Sous le Poids des Épreuves (Pov de Romane)
Autour de moi, les rues que je connais si bien sont dévastées, englouties dans un tourbillon de flammes et de destruction. Les cris de douleur et de peur résonnent dans l'air alors que les anges exterminateurs pourchassent tout sur leur passage.
Je cours à travers les décombres fumants, cherchant désespérément mes amis, mes proches. À chaque coin de rue, je découvre une nouvelle scène d'horreur : des démons gisant dans leur propre sang, des bâtiments détruits éclatant de flammes infernales, des anges implacables abattant tout sur leur passage.
Puis, j'aperçois Alastor, entouré d'anges. Leurs lances de lumière blanche transpercent sa silhouette une et encore une fois. Son rire autrefois joyeux se transforme en un cri de souffrance, et je sens mon cœur se briser à chaque coup porté.
"Alastor !", crie-je, mais ma voix se perd dans le vacarme de la destruction.
À ses côtés, les corps sans vie de Vaggie, Charlie, Niffty, Angel Dust, et Husk, mes amis les plus chers, gisent sur le sol, entourés par les débris et la ruine. Leur absence de mouvement, leur silence terrifiant, rend la réalité du carnage encore plus insupportable.
Je veux courir vers eux, les protéger, mais mes jambes refusent de bouger, comme enchaînées par une force invisible.
Puis, je la vois. Sera, le visage dur et impitoyable, me regarde avec mépris.
Sera : "C'est ta faute", résonne sa voix dans mon esprit, accusatrice et impitoyable. "Ta présence ici a attiré notre courroux sur eux. Tu es responsable de tout cela."
Les larmes coulent sur mes joues brûlantes alors que j'essaie de parler, de crier ma douleur, mais mes mots se perdent dans le chaos. Je veux dire que je n'ai pas choisi cela, que je ne mérite pas cette souffrance et cette culpabilité accablante. Mais les mots restent coincés dans ma gorge, étouffés par l'horreur de la scène qui se déroule sous mes yeux.
Mes yeux s'ouvrent brusquement, mon cœur battant la chamade. Une sueur froide couvre mon front et je ressens encore l'écho des cris et des flammes qui me hantent. Je respire profondément, essayant de reprendre mon souffle et de calmer la terreur qui m'étreint.
Je regarde autour de moi, mes petites pattes sont posées sur le bar, et Husker et Alastor me regardent avec des expressions inquiètes.
Alastor : "Romane? My dear, ça va ?"
Husker : "Elle semble paniquée."
Alastor : "Bravo, je ne l'avais pas remarqué..."
Alastor me caresse doucement la tête, mais je sais qu'il ne peut pas comprendre ce que je ressens sous cette forme. Seul Husker le peut.
Alastor : "Ce n'était qu'un cauchemar, ça va aller."
Je miaule faiblement, essayant de communiquer ma gratitude. Je vois le sourire de Alastor s'élargir.
Alastor : "Tu te sens mieux?"
J'acquiesce et fais un grand sourire. Alastor appuie gentiment sur mon nez. Husker soupire et s'éloigne un peu.
Alastor : "Alors, que vas-tu faire pour reprendre ta forme... D'accord, la présence de ta sœur t'a un peu stressée, mais c'est bon maintenant..."
Je soupire intérieurement. Alastor pense que c'est juste la présence de ma sœur qui m'a stressée, mais il y a tout ce qui suit. Si ma sœur est ici, cela signifie que mes amis sont maintenant seuls sur Terre. Ensuite, je connais ma sœur. Si elle n'est pas encore allée frapper à la porte du Paradis et retourner la boutique, c'est qu'elle doit ignorer la purge, tout comme je l'ignorais à mon arrivée en haut.
Qu'est-ce que je vais faire désormais... Soudain, j'entends Alastor taper du pied frénétiquement. Je relève le regard et j'ai l'impression qu'un millier de pensées lui traversent la tête. Il stresse lui aussi ?
Je miaule à nouveau, attirant son attention.
Alastor : "Darling, te voir sous cette forme me stresse..."
Je le vois bien. Soudain, Alastor me saisit et me prend dans ses bras. Il dit "à plus tard" à Husker et monte dans sa chambre qui est toujours dévastée. Il claque des doigts et tout se remet en place, les meubles retournent à leurs positions initiales, les objets brisés se recollent, et le désordre disparaît.
Je remarque alors que malgré toute cette colère, Alastor n'a jamais brisé ma rose éternelle. Elle s'envole doucement et se pose délicatement sur un petit bureau et commence à chercher dans ses livres
Alastor feuillette frénétiquement ses livres, ses yeux parcourant les pages à une vitesse incroyable. Je le regarde, curieuse et inquiète à la fois, me demandant ce qu'il cherche désespérément.
Alastor : "Il doit bien y avoir quelque chose ici... Quelque chose pour inverser cette situation."
Je miaule doucement pour attirer son attention, mais il est absorbé par ses recherches. Ses mouvements deviennent de plus en plus frénétiques, comme s'il était pressé par le temps. Je m'approche de lui et frotte ma tête contre sa main pour le calmer. Il s'arrête un instant, prend une profonde inspiration, et me regarde avec des yeux adoucis.
Soudain, on frappe à la porte. Alastor se tourne vers la source du bruit, ses sourcils se fronçant d'inquiétude. La porte s'ouvre tout doucement... Nina...
Alastor : "Ah, Mademoiselle Nina. Que puis-je pour vous ?"
Nina s'avance, son regard oscillant entre inquiétude et défi.
Nina : "Je suis venue voir comment va Romane. On m'a dit qu'elle avait un petit problème."
Alastor se redresse, essayant de dissimuler son propre stress. Je sens une boule s'installer dans mon estomac.
Alastor : "Romane ne peut pas reprendre sa forme de démon. Elle est... bloquée."
Nina s'approche de moi et me regarde en levant un sourcil. Je feule sur elle.
Nina : "Ah, c'est de ta faute."
Alastor : "Pardon ? Ma faute ? Vous vous moquez de moi, mademoiselle ?"
Je peux voir qu'Alastor semble se mettre en colère. Ah non, je ne veux pas de bagarre...
Moi (pensée) : "Il faut les calmer, mais comment..."
Nina : "Oui, ta faute. Romane est une éponge émotionnelle, elle ressent tout ce que tu ressens. Ton stress la bloque."
Alastor : "C'est ridicule ! Je fais tout pour l'aider !"
Nina : "Justement, ton aide frénétique l'oppresse encore plus."
Alastor serre les poings, visiblement prêt à répliquer, mais je me mets entre eux, miaulant désespérément pour attirer leur attention.
Moi : "Stop ! Arrêtez de vous disputer. Ça ne sert à rien."
Alastor se calme légèrement, mais son regard est toujours dur. Nina, de son côté, semble satisfaite de m'avoir fait réagir.
Nina : "Romane, tu sais que j'ai raison. Alastor, écoute-moi. Si tu veux vraiment l'aider, tu dois te calmer."
Alastor prend une profonde inspiration, luttant visiblement pour maîtriser sa colère. Il s'approche de moi et pose une main douce sur ma tête, sa présence apaisante m'aidant à rassembler mes pensées tourmentées.
Cependant, le visage amusé de Nina change et prend une forme plus sérieuse, ses yeux scintillant d'une gravité nouvelle.
Nina : "Bien... alors tout d'abord... Je suis désolée, Romane, pour le meurtre de Lucas. Je ne savais pas que ça te ferait autant de mal."
Je la fixe, surprise par ses excuses inattendues. Son ton, généralement empreint de sarcasme et de légèreté, est maintenant empreint de sincérité. Elle continue, ses mots devenant plus doux, presque mélancoliques.
Nina : "Je dois aussi t'avouer quelque chose. Je ne suis pas morte seule. Tous les membres de notre groupe le sont aussi et ils doivent errer en ville quelque part..."
Je bondis, choquée, mon esprit envahi par un flot d'émotions contradictoires.
Moi : "Quoi... ils sont... non enfin... je..."
Mes pensées s'embrouillent, se heurtant entre une profonde joie à l'idée de retrouver nos amis, une tristesse accablante face à notre sort commun, et une peur viscérale de ce que cela signifie pour nous tous.
Alastor, tentant de reprendre le contrôle de la situation, lance un regard noir à Nina.
Alastor : "Et vous disiez que c'était de ma faute ? Regardez dans quel état vous me la mettez..."
Nina soupire mais ignore l'intervention d'Alastor, concentrée sur moi.
Nina : "Je ne sais pas ce que tu as fait pour te retrouver ici, ou dans quel bourbier tu t'es mise, mais je serai toujours là pour t'aider. Tu te souviens de ce que je disais souvent, 'tu seras ma lumière, alors je serai ton ombre'."
Ses mots résonnent en moi, éveillant des souvenirs enfouis de nos promesses partagées. Je me souviens de ces moments où nous nous réconfortions mutuellement, où nous nous jurions de rester ensemble quoi qu'il arrive. La réalité de ses paroles me frappe de plein fouet, renforçant notre lien au-delà de la mort.
Je miaule faiblement, touchée par les paroles sincères de Nina, mais une part de moi reste déterminée à ne pas impliquer les autres dans mes problèmes. Mon regard se pose sur elle, remplie d'une gratitude mélangée à une profonde réticence.
Romane : "Je ne veux plus vous mettre dans mes soucis."
Nina éclate de rire, un rire à la fois moqueur et affectueux, qui contraste avec la gravité de la situation. Son rire résonne comme une mélodie réconfortante dans ce monde sombre.
Nina : "Tu n'as pas le choix, sœurette. Nous sommes liées, que tu le veuilles ou non."
Sans attendre de réponse, elle s'assoit à mes côtés sur le sol froid et commence à parler d'un souvenir précieux. Ses yeux brillent d'une lueur nostalgique alors qu'elle se remémore le passé.
Nina : "Tu te souviens de ce soir-là, quand on était enfants ? Nous avions eu une énième crise de nerfs de maman. C'était l'une de ces nuits où elle avait explosé pour des raisons insignifiantes, et nous, nous avions décidé de fuir, juste pour échapper à la tempête. Nous avons pris la fuite avec les quelques affaires que nous avions pu attraper, ne sachant pas vraiment où nous allions."
Je ferme les yeux un instant, laissant les souvenirs de cette nuit-là remonter à la surface. Je me souviens de la sensation de la brise nocturne sur mon visage, et de la peur mêlée d'excitation qui nous poussait à nous éloigner de notre maison.
Nina poursuit, les yeux brillants de l'émotion.
Nina : "Nous avons marché pendant des heures, sans vraiment savoir où nous allions, jusqu'à ce que nous arrivions à une plaine dégagée. Là, nous avons découvert un lac tranquille, caché entre les collines comme un secret. Les étoiles brillaient au-dessus de nous, comme si elles étaient les seules témoins de notre escapade. Le ciel était tellement clair ce soir-là, que chaque étoile semblait plus brillante que d'habitude."
Elle laisse échapper un soupir, comme si elle pouvait encore ressentir l'atmosphère apaisante de cette nuit.
Nina : "Nous nous sommes installées près du lac, sur un tapis d'herbes fraîches, loin de tout. J'étais bouleversée, les larmes coulant sur mes joues sans fin. Les étoiles étaient là pour nous, mais je me sentais si seule et perdue. Tu savais à quel point j'étais mal, et tu as fait quelque chose que je n'oublierai jamais."
Elle tourne son visage vers moi, un sourire tendre aux lèvres.
Nina : "Tout à coup, tu t'es levée et tu as commencé à marcher vers le bord du lac. Les rayons de la lune se reflétaient sur l'eau, créant des vagues argentées qui dansaient sous la lumière. Tu as commencé à chanter, une chanson que tu avais écrite toi-même. C'était une mélodie douce et réconfortante, empreinte de ton âme et de ton cœur. Ta voix était faible au début, tremblante d'émotion, mais elle est devenue plus assurée, remplissant l'air de quelque chose de pur et de beau."
Je ferme les yeux, submergée par le souvenir de ce moment précieux. La chanson que j'avais écrite, inspirée par les difficultés que nous traversions et par mon désir de réconforter Nina, était comme un baume pour nos âmes. Je me revois au bord du lac, les paroles de ma chanson flottant dans l'air nocturne, cherchant à transformer la tristesse en quelque chose de magique.
Nina poursuit, avec une expression empreinte de gratitude et de mélancolie.
Nina : "Je me souviens de l'expression sur ton visage pendant que tu chantais. C'était comme si chaque mot et chaque note étaient une extension de toi-même, tissés à partir de tes émotions les plus profondes. Tu utilisais ta musique pour créer un cocon de chaleur et de réconfort autour de moi. Peu à peu, mes larmes se sont arrêtées, et un sourire a commencé à éclairer mon visage. Ce soir-là, tu as transformé un moment de désespoir en un souvenir lumineux grâce à ta propre création."
Les mots de Nina résonnent avec une clarté poignante, et je sens une chaleur réconfortante m'envahir. Le souvenir de ma chanson, un acte d'amour pur, renforce le lien qui nous unit et me rappelle que la musique que j'avais créée n'était pas seulement un simple geste, mais une véritable expression de mon soutien et de mon affection pour elle.
Alors que je revis ce souvenir, je sens ma forme de chat commencer à se dissiper. La chaleur de l'émotion et de la nostalgie semble éveiller ma véritable apparence. Mon corps se transforme lentement, la forme féline disparaissant pour révéler mon apparence originelle de démon. La transition se fait avec douceur, comme si le pouvoir de la chanson avait permis à ma véritable nature de reprendre sa place.
Alastor, témoin de cette transformation, claque des doigts. Une couverture douce apparaît, flottant dans les airs avant de se poser rapidement sur mes épaules. Sa chaleur est une caresse bienvenue contre le poids des émotions que je porte.
Alastor : "Il est temps de te réchauffer un peu."
Ses joues sont légèrement rouges, mais il garde un sourire bienveillant. En me voyant réapparaître sous ma forme démoniaque, ma sœur recule légèrement, puis un sourire amusé se dessine sur ses lèvres.
Nina : "Oh, donc on est de retour à la case départ, et cette fois-ci dans toute ta splendeur... ou devrais-je dire, toute ta nudité. Tu es comme un vers tout droit sorti de la terre !"
Elle éclate de rire, visiblement ravie par la situation. Ses rires résonnent dans la pièce, et je sens une vague de honte et de colère monter en moi.
Moi: "Nina ! Ce n'est vraiment pas le moment pour tes remarques ! Te moquer de moi en train d'être nue n'est pas du tout ce dont j'ai besoin !"
Nina, avec un sourire malicieux, rajoute :
Nina : "Ah non, ne t'énerve pas trop. Tu risques de te retransformer en chat, sinon. Et là, je pourrais vraiment me moquer de toi."
Je lui lance un regard noir, ma frustration se mêlant à un sourire involontaire.
Romane : "Arrête avec tes remarques. Je veux juste que tout cela se passe sans trop de complications."
Alastor : "Mademoiselle Nina, je vous remercie de ne pas ajouter de tension à un moment déjà difficile pour Romane. Votre sens de l'humour est inapproprié ici."
Je laisse échapper un petit "tsssss" sous ma couverture, en entendant les oreilles d'Alastor bouger légèrement au son. Le geste n'a pas échappé à Nina, qui se contente de soupirer avant de faire un pas vers la porte.
Nina : "C'est bon, c'est bon... Ruby, rabille-la."
Une lumière rose éclaire la pièce, enveloppant mon corps. En un instant, une tenue apparaîtrait sur moi. Je regarde la tenue avec une grimace mêlée de surprise et de dégoût.
La tenue est résolument rock, avec une touche de style punk. Elle se compose d'une veste en cuir noir, orné de clous métalliques argentés sur les épaules et les manches. La veste est légèrement cintrée, accentuant ma taille, mais le cuir durci la rend inconfortable. En dessous, je porte un top rose vif, en tissu brillant, qui contraste vivement avec le noir de la veste. Le top est coupé de manière asymétrique, avec un décolleté plongeant et des détails en résille.
Le bas se compose d'un pantalon en cuir noir, également orné de clous sur les cuisses et les genoux, ainsi que de sangles en métal. Les pantalons sont ajustés et s'arrêtent juste au-dessus des genoux, révélant des bas en résille noire. Aux pieds, des bottines en cuir noir avec des lacets métalliques complètent le look.
Je me sens mal à l'aise dans cette tenue, détestant le contraste entre la dureté du cuir et la couleur vive du top, qui me semble à la fois excentrique et déconcertante.
Moi: "Nina ! Vraiment ? Je déteste ce style ! C'est exactement le genre de vêtements que je ne peux pas supporter !"
Nina commence à se déplacer vers la porte, un sourire espiègle sur les lèvres.
Nina : "Même si je n'ai aucune idée de ce que tu caches, je te laisse avec ton nouveau look. On ne sait jamais, peut-être que ça t'aidera à te sentir un peu plus comme toi-même. Je passerai te voir ce soir pour prendre un verre, sœur."
Elle m'envoie un baiser aérien avant de quitter la pièce. Je regarde ma tenue avec une combinaison de mécontentement et d'irritation. Alastor, cependant, semble comprendre l'importance de la situation et observe la scène avec une lueur de perplexité mêlée d'amusement.
Alastor : "Romane, je vois bien que ce style ne te plaît pas. Voulais-tu que je te change en quelque chose de plus approprié ?"
Je hoche la tête avec un mélange de soulagement et de gêne.
Moi : "Oui, s'il te plaît... Je préférerais quelque chose de moins... extravagant. Et s'il te plaît, ne te moque pas."
Alastor, avec un sourire réconfortant, répond avec une note d'assurance.
Alastor : "Oh, ne t'inquiète pas, my dear. Cela ne me viendrait même pas à l'esprit de me moquer de toi."
Il claque des doigts avec une élégance et une rapidité qui me fascinent toujours. La lumière rose qui brillait autour de moi se transforme, enveloppant mon corps dans une nouvelle lueur douce et apaisante. En un instant, ma tenue rock se transforme en quelque chose de bien plus simple et élégant.
La nouvelle robe qui apparaît est un mélange harmonieux de rouge et de noir, beaucoup plus en accord avec mon style personnel. Le haut de la robe est rouge vif, avec des manches longues en tissu léger qui tombent délicatement jusqu'à mes poignets. Le col est en forme de V, laissant une légère ouverture qui donne un air raffiné à la tenue.
Le bas de la robe est constitué d'une jupe à carreaux noirs et rouges, qui se déploie en une coupe fluide et élégante. Les carreaux sont subtils mais élégants, apportant une touche de sophistication sans être trop criards. La jupe se termine juste au-dessus des genoux, me permettant de bouger librement tout en restant élégante.
J'accompagne la robe d'un collant noir opaque, offrant une couverture confortable tout en gardant une allure chic. Mes pieds sont chaussés de ballerines noires, simples et classiques, parfaites pour compléter le look sans sacrifier le confort.
En regardant cette nouvelle tenue, je me sens beaucoup plus à l'aise. La robe, avec ses couleurs et son design, correspond bien mieux à mon style et à mon état d'esprit actuel.
Moi : "Merci, Alastor. Cette tenue est beaucoup mieux. Elle est à la fois élégante et confortable."
Alastor, avec un sourire satisfait, répond :
Alastor : "Je suis ravi que cela te convienne, darling."
Je regarde ma nouvelle tenue avec satisfaction, appréciant le confort et l'élégance qui me redonnent confiance. Alastor, de son côté, semble visiblement content de la réaction positive, mais son sourire s'estompe légèrement, et une lueur de malaise traverse son regard.
Je me lève et fais quelques pas dans la pièce, me dirigeant vers la table à chevet où repose ma rose éternelle. Alastor me suit des yeux, son expression changeant au fur et à mesure que je m'approche de l'objet.
La rose éternelle brille doucement, comme si elle attendait ce moment. Je la prends délicatement entre mes doigts, sentant l'émotion et le souvenir qu'elle porte.
Alastor : "Oh... je l'ai trouvée dans ma chambre, je croyais que c'était... je ne savais pas que..."
Je le regarde, un sourire tranquille sur les lèvres.
Moi : "Je sais, Alastor. C'est moi qui l'ai faite et offerte."
Alastor semble figé un instant, un mélange de compréhension et de surprise traversant son visage.Son sourire, si familier et réconfortant, m'émeut profondément, me rappelant combien il est important pour moi. Son regard se fait tendre, mais il semble également soucieux, son sourire affichant un mélange de compréhension et d'appréhension.
Alastor : "C'était toi... la rose."
Je hoche la tête, un sourire timide apparaissant sur mes lèvres.
Moi : "Oui."
Le doux sourire d'Alastor illumine son visage, me faisant rougir légèrement. Ce sourire, je le chéris tant pour sa chaleur et sa sincérité. Il marque un moment de connexion entre nous, un rappel de la profondeur de notre relation.
Alastor : "Hum, changeons de sujet. Que comptes-tu faire cet après-midi ? Nous pourrions aller au jardin, ou faire une promenade, ou..."
Je l'interromps, l'urgence dans ma voix tranchant à travers les suggestions d'Alastor.
Moi : "Désolée, Alastor, mais je vais aller les chercher un peu... et j'aimerais le faire seule."
Je vois Alastor réagir à ma demande, baissant les oreilles et les yeux, son sourire toujours présent mais teinté d'une légère tristesse. Il serre les poings, comme s'il essayait de contenir son inquiétude.
Alastor : "D'accord. Est-ce que Shadow peut venir avec toi ?
Il respecte les termes de notre contrat,Je fais une légère pause, considérant sa demande. La présence de Shadow pourrait effectivement rendre la situation plus sûre, tout en apaisant les inquiétudes d'Alastor.
Moi : "D'accord, si cela peut te rassurer."
Un soupir de soulagement s'échappe des lèvres d'Alastor. Il donne un signe de tête et Shadow apparaît instantanément, son aura sombre et imposante m'entourant protectivement.
Alastor : "Shadow, surveille ses arrières, compris ?"
Shadow acquiesce d'un mouvement de tête, son regard perçant se posant sur moi avec une intensité silencieuse.
En quittant la chambre, je me tourne vers Alastor une dernière fois. Ses yeux, habituellement perçants et impénétrables, se fixent sur moi avec une intensité particulière. Je m'avance vers lui, le cœur battant légèrement plus vite, et je dépose un baiser léger sur sa joue.
Lorsque mes lèvres touchent la peau d'Alastor, il se fige un instant, ses yeux s'illuminant brièvement avec un éclat d'"ON AIR". Puis, il reprend doucement ses esprits, et un sourire discret mais significatif se forme sur ses lèvres. Avec une tendresse presque imperceptible, il pose sa main sur ma joue, un geste léger qui semble suspendu dans le temps. Mon cœur se met à battre plus fort, et je me vois contrainte de reculer.
Je dois d'abord trouver un moyen de faire disparaître cette épée de Damoclès qui pèse sur moi.
Moi : "Merci, Alastor. À plus tard."
Je quitte la chambre, puis l'hôtel, les rues de la ville s'étendant devant moi, emplissant l'air de promesses et d'incertitudes. Shadow me suit de près, son silence rassurant contrastant avec l'agitation intérieure que je ressens. Nous avançons ensemble, prêts à affronter les défis qui nous attendent, déterminés à retrouver mes amis et à démêler les mystères qui entourent notre situation actuelle.
PS: Chers lecteurs, lectrices
Je suis ravie de vous annoncer que la musique de Romane sera disponible demain mon autre livre, "Cahier de Musique". Vous pourrez découvrir la chanson qu'a chanter Romane dans ce chapitre.
Merci pour votre soutien et patience !
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