais pas mon cas. Comment aurait-il pus après tout, c'était juste impossible.
J'avais pleuré toute la journée, la seule chose que je voulais, c'était de rentrer chez moi loin de tous ces gens. Mon cœur me faisait affreusement souffrir, je ne répondais plus de rien. Les autres enfants étaient tous idiots, vous voulez savoir pourquoi ? Savez-vous quel questions stupides ils me posaient ? Ils me demandaient pourquoi il était mort, comment. Est-ce que cela faisait mal. Quel bande d'imbéciles, être un enfant ne veux pas dire être bête alors pourquoi ces questions si évidentes ? J'ai vite compris qu'en peux de jours j'avais pris de la maturité que personne n'avait à cet âge là. Une maturité que moi seule allait pouvoir avoir et que personne n'allais comprendre. En quelques jours j'ai grandis et j'ai compris beaucoup de choses, trop de choses..
Aujourd'hui les gens ont été cruel avec moi à me poser toutes ces questions, malheureusement, ils n'avaient finit de l'être avec moi et sa je ne le savais pas encore...
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