Journal : 27 novembre 2016
Ce soir, à 20 heures, une panne de courant est survenue. Il va bientôt être 22 heures et j'écris à la lueur d'une lanterne (très difficilement, je l'avoue).
À ce qu'il paraît, ça s'est étendu à ta ville aussi. J'ai automatiquement pensé à toi, évidemment. Je me suis demandée ce que tu pouvais bien être en train de faire quand la pane est arrivée. As-tu beaucoup râlé ? Si tu étais en pleine partie, ça peut se comprendre. J'aurais râlé en tout cas. C'est d'ailleurs ce que j'ai un peu fait. J'étais en train d'écrire après tout.
J'ai repris doucement l'écriture. Ça m'avait manqué (même si, de toi à moi, rien ne pourrait me manquer plus que toi).
J'essaie d'aller mieux. C'est un combat que je dois mener chaque jour avec le coeur lourd de regrets. J'espère pouvoir les effacer de ma conscience. J'espère beaucoup de choses à vrai dire, mais ai-je la force de les réaliser ? J'ai l'impression d'en avoir suffisamment pour me lever chaque matin. Pas plus, pas moins.
J'ignore comment remplir ce « réservoir de force ». J'ignore également beaucoup de choses et, ironiquement, je sais une chose : le fait d'ignorer m'effraie. C'est l'un de mes freins.
Tu en es un toi aussi. Du moins, ton souvenir, mon regret et le fait que je nous aie brisés.
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