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Une difficile matinée (pov mélodie/Romane)


Vers huit heures du matin, je m'éveille brusquement, mon sommeil troublé par une douleur lancinante qui irradie de mon côté droit jusqu'à mes chevilles. C'est là, précisément là où Vox m'a frappé. Les stigmates de son attaque ressurgissent avec une brutalité implacable, comme si chaque coup était imprimé dans ma chair, réveillant une douleur que l'adrénaline de la nuit précédente avait momentanément étouffée.

Je serre les dents pour étouffer un grognement de douleur. Dans la pénombre de ma chambre, la sensation désagréable envahit mes pensées, me rappelant cruellement les événements de la nuit passée. Les images se superposent, les sons résonnent à nouveau dans mon esprit, et chaque blessure semble pulser au rythme de mon pouls.

Je m'efforce de me redresser, mais la douleur m'étreint, me rappelant ma vulnérabilité. Un soupir las s'échappe de mes lèvres. Hier soir, dans l'effervescence du combat, j'ai peut-être minimisé la gravité de mes blessures. Mais aujourd'hui, dans la quiétude matinale, chaque coup me rappelle douloureusement à la réalité.

Je m'assois péniblement sur le bord de mon lit, laissant mes yeux errer dans la chambre, cherchant un répit à cette douleur persistante. Mes pensées se tournent vers les "Overlord", ces adversaires que j'ai si vite jugés. Peut-être n'étaient-ils pas aussi faibles que je le pensais.

Moi : " Activation de Pearl."

Pearl : "Bonjour, Mademoiselle Rom..."

Moi : "Pas besoin, Pearl. Nous sommes seules, et tu sais que je déteste qu'on m'appelle ainsi...  ...Scan-moi, s'il te plaît."

Pearl : "Compris, Romane... Scan en cours."

Un hologramme de mon corps se matérialise devant moi, révélant chaque détail, chaque contour, comme une image en trois dimensions de ma propre personne."

Pearl :"Tu présentes trois plaies de brûlures électriques : deux aux chevilles et une sur le côté droit de ton abdomen. Malheureusement, celle-ci est à vif. Le risque d'infection est..."

Moi :" D'accord, Pearl, j'ai compris... Merci.

Les mots de Pearl résonnent dans ma tête, leur gravité pesant sur mes épaules déjà endolories par la nuit précédente. Trois blessures... Trois stigmates de l'affrontement, de la violence qui a éclaté dans l'obscurité. Je sens la douleur lancinante s'intensifier, chaque brûlure me rappelant cruellement ma vulnérabilité.

Pourtant, malgré la souffrance qui me tenaille, je me lève avec une détermination farouche. Je claque mes joues dans une tentative de raviver mon énergie, et un sourire que j'ai forgé dans les moments les plus sombres de ma vie se dessine sur mes lèvres.

Debout devant ma penderie, je cherche frénétiquement une robe noire pour dissimuler d'éventuelles saignements de mes égratignures... Mais rien. Attends, maintenant que j'y pense... Hier...

Moi : " Pearl, tu as toujours mes affaires dans ta base de données ?"

Pearl :" Bah oui," répond-elle d'un ton hautain.

Moi :"Génial ! Tu peux les mettre ici... Et n'oublie pas ton chargeur," ajoute-je, impatient de retrouver mes affaires et de mettre fin à cette quête frustrante.

Pearl:" Tu en es sur ?"

Moi : "Oui, je me sens vraiment bien dans cet hôtel... Et puis, il y a mes nouveaux amis..."

Pearl glousse doucement, et soudain, une aura rouge intense baigne ma chambre. Dans cet éclat envoûtant, surgissent mes trésors les plus précieux, comme des reliques d'un passé que je chéris : mes vêtements soigneusement choisis, mes chaussures qui portent l'empreinte de mes aventures, mes livres aux pages usées par le temps et la passion, mes CD et vinyles qui résonnent des mélodies de mon âme, mes lecteurs audio qui racontent des histoires inoubliables, mon fidèle ordinateur qui abrite mes pensées les plus intimes, et même mon imprimante 3D, qui donne vie à mes rêves les plus fous.

Je lâche même un léger sourire lorsque mes yeux se posent sur ma guitare acoustique et mon synthétiseur... Que de bons souvenirs qui remontent à la surface. Chaque corde de la guitare, chaque touche du synthétiseur, résonne avec les échos du passé, évoquant des moments de créativité, d'émotion et de connexion profonde avec la musique. Ces instruments ont été les témoins silencieux de mes joies et de mes peines, des instants de méditation et d'inspiration où les notes dansaient dans l'air comme des murmures de l'âme. Avec un doux sentiment de nostalgie, je me promets de trouver un moment pour m'en imprégner à nouveau, de laisser la musique apaiser mon esprit et raviver ces souvenirs précieux.

Pearl : "J'ai gardé tes armes et tes armures dans mes programmes... Veille à toujours m'avoir près de toi..."

Moi : "Merci... Attends, il manque ta poupée."

Pearl : " Nina l'a brisée après ta mort..."

Moi : " Oh ! J'aurais dû m'en douter... Je t'en ferai une... Je déteste parler à une voix et..."

Une violente décharge de douleur soudaine parcourt mon corps, m'arrachant un gémissement involontaire.

Pearl : " Romane, tu devrais te..."

Moi : "Ne t'inquiète pas, Pearl... Je vais bien, comme toujours."

 Ma voix sonne rassurante, mais au fond de moi, la douleur persiste, lancinante et insidieuse.

Pearl : " Tu peux me le promettre ?" 

Son ton est empreint d'une inquiétude palpable, presque humaine.

Je me fige, laissant mes pensées errer dans les méandres sombres de la douleur. Je baisse la tête, sentant le poids de ma propre fragilité. 

Moi: "Tu me connais bien, Pearl," finis-je par murmurer.

Pearl : " Je vois." 

Son soupir résonne dans la pièce, teinté d'une tristesse subtile et d'une impuissance qui me serre le cœur.

Moi : "Pearl... Je... Tu me connais." Mes mots se perdent dans l'air chargé d'émotion, une confession muette de l'homme derrière le masque.

Pearl :" Justement, je te connais ! Je te laisse, j'ai quasiment plus de batterie." 

Sa voix s'éteint peu à peu, laissant place au silence pesant de la pièce.

Je regarde Pearl se désactiver, le cœur lourd de sentiments contradictoires. Je la pose délicatement sur son chargeur, consciente de sa nécessité de se reposer. Malgré mon désir de la garder près de moi, je sais que même les êtres artificiels ont besoin de repos.

Bon, voyons voir les dégâts... Avec précaution, je retire mon pyjama, laissant apparaître ma peau marquée par les épreuves de la nuit précédente. Oula, cette plaie n'est vraiment pas belle... Un frisson douloureux parcourt mon corps lorsque mes doigts effleurent la blessure, faisant écho à la douleur qui pulse à chaque mouvement.

"Ce n'est rien, ce n'est rien..." Je murmure ces mots comme une prière, tentant en vain d'apaiser la tempête de douleur qui gronde en moi. "Je m'en occuperai plus tard, Nifty doit m'attendre..."

Je choisis une robe noire à manches longues, ornée de motifs argentés qui scintillent faiblement à la lumière du matin. Pour compléter ma tenue, je glisse un legging noir et des chaussures plates assorties à mes pas hésitants. Après un bref coup d'œil dans le miroir, je décide de troquer mes horribles lunettes noires contre mes lunettes rondes dorées, même si cela augmente le risque d'être reconnue. 

"Voilà, je suis prête." Ma voix résonne dans la chambre, empreinte d'une résolution fragile mais tenace. Je descends doucement dans le hall, m'efforçant de maintenir un sourire sur mes lèvres malgré la douleur qui pulse dans chaque fibre de mon être. Je m'assois au bar, cherchant le réconfort d'une tasse de café chaud dans cette matinée qui semble déjà si éprouvante.

Husker :"Eh bien ! Je n'ai pas droitau pilou aujourd'hui ?

Moi : - Non ! Pas aujourd'hui, Husker.

Husker : - Quel dommage !

Nous échangeons quelques rires complices avant que Husker ne me serve mon café.

Moi : " Merci, Husker."

Husker : "C'est mon job, donc il n'y a pas de quoi, tiote... Tiens ? Tu as changé de lunettes ?"

Moi : "Oh, tu as remarqué ?"

Husker : " Elles te vont bien... Enfin, mieux que les autres."

Moi : - Merci du compliment..."

Soudain, une paire de bras m'enveloppe, me surprenant dans une étreinte inattendue. Prise au dépourvu, je reste immobile, retenant de justesse le cri de douleur que cette pression a déclenché.

Charlie : " Bonjour... Oh, désolée Melo... J'avais oublié," murmure-t-elle, réalisant son erreur.

Charlie me relâche avec une expression de gêne et de peine, comme si elle venait de réaliser son geste brusque. Je lui réponds par un sourire doux, essayant de dissiper l'embarras qui pèse entre nous.

Moi : " Bonjour, Charlie... Ne t'en fais pas, ce n'était rien. Mais essaye de faire plus attention la prochaine fois," dis-je d'une voix calme, voulant lui assurer que je ne suis pas blessée.

Charlie : "Désolée..." murmure-t-elle, sa voix teintée de regret.

Je refuse de la laisser sombrer dans la tristesse. Avec douceur, je lui touche délicatement le front, espérant lui transmettre un peu de réconfort. Puis, je lui adresse un sourire chaleureux, cherchant à effacer toute tension entre nous.

Moi : " Ce n'est rien, okay... Je te pardonne."

Elle esquisse un sourire de soulagement, et je sens l'atmosphère se détendre autour de nous.

Charlie : "Merci pour..."

Moi : "Hein ? Pourquoi tu me remercies ?" interromps-je, surprise par son expression de gratitude.

Charlie : " Nifty, Al et Angel m'ont dit ce que tu as fait avant-hier et hier, donc mer..."

Moi : "Tu n'as pas à me remercier. J'ai simplement fait ce qui devait être fait. . Mais aider est une part de moi-même que je ne peux ignorer... En parlant d'aider, je vais aller voir si Nifty a besoin de moi."Le regard de Husker et Charlie reflètent leur surprise face à mon attitude. Pour eux, être serviable en enfer est tout sauf naturel. Mais pour moi, c'est une part de qui je suis, même dans ce lieu sombre et désespéré.

Je termine mon café et dis au revoir à Husker, toujours sous le choc, et à Charlie, dont les yeux reflètent un mélange d'interrogations et d'incompréhension.

Je retrouve facilement Nifty dans le local d'entretien, mais une pensée inquiétante commence à chatouiller mes pensées... Je ne l'ai pas vu ce matin ? Est-ce qu'il va bien ? Est-ce qu'il m'évite ? Je secoue la tête pour chasser ces pensées dérangeantes. Je dois arrêter de penser à Alastor, j'ai déjà bien assez de douleur à gérer...

Nifty: -Bonjour Mélodie !

moi: -Bonjour Nifty ! On se met au travail !

Nifty:-Oui !

Nifty sautille légèrement, visiblement contente, ce qui me tire un sourire. Elle est vraiment adorable.

Nifty : " Aujourd'hui, nous devons nettoyer l'aile ouest des chambres, enfin seulement les parties communes, car personne ne me laisse entrer dans leurs chambres..."

Moi :" D'accord."

Je saisis rapidement le balai et le seau, mais ce geste m'envoie une décharge de douleur à travers le corps. Je serre les dents pour la dissimuler. Aller, courage.

Arriver à l'étage des chambres nous prenons le couloir opposé de là où se trouve ma chambre. Devant nous 4 chambres ...

Nifty: -Regard là c'est ma chambre à droite c'est celle de Husker .

Moi: -Et c'est deux-là ?

Nifty: -Oh ...Elles...

Moi: -Elles sont vides ?

Nifty :"Non, non, sinon j'aurais déjà demandé à Charlie de te changer de chambre. Celle à droite de la chambre de Husker, c'est la chambre de Crymini, mais ils se sont disputés et elle est partie bouder en ville. Elle fait souvent ça, disparaître pendant plusieurs jours et revenir..." Elle soupire. "Là, à gauche de la mienne, c'est celle de Baxter. Il est parti chercher des choses pour ses expériences, je ne sais où et... je ne sais pas quand il rentrera."

Nifty baisse la tête, l'air attristé. Ce Baxter doit être important pour elle. Je caresse doucement ses cheveux pour lui montrer mon soutien

Moi: - Il va revenir, ne t'en fait pas ...

Nifty: - Oui....oui mais quand ...Bon on s'y met .

Moi:- Oki doki

Nous parcourons le couloir, effectuant méticuleusement nos corvées : enlevant les toiles d'araignée qui se sont tissées dans les coins, dépoussiérant les meubles et astiquant le sol. Pendant ce temps, Nifty se charge de récupérer le linge sale de chacun, une tâche qu'elle accomplit avec une efficacité surprenante. Chaque mouvement est synchronisé, chaque geste empreint de détermination alors que nous travaillons ensemble pour rendre cet endroit un peu plus accueillant.

Nifty: - N'oublie pas de mettre ton linge dans l'entrée de ta chambre quand tu as besoin qu'on les lave ...

Moi: - Ne te tracasse pas pour cela je sais où est la buanderie je m'en occuperai

 Nifty et moi échangeons un sourire complice, satisfaites de notre travail acharné. Après avoir terminé le nettoyage du couloir et avoir lancé les machines à laver, nous récupérons le linge propre pour le suspendre à sécher.

Alors que je m'apprête à accrocher un drap sur la corde à linge, une vive douleur me transperce soudainement, me coupant le souffle.

Moi :"Putain ! Merde !" 

Les mots jaillissent de ma bouche tandis que la douleur me tord le ventre et me fait flancher. Je me retrouve à genoux, tenant fermement le côté de mon abdomen où une sensation de brûlure intense me rappelle que ma peau est encore fragile, partiellement cicatrisée... Nifty se précipite immédiatement vers moi quand elle me voit m'écrouler.

Nifty :" Mélodie ! Ça va ?"

Je prends une grande inspiration pour tenter de masquer ma douleur, puis je lui adresse un faible sourire.

Moi : "Oui... Juste une... une crampe. Ou quelque chose comme ça."

Je me relève avec difficulté, tentant de paraître aussi normale que possible, bien que sous le regard perplexe de Nifty. Je lui souris chaleureusement et lui ébouriffe doucement les cheveux pour lui faire comprendre que tout va bien, afin de ne pas laisser transparaître mes souffrances inutilement.

Une fois le linge étendu, Nifty part dépoussiérer le bureau de Charlie et Vaggie, me laissant seule pour arroser les fleurs du jardin.

Alastor avait dû informer Nifty de mon amour pour la nature, notamment les fleurs.La douleur intense que j'avais ressentie plus tôt s'était apaisée, devenant supportable. Désormais, je savais qu'il ne fallait pas lever les bras trop hauts, pour éviter de réouvrir ma cicatrice à nouveau.

J'attrape le tuyau d'arrosage et commence à arroser les parterres de fleurs. Lorsque j'arrive au rosier, mes pensées dérivent une fois de plus vers Alastor et le doux baiser qu'il avait déposé sur mon front la veille.

Peut-être que je me suis trompée à son sujet. Peut-être qu'il est en réalité quelqu'un de gentil et de doux. Après tout, il a tout fait pour me consoler... Alastor est peut-être une bonne personne... du moins, je l'espère...

Je sens soudain mes joues s'enflammer, signe que je dois arrêter de penser à lui. Je saisis rapidement une sucette dans ma poche, tout en admirant la magnifique rose de ce jardin d'Eden. Je dois mettre un terme à ces pensées, c'est pour mon propre bien.

"Alastor : - Bonjour, my dear."

Je sursaute violemment, faisant un bond de deux mètres. Quand on parle du loup ! Ce crétin de Bambi ! Instinctivement, je pointe le pistolet du tuyau d'arrosage vers Alastor.

Mais je baisse presque aussitôt l'arme improvisée, la douleur me tenaille, mais je fais mine de rien.

"Alastor : - Tu peux, je le mérite, darling."

Moi:- Non je n'en ai plus envie

Je lui adresse un sourire forcé, m'efforçant de ne pas lui montrer que je souffre. Alastor s'approche lentement de moi, et je me sens mal à l'aise. Je me tourne vers les rosiers, espérant échapper à son regard insistant. Est-ce qu'il a remarqué quelque chose ? Devrais-je lui dire ce qui m'arrive ? Non, je ne veux pas l'inquiéter davantage... J'ai déjà assez paniqué hier. Aller, Alastor, pars ou dis quelque chose...

"Moi : - Qu'est-ce que tu veux, Alastor ?"

"Alastor : - Humm mm... Rien, my dear..."

Quoi ? Pourquoi diable Alastor est-il ici ? Je détourne le regard, essayant de masquer mon embarras grandissant. Pourtant, quand j'ai finalement le courage de le regarder à nouveau, je suis surprise de découvrir un Alastor qui arbore un regard doux et un sourire chaleureux. Mon cœur bat plus fort dans ma poitrine, et je sens mes joues s'embraser davantage. Oh, Romane, calme-toi...

Je m'apprête à me donner une petite claque sur les joues pour chasser cette sensation gênante, mais avant même que mes mains ne touchent ma peau, Alastor attrape doucement mes poignets, m'en empêchant. Ses mains chaudes contre les miennes me font frissonner, et je suis submergée par un mélange d'émotions contradictoires.

Alastor: - Ne fais plus ça Mélodie, je n'aime pas quand tu fais cela.

Mon visage s'embrase immédiatement, prenant une teinte rouge cerise. Il est beaucoup trop près... bien trop près... Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer de façon alarmante. Je dois partir, m'éloigner de cette situation qui devient étouffante.

Je retire brusquement mes mains des siennes, m'échappant de sa proximité. Sans un mot, je me précipite pour ranger le tuyau d'arrosage, puis je m'enfuis vers le hall à grandes enjambées, le laissant là, planté, sans explication.

Je ne peux plus, je ne dois plus... Pardonne-moi, Alastor, mais je ne peux simplement pas...

Retournant au bar, j'espère intérieurement trouver Husker là pour discuter un peu et apaiser mon esprit troublé, mais le hall est étonnamment vide. Une sensation de solitude m'envahit alors, accentuée par le silence qui règne autour de moi. Je me sens soudainement désemparée, comme si le poids de toutes mes pensées s'abattait sur mes épaules.

Je prends quelques instants pour reprendre mon souffle, essayant de calmer les battements frénétiques de mon cœur. Mes joues brûlent toujours d'une chaleur intense, témoins de l'embarras persistant qui m'habite. Mais alors que je tente de retro

uver une certaine sérénité, la douleur me frappe de plein fouet, me faisant tomber à genoux.

Merde... La douleur est toujours là, insidieuse et implacable, comme une ombre qui ne me quitte jamais vraiment. Je lutte pour me relever, sentant mes forces me faire défaut. Chaque mouvement est une épreuve, chaque souffle une lutte.

Finalement, je parviens à rejoindre le confort du fauteuil le plus proche, m'effondrant lourdement contre son dossier. Les larmes menacent de couler, mais je les refoule avec force. Je ne veux pas céder à la faiblesse, pas maintenant.

Je ferme les yeux un instant, laissant mes pensées vagabonder. Je su

is fatiguée, épuisée même, mais je refuse de me laisser abattre. Je suis plus forte que ça.

Allez, Romane, reprends-toi. Pense à autre chose, trouve un moyen de t'évader de tout ça...C'est alors que mon regard se pose sur ma capeline accrochée au porte-manteau. Une lueur d'espoir naît au fond de moi. Et si je me plongeais dans un bon livre ? Une histoire qui m'emmènerait loin de ces tourments, ne serait-ce que pour un instant...

Je me lève avec précaution, sentant chaque fibre de mon être protester contre le moindre mouvement. Mais je m'efforce d'ignorer la douleur, de la reléguer au second plan. 

Je m'approche de ma capeline accrochée au porte-manteau, cherchant un refuge dans un monde imaginaire pour échapper à mes tourments. Mes doigts se posent sur un livre que j'avais laissé là quelque temps plus tôt : "Harry Potter à l'école des sorciers". C'est un choix parfait. 

M'installant dans le confort du grand canapé, face à la chaleur réconfortante de la cheminée, je laisse enfin libre cours à mes émotions. Les premières larmes coulent silencieusement sur mes joues, mais cette fois-ci, ce ne sont pas des larmes de douleur, mais de soulagement. Je suis enfin libre, libre de m'évader dans cet univers enchanteur, loin de tous mes soucis et de toutes mes peines.

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