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un plan pour se faire pardonner (POV Alastor)


"Moi : Romane, je suis désolé...

À peine ai-je prononcé ces mots que ses yeux s'assombrissent d'une colère contenue. Elle me coupe net, sans laisser la moindre chance à mes excuses de franchir ses lèvres. Son geste, empreint de cette brutalité inattendue, me laisse interdit, incertain de ce qui a pu la mettre dans un tel état... Romane, d'habitude si douce, semble bouillir de ressentiment à mon égard... Mais qu'ai-je donc pu faire pour mériter cette tempête dans son regard ?

Le souvenir de la scène me revient en flash : l'irritation montante en la voyant éclater de rire avec ces deux insupportables, alors que j'attendais seul dans sa chambre. Et cette tenue... Ah, cette tenue qui la mettait en valeur de la manière la plus déconcertante... Un mélange de frustration et de désir, une combinaison explosive... J'ai senti la rage monter en moi, brûlante et incontrôlable, jusqu'à m'emporter dans une bourrasque de mots que je regrette maintenant amèrement...

Le souvenir de la scène continue de tourbillonner dans mon esprit, comme un tourment incessant. Je ressens le poids de mes actes alors que je retourne au bar, le cœur lourd de regrets. Ma main se pose machinalement sur ma poche, comme si la réponse à mes tourments pouvait se trouver là, cachée dans l'obscurité de mon propre désarroi... Mais bien sûr, il n'y a rien, si ce n'est le vide et le poids de mes remords.

Husker, fidèle à lui-même, ne tarde pas à enfoncer le clou de ma culpabilité : "Tu as merdé là Al encore...", lâche-t-il d'un ton mordant.

Je lève les yeux vers lui, une pointe d'agacement teintant ma voix : "Je vous prie de bien vouloir vous taire, Husker, et de me servir un café."

Je m'effondre lourdement sur un tabouret, le poids de mes erreurs semblant écrasant sur mes épaules. Les mots cinglants de Husker résonnent dans ma tête, brouillant le fil de mes pensées avec une désagréable cacophonie. Je n'ai pas besoin qu'il enfonce davantage le couteau dans la plaie ; je suis déjà pleinement conscient de la gravité de mes actions...

Husker dépose mon café sur le comptoir devant moi, mais avant que je puisse en saisir la tasse, Angel s'installe à côté de moi, un sourire malicieux ourlant ses lèvres... Oh non, pas lui !

Moi: "Qu'est-ce que vous voulez, mon cher compagnon enjoué ?" dis-je d'un ton cinglant, prenant une gorgée de mon café tout en observant Husker d'un regard méfiant, lui qui semble complice de quelque chose... Quels sont leurs manigances ?

Angel, avec son air taquin habituel, brandit son maudit "téléphone" sous mon nez, m'affichant quelque chose qui me fait presque étouffer avec mon café. Une onde de choc parcourt mon être, tandis que ma poitrine se serre et que ma queue de cerf s'agite de manière incontrôlable. Une douce chaleur étrange m'envahit, me laissant dans un état de confusion et de désarroi... Je me sens... étrangement perturbé.

Angel :"Elle est belle, cette minette, non ?" lance Angel d'un ton léger, comme s'il n'avait pas conscience de la gravité de ses propos. "Je devrais peut-être l'amener travailler avec moi, je suis sûr que..."

La colère gronde en moi tel un volcan sur le point d'entrer en éruption. 

Moi: "FAIS CELA, ANGEL, ET JE TE TUE SUR-LE-CHAMP, COMPRIS ?!"

Je le saisis brusquement par le col, mes traits démoniaques transparaissant sous le voile de ma colère. Hors de question que Romane soit exposée à de telles intentions, je ne le permettrai pas !

Angel : "Al, calme-toi, c'est une blague", tente Angel, essayant de désamorcer la situation.

Malgré sa tentative de calmer le jeu, je suis encore secoué par l'émotion. Ma poigne se desserre lentement, mais l'effet de ses paroles taquines persiste dans mon esprit, laissant un goût amer dans ma bouche.

Husker: - Ouai Al lâche le.

Je me dépêche de me rhabiller, mes mains tremblantes ajustant à peine le noeud papillon. Mon cœur bat la chamade, submergé par un tourbillon d'émotions. La photo d'Angel sur l'écran réveille en moi quelque chose de nouveau, intense et troublant. C'est comme si chaque fibre de mon être était électrisée, dans une danse émotionnelle que je découvre à peine. Je m'effondre sur le comptoir, dépassé par cette vague d'émotions déconcertantes mais enivrantes.

Husker: - Al ?

Angel: - Hey ! Mon mac à la fraise. Ça va ?

Soudain, je suis saisi de violentes interférences... Mon cœur bat la chamade. Je tente de calmer mes émotions alors que je me redresse doucement sous les rires moqueurs de ces deux idiots.

Moi: - Cessez immédiatement de vous moquer de ma personne.

Angel: - Désolé mec, mais c'était tellement drôle.

Husker: - Ouais, sérieux Al... Ta tête était impayable !

Leurs rires s'éteignent sous mon regard assassin.

Moi: - JE VOUS PRIE DE METTRE FIN À CES RAFALES DE MOQUERIES !

Angel: - Ok, ok Al... Calme-toi.

Husker : - Attends, mec, stop... Tiens, prends ça.

Husker me tend un mouchoir avec une empathie palpable. Je l'attrape machinalement, me demandant pourquoi il me le tend avec cet air grave. Mes sourcils se froncent dans une expression d'incompréhension.

Husker : - Ton nez, tu saignes du nez vieux...

Quoi ! La sensation chaude du sang sur ma peau me rappelle brutalement à la réalité. Mon cœur bat à tout rompre, un mélange de confusion et de désarroi m'envahit. Comment est-ce possible ? Une simple photo, un simple souvenir d'elle et me voilà plongé dans cet état de vulnérabilité. C'est à la fois déroutant et exaltant.

Je presse le mouchoir contre mon nez, sentant la chaleur de mon propre sang, une métaphore troublante de ce que je ressens à l'intérieur. C'est comme si chaque goutte de sang qui s'écoule de moi était un symbole de l'amour qui me consume, incontrôlable et dévorant.

Dans cet état d'égarement, la logique voudrait que je m'éloigne d'elle, que je me protège de cette tempête émotionnelle. Mais alors que je me tiens là, le mouchoir taché de rouge entre mes doigts, je réalise que je ne peux pas. Je suis captivé, envoûté par elle, et même si cela me rend vulnérable, je ne peux m'empêcher de me laisser emporter par cette passion dévorante.

Je me ressaisis, calme mon cœur et cette chose qui bouillonne en moi. C'est à moi de me contrôler et de ne pas paraître pitoyable. Romane ne doit pas être affectée par cela.

Moi :" Romane m'en veut maintenant... Que puis-je faire pour qu'elle me pardonne ?"

Husker :"Tu sais, je m'y connais en matière de femmes. Offre-lui quelque chose et excuse-toi... Les femmes apprécient cela."

Angel tousse pour attirer notre attention.

Moi : "Angel ? Avez-vous quelque chose à dire ?"

Angel :" Je pense que Romane est ce genre de fille... Demande-lui juste pardon... Et fais quelque chose de "gentil" pour elle."

Un soupir las m'échappe tandis que je me lève de mon tabouret. Pour la première fois depuis mon existence, je m'interroge sérieusement sur les conseils d'Angel... Mais voilà le hic... Moi ? Faire quelque chose de « gentil » ?

En me dirigeant vers ma chambre pour me changer, je tente de trouver une idée... C'est impossible, qu'est-ce que je pourrais bien faire...

Perdu dans mes pensées, la photo qu'Angel m'avait montrée me revient en mémoire... Quels secrets peut-elle bien renfermer... Par Lucifer ! Un nouveau saignement de nez me surprend... Je veux juste la serrer dans mes bras comme hier soir, je dois impérativement m'excuser auprès d'elle !

Soudain, une idée germe dans mon esprit, comme une lueur dans l'obscurité. Hier... Cette blessure... Je sais ce que je vais faire pour qu'elle me pardonne... Je vais me venger de Vox ! Et puis, cela me fera du bien de lui apprendre un peu la politesse envers la gente féminine...

Déterminé, je me lève d'un bond, l'excitation pulsant dans mes veines. Je choisis soigneusement un nouveau costume, ajustant chaque détail avec précision, mon monocle glissant sur mon œil avec une assurance renouvelée. Je saisis ma canne d'un geste vif, son poids familier entre mes doigts, prêt à servir de support à ma juste vengeance.

En traversant le couloir vers le hall, j'aperçois soudain Angel surgir de l'autre extrémité, le visage blême, une expression de panique dans ses yeux. Son agitation éveille ma curiosité et une pointe d'inquiétude dans mon esprit déjà en ébullition. Que se passe-t-il donc pour qu'Angel soit si agité ?

Angel : - Ça en valait vraiment la peine !

Romane : - CRETIN !

Angel : - Moi aussi, mon chaton, je t'adore !

Il ralentit sa course, son visage transmettant une émotion indéfinissable alors qu'il s'approche de moi pour murmurer.

Angel : - À toi de jouer, smiley.

À moi de jouer ? Qu'est-ce qu'il entend par là ? Qu'est-ce qu'il lui a fait, cet idiot ?

Mon esprit tourbillonne d'émotions contradictoires, oscillant entre la confusion et l'excitation. Je suis à la fois irrité par le mystère qu'il semble impliquer et intrigué par ce défi implicite.

Arrivé dans le hall, mes pas me mènent à quelque chose de mou sous mon pied... Son calepin. Je le ramasse avec précaution, mes doigts tremblant légèrement alors que je le feuillette... Ses dessins captivent mon regard, chaque trait débordant de talent. Mon souffle se fige alors que je découvre le dessin que Romane était en train de faire, à moitié achevé : un champ de rosiers éclatant de beauté...

Romane s'approche de moi, son regard rencontrant le mien.

Moi : - Ton talent pour le dessin est vraiment exceptionnel, my dear.

Romane : - Merci, Monsieur Alastor.

Ce simple "Monsieur" fait naître en moi un tourbillon d'émotions, une pointe d'irritation mêlée à une douleur insidieuse. Je déteste quand elle m'appelle ainsi... Mais je refoule ces sentiments, me concentrant sur ce que cet étrange jeu implique... Comme l'a si énigmatiquement dit Angel, c'est à moi de jouer.

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