Petit message pour le 100e chapitre : 

Je suis profondément ému et rempli de gratitude envers chacun de vous, chers lecteurs. Jamais je n'aurais imaginé que ma fanfiction susciterait un tel engouement et attirerait autant de passionnés. C'est avec un cœur plein de joie que je vous remercie pour votre soutien et votre enthousiasme. Vos retours et votre présence ont été une source d'inspiration incroyable, et savoir que mes mots ont touché tant de personnes me remplit d'une immense fierté. Merci infiniment de faire partie de cette aventure avec moi.

De plus, je tiens à vous confier à quel point j'apprécie lire chacun de vos commentaires. Vos réactions, vos théories et même vos critiques constructives nourrissent mon amour pour l'écriture et renforcent ma connexion avec cette communauté si vibrante. Chaque mot que vous prenez le temps de partager avec moi compte énormément et contribue à faire de cette expérience une aventure encore plus enrichissante. Merci encore pour tout.❤

Maintenant passons au chapitre ( attention à vos petit cœur): 

Nous avançons dans les rues de Penta City, mais je préfère garder une distance légère avec Alastor, ne marchant pas directement à ses côtés. Les regards curieux et insidieux des passants me pèsent, comme autant de poids sur mes épaules, et le silence qui s'installe entre nous semble amplifier cette tension palpable.

C'est alors que je remarque Bambi prendre un mouchoir et le porter à son nez, ses gestes trahissant une certaine gêne. Inquiète, je m'adresse à lui pour m'assurer que tout va bien.

Moi : "Est-ce que ça va ?"

Alastor : "Oui, oui, désolé, my dear... seulement..."

Son expression se trouble, et avant que je puisse comprendre ce qui se passe, il s'arrête brusquement, bloquant mes pas. Sans avertissement, Shadow saisit fermement mon bras et me tire en arrière, une lueur d'urgence dans ses yeux. Alastor, d'une voix à peine audible

Alastor : "Part."

Un frisson glacial parcourt mon échine à ces mots. Le regard d'Alastor semble traversé par une étrange détermination, et je sens une menace latente dans l'air. Mais malgré cette atmosphère tendue, je refuse de céder à la panique. Je résiste à l'emprise de Shadow, mon cœur battant la chamade alors que je m'accroche à l'espoir de comprendre ce qui se passe.

Alastor : "Part..."

À sa deuxième demande, un frisson me parcourt alors que je réalise l'insistance dans sa voix. Mais je ne peux pas partir, pas sans savoir ce qui se trame. Une chaîne invisible semble enrouler son poignet, emprisonnant son mouvement, car il  me sous-estime ...

Vox : "Qu'est-ce que cela, Alastor ? On ne sait pas tenir ses pactes à la règle ?"

Les mots tranchants de Vox résonnent dans l'air, tandis que je perçois distinctement le ton de mépris dans sa voix. À ses côtés, Valention et la mystérieuse femme éclatent de rire, créant une cacophonie de moqueries et de menace. Bien que je ne puisse pas les voir, leur présence combinée suffit à alimenter mon inquiétude.

Alastor, se tenant devant moi comme un rempart, semble déterminé à me garder cachée. Malgré la tension palpable qui règne autour de nous, je ne ressens pas de peur, seulement une résolution inébranlable à protéger Alastor, quel qu'en soit le prix.

Soudain, une sensation familière m'envahit. Mon regard se trouble, et je sens une énergie que je connais trop bien circuler à travers mes veines. C'est alors que je réalise : Alastor, dans ma tentative de le protéger, déclenche une transformation en moi, une métamorphose que je connais trop bien pour l'ignorer.

Au milieu de cette tourmente d'émotions et de puissance latente, je sais qu'une décision cruciale se profile à l'horizon. Si je choisis de me battre, je risque de révéler involontairement ma véritable nature à Alastor et à ses types. Mais rester passive pourrait mettre Alastor en danger.

Dans un élan de réflexion, une idée éclaire ma pensée alors que je sens la traction insistante de Shadow. Je choisis de suivre son guide, me laissant entraîner discrètement vers une ruelle à l'écart. Un frisson d'anticipation parcourt mon échine alors que nous nous éloignons, échappant momentanément à l'attention des trois individus.

Une fois à l'abri des regards, Shadow s'assure silencieusement que je vais bien, son regard empreint de sollicitude. Il me fait signe de garder le silence, puis retourne auprès d'Alastor. Dans un geste empreint de tendresse, Shadow dépose un baiser léger sur mon front.

Alors que je le regarde s'éloigner, mon cœur tambourine dans ma tête alors que je supplie Pearl de venir.

Moi: "Je t'en supplie, Pearl."

Je sens alors une étrange sensation parcourir mon corps, comme des vagues d'énergie qui me traversent. Une douleur lancinante s'installe, semblable à des milliers d'épines s'enfonçant dans ma chair. Mes membres tremblent sous l'effet de la métamorphose imminente, et je lutte pour garder le contrôle alors que mon essence angélique se réveille en moi.

Pearl : "Qu'est-ce qui se passe?"

Moi : "Pearl! On a un gros souci."

Pearl: "Je vois ça."

Mon corps se tord dans un élan de transformation, chaque fibre de mon être se réorganisant pour accueillir ma véritable nature. Les ailes angéliques se déploient dans un frémissement douloureux, déchirant le tissu de mes vêtements. Une lumière éblouissante émane de moi, illuminant la ruelle sombre de sa lueur céleste.

Moi : "Pearl, il faut que tu me fournisses une tenue adaptée et surtout un modificateur de voix, ainsi que ma faux."

Pearl : "Un masque, je suppose ?"

Moi : "Oui."

Malgré la douleur lancinante qui m'envahit, je suis déterminée à affronter ce qui vient, armée de ma nouvelle apparence angélique. Pearl répond à mon appel en faisant apparaître les vêtements demandés sur mon corps, ainsi que le modificateur de voix et le masque. Je retire le collier d'Alastor et le tends à Pearl, mais soudain, une chaîne invisible s'enroule autour de mon poignet.

Une panique sourde s'empare de moi alors que je réalise l'importance de cette chaîne. Je ne peux pas m'en séparer, c'est le pacte que j'ai passé avec Alastor. Si jamais il découvre que je l'ai enlevé, il comprendra qui je suis réellement. Pearl semble choquée de voir cette chaîne, me rappelant les termes du contrat que je n'avais pas pris en compte.

Je prends alors une décision rapide. Je glisse précipitamment le collier dans ma poche, ce qui a pour effet de libérer ma main de l'emprise de la chaîne. Je dois respecter les termes du contrat, même si cela me remplit de terreur. Si la chaîne s'est détachée lorsque j'ai gardé le collier, cela signifie que celle d'Alastor doit toujours être présente. Je dois me dépêcher.

Je mets rapidement le modificateur de voix, rendant ma voix plus aiguë, puis je saisis le masque de kitsuné et le place sur mon visage. Sans plus attendre, dans un mouvement fluide et puissant, mes ailes angéliques s'ouvrent dans un éclat de lumière, propulsant mon corps dans les airs.

Je n'avais pas oublié ce que nous avions appris là-haut. D'un battement d'ailes puissant, je m'élance à toute vitesse à travers les cieux, me dirigeant vers le lieu où Alastor et ses agresseurs se trouvent. Je me pose rapidement sur un toit non loin de là où la scène se déroule, mes sens en alerte à chaque bruit dans la rue en contrebas.

Les rires sinistres de Vox résonnent dans l'air, accompagnés de ceux de ses deux complices. La démone mince, aux cheveux bouclés ornés de nuances de rouge et de bleu, attire mon attention. Son regard aux iris blancs est glaçant, et ses vêtements aux motifs évocateurs laissent peu de place au doute sur son allégeance.

Mais mon attention se porte rapidement sur Alastor, gisant au sol, blessé et ensanglanté. La colère gronde en moi alors que je vois Vox s'apprêter à l'attaquer de nouveau, utilisant des fils de fil électrique comme armes.

Je n'ai plus de temps à perdre. D'un bond agile, je m'élance vers Vox, le frappant de toutes mes forces et le projetant violemment contre un mur. La surprise se lit sur le visage de ses complices.

Valentino : "C'est quoi cette merde ?!"

La femme : "Oh putain !"

Elle prend un selfie avec moi en arrière-plan, ne réalisant pas la menace que je représente... ou peut etre que si

Soudain, Valentino dégaine une arme à feu, mais je parviens à esquiver habilement le tir, la balle s'écrasant dans le mur à côté de moi.

Moi : "Ben alors, tu ne me reconnais pas ?"

Je brandis ma faux avec détermination, forçant Valentino à reculer, tandis que son complice rit de plus belle.

La femme : "Qu'est-ce que fout un ange exterminateur en plein Penta City, deux mois après la purge ?"

Moi : "Cela ne te regarde pas, et je ne suis pas un ange exterminateur, mais je pourrais bien vous botter les fesses."

Elle est sur le point de m'attaquer, mais Vox l'arrête brusquement.

Vox : "Arrête, Velvette ! Elle est à moi !"

Des câbles électriques volent vers moi, mais je réagis avec une agilité fulgurante, esquivant chaque attaque grâce à ma faux, manœuvrant avec une précision acquise au fil de mes combats antérieurs.

Vox : "C'est impossible, tu es l'autre pute de l'autre fois ! Comment ?"

Moi : "C'est un secret."

Mon ton reste calme, mais mes yeux trahissent une détermination sans faille. Je suis prête à affronter Vox et ses complices pour protéger Alastor, même si cela signifie devoir affronter mes propres démons.

Alors que je me prépare mentalement à une bataille difficile contre trois adversaires, Valentino saisit Velvette et s'envole avec elle, tandis que Vox disparaît dans un réseau électrique, laissant derrière lui une menace voilée de promesses de vengeance.

Vox : "On te retrouvera...

Moi : "Bande de lâches..."

Alors que je m'apprête à me tourner vers Alastor pour m'assurer de sa sécurité, une ombre surgit et me projette violemment contre un mur. Un craquement sinistre résonne dans l'air alors que la douleur aiguë me traverse, mais je me relève rapidement malgré tout, déterminée à continuer le combat.

Alastor : "Si vous pensez pouvoir m'achever, sale ange, vous vous trompez."

Sa voix résonne dans l'air, chargée d'une haine froide qui glace mon sang alors que son bâton pointe dangereusement vers ma gorge. Une larme solitaire s'échappe de mes yeux, trahissant mon désarroi face à la situation. Le démon qui se tient devant moi semble prêt à en finir, à effacer ma présence de ce monde. Je sens mon cœur se serrer douloureusement, la peur et la tristesse mêlées dans une étreinte étouffante.

D'un geste tremblant, je serre ma faux, non pas pour attaquer, mais pour me défendre, pour me protéger de celui qui se tient devant moi. Je frappe sa canne dans un geste désespéré, cherchant à le désarmer, mais mes mains tremblantes trahissent ma peine. Lorsque je réussis à le faire chuter, je m'efforce de maîtriser mes émotions débordantes, de ne pas céder à mes larmes.

Le silence qui suit est pesant, chargé de tension et d'incertitude. Je pointe ma faux sous sa gorge avec précaution, mes doigts crispés autour de son manche. La lueur de défi dans ses yeux sombres ne fait qu'intensifier mon propre chagrin.

Moi : "Je ne veux pas t'achever..."

Je range mon arme.

Moi : "Je te laisse la vie sauve, démon. Je ne suis pas une meurtrière..."

Pourtant, l'acceptation ne vient pas. Les yeux d'Alastor restent durs, imprégnés de méfiance et de désespoir.

Alastor : "Vous croyez que je vais vous croire..."

Sa voix est un murmure glacé dans l'air, un reflet de la noirceur. Je sens mon cœur se briser un peu plus, la douleur de son rejet me transperçant comme une lame acérée. Je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard accusateur.

Moi : "Je l'aurais espéré..."

Mes mots sont à peine audibles, emportés par le vent qui souffle entre nous. Je ressens comme une étreinte douloureuse autour de mon cœur alors que je contemple la rage et le dégoût qui embrasent les yeux d'Alastor.

Je m'envole rapidement, cherchant refuge dans la ruelle où Shadow m'avait cachée plus tôt. Chaque battement de mes ailes résonne dans l'air, comme le rythme irrégulier de mon propre cœur, empli de tristesse et de désespoir. Mais à peine suis-je arrivée que j'entends la voix d'Alastor résonner depuis en contrebas, m'appelant dans un mélange de panique et de détresse.

Alastor : "Romane ? Où es-tu ? Shadow, retrouvez-la !"

Son appel, chargé d'urgence et de peur, me fige sur place. Malgré la distance et les barrières qui nous séparent, je sens l'angoisse dans sa voix, la détresse dans ses mots. Une partie de moi crie de répondre à son appel, de voler à son secours, mais une autre partie me retient, me rappelant la douleur de son rejet.

Mon cœur bat la chamade alors que je me rends compte que je ne peux pas rester là, coincée dans cette situation tendue et douloureuse. Je m'envole en direction de l'hôtel, cherchant un refuge où je pourrais retrouver un semblant de calme et de réconfort. Lorsque je me pose non loin, mon souffle est court, mes mains tremblent d'émotion. Je sais ce que je dois faire, même si cela me brise le cœur.

Je saisis ma faux, et d'un geste déterminé mais empreint de tristesse, je coupe mes propres ailes. La douleur qui m'envahit est physique autant que psychologique, mais je la supporte avec résolution. C'est un sacrifice nécessaire pour me protéger .

Moi : "Pearl!"

Mon appel résonne dans l'air, chargé d'urgence et de désespoir, une prière silencieuse à l'attention de Pearl, ma confidente et complice. Je sais au fond de moi qu'elle viendra à mon secours, qu'elle répondra à mon cri muet de détresse.

Pearl arrive précipitamment, sortant de ma fenêtre avec une détermination palpable dans son regard. Elle m'aide à me changer rapidement, agissant avec une rapidité et une précision remarquable. Faisant disparaitre aussi ma faux, mon masque et mon modificateur de voix.

Elle brûle mes ailes déchues qui jonchent le sol, éliminant toute trace de ma métamorphose angélique. Peu à peu, la douleur physique et émotionnelle qui m'envahissait s'atténue, laissant place à la quiétude de ma forme démoniaque.

Moi : "J'avais raison, Pearl. Il n'y a aucune chance qu'Alastor m'accepte."

Mes mots sont teintés de résignation, de tristesse et d'amertume. Mais Pearl, fidèle à elle-même, garde espoir.

Pearl : "Tu... je suis sûre que si."

Sa voix est empreinte d'une conviction sincère.

Moi : "J'ai vu la haine dans ses yeux, celle que je connais trop bien..."

Les mots me quittent avec un poids insoutenable, une vérité douloureuse que je porte depuis trop longtemps. La haine, cette émotion dévorante et destructrice, me rappelle les démons de mon propre passé, les batailles intérieures que j'ai dû affronter pour trouver la paix. Je monte les marches de l'escalier menant à l'hôtel, m'efforçant de garder le contrôle de mes émotions, mais chaque pas semble plus lourd que le précédent. Je m'assois sur un perron à l'abri des regards, cachant mon visage dans mes genoux, cherchant un réconfort qui semble toujours hors de portée.

Pearl : "Romane..."

Sa voix douce et préoccupée me tire de ma torpeur. Je relève la tête pour la regarder, essayant de lui offrir un sourire rassurant malgré le tumulte qui agite mon esprit.

Moi : "Je vais bien... Je le savais déjà."

Mes paroles sont un mensonge évident, mais je les prononce néanmoins pour apaiser ses inquiétudes. La vérité est que je suis loin d'aller bien, que je lutte contre une tempête intérieure qui menace de me submerger à tout moment. Mais je refuse de laisser cette faiblesse transparaître.

Après un moment de silence oppressant, l'appel d'Alastor perce enfin l'atmosphère lourde qui enveloppe l'hôtel. La voix familière résonne dans l'air, un mélange de soulagement et d'appréhension me traverse alors que je me prépare à affronter ce qui vient.

Alastor : "Romane, tu étais là ?"

Sa voix résonne comme une corde tendue, portant avec elle une multitude d'émotions complexes. Je me redresse lentement, mon cœur battant la chamade, mon esprit en ébullition alors que je me tourne pour faire face à Alastor, qui s'approche rapidement de moi.

Alastor : "Tu n'as rien ?"

Son regard scrutateur cherche des signes de blessures ou de détresse sur mon visage. Je tente de lui offrir un sourire confiant.

Moi : "Oui, c'est plutôt à toi qu'on devrait poser cette question."

Ses yeux scrutant les miens avec une intensité qui me fait frissonner.

Alastor : "Maintenant, je vais mieux."

Il tend sa main pour caresser doucement ma joue, et malgré mes efforts pour rester stoïque, je sens mes émotions remonter à la surface. Je serre les poings, luttant contre les larmes qui menacent de couler.

Moi : "Et si on allait soigner tout cela..."

Ma proposition est un murmure à peine audible, mais Alastor semble l'entendre. Il se recule légèrement, ses yeux toujours fixés sur les miens, avant de secouer la tête avec une résolution nouvelle.

Alastor : "Je dois d'abord alerter Charlotte sur quelque chose... Je viendrai te voir après."

Mon cœur se serre à la mention de Charlie, et je sens une vague d'inquiétude monter en moi. Avant que je puisse poser d'autres questions, Alastor se détourne et disparaît à l'intérieur de l'hôtel, me laissant seule avec mes pensées tourmentées et mes émotions tumultueuses.

Lorsque je franchis les portes de l'hôtel, une lourde sensation de solitude m'envahit. Le silence qui règne dans le hall amplifie le poids des émotions qui pèsent sur mes épaules.

Je monte alors lentement les escaliers, chaque marche semblant représenter un fardeau supplémentaire. Pearl me suit, son expression pleine d'inquiétude et de sollicitude. Ses paroles douces et attentionnées flottent dans l'air, mais je suis trop absorbée par mes propres tourments pour y répondre.

Arrivée devant ma chambre, je m'arrête un instant, mes doigts effleurant la poignée. Un soupir m'échappe alors que je pousse la porte et pénètre dans ma chambre. L'intérieur est paisible, mais cela ne fait qu'accentuer le tumulte qui gronde en moi.

Pearl continue de me questionner, cherchant désespérément à percer ma carapace de silence. Mais je reste muette, laissant simplement mon expression sombre en dire plus que mes mots.

Je m'avance vers mon lit, un refuge familier dans ce monde de confusion. L'envie irrésistible de me laisser aller me submerge alors que je saisis mon oreiller, prête à libérer le flot d'émotions qui bouillonne en moi.